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Cette thèse vise à faire reconnaître le travail et la contribution des entrepreneures culturelles au développement des arts visuels entre 1949 et 1960 au Québec. En participant à la redécouverte de pans de l’histoire de l’art au Québec jusqu’alors minorisés, cette recherche s’inscrit également dans la réflexion collective sur les objets d’étude de l’histoire de l’art et la construction des savoirs. Cette recherche étudie spécifiquement le travail et la contribution de Pauline Rochon, d’Agnès Lefort, de Suzanne Guité, d’Eugenie Sharp Lee et de Denyse Delrue dans le secteur culturel, mais aussi la réception et la représentation de leur activité à la direction d’une galerie ou d’un centre d’art dans les médias et la mémoire historique. La première partie de ce travail consiste en une contextualisation sociohistorique qui situe ces figures dans le climat artistique du Québec. Il y est question de l’importance de la représentation identitaire et des valeurs de la société canadienne-française, des rapides développements des esthétiques modernes et des querelles qu’elles ont suscitées dans le milieu artistique ainsi que de l’état du soutien gouvernemental des arts visuels. Enfin, en raison du caractère original de cette recherche sur les centres d’art, un chapitre étudie l’émergence de ces institutions au Québec et au Canada ainsi que leur histoire et les modèles qui ont influencé leur développement. La seconde partie de cette thèse procède d’abord à une contextualisation de la situation des femmes dans l’entrepreneuriat culturel en France, aux États-Unis ainsi qu’au Canada au XXe siècle jusqu’en 1960. Ensuite, plusieurs aspects de la mise sur pied et la gestion d’un organisme culturel par les femmes de notre corpus sont étudiés tels leurs situations et parcours, l’enregistrement légal de leurs entreprises, l’établissement d’objectifs et de publics cibles, la constitution de réseaux de soutien, le choix de l’emplacement et des locaux ainsi que, finalement, les premières activités organisées. Ensuite, la troisième partie de cette thèse se penche sur la direction artistique des entreprises culturelles fondées et dirigées par les femmes de notre corpus. Par la reconstitution des calendriers d’activités de ces organismes, nous avons pu déterminer que leurs fondatrices se sont impliquées activement dans la diffusion de la production des artistes canadien.ne.s ainsi que dans la sensibilisation des publics aux esthétiques modernes. Plusieurs d’entre elles ont aussi amélioré l’offre culturelle dans leur région respective ou pris position dans l’espace public afin de sensibiliser les publics et l’État à la situation précaire des artistes professionnel.le.s. Dans cette partie, nous démontrons aussi que les entrepreneures culturelles ont participé à un élargissement des frontières de l’art et de la notion de culture en contestant les hiérarchies du milieu de l’art, en travaillant à l’artification de pratiques, en reconnaisant la valeur esthétique et artistique des pratiques créatives amateurs, ainsi qu’en octroyant aux publics un rôle davantage actif en tant que producteurs de culture. Dans cette section, il est aussi question des paradigmes d’action culturelle qui ont guidé l’État québécois depuis la fondation du ministère des Affaires culturelles. Cette mise en parallèle permet de démontrer que les entrepreneures culturelles dans les années 1950 ont mis en place des stratégies et des programmes relevant de préoccupations similaires à celles défendues par l’État québécois durant les décennies suivantes. Enfin, la dernière partie de cette thèse analyse la réception de l’activité des entrepreneures culturelles et évalue la reconnaissance de leur apport dans la presse écrite puis dans la mémoire historique. Par l’examen de ces représentations, nous avons évalué les paramètres et limites de cette reconnaissance. Ces observations ont mené à l’identification des facteurs qui ont pu participer à la minorisation et à l’invisibilisation de la contribution des entrepreneures culturelles dans la mémoire historique tel leur genre. Les représentations de l’activité de ces femmes dans les registres de l’amateurisme ou du travail du care, entre autres, ont aussi participé à la dévaluation de leur travail. Cette recherche permet de prendre conscience de l’essentielle contribution des secteurs corollaires et connexes à la production artistique vis-à-vis du développement des arts visuels. Les femmes de notre corpus ont décidé de fonder et diriger des organismes qui ont su proposer une offre artistique et culturelle alternative afin de participer à l’évolution et au développement des arts visuels au Québec. