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Au cours des dernières décennies, la question de la représentation des femmes dans les parlements nationaux a fait l’objet d’une attention grandissante sur la scène internationale. Si les femmes ont peu à peu, au cours du siècle dernier, obtenu le droit de vote et le droit de se présenter aux élections, pourquoi n’occupent-elles aujourd’hui que 15% des sièges dans les parlements du monde, malgré leur poids démographique? Comment augmenter cette moyenne pour atteindre une représentation équitable? Une brochette de spécialistes explorent ces questions, et bien d’autres, dans cet ouvrage qui couvre 37 pays répartis sur les cinq continents. Femmes et parlements: un regard international, une source précieuse d’informations enfin disponibles dans la francophonie et dans le monde. Mais pourquoi les femmes vont-elles en politique? En fait, il serait plus juste de se demander pourquoi elles n’y vont pas. Je suis frappée par le caractère universel et systémique des obstacles dans la trentaine de pays étudiés ici. En démocratie comme en dictature, dans les pays du Nord comme du Sud, ces obstacles sont économiques, sociaux, religieux. Anne-Marie Dussault, extrait de la préface
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De quelle façon les Québécoises sont-elles représentées à l'Assemblée nationale, à la Chambre des communes et au Sénat ? Peut-on espérer que les femmes, un jour, seront plus nombreuses sur les banquettes des espaces parlementaires du Québec ? Québécoises et représentation parlementaire apporte des réponses à ces questions. L'ouvrage va même plus loin, en prenant en compte les sénatrices, un groupe de représentantes fort négligé par les recherches. Son originalité tient aussi à la longue période historique qu'il couvre, soit de 1791 à 2004. L'ouvrage compte quatre chapitres. Le premier, à saveur plus historique, porte sur les droits de vote et d'éligibilité. Le second cherche à comprendre pourquoi les femmes, qui sont légèrement majoritaires dans la population, sont toujours minoritaires dans les arènes législatives du Québec. Le troisième explore l'identité et les idées des députées et des sénatrices du Québec et le dernier examine ce qui pourrait être fait pour que les Québécoises soient plus nombreuses en politique. La conclusion, enfin, évalue un remède souvent évoqué pour remédier à la faible présence des femmes en politique : une réforme du mode de scrutin du Québec.
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La première moitié du XXe siècle voit s'affirmer le droit de vote des femmes au Canada. C'est en 1917 que les femmes ont accès au suffrage fédéral. Tandis qu'en 1922 le droit de vote au niveau provincial est étendu à toutes les provinces anglophones, le Québec ne l'accordera qu'en 1940, après une longue lutte menée par des féministes telles que Marie Gérin-Lajoie, Thérèse Casgrain et Idola Saint-Jean. Le 9 février 1922, une première réclamation pour le droit de vote des femmes est présentée au Parlement. Ce sera le début d'une longue liste de défaites du projet de loi sur le suffrage féminin. Quoique présenté chaque année à partir de 1926, il sera battu chaque fois jusqu'en 1940. Ce manifeste d'Idola Saint-Jean, qui a fondé l'Alliance canadienne pour le vote des femmes du Québec en 1927, se situe dans ce contexte de revendications législatives. Même s'il est radiodiffusé à la veille du vote de février 1931, la position d'Idola Saint-Jean n'est pas entendue.
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Présentation des textes fondateurs américains et anglais des études de genre, qui traçaient les ambitions d'origine des Gender studies, approche nouvelle développée dans tous les domaines du savoir (sciences et sciences humaines) à partir du point de vue des femmes.
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This book addresses the question of gender and feminism in western political theory and practise. It provides students with both the theoretical and historical underpinnings of women's exclusion from politics, and the feminist response to this exclusion.
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Cet article vise à examiner la manière dont certaines théoriciennes féministes américaines, anglo-saxonnes, françaises et québécoises ont conceptualisé les concepts ambigus de sexe et de genre. Il présente les idées nouvelles et complexes de Joan Scott, Seyla Benhabib et Iris Marion Young et a pour but de permettre et de faire valoir d’autres façons pour les politologues et les féministes de conceptualiser le genre.
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Après un quart de siècle de néoféminisme, on connaît encore mal la recherche féministe et l’ampleur du travail accompli par ces chercheuses. Les auteures examinent ici les travaux qui ont porté sur la famille, la conciliation travail-famille et sur l’emploi, ceux qui ont documenté des aspects particuliers de la santé des femmes et de la violence conjugale ainsi que les nombreuses études produites dans le domaine de l’éducation. Elles mettent également en lumière les changements et les résistances révélés par les recherches dans le champ religieux, le champ politique, celui du droit de même que dans le domaine des communications. Ce faisant, elles rendent manifestes les caractéristiques de la recherche féministe québécoise, notamment les liens établis par les chercheuses entre théorie et pratique, recherche et action. Des textes de Pierrette Bouchard, Anita Caron, Renée Cloutier, Christine Corbeil, Huguette Dagenais, René B.-Dandurand, Francine Descarries, Louise Guyon, Thérèse Hamel, Geneviève Martin, Karen Messing, Josée Néron, Ann Robinson, Armande Saint-Jean, Diane-Gabrielle Tremblay et Manon Tremblay.
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Les contributrices abordent les problèmes du mouvement international des femmes, tels que la résolution des conflits; la violence; zones de libre-échange ; l'environnement; culture et identité nationale; santé; les média; droits humains; et l'emploi, en mettant l'accent sur la situation des femmes dans toutes les régions du monde. Destiné aux étudiants en études féministes, en sciences politiques et en études du développement
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La représentation politique est aujourd’hui en crise : partout en Europe, la légitimité des représentants est contestée, sans pour autant que la démocratie, en son principe, soit mise en cause. A partir de ce constat, des chercheurs des différentes disciplines ont questionné la représentation dans son actualité politique et dans sa formation historique. L’usage de la représentation, la délégation d’autorité qu’elle suppose, la violence qu’elle engendre, la domination qu’elle implique, la pratique démocratique qu’elle présuppose ont été soumis à examen par les intervenants au colloque organisé par le Centre Culturel de l’Albigeois. Les disfonctionnements et les apories d’une démocratie, longtemps considérés comme une donnée perfectible, se révèlent comme un simple produit des règles d’un système exclusif, qui contribuent largement à tenir à l’écart des pouvoirs et des lieux de représentation politiques les femmes comme la grande majorité d’une population, par ailleurs de plus en plus politisée.