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Le surréalisme est sans conteste le mouvement artistique du XXe siècle qui a le plus célébré la femme. Celle-ci fut même la source d'inspiration de la plupart des œuvres produites dans le mouvement : muse, femme-enfant, sorcière ou encore maîtresse, elle a dominé la poésie et la peinture surréalistes. Mais cette célébration, qui fait de la femme une inspiratrice de la vie créatrice de l'homme, cache le rôle très actif que les femmes artistes ont joué au sein du mouvement. Peintres, écrivains, photographes, elles ont eu une production riche et originale et ont participé à toutes les manifestations et toutes les expositions internationales déterminantes. Cet ouvrage, fruit de dix années de recherches à Londres, Paris, New York et Mexico, nous fait découvrir sous un nouveau jour les biographies et les œuvres de ces femmes remarquables qui ont dû, pour acquérir leur identité artistique, s'opposer aux préjugés de leur temps : Leonora Carrington, Dora Maar, Frida Kahlo, Lee Miller, Léonor Fini, Toyen, Dorothea Tanning... Jeunes et audacieuses, elles contribuèrent à créer l'imagerie visuelle de leur époque et furent, en ce sens, les messagères du futur. Whitney Chadwick a rassemblé dans ce livre interviews, correspondances, poèmes et témoignages ainsi que plus de deux cents photographies, dessins et peintures afin de nous donner pour la première fois une véritable histoire du rôle de la femme dans le mouvement surréaliste pendant les années tumultueuses de l'avant-guerre et de la guerre.
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Entre l’écriture rassemble sept textes qui, sur une dizaine d’années, de 1975 à 1984, ont posé la question de l’« écriture féminine » : réflexion sur un des points les plus controversés des nouveaux féminismes. Tout en poursuivant une critique aiguë et gaie de l’écriture au masculin, et en donnant parallèlement une œuvre de fiction abondante, Hélène Cixous explore, depuis La Venue à l’écriture, l’espace où s’affirme de la différence. Écrire n’est jamais neutre, le geste, le texte sont sexués : « J’écris-femme. Quelle différence ? » C’est la question que tous ces textes relance, d’une langue à l’autre, d’un sexe à l’autre, de l’art de peindre à l’art d’écrire. La venue à l’écriture.
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Traduction, Introduction par Éric Hicks et Thérèse Moreau À la plus italienne des Parisiennes du XVe siècle revint la gloire de défendre l’honneur des femmes : en 1405, Christine de Pizan achevait le Livre de la Cité des dames qui donnait en exemple les femmes illustres de tous les temps. Il y eut ensuite le Livre des trois vertus ou Trésor de la Cité des dames, où Christine faisait une analyse lucide et précise de la société française, vue du côté féminin, détaillant tous les «états des femmes» et donnant de chacun, depuis celui des princesses jusqu’à celui des femmes de laboureur, une vision réaliste et positive. La première, elle avait compris que les femmes avaient une place à elles dans la société politique. Née à Venise vers 1365, Christine vient, à quatre ans, vivre à Paris où son père, Thomas de Pizan, médecin et astrologue, a été appelé par Charles V. Elle défend les femmes en rassemblant un large éventail de femmes célèbres à travers l'histoire. Ces femmes sont «logées» dans la Cité des Dames, qui est en fait le livre. Alors que Pizan construit sa ville, elle utilise chaque femme célèbre comme un élément constitutif non seulement des murs et des maisons de la ville, mais aussi comme éléments constitutifs de sa thèse. Chaque femme ajoutée à la ville ajoute à l'argument de Pizan selon lequel les femmes sont des participantes valorisées dans la société. Elle plaide également en faveur de l'éducation des femmes.