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : entrepreneures culturelles, galeries, centres d’art, diffusion artistique, art au Québec, art moderne, pratiques amateurs, Pauline Rochon, Agnès Lefort, Suzanne, Guité, Eugenie Sharp Lee, Denyse Delrue
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La place qu'occupe la religion dans l'espace public suscite depuis plusieurs années des débats difficiles dans la société québécoise. La Loi sur la laïcité de l'État, adoptée hâtivement par le gouvernement de la CAQ en 2019, en est la plus récente illustration. Tant par son contenu que par le processus de son adoption, la Loi 21 a provoqué des réactions passionnées. Mais que veut dire vivre et réguler la religion au quotidien au Québec à l'aune de la Loi sur la laïcité de l'État? C'est là la question à laquelle les 15 essais réunis ici tentent de répondre en examinant de façon critique les choix politiques faits par le gouvernement Legault et leurs conséquences immédiates et possibles. À partir de disciplines et de perspectives théoriques différentes, les auteurs et autrices proposent un arsenal argumentatif dont l'objectif premier est de déconstruire les raisons invoquées par le gouvernement Legault en faveur de la Loi sur la laïcité de l'État . Il apporte ainsi une contribution essentielle à un débat qui est loin d'être clos.
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Qu'est-ce que le genre ? Comment a-t-il été conceptualisé ? Est-il défini de la même façon chez les anthropologues, les sociologues, les philosophes, les historiennes et les tenantes des cultural studies ? Quelles ruptures épistémologiques ce concept a-t-il provoquées ? Cet ouvrage retrace les différentes généalogies de la notion de genre et les débats théoriques qu'elle a suscités. Il présente la variété des perspectives et des développements produits par plus de cinquante ans de recherches sur le genre et les sexualités, tant en termes de savoirs et de connaissances qu'en termes de reconnaissance et de résistance. Ce livre a pour ambition de familiariser les lectrices et les lecteurs avec les approches majeures des études de genre, dont certaines sont moins connues dans le contexte francophone. Il met également l'accent sur l'imbrication du genre avec d'autres rapports sociaux, au coeur de nombreux développements théoriques, autant hier qu'aujourd'hui
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Au Québec, l’intervention féministe se déploie significativement au milieu des années 1970 et se présente comme une alternative, à la fois thérapeutique et politique, aux thérapies traditionnelles dans le champ de la santé mentale et de la lutte contre les violences sexistes, pour soutenir les femmes et défendre leurs droits. Elle repose, entre autres, sur la conscientisation et la reprise de pouvoir, à la fois individuelle et collective, dans une société marquée par la discrimination sexiste. Plus récemment, la popularité de l’intersectionnalité, comme cadre d’analyse théorique, politique et pratique, amène les intervenantes féministes francophones à adopter un regard critique sur leurs approches et leurs postures, en considérant notamment l’imbrication du sexisme avec d’autres formes d’oppression comme le racisme. À partir de plusieurs travaux menés au cours des dernières années auprès de praticiennes, les autrices proposent de réfléchir au développement récent de l’intervention féministe sous l’influence de l’intersectionnalité. Cet article suggère quelques pistes d’analyse sur les enjeux organisationnels et relationnels avec lesquels les groupes et les intervenantes doivent composer dans un contexte social et d’intervention qui se complexifie.
