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"Attention, livre important pour toutes celles et ceux qui questionnent l'incapacité des politiques et des experts à répondre aux défis de notre époque troublée. Et qui s'interrogent sur la façon dont les citoyen(ne)s peuvent construire des alternatives. Ce questionnement est en effet à l'origine, dans les États-Unis d'après-guerre, du concept d'empowerment, désignant le " pouvoir d'agir " des individus et des collectifs. Ce concept a connu depuis un succès planétaire dans le monde anglophone. Mais il n'a percé que plus récemment dans les autres espaces culturels, dans les milieux du travail social comme dans la littérature du management. D'où l'utilité de ce livre très pédagogique, qui synthétise la foisonnante littérature anglophone sur la notion d'empowerment. Il retrace sa genèse, l'histoire de ses multiples variantes - conservatrices ou progressistes - et celle des pratiques sociales qu'elles ont nourries. Des mouvements féministes du Nord et du Sud jusqu'aux programmes de la Banque mondiale et de l'ONU, la notion est utilisée aussi bien dans une perspective radicale d'émancipation que pour conforter les visions néolibérales ou social-libérales. Défendant résolument sa version émancipatrice, les auteures en expliquent les limites, mais aussi son importance pour éclairer les débats contemporains sur la démocratie."--Page 4 de la couverture.
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Butch Queens Up in Pumps examine la culture Ballroom, dans laquelle les individus LGBT des centres-villes s'habillent, dansent et voguent pour concourir pour des prix et des trophées. Les participants sont affiliés à une maison, une structure familiale alternative généralement nommée d'après les créateurs de haute couture et apportant son soutien à cette communauté diversifiée. La riche ethnographie de performance à la première personne de Marlon M. Bailey sur la scène Ballroom de Détroit examine Ballroom comme une formation culturelle queer qui bouleverse les notions dominantes de genre, de sexualité, de parenté et de communauté.
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L'auteure sonde les origines de son homosexualité à travers une quête tragi-comique autour de sa relation à sa mère, de la difficulté d'être enfant et de se bâtir une vie amoureuse harmonieuse. Elle met en scène les figures icôniques de Virginia Woolf, du psychanalyste Donald Winnicott et du docteur Seuss.
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Images du désir des femmes : agentivité sexuelle par la subversion de la norme érotique ou pornographique objectivante / Julie Lavigne, Audrey Laurin et Sabrina Maiorano. -- De l'indignité au désir : femmes mûres et désirantes dans Vers le Sud / Julie Silveira. -- Du stéréotype au désir : perfomativité de l'art féminin amériendien / Jonathan Lamy Beaupré. -- Appel de marges : Catherine Opie, sexualités marginales et marges de l'histoire de l'art / Philippe Dumaine. -- Quatre femmes et un loup : le désir féminin dans "Le Petit Chaperon rouge" et ses reprises contemporaines / Lori Saint-Martin. -- Désirer l'indésirable : la double transgression au féminin dans Le premier été d'Anne Percin / Catherine Dussault-Frenette. -- Derrière le masque : La disparition du désir féminin dans l'œuvre de Nelly Arcan / Joëlle Papillon. -- La jeune fille et la mort : économie du désir féminin dans La petite fille qui aimait trop les allumettes de Gaétan Soucy / Nicole Côté. -- Rena -- femme désirante (sur Infrarouge de Nancy Huston) / Isabelle Boisclair. -- Paroles et images de femmes désirantes dans le mouvement dit sex-positif : un geste de récriture / Stéphanie Kunert. -- Éros féminin et littérature érotique contemporaine : une étude du roman Jacinthe de Charlotte Boisjoli / Vincent Landry. -- La contre-attaque des corps et des plaisirs. Reproduction et déstabilisation des fantasmes sadomasochistes par la critique littéraire / Nathanaël Wadbled. -- Femmes, désir(s) et autofictions / Karen Ferreira-Myers. -- Discussion sur les genres : des lectrices de la génération X interprètent l'autofiction au féminin / Karine Bellerive. -- Quel désir désirer / Martine Delvaux.
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Although scholarly examinations of privilege have increased in recent decades, an emphasis on privilege studies pedagogy remains lacking within institutions. This edited collection explores best practices for effective teaching and learning about various forms of systemic group privilege such as that based on race, gender, sexuality, religion, and class. Formatted in three easy-to-follow sections, Deconstructing Privilege charts the history of privilege studies and provides intersectional approaches to the topic. Drawing on a wealth of research and real-life accounts, this book gives educators both the theoretical foundations they need to address issues of privilege in the classroom and practical ways to forge new paths for critical dialogues in educational settings. Combining interdisciplinary contributions from leading experts in the field-- such as Tim Wise and Abby Ferber-- with pedagogical strategies and tips for teaching about privilege, Deconstructing Privilege is an essential book for any educator who wants to address what privilege really means in the classroom.