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« Le groupe Féminisme et Maternité, composé de onze femmes, à l’origine du colloque du même nom en janvier 1984 a travaillé sur ces questions et sur d’autres pendant l’année qui a précédé cette rencontre. » (p. 12) Dans cet ouvrage collectif six dimensions sont discutées : 1. Féminisme et maternité (pp. 17-44); 2. Mère-fille-mère : Ruptures et répétitions (pp. 45-76); 3. Maternité/paternité : La question du père (pp. 77-112); 4. L’enfant et/ou le travail, enfanter et/ou créer : refusons la schizophrénie (pp. 113-140); 5. Médecine-maternité-féminisme : La parturiente et les nouveaux maîtres de la fécondité (pp. 141-190); 6. Perspectives critiques -Le vieil Homme et la mère : L’égalité à corps perdu (pp. 191-236).
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Cela fait des siècles que nous écoutons les voix des hommes et les théories que leur dicte leur expérience. Plus récemment, nous avons commencé, non seulement à remarquer le silence des femmes, mais aussi, la difficulté d'entendre ce qu'elles disent quand elles prennent la parole. " A partir de trois enquêtes psychologiques, Carol Gilligan montre bien que la grande différence entre le masculin et le féminin est une différence de formation et de comportement moral conduisant à deux types psychologiques bien distincts, les femmes se caractérisant par une éthique de sollicitude qui influence leur rapport avec autrui et leur sens des responsabilités. Best-seller aux U.S.A., Une si grande différence est un ouvrage capital du post-féminisme.
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Can science, steeped in Western, masculine, bourgeois endeavors, nevertheless be used for emancipatory ends? In this major contribution to the debate over the role gender plays in the scientific enterprise, Sandra Harding pursues that question, challenging the intellectual and social foundations of scientific thought.Harding provides the first comprehensive and critical survey of the feminist science critiques, and examines inquiries into the androcentricism that has endured since the birth of modern science. Harding critiques three epistemological approaches: feminist empiricism, which identifies only bad science as the problem; the feminist standpoint, which holds that women's social experience provides a unique starting point for discovering masculine bias in science; and feminist postmodernism, which disputes the most basic scientific assumptions. She points out the tensions among these stances and the inadequate concepts that inform their analyses, yet maintains that the critical discourse they foster is vital to the quest for a science informed by emancipatory morals and politics.
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Pendant plus d'un an, deux femmes se sont écrit. L'une est née au Canada anglais, l'autre en Algérie française. A Paris, étrangères en exil, elles ont choisi de travailler, d'aimer, d'avoir des enfants. Elles ne sont ni d'ici, ni de là-bas. Leur pays est celui du verbe. Elle cherchent en tâtonnant ce sentiment d'appartenance qui leur permettrait de réaliser leur destin : celui d'écrivain.--Quatrième de couverture.
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Un texte fondateur du féminisme transnational Depuis vingt-cinq ans, Feminism and Nationalism in the Third World est une introduction essentielle à l'histoire des mouvements de femmes en Asie et au Moyen-Orient à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Dans cette enquête engageante et bien documentée, Kumari Jayawardena présente le féminisme tel qu'il est né dans le Tiers-Monde, émergeant des luttes spécifiques des femmes luttant contre le pouvoir colonial, pour l'éducation ou le vote, pour la sécurité, et contre la pauvreté et les inégalités.
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Un témoignage de quelques unes des formes des interrogations théoriques féministes telles qu'elles se sont structurées au cours des trente dernières années, et telles qu'elles prolifèrent désormais dans la polysémie — ainsi se présente ce numéro spécial des Cahiers de Recherche sociologique sur la thématique «Des femmes dans les sciences et des sciences sur les femmes».
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Contenu: The Homosocial World of Working-Class Amusements -- Leisure and Labor -- Putting on Style -- Dance Madness -- The Coney Island Excursion -- Cheap Theater and the Nickel Dumps -- Reforming Working Women's Recreation.
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Louky Bersianik, Jovette Marchessault et Nicole Brossard, trois auteures québécoises à la fois respectées et controversées se racontent... Elles parlent avec la même liberté et la même vérité que dans leurs oeuvres, de leur évolution, de leur écriture et de leur engagement féministe.