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The World Bank Group’s Women, Business and the Law examines laws and regulations affecting women’s prospects as entrepreneurs and employees across 187 economies. Its goal is to inform policy discussions on how to remove legal restrictions on women and promote research on how to improve women’s economic inclusion. Women, Business and the Law 2019: A Decade of Reform introduces a new index measuring legal rights for women throughout their working lives in 187 economies. The index is composed of 35 data points grouped into eight indicators. The data covers a 10-year period not only to understand the current situation but to see how laws affecting women’s equality of opportunity have evolved over time. The index assesses economic rights at milestones spanning the arc of a woman’s working life: the ability to move freely; starting a job; getting paid; legal capacity within marriage; having children; running a business; managing assets; and getting a pension.
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This is a revolutionary and powerfully argued feminist analysis of modern economics, revealing how woman's housework, caring of the young, sick and the old is automatically excluded from value in economic theory. An example of this pervasive and powerful process is the United Nation System of National Accounts which is used for wars and determining balance of payments and loan requirements.
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« L'objectif de cette étude, effectuée par l’économiste Ruth Rose, professeure associée à l’Université du Québec à Montréal, est de présenter un portrait statistique de la situation des femmes québécoises sur le marché du travail, de son évolution au cours des années récentes et de la comparer à celle des hommes, en tenant compte de la diversité de la population féminine. » (2013, 1)
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Une série de quatre capsules-vidéo met en lumière les retombées d'accompagnements..Cette deuxième vidéo présente les retombées du projet « Pour des choix gagnants, aiguisons nos réflexes », et a été réalisée par le centre de femmes Entr'elles de Granby ainsi que le comité contre l'appauvrissement des femmes. Elle met en valeur l'importance de «faire de la sensibilisation et de l'éducation populaire pour parler des facteurs de l'appauvrissement des femmes; et de distinguer la sécurité économique de l'autonomie économique des femmes» a souligné Véronique Latulippe, animatrice au centre de femmes Entr'elles de Granby et chargée de projet au comité contre l'appauvrissement des femmes.
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Le 5 mai 2016, Relais-femmes organisait une table ronde intitulée "Pas de développement sans égalité femme-homme"... Elle mettait en débat la question de l'égalité entre les femmes et les hommes comme levier de développement social et économique Trois intervenantes ont pu illustrer, sous divers angles, une vision plus solidaire de l'économie. Lise Gervais, coordonnatrice à Relais-femmes, mettait en lumière les perceptions et appréhensions des femmes par rapport aux questions économiques et rappelait la contribution de son organisme entourant le rapport des femmes à l'argent et à l'économie; Jennifer Beeman, sociologue, directrice de l'organisme Action cancer du sein du Québec, faisait un rappel historique des avancées du mouvement des femmes en ce qui a trait à l'obtention de mesures favorisant le développement socio-économique. Sylvie Morel, économiste, professeure à l'Université Laval et membre du RéQEF, expliquait pourquoi les féministes doivent résolument s'engager sur le terrain de l'économie; d'une part, en contestant l'approche économique dominante, d'autre part, en développant une vision de l'économie qui, plutôt que d'être opposée au « social », s'y intègre pleinement, montrant ainsi que l'égalité entre les femmes et les hommes est une condition et un moteur du développement intégré de nos sociétés
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The past decade has seen a proliferation of writing by feminist economists. Feminist economists are not identified with one particular economic paradigm, yet some common methodological points seem to be emerging. I propose making these starting points more explicit so that they can be examined, critiqued, and built upon. I use the term “social provisioning” to describe this emerging methodology. Its five main components are: incorporation of caring and unpaid labor as fundamental economic activities; use of well-being as a measure of economic success; analysis of economic, political, and social processes and power relations; inclusion of ethical goals and values as an intrinsic part of the analysis; and interrogation of differences by class, race-ethnicity, and other factors. The paper then provides brief illustrations of the use of this methodology in analyses of US welfare reform, gender and development, and feminist ecological economics.
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This article examines the evolution of the sociotechnical systems that is leading to a massive increase in the overall indebtedness of marginalized populations in the Global South. I analyze the processes through which Big Data (or alternative data) technologies are transforming the infrastructure of fringe finance, the nature of its power relations, and its capacities. The article identifies the consequences of these technological transformations on financial practices and illustrates the qualitative nature of the changes involved. I propose that while these innovations have increased the power of this market to capture value, they have also increased risks to indebted populations and the infrastructure's stability. I argue that these financial practices, enhanced by the power of Big Data, have made the infrastructure of fringe finance dangerously hermetic to careful consideration of the productive capacities of those being targeted for inclusion into the formal financial system, thereby making it potentially dysfunctional.
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In this collection, scholars and practitioners reflect on the most appropriate interventions to create a more inclusive labour market for all. They explore the economic case for diversity and diversity management strategies, finding that diversity and inclusion must go hand in hand. The book also sheds light on the policy dilemma between respecting individuals and countering structural inequalities, which often requires categorization into groups. The authors remind us that there is diversity within diversity: not everyone receiving the same label has the same needs. The book covers a range of issues including gender equality and mainstreaming, migration and ethnic diversity, racism, violence against LGBTI people and age discrimination. It is thus a rich source of inspiration for anyone wishing to move towards greater justice in the labour market.