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Le présent mémoire propose une revalorisation de l’amitié féminine, trop souvent mise de côté dans la littérature et traditionnellement pensée au masculin. Il est question d’analyser les impacts de cette relation dans la vie des femmes en observant la façon dont elles se construisent un espace politique de complicité et de résistance. Ce travail se divise en quatre chapitres : le premier met en place les assises théoriques qui cadrent l’étude des romans et les trois chapitres suivants analysent les oeuvres Baise-moi de Virginie Despentes (1993), Les inséparables de Marie Nimier (2008) et Petite laine d’Amélie Panneton (2017). Afin de comparer ces livres, l’amitié se divise en trois espaces : l’espace textuel, chronotopique et symbolique. L’espace textuel propose d’observer l’articulation de l’amitié selon les trois modes narratifs que propose Susan Lanser (les voix auctoriale, personnelle et collective). Il s’agit de créer un langage qui puisse exprimer l’amitié à sa juste valeur. L’espace chronotopique est conçu selon le concept de chronotope qu’élabore Mikhaïl Bakhtine. Il est utilisé pour comprendre les relations de l’espace-temps de l’amitié entre femmes dans les romans et en dresser les valeurs importantes (la rencontre, les liants, la confluence des identités et les péripéties). Dans l’espace symbolique, l’amitié donne aux femmes la force de résister et de lutter contre les oppressions qu’elles vivent. La dimension politique prend tout son sens lorsqu’on attribue la fonction de résistance à l’amitié, qui constitue un environnement en quelque sorte à l’abri des forces hégémoniques et qui travaille à les contester et à les défier. Ainsi, le mémoire propose de replacer l’amitié féminine dans des espaces de résistance et de lui accorder une valeur politique afin de mieux comprendre et expliciter cette relation si fondamentale dans la vie des femmes. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : amitié féminine, solidarité, résistance, sororité, narratologie féministe, chronotope, Virginie Despentes, Marie Nimier, Amélie Panneton
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The dynamic duo of Jumoke and Kym tackle the topic of empowerment and what that means for disabled, Black women. This was filmed as part of a TEDx talk at the University of Sussex in England. _______________________________________________________________________________________________ TRIPLE CRIPPLES was created by @TheKymOliver & @JayOnLife to provide a platform for & highlight the narratives of Black & non-Black Women, Femmes & Non-Binary people of colour, living with disabilities. We are here. We exist! We know the media and mainstream disability conversations would have you believe otherwise mega eye roll*... But guess what? WE GOTS THA INTERNETS, BITCHEZZZZ!!! Eat it. *put on shades and look cool at night ———————————————————————————————- JOIN US ON OUR JOURNEY! Hit the comments box! And if you or any women/femmes/non-binary people you know, would like to be a guest... Hit the DM’s! 🖤 Website: https://thetriplecripples.uk/ Twitter/Instagram: @TripleCripples Follow Jumoke: @JayOnLife Follow Kym: @TheKymOliver ———————————————————————————————- Track: “runaway” ~ K15 feat. AMA LIVE! Big Love to K15 for kindly letting us use his amazing music as our bedding track!!! Check out @k15music, support his sound, buy some vinyls and follow him on all platforms: Twitter: @K15music Facebook: @K15music Soundcloud: @K15 Bandcamp: @K15music
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Depuis les dernières années, la modalité de la garde physique partagée des enfants a connu un essor important, étant de plus en plus attribuée aux parents par la Chambre de la famille du Québec. Les récits d’expérience portant sur les trajectoires juridiques de sept femmes qui ont obtenu un jugement de garde physique partagée en Chambre de la famille, en contexte de violence conjugale post-séparation, ont été recueillis. Ces derniers constituent l’objet d’étude de ce mémoire de maîtrise en travail social. La question et les objectifs de recherche qui ont été poursuivis visaient à identifier diverses formes de positionnements sociaux engagés par les femmes en regard de leur position sociale respective et à l’endroit de narratifs qui ont été véhiculés par des avocat.e.s et des juges de la Chambre de la famille les ayant accompagnées dans l’attribution d’un jugement de garde physique partagée. Le