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Globally gender remains a key factor in differing health outcomes for men and women. This article analyses the particular relevance of gender for debates about global health and the role for international human rights law in supporting improved health outcomes during public health emergencies. Looking specifically at the recent Ebola and Zika outbreaks, what we find particularly troubling in both cases is the paucity of engagement with human rights language and the diverse backgrounds of women in these locations of crisis, when women-specific advice was being issued. We find the lessons that should have been learnt from the Ebola experience have not been applied in the Zika outbreak and there remains a disconnect between the international public health advice being issued and the experience of pervasive structural gender inequalities among those experiencing the crises. In both cases we find that responses at the outbreak of the crisis presume that women have economic, social or regulatory options to exercise the autonomy contained in international advice. The problem in the case of both Ebola and Zika has been that leaving structural gender inequalities out of the crisis response has further compounded those inequalities. The article argues for a contextual human rights analysis that takes into account gender as a social and economic determinant of health.
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Analyse d'un autre paradoxe à la française : le modèle républicain fondé sur l'égalité et la liberté de la personne, mise au service de l'exclusion politique des femmes, qui n'ont obtenu le droit de vote qu'en 1944. Ce livre traite de la protestation féministe contre cette prétendue universalité des droits, qui excluait les femmes de la citoyenneté.
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«Les féminismes expriment fondamentalement une révolte. Savoir ce que l'on refuse, ce qui ne peut plus durer, ce qui constitue une injustice ne suffit pas pour établir ce que l'on recherche ni même pour trouver les moyens d'y parvenir. Et puisque les motifs de révolte sont nombreux et procèdent de l'expérience singulière de chacune, "faire mouvement" pose problème.» Afin d'établir sa légitimité, le féminisme a d'abord postulé que toutes les femmes sont liées par une oppression commune. Si le constat reste exact, l'universalisme féminin mène à une impasse. Ne faudrait-il pas plutôt construire des solidarités qui n'obligent pas certaines à sacrifier leurs enjeux sur l'autel de l'unité? Néolibéralisme, liberté, justice sociale, défense des droits ou rapport à l'État, les réflexions courageuses de Diane Lamoureux abordent de front les questions qui animent le féminisme des dernières décennies et qui traversent la pensée politique au Québec. En cherchant à cerner les conditions de radicalité du féminisme, elle rompt une fois de plus avec la tentation du conformisme. L'unisson n'est ni possible ni souhaitable. Le féminisme ne fait pas mouvement: il est mouvement. -- 4e de couv.
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Alors que le monde apprend à vivre avec le COVID-19, à « reconstruire en mieux » et est mobilisé pour sortir de la crise actuelle, le nouveau « Plan féministe » d’ONU Femmes fournit une feuille de route visionnaire mais concrète visant à placer l’égalité des sexes, la justice sociale et la durabilité au centre de la relance et de la transformation. Le COVID-19 a révélé et aggravé les inégalités et rappelle à quel point les économies et les démocraties du monde sont insoutenables et fragiles. La crise met également en garde contre les changements climatiques et la dégradation de l'environnement imminents. Ceci a créé à la fois le besoin et l’opportunité de repenser les politiques économiques et sociales et de réévaluer ce qui doit être priorisé. Le « Plan féministe » cartographie les politiques ambitieuses et transformatrices relatives aux moyens de subsistance, aux soins et à l'environnement qui sont nécessaires pour construire un avenir plus équitable et durable. Pour y parvenir, il appelle à des approches politiques spécifiques au contexte, à des stratégies politiques adaptées et à un financement. Le plan identifie les leviers clés qui peuvent créer un changement ainsi que les actrices et acteurs aux niveaux mondial, national et local qui doivent prendre des mesures pour avancer vers cette vision.