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La mesure actuellement la plus utilisée pour recenser la richesse d’un pays est le Produit intérieur brut, qui représente la valeur monétaire des biens et services fabriqués une année donnée. Cet indicateur a été inventé au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Comme tous les indicateurs il est issu de « conventions », parmi lesquelles celle de ne pas considérer comme faisant partie de la richesse nationale les activités réalisées au sein du foyer, qui ont très longtemps été prises en charge par les seules femmes et dont la répartition reste encore aujourd’hui très déséquilibrée entre les femmes et les hommes. L’article vise dans un premier temps à revenir sur les raisons – implicites ou explicites – de cette exclusion. Il présente ensuite une des manières de faire justice à un certain nombre de revendications féministes qui considèrent légitime de prendre au moins la mesure de la contribution de la production domestique à la richesse nationale en réalisant une estimation monétaire de celle-ci. Après avoir envisagé les différentes méthodes d’estimation, jusqu’à la plus récente, proposée par la Commission Stiglitz et l’ocde, ainsi que les avantages et inconvénients de celles-ci, nous analysons dans une dernière partie une autre manière de dépasser les limites intrinsèques au pib : le développement de nouveaux indicateurs plus axés sur la santé sociale, en envisageant, de manière exploratoire, les modalités d’une meilleure prise en compte des inégalités entre femmes et hommes.
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Cet article propose d’étudier l’économie solidaire sous le prisme du genre à partir d’un double regard, critique et possibiliste. Ce double regard, inspiré à la fois de l’économie substantive polanyienne et des recherches féministes, éclaire la manière dont les pratiques d’économie solidaire renouvellent l’économique et le politique, compris ici à la fois comme catégories d’action et de pensée. Il met aussi en lumière les chemins multiples et sinueux de l’émancipation, fruit d’un entremêlement entre principes d’échange dont l’équilibre est en renouvellement permanent.
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Hier d'inspiration réformatrice, la micro-finance nourrit aujourd'hui une idéologie néolibérale, patriarcale et moraliste, portée par un capitalisme «social» et des économistes comme Esther Duflo. Les pauvres, et en premier lieu les femmes, sont perçus comme des entrepreneurs et consommateurs créatifs et responsables, ou des malades à soigner, impulsifs et irrationnels. Microcrédit, micro-épargne et éducation financière seraient des recettes miracles permettant l'épanouissement du potentiel entrepreneurial et l'émancipation par la consommation, ou la canalisation de tentations impulsives et la rationalisation des comportements. Les enquêtes menées dans diverses régions du monde montrent les dérives et les désillusions de la micro-finance. Une vision politique de la pauvreté et du marché permet de dépasser les impasses des idéologies dominantes. Des formes alternatives et solidaires d'épargne et de crédit ouvrent la perspective de réinventer la richesse, la solidarité et la lutte contre les dominations et les inégalités.
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An examination of the central tenets of economics from a feminist point of view. The authors suggest that the discipline of economics could be improved by freeing itself from masculine biases, and raise questions about the discipline's objective nature.
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La crise du COVID-19 est différente des crises économiques précédentes dans sa profondeur et son ampleur, car des vies sont perdues, l'emploi et les moyens de subsistance sont menacés et les économies se contractent considérablement. Comme pour les crises précédentes, cependant, ses conséquences ne sont pas subies de la même manière. Comme aucune autre auparavant, cette crise a mis à nu les inégalités entre les sexes enracinées qui, aggravées par d'autres inégalités, affligent les marchés du travail. La crise du COVID-19 a un impact différent sur les femmes et les hommes, selon le secteur dans lequel ils travaillent, la fragilité de leur situation d'emploi, leur accès au travail et à la protection sociale, et leurs responsabilités familiales. Cette note montre que cette fois-ci, les emplois des femmes sont relativement plus à risque que ceux des hommes, et dans un contexte qui se détériore rapidement, les femmes les perdent plus rapidement que les hommes. Même si elles sont moins graves, les crises précédentes offrent quelques leçons de prudence pour la crise actuelle. Ils illustrent que lorsque les emplois sont rares, les femmes sont privées d'opportunités économiques et de sécurité par rapport aux hommes. Ces crises impliquent généralement l'érosion des protections du travail et la détérioration durable des conditions de travail. Et que les femmes ne sont pas seulement touchées par la perte d'emplois, mais aussi par les réductions de dépenses qui contractent la fourniture de services publics, en particulier les services de soins. Dans ce contexte, les politiques de l'emploi, y compris les politiques macroéconomiques, sectorielles et du marché du travail, doivent placer l'égalité des sexes au cœur des efforts d'urgence et de relèvement afin d'éviter des dommages à long terme aux perspectives d'emploi des femmes et de reconstruire mieux et plus juste. Cette note indique quatre priorités politiques pour une reprise sensible au genre : empêcher les femmes de perdre leur emploi ; éviter un assainissement budgétaire prématuré ; investir dans les soins; et se concentrer sur des politiques de l'emploi sensibles au genre.
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Les français passent davantage de temps à « faire le ménage » qu'à « gagner leur vie » : le travail domestique occupe environ 48 milliards d'heures chaque année tandis que 41 milliards seulement sont consacrés au travail professionnel. Peut-on évaluer ce travail domestique autrement que par le temps passé à l'effectuer? Attribuer une valeur monétaire à ce travail non rémunéré, n'est- ce pas le dénaturer? La question, posée depuis longtemps, a connu un regain d'intérêt dans les années récentes. Cet article, qui est le résumé d'une étude publiée dans Archives et documents, prend le problème d'un point de vue plutôt macroéconomique et cherche ce que vaudrait le travail domestique par comparaison avec le produit intérieur brut. On trouve que les activités ménagères contribueraient à la valeur du PIB marchand pour un tiers ou pour les trois-quarts, selon la méthode choisie. Si l'éventail est large, la proportion est dans tous les cas considérable.
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