cadre conceptuel qui a été utilisé est composé de l’approche intersectionnelle d’auteures féministes européennes Floya Anthias (1998; 2001; 2005; 2008; 2011; 2012) et Nira Yuval-Davis (2006; 2015). À la lumière des analyses complétées, de multiples positionnements sociaux ont été déployés par les participantes au gré de leur parcours juridique en Chambre de la famille ou lorsqu’elles ont restitué leur récit d’expérience. Celles-ci ont parfois fait référence à leur position sociale comme mères victimes de violence conjugale post-séparation pour défendre leur requête de garde exclusive à la Chambre de la famille ou en portant plainte à la police contre leur ex-conjoint par mesure de protection. D’autres répondantes ont abordé leur appartenance à une classe sociale, une origine ethnique ou un statut d’immigration en traçant des liens entre cette position sociale et les différents défis et obstacles qu’elles ont rencontrés au gré de leurs démarches légales. Durant leur parcours juridique, quelques participantes ont décidé d’adopter une modalité de garde physique partagée, alors que d’autres ont reçu ce jugement de garde de manière imposée par la Chambre de la famille. Par ailleurs, certaines répondantes ont rapporté des exemples de formes de violence économique et psychologique dont elles ont été la cible en complétant leurs démarches légales ou en assurant la gestion de la garde physique partagée avec leur ancien partenaire. Celles-ci ont également décrit la façon dont les avocat.e.s et les juges de la Chambre de la famille ont abordé leur situation de violence conjugale pré et post-séparation ainsi que les différents fondements juridiques du droit de la famille au Québec. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes, violence conjugale post-séparation, récits d’expérience, droit de la famille, narratifs, position sociale, positionnement social
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Introduction : Si les sciences existent depuis l’Antiquité, elles se fixent, délimitent leur périmètre et s’institutionnalisent au cours du 19e siècle. À partir de cette époque, toutes les disciplines aspirent à être des sciences en suivant l’exemple des mathématiques. Elles se dotent d’un modèle, inspiré des sciences exactes, qui cherche à représenter abstraitement et à modéliser … Continuer la lecture de « Le leurre de l’objectivité scientifique. Lieu d’énonciation et colonialité du savoir »
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En 2003, dans le quartier Ste-Louise, des femmes aspirant à améliorer leurs conditions de logement se réunissent pour jeter les premières pierres d'une coopérative d'habitation pour femmes vivant seules âgées de 50 ans et plus. Dix ans plus tard, la coopérative accueille ses premières résidentes; ce mémoire porte sur le rapport à l'espace d'une partie de ces femmes qui habitent présentement La Luciole. En fonction d'un cadre théorique problématisant le rôle de l'espace dans la (re)production des rapports sociaux sexe, les objectifs du modèle coopératif québécois en habitation sont revisités pour inclure une réflexion critique sur l'occupation sexuée des espaces et la division sexuelle du travail qui la sous-tend. Par le biais de l'analyse de 11 entretiens individuels réalisés auprès des résidentes, ce mémoire interroge le droit à la ville de ses femmes, ou plutôt leur droit à habiter l'espace, compris comme un droit collectif dont l'exercice est forcément structuré par les rapports sociaux. Après un retour sur les trajectoires résidentielles des participantes qui éclairent les dynamiques de pouvoir envers lesquelles la stabilité locative s'élève, l'analyse identifie ce qu’habiter entre femmes seules implique au quotidien et cible particulièrement les pratiques sociales de la solitude résidentielle et de la non-mixité. Finalement, la gestion active de la coopérative est examinée pour rendre visible le travail de care réalisé par les résidentes, ainsi que les représentations des hommes et des femmes générées par la mise au travail collective. L'existence de La Luciole suppose que certaines femmes veulent continuer à vivre seules pour vivre bien et que la hiérarchisation prescrite par la formule coopérative, à l'œuvre dans la division des tâches formelles, peut faire l'objet d'une contestation en vertu d'une réappropriation féministe de l'espace de son logement et de sa coopérative. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : coopérative d’habitation, division sexuelle du travail, droit à la ville, espace public, espace privé, non-mixité, rapports sociaux de sexe, solitude résidentielle, travail coopératif