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Alors qu'en France, une série de dispositions racistes et islamophobes ont été adoptées au nom de l'émancipation des femmes et de la lutte contre le «séparatisme», la traduction de ce livre pionnier vient à point nommé. Dans Au nom des femmes, Sara R. Farris explore l'émergence de discours et de revendications concernant les droits des femmes concernées d'un ensemble improbable de partis politiques nationalistes de droite, de néolibéraux·ales et de théoricien·n.e.s et responsables politiques féministes en France, en Italie et aux Pays-Bas. Pour décrire cette exploitation et cette assimilation de thématiques féministes dans leurs campagnes islamophobes et xénophobes, l'autrice a forgé le terme «fémonationalisme». Au travers de ses recherches, Sara R. Farris démontre qu' en qualifiant les hommes musulmans de dangereux pour les sociétés occidentales et d'oppresseurs à l'égard des femmes tout en insistant sur la nécessité qu'il y aurait à sauver les femmes musulmanes et immigrées, ces groupes et ces politiques d'État se servent de l'égalité de genre pour justifier leur rhétorique et leurs politiques racistes. Cette pratique a, selon elle, également un rôle économique. L'autrice analyse comment les politiques néolibérales d'intégration et ces groupes féministes canalisent les femmes musulmanes et immigrées non occidentales vers les industries ségrégatives du soin à autrui et des services domestiques tout en affirmant promouvoir leur émancipation. Au nom des femmes est une vaste étude sur les liens entre le racisme et le féminisme qui décrit également comment les femmes non occidentales sont instrumentalisées pour servir une série d'objectifs politiques et économiques. Nourri de l'analyse délicate, dans ces trois pays, des programmes politiques des partis d'extrême droite ainsi que des propositions tenues par d'importantes personnalités politiques et universitaires ou encore des politiques d'intégration, l'ouvrage de Sara R. Farris documente de manière fouillée l'essor actuel de cette tendance de l'extrême-droite et des États à instrumentaliser le féminisme pour motiver son discours xénophobe.
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La question de l'avortement, réexaminée par des chercheures féministes. La première partie s'attaque aux pratiques contraceptives des femmes de la Nouvelle-France; on y aborde également un sujet tabou : l'avortement répété. Dans la deuxième partie de l'ouvrage, les auteures analysent la situation qui prévaut dans les pays de l'ex-bloc soviétique et montrent comment l'avortement peut servir d'arme politique contre les femmes. Enfin, la troisième partie porte sur l'idéologie autant des mouvements "pro-vie" que de ceux qui militent en faveur du droit à l'avortement.
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Soutiens-gorge rembourrés pour fillettes, obsession de la minceur, banalisation de la chirurgie esthétique, prescription insistante du port de la jupe comme symbole de libération : la " tyrannie du look " affirme aujourd'hui son emprise pour imposer la féminité la plus stéréotypée. Décortiquant presse féminine, discours publicitaires, blogs, séries télévisées, témoignages de mannequins et enquêtes sociologiques, Mona Chollet montre dans ce livre comment les industries du " complexe mode-beauté " travaillent à maintenir, sur un mode insidieux et séduisant, la logique sexiste au cœur de la sphère culturelle. Sous le prétendu culte de la beauté prospère une haine de soi et de son corps, entretenue par le matraquage de normes inatteignables. Un processus d'autodévalorisation qui alimente une anxiété constante au sujet du physique en même temps qu'il condamne les femmes à ne pas savoir exister autrement que par la séduction, les enfermant dans un état de subordination permanente. En ce sens, la question du corps pourrait bien constituer la clé d'une avancée des droits des femmes sur tous les autres plans, de la lutte contre les violences à celle contre les inégalités au travail.
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The fight for the female vote was not solely a British, or a ‘white’ concern, writes historian Sumita Mukherjee.
