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Histoire bien documentée et inédite des communautés homosexuelles de Montréal. Longtemps victimes de brimades et de préjugés, les gais et lesbiennes sont finalement "sorti.e.s de l'ombre" et ont gagné de belles victoires durant les dernières décennies.
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Par son refus radical de tout système de catégories identitaires de même que de toute stratégie politique, théorique ou épistémologique qui se réclame d’un tel positionnement, le courant queer remet en question la base identitaire du mouvement des lesbiennes qui s’est constitué depuis plus d’une vingtaine d’années et déstabilise les perspectives féministes qui ont prévalu jusqu’à récemment dans la théorisation du lesbianisme. Dans cette communication, j’aimerais discuter, en tant que sociologue et féministe, certains enjeux soulevés par la pensée queer quant à la (dé)construction du sujet lesbien. En effet, une fois admis le caractère multiple et fragmenté des subjectivités individuelles, quels outils ce courant fournit-il pour penser la diversité parmi les lesbiennes et explorer concrètement les intersections entre sexualité, genre, ethnie et classe ? Alors que le lesbianisme féministe a défini le sujet lesbien comme une identité de genre et comme lieu d’une résistance politique à la domination patriarcale, l’approche dite queer ne risque-t-elle pas d’occulter de nouveau les rapports de sexe en assimilant les unes aux autres les multiples formes de transgressions sexuelles, y inclus le lesbianisme ?
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Feminism and Ecological Communities presents a bold and passionate rethinking of the ecofeminist movement. It is one of the first books to acknowledge the importance of postmodern feminist arguments against ecofeminism whilst persuasively preseenting a strong new case for econolocal feminism. Chris J.Cuomo first traces the emergence of ecofeminism from the ecological and feminist movements before clearly discussing the weaknesses of some ecofeminist positions. Exploring the dualisms of nature/culture and masculing/feminine that are the bulwark of many contemporary ecofeminist positions and questioning traditional traditional feminist analyses of gender and caring, Feminism and Ecological Communities asks whether women are essentially closer to nature than men and how we ought to link the oppression of women, people of colour, and other subjugated groups to the degradation of nature. Chris J.Cuomo addresses these key issues by drawing on recent work in feminist ethics as well as teh work of diverse figures such as Aristotle, John Dewey, Donna Haraway adn Maria Lugones. A fascinating feature of the book is the use of the metaphor of the cyborg to highlight the fluidity of the nature/culture distinction and how this can enrich econfeminist ethics and politics. An outstanding new argument for an ecological feminism that links both theory and practice, Feminism and Ecological Communities bravely redraws the ecofeminist map. It will be essential reading for all those interested in gender studies, environmental studies and philosophy.
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According to classical essentialism, there are underlying true forms or essences, there is discontinuity between different forms rather than continuous variation, and these true forms are constant over time. Modern essentialism consists of a belief that certain phenomena are natural, inevitable, and biologically determined. We consider sociobiology, evolutionary psychology, genetic research, brain research, and endocrine research as examples of essentialist approaches, focusing particularly on how these research approaches treat sexual orientation and sexual attraction. Social constructionism, in contrast, rests on the belief that reality is socially constructed and emphasizes language as an important means by which we interpret experience. We briefly review social constructionist research on sexual orientation and sexual attraction. Finally, we review examples of conjoint or interactionist research, uniting biological and social influences. We conclude that, although there may be theories and research that conjoin biological and social influences, there can be no true conjoining of essentialism and social constructionism.
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Histoire bien documentée et inédite des communautés homosexuelles de Montréal. Longtemps victimes de brimades et de préjugés, les gais et lesbiennes sont finalement "sorti.e.s de l'ombre" et ont gagné de belles victoires durant les dernières décennies.
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En situant les rapports de genre au cœur de leur élaboration conceptuelle et en inscrivant leur transformation comme un enjeu stratégique, les études féministes se sont progressivement imposées dans l'univers des sciences humaines comme une approche critique et comme une problématique du changement. Après une revue des trois grands courants de pensée qui se sont développés au sein et en marge du mouvement féministe au cours des dernières décennies, l'auteure se demande si la pensée féministe, ou plutôt les différents courants de la pensée féministe actuelle sont encore engagés dans ces mêmes fins. Sont-elles encore capables de contribuer au renouvellement des savoirs, de proposer un projet de société original, et d'imaginer les termes d'un nouveau contrat entre les genres ? Sont-elles capables de nourrir une lutte féministe unie, une politique de coalition ouverte à la diversité et à la différence, mais qui ne perd rien de sa cohésion et de sa force de ralliement ? Ces questions servent de pistes thématiques pour la discussion de l'auteur.
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A travers le témoignage de 29 personnes dont 7 enfants et adolescents, une incursion dans le paysage des familles "homoparentales". Bousculant le cadre traditionnel de la famille, ces structures posent, par leur démarche même, des questions sur des sujets aussi essentiels que la filiation, l'adoption, la procréation médicalement assistée, allant bien au-delà de l'homosexualité.