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L’improvisation théâtrale est une discipline artistique qui est grandement pratiquée, et ce, au Québec comme dans le monde. De manière implicite et explicite, l’une des réflexions qui revient souvent dans ce milieu est celle de la place différente qu’y occupent les femmes en comparaison avec celle de leurs collègues masculins. Les improvisatrices constatent qu’elles ont une place souvent minoritaire, rappelant les inégalités qui se présentent aussi en société pour les femmes. Ce constat n’est pas nouveau mais puisque très peu de recherches portent sur l’improvisation théâtrale, cette question n’a jamais vraiment été explorée. Ce mémoire pose donc les questions de recherche suivantes : Quelle est la place particulière des femmes dans ce milieu ? Quels inégalités et stéréotypes de genre ce milieu véhicule-t-il ? Et, comment les improvisatrices ont-elles le potentiel d’agir sur ces inégalités de genre et de défaire les stéréotypes ? Les objectifs de recherche sont : 1) Recueillir le point de vue des improvisatrices au sujet de leur pratique ; 2) Comprendre la situation particulière des femmes dans ce milieu ; 3) Identifier les stéréotypes et les inégalités de genre véhiculés en improvisation théâtrale ; 4) Relier ces stéréotypes et inégalités de genre à ceux véhiculés en société. Le cadre théorique de ce mémoire est celui du travail social féministe qui s’intéresse notamment aux oppressions et inégalités vécues par les femmes au quotidien, dans « l’ordinaire » de leur vie, ce dont la pratique de l’improvisation théâtrale fait partie. Ancrée dans une méthodologie féministe et qualitative, 8 entretiens semi-dirigés ont été réalisées. L’analyse et la discussion de ces résultats a mis de l’avant l’idée que l’improvisation théâtrale est un espace de reproduction de la socialisation genrée mais aussi un lieu de résistances et donc, plus globalement de négociation entre ces deux pôles. En conclusion, sont soulignés certains nœuds féministes de la recherche et des pistes de solutions pour y pallier. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme, Improvisation théâtrale, Socialisation genrée, Stéréotypes de genre, Résistances, Recherche féministe, Travail social féministe.
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San Manuel Chief Judge Claudette White and Youth Committee Members brought the issue of Missing and Murdered Indigenous Women and Girls (MMIWG) to the forefront during the 2019 San Manuel Pow Wow with a special exhibit, the Red Ribbon Dress Special. The dance raised awareness of the MMIWG crisis and honored the Native women and girls confronting this issue. #MMIW #SanManuelPowWow
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Colette (Édouardina) Lesage rédige le « Courrier de Colette » de 1903 à 1956 dans La Presse. Ce mémoire a pour but d’étudier comment sont construits les discours de genre contenus dans le Courrier, section du grand quotidien d'informations faite par, pour et sur les femmes. Nous voulons d’abord retracer le parcours personnel et professionnel de Colette afin de la remettre en contexte et de lui restituer sa place dans l’histoire de la presse et des femmes. Selon l’observation de notre échantillon, la forme du « Courrier de Colette » se transforme sur quatre périodes. De 1903 à 1909, il s’agit d’un espace littéraire. De 1910 à 1921, les questions et réponses sont courtes et rapides. De 1922 à 1929, le Courrier est en transition afin de devenir, à partir des années 1930, un véritable courrier du cœur, où des correspondantes expriment leurs inquiétudes et où la journaliste leur répond en détail. En utilisant l’analyse de contenu et le concept de genre, nous relevons les thèmes principaux du Courrier, dépassant largement ceux attribués habituellement à la presse féminine. Nous déterminons ensuite la place des prescriptions normatives comme reproductrices des stéréotypes de genre. Dans la dernière partie, nous portons notre attention sur les lectrices et leur négociation de l’espace public qu’est la page féminine de Colette. Le « Courrier de Colette » peut être considéré comme une communauté imaginée et virtuelle où un dialogue s’établit entre les lectrices et entre celles-ci et la journaliste. Par leurs lettres, les correspondantes font preuve d’agentivité afin de publier leurs préoccupations privées et leur vécu de femmes, mis en récit, par elles-mêmes dans leur lettre, et par la courriériste dans ses choix éditoriaux. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : La Presse, presse féminine, histoire, Colette, Courrier du cœur, lectrices, genre, discours, agentivité