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En trente ans, le regard sur l'homosexualité en France a bien changé : les homosexuels vivent et parlent plus librement de leur orientation sexuelle au quotidien. Néanmoins, rappelle Marina Castañeda, malgré cette meilleure acceptation globale, il reste difficile à des jeunes d'annoncer leur choix à leur famille. Certains sont rejetés du foyer familial comme s'ils étaient marginaux. Plus généralement, les homosexuels se sentent encore obligés d'annoncer à leur entourage leur préférence sexuelle, comportement qui semblerait surprenant pour un hétérosexuel. On ne peut donc pas faire comme si tous les préjugés sociaux avaient disparu et nier les difficultés rencontrées.
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Cet ouvrage s'inscrit dans le foisonnement de la sociologie du genre et des études gaies et lesbiennes. Il propose une synthèse des recherches en sciences sociales sur l'homosexualité en France et dans le monde. Nourri des apports de la réflexion théorique et de la critique historique, il donne à voir la diversité des figures de la dissidence sexuelle selon les périodes, les milieux sociaux et les aires culturelles, et la façon dont celle-ci interroge les constructions contemporaines de l'hétérosexualité. Des inscriptions territoriales aux trajectoires sociales, des styles de vie aux mobilisations politiques, des codes langagiers aux modes de consommation, les multiples traits associés aux gays et aux lesbiennes ne se limitent ni aux pratiques sexuelles ni à l'institution conjugale. L'ouvrage se propose de mettre en lumière non seulement la manière dont la culture façonne la sexualité, mais aussi comment, à partir de ces sexualités minoritaires, s'élaborent en retour des cultures originales.
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Très jeune, Joséphine découvre que de la dissimulation dépendra la préservation de son espace vital. Dissimulation de son vécu d'enfant au sein d'une famille dévorante, dissimulation de sa sexualité adolescente face au conformisme pesant de la bourgeoisie pendant les années soixante à soixante-dix. Joséphine narre aussi ses triomphes : conquête de la liberté de pensée, lutte pour éviter d'endosser les rôles auxquels sa condition féminine l'assigne... L'amour, la haine et la démesure parcourent ce récit à la première personne, de l'enfance à l'aube de l'âge adulte.
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Qui est l’«ennemi principal»? Pour la féministe matérialiste qu’est Christine Delphy, il ne s’identifie ni à l’Homme – avec une majuscule –, ni aux hommes en général. Ce n’est en effet ni une essence ni un groupe naturel: c’est un système. Or ce n’est pas non plus, ou plutôt pas principalement, pour cette théoricienne qui s’inspire de Marx mais dans un parfait esprit d’hétérodoxie, le système capitaliste. L’ennemi principal, c’est ce qu’elle a choisi d’appeler le patriarcat : à savoir un système autonome d’exploitation et de domination. Christine Delphy a entrepris d’en constituer la théorie, très exactement l’économie politique du patriarcat. «L’ennemi principal», c’est aussi le titre de l’article de Christine Delphy qui, publié en 1970, la première année du Mouvement de libération des femmes, marque le début d’une révolution dans la réflexion féministe. Elle introduisait l’idée alors totalement nouvelle du patriarcat défini comme structure sociale hiérarchique et inégalitaire, en refusant toute explication de la subordination des femmes en termes idéalistes – que ce soit sur des bases biologiques, naturalistes ou essentialistes, ou bien encore fondées sur l’idéologie ou le «discours».
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Des corps féminins en rangées, qui se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le détail d’un vêtement, d’une courbe, d’une teinte de cheveux. Les filles en série créent l’illusion de la perfection. Ce sont des filles-machines, filles-marchandises, filles-ornements. Toutes reproduites mécaniquement par l’usine ordinaire de la misogynie. Les filles sont des filles parce qu’elles sont en série. Mais la figure des filles en série est double: à la fois serial girls et serial killers de l’identité qu’on cherche à leur imposer. Entre aliénation et contestation, les filles en série résistent à leur chosification, cassent le party, libèrent la poupée et se mettent à courir. Cet essai percutant, paru pour la première fois en 2013, se déploie comme une chaîne qui se fait et se défait, depuis les Cariatides jusqu’aux Pussy Riot. Dans cette édition revue et augmentée, Martine Delvaux s’attaque à la blancheur des filles en série et analyse de nouvelles formes de résistance investies par les ballerines, les survivantes d’agressions et Beyoncé.
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Simran Singh est chargée d'une affaire délicate : une adolescente est retrouvée dans la luxueuse maison familiale, bâillonnée et brûlée après avoir été violée. Autour d'elle, treize cadavres empoisonnés. Bientôt, la police soupçonne la jeune fille ! À charge pour Simran de découvrir la vérité, dans une société où naître fille peut s'avérer dangereux…
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Servants of Allah présente une histoire des musulman.e.s africain.e.s, en les suivant de l'Afrique de l'Ouest aux Amériques. Bien que beaucoup supposent que la foi musulmane qu'iels ont apportée avec eux aux Amériques a été rapidement absorbée par le nouveau milieu chrétien, comme Sylviane A. Diouf le démontre dans cet ouvrage méticuleusement documenté et révolutionnaire, l'islam a prospéré à grande échelle pendant l'esclavage. Elle détaille comment, même en esclavage, de nombreux.euses musulman.e.s ont réussi à suivre la plupart des préceptes de leur religion. Lettré