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Depuis une quinzaine d'années se sont développées dans l'université américaine ce qu'il est désormais convenu d'appeler les Gay and Lesbian Studies. Il s'agit non seulement de redécouvrir le passé occulté des cultures homosexuelles, mais aussi et surtout de reconsidérer l'histoire et le présent de la sexualité en général et la manière dont chaque société et chaque époque l'organisent et la réglementent. Ces nouvelles études ont très vite essaimé dans le monde anglo-saxon et dans presque toute l'Europe. Tout en étant en France au coeur de nombreuses polémiques, elles restent étrangement peu connues. Le colloque du Centre Georges Pompidou, les 25 et 27 Juin 1997, avait pour objectif de donner la parole à quelques-un.e.s des plus éminent.e.s représentant.e.s nord-américain.e.s de ce champ de pensée afin qu'iels puissent présenter leurs travaux au public français. Il a permis de découvrir non seulement leur richesse et leur diversité mais aussi, le cas échéant, les divergences qui pouvaient exister dans leurs approches. Des chercheureuses français.e.s et européen.nes participaient également à ces journées de discussion, pour engager le dialogue critique avec ces intellectuel.les américain.e.s. Une occasion d'ouvrir la voie à ce que pourrait être, en France, un travail de recherche sur les questions posées par le mouvement gay et lesbien à l'ensemble de la vie politique, culturelle et universitaire.
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Cet article vise à examiner la manière dont certaines théoriciennes féministes américaines, anglo-saxonnes, françaises et québécoises ont conceptualisé les concepts ambigus de sexe et de genre. Il présente les idées nouvelles et complexes de Joan Scott, Seyla Benhabib et Iris Marion Young et a pour but de permettre et de faire valoir d’autres façons pour les politologues et les féministes de conceptualiser le genre.
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Dans cet ouvrage essentiel de la théorie queer, Jack Halberstam s’attaque au statut protégé de la masculinité masculine et montre que la masculinité féminine lui offre une alternative distincte depuis plus de deux siècles. Démontrant que la masculinité féminine n’est pas une mauvaise imitation de la virilité, mais une mise en scène vivante et dramatique de genres hybrides et minoritaires, Halberstam catalogue la diversité des expressions de genre chez les femmes masculines, depuis les pratiques pré-lesbiennes du XIXe siècle jusqu’aux performances contemporaines des drag kings.
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« Community-based research in public health focuses on social, structural, and physical environmental inequities through active involvement of community members, organizational representatives, and researchers in all aspects of the research process. Partners contribute their expertise to enhance understanding of a given phenomenon and to integrate the knowledge gained with action to benefit the community involved. This review provides a synthesis of key principles of community-based research, examines its place within the context of different scientific paradigms, discusses rationales for its use, and explores major challenges and facilitating factors and their implications for conducting effective community-based research aimed at improving the public's health » [Résumé original]
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Dans le sillage de la 4e Conférence mondiale sur les femmes, cet ouvrage réunit des spécialistes de premier plan du genre et du développement qui interrogent les vingt dernières années de travaux dans ce domaine. Visions féministes du développement jette un nouvel éclairage sur des questions clés telles que : * le genre et l'environnement * l'éducation * la population * les droits reproductifs * l'industrialisation * la politique macroéconomique * la pauvreté. Inspiré par les travaux théoriques féministes récents, il réexamine les analyses structurelles antérieures et ouvre la voie à de nouvelles recherches dans ce domaine.
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An examination of the social and cultural significance of body art by a major new voice. The past few years have seen an explosion of interest in body art, in which the artist's body is integral to the work of art. With the revoking of NEA funding for such artists as Karen Finley, Tim Miller, and others, public awareness and media coverage of body-oriented performances have increased. Yet the roots of body art extend to the 1960s and before. In this definitive book, Amelia Jones explores body art projects from the 1960s and 1970s and relates their impact to the work of body artists active today, providing a new conceptual framework for defining postmodernism in the visual arts. Jones begins with a discussion of the shifting intellectual terrain of the 1950s and 1960s, focusing on the work of Ana Mendieta. Moving to an examination of the reception of Jackson Pollock's "performative" acts of painting, she argues that Pollock is a pivotal figure between modernism and postmodernism. The book continues with explorations of Vito Acconci and Hannah Wilke, whose practices exemplify a new kind of performance that arose in the late 1960s, one that represents a dramatic shift in the conception of the artistic subject. Jones then surveys the work of a younger generation of artists -- including Laurie Anderson, Orlan, Maureen Connor, Lyle Ashton Harris, Laura Aguilar, and Bob Flanagan -- whose recent work integrates technology and issues of identity to continue to expand the critique begun in earlier body art projects. Embracing an exhilarating mix of methodologies and perspectives (including feminism, queer theory, philosophy, psychoanalysis, and literary theory), this rigorous and elegantexamination of body art provides rich historical insight and essential context that rethinks the parameters of postmodern culture.
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From the moment intersexuality-the condition of having physical gender markers (genitals, gonads, or chromosomes) that are neither clearly female nor male-is suspected and diagnosed, social institutions are mobilized in order to maintain the two seemingly objective sexual categories. Infants' bodies are altered, and what was "ambiguous" is made "normal." Kessler's interviews with pediatric surgeons and endocrinologists reveal how the intersex condition is normalized for parents and she argues that the way in which intersexuality is managed by the medical and psychological professions displays our culture's beliefs about gender and genitals. Parents of intersexed children are rarely heard from, but in this book they provide another perspective on reasons for genital surgeries and the quality of medical and psychological management. Although physicians educate parents about how to think about their children's condition, Kessler learned from parents of intersexed children that some parents are able to accept atypical genitals. Based on analysis of the medical literature and interview with adults who had received treatment as interesexed children, Kessler proposes new approaches for physicians to use in talking with parents and children. She also evaluates the appearance of a politicized vanguard, many of who are promoting an intersexual identity, who seek to alter the way physicians respond to intersexuality. Kessler explores the possibilities and implications of suspending a commitment to two "natural" genders and addresses gender destabilization issues arising from intersexuality. She thus compels readers to re-think the meaning of gender, genitals, and sexuality.