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Un homme qui possède une langue possède par conséquent le monde exprimé et impliqué par cette langue. Ce à quoi nous arrivons devient clair : La maîtrise de la langue confère un pouvoir remarquable. J’entends par langage, les mots, les sons, la voix, l’intonation, les gestes, les soupirs, les silences et la posture. Je me suis intéressée aux grand.e.s leaders des communautés afrodescendantes et africaines et à leur façon de communiquer avec une majorité lorsqu’ils.elles sont en position de «minoritaire»
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Ce mémoire de maîtrise examine l’expérience de la reconnaissance sociale des hommes trans ayant vécu une grossesse. Il est question d’explorer la reconnaissance sociale de ces hommes dans un contexte culturel hétéro- et cisgenre- normatif, particulièrement lors de la construction d’un projet parental. Avec un cadre d’analyse féministe post-structuraliste et transféministe, il sera question du détachement entre l’identité physique (homme) et psychique (grossesse) (Riggs, 2013). Ainsi, une lecture critique du système parental québécois est effectuée comme étant essentialiste et dualiste(Hérault, 2014). Pour explorer ces réalités, la théorie de la reconnaissance sociale d’Axel Honneth est mise de l’avant; celle où il situe cette reconnaissance au croisement de trois sphères, soit l’amour, le droit et la solidarité sociale. Pour ce faire, il est question de réfléchir au-delà des phobies trans et homo. La méthodologie de cette recherche prend deux formes: dans un premier temps une recherche de la littérature existante dans plusieurs champs, soit les études féministes, les études trans et queer, ainsi que les études de la parenté et de la parentalité; dans un deuxième temps, trois entretiens semi-dirigés avec trois participants provenant de régions administratives différentes du Québec. De ce point de vue, il sera question de privilégier l’expertise des hommes trans à partir de leur expérience vécue (Heyes, 2003) en valorisant leurs savoirs-expérientiels. Ainsi, le croisement des données obtenues avec les recherches similaires effectuées ailleurs dans le monde permettra de confirmer les résultats. Cette recherche démontre une culture cisgenrenormative enracinée dans les lois et le sens commun au Québec. Cette non-reconnaissance de la spécificité des corps utérins s’inscrit dans la continuité des luttes féministes relatives à l’émancipation du corps. L’inintelligibilité des hommes trans vivant une grossesse est la démonstration du contrôle des corps utérins par le milieu médico-légal et inscrit ce dernier comme extension du patriarcat. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : grossesse, féminisme post-structuraliste, transféminisme, homme trans, reconnaissance sociale
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The COVID-19 pandemic, originated in China, has affected millions of people worldwide, leading to various situations such as psychological disorders and diseases that affect people’s physical and mental health, and disrupt their quality of life. Objective. To analyze stress levels during social distancing due to COVID-19 by gender and to determine the moderating effect of adaptability to the situation. Method. The study is cross-sectional and quantitative, with a descriptive-correlational scope. The sample consisted of 1,173 Mexican subjects (522 males [44.5%] and 651 females [22.5%]) with an average age of 25.99 years (DT = 11.19; range = 12 - 77 years). Adaptability and perceived stress were measured, obtaining reliability from appropriate instruments. Results. The results indicated that the greater the number of weeks of social distancing, the higher the perceived level of stress. Also, the better people adapt to social distancing, the less stress occurs. Women were observed to have higher levels of stress compared to men. Discussion and conclusion. The findings highlight the importance of adaptability to the stressful situation of the pandemic, because the effect of severe stress on women largely disappears when there is a high level of adaptability to the event.
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Over the centuries many parallels have been drawn between women and the earth, starting with the age-old (and, for some, contested) Mother Earth, or Pachamama. More recently, the destruction of the earth for natural resource extraction has been compared with and attributed to the same underlying patriarchal forces as violence against women. Correspondingly, research has shown that environmentalism is perceived as un-masculine (Brough et al. 2016) and even that men are less likely to recycle than women because they are worried people will think they’re homosexual.
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Panel avec Hélène Cornellier, Camille Robert, Sylvia Bissonnette et Roxanne Lorrain qui nous parlent des revendications proposées concernant le travail invisible et la charge mentale : - Le revenu social garanti pour toutes - Inclure les heures de travail invisible dans le calcul du PIB national - Une loi cadre soutenant la conciliation famille-travail-études - Lutter contre un État néolibéral et pour l'augmentation du financement des services sociaux et des organismes communautaires.
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Christine Bard, professeure d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers. Conférence présentée dans le cadre du colloque « Regards croisés sur les antiféminismes » le 30 avril 2019 à l’Université du Québec à Montréal par le RéQEF et l’IREF.
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Depuis plus d’une décennie, les Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) se sont investis dans l’adoption d’une approche intersectionnelle, celle-ci faisant écho à une nécessité émanant de leurs pratiques quotidiennes. Les résultats partiels de la recherche-action qui a accompagné les CALACS dans cette démarche indiquent que, malgré des efforts importants et une reconnaissance des besoins, plusieurs obstacles limitent la possibilité d’une transformation en profondeur : les résistances politiques, le choix de stratégies de premières étapes, le manque de transversalité et la présence de contraintes structurelles importantes. Ainsi, au-delà des prises de conscience, un engagement mitigé envers l’intersectionnalité, combiné aux difficultés structurelles prépondérantes et à la concrétisation ardue de principes théoriques, limite la portée du changement effectué dans les CALACS au cours des dernières années.
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Cette recherche qualitative exploratoire s'intéresse aux expériences et perceptions des femmes quant à l'influence des médias sociaux sur leur image corporelle durant la grossesse, phénomène encore peu documenté. Cette recherche s'inscrit dans le cadre d'un projet plus large portant sur la transition à la parentalité contemporaine (Lévesque et al.; CRSH). La collecte de données a été menée de mars 2017 à février 2018 dans la grande région de Montréal. Vingt femmes âgées entre 27 et 38 ans, qui utilisaient Facebook et étaient mères pour la première fois d'un enfant âgé entre 6 et 18 mois ont pris part à une entrevue individuelle semi-dirigée et constituent l'échantillon sur lequel repose cette recherche. Discutés à la lumière du modèle socioculturel et de la théorie féministe de l'objectification sociale du corps des femmes, les propos des participantes mettent en évidence que l'influence qu'a pu avoir Facebook sur leur image corporelle durant la grossesse est diversifiée et est un processus complexe composé de multiples facteurs, ce qui apporte des nuances importantes aux connaissances scientifiques actuelles. Certaines décrivent une influence négative de Facebook sur leur image corporelle lorsqu'elles étaient enceintes et d'autres la décrivent plutôt comme ayant été positive. La majorité, toutefois, indique que Facebook n'a pas eu d'influence. La façon dont le corps enceint est représenté sur Facebook et l'écart perçu entre l'idéal véhiculé et leur propre corps jouent un rôle majeur dans la façon dont Facebook a influencé ou non l'image corporelle des femmes durant la grossesse. Aussi, les données démontrent que différents facteurs de vulnérabilité et de protection et stratégies d'adaptation modulent cette influence. Au-delà des limites inhérentes à cette recherche, cette dernière permet de fournir des pistes de réflexions et d'interventions pour la promotion d'une saine image corporelle chez les femmes enceintes. Elle met également en évidence l'importance de continuer à documenter ce phénomène. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Image corporelle, grossesse, médias sociaux, féminisme, recherche qualitative exploratoire