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À l'image de ce qui s'est produit dans les autres sociétés occidentales, l'histoire desfemmes au Le Québec a été marquée par le développement du capitalisme marchand, puis industriel, comme elle a aussi été modelée par le patriarcat qui s'est appliqué à restreindre les droits desfemmes et leurs champs d'activités. Contrairement à ce que voudrait un mythe tenace, le Québec n'a jamais été une société matriarcale où lesles femmes dominaient les hommes et exerçaient le pouvoir dans la société. Par ailleurs, l'histoire des Québécoises comporte aussi des particularités, que cette brève synthèse faite en privilégiant six thèmes : les questions démographiques ; l'éducation ; le travail salarié et domestique ; la religion ; le droit et les rapports entre les femmes et l'État ; et l'action sociale et politique desfemmes , y compris le féminisme
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En 1949 en Côte-d’Ivoire, deux mille femmes marchent d’Abidjan à la prison de Grand-Bassam pour exiger la libération de prisonniers politiques. De 1952 à 1960, des femmes participent massivement à la lutte du peuple kikuyu contre les autorités coloniales au Kenya. Dans les années 1960 au Mozambique, le FRELIMO crée des camps d’entraînement militaire dédiés aux femmes. Aux quatre coins du monde, tout au long de l’histoire de la colonisation, des femmes se sont mobilisées pour résister aux conquêtes, renverser les rapports de force, mettre fin aux discriminations ou arracher la liberté. Partout ou presque, l’histoire a oublié leurs noms. Ce livre veut remettre en lumière une partie de ces oubliées qui ont résisté, pris les armes, ou qui ont milité, manifesté, soigné, nourri, caché. Ces femmes qui ont dit non à la colonisation.
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Évènement de commémoration des 30 ans de la tuerie de Polytechnique, organisé le 29 novembre 2019 par l'IREF, dans l'agora de l'UQAM. 00:20:03 Numéro d’humour par Les Brutes 07:38:11 Choeur de femmes interprétant le texte « Où étiez-vous le 6 décembre ? » de Martine Delvaux et Audrey Deveault, mis en lecture par Dinaïg Stall 11:57:05 Texte de Chantal Nadeau, « 30 ans avec un trou dans la tête » - lu par Caroline Désy 18:56:16 Miniquiz Les Brutes 20:48:10 Choeur de femmes
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Avec Rachel Chagnon, membre de l'Institut de recherches et d'études féministes et professeure au Département des sciences juridiques.
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Conférence intitulée « L'antiféminisme d'État dans le Brésil de Bolsonaro » donnée par Marina Alves Amorim, chercheuse à la Fundação João Pinheiro (FJP) et professeure invitée à l'Université du Québec à Montréal, dans le cadre du panel « Antiféminismes en Amérique latine : les cas du Brésil et de la Colombie » organisé le 21 février 2020 à l'UQAM par le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), en collaboration avec l'Institut de recherches et d'études féministes de l'UQAM (IREF), le Réseau d'études latino-américaines de Montréal (RÉLAM) et le Groupe de recherche en études féministes en science politique de l'UQAM (GREF).
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Conférence de Haideh Moghissi présentée en anglais le 3 octobre 2012 à l’Institut de recherches et d'études féministes. Haideh Moghissi est professeure de sociologie et d'études des femmes à l'Université York (Toronto). Elle a été fondatrice de l'Union nationale des femmes iraniennes et membre de ses premiers comités exécutif et de rédaction, avant de quitter l'Iran en 1984.
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Entretien avec la professeure Rachel Chagnon, Département des sciences juridiques et membre de l'Institut de recherches et d'études féministes (IREF) de l'UQAM. Vidéo produite dans le cadre du projet "Témoigner de son agression à caractère sexuel sur les médias sociaux : quels enjeux pour les victimes?", réunissant les professeures Christine Thoër et Chantal Aurousseau (Département de communication sociale et publique, UQAM) et membres de d'IREF, le Regroupement québécois des CALACS et le collectif Je suis indestructible.
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Cette publication aborde les conflits existants au sein des études et mouvements féministes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Cet article analyse différents moments du mouvement québécois francophone en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs à travers le prisme analytique de la justice reproductive. Il s'articule autour de deux critiques développées à l'encontre du mouvement mainstream pro-choix étatsunien, soit la focalisation sur l'avortement et l'absence d'intégration d'une analyse complexe de l'imbrication des rapports de pouvoir déterminant les différentes limites auxquelles font face les femmes en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs. À l'opposé d'un schéma historique linéaire, il brosse un portrait nuancé des outils théoriques développés dans le champ féministe et des transformations de la pratique militante que les auteures analysent à quatre moments précis : la lutte pour l'avortement libre et gratuit dans les années 1970 et 1980, la Coalition «Avortons leur congrès!» en 2005, le renouvellement en cours du cadre théorique de la Fédération du Québec pour le planning des naissances et le collectif La Riposte féministe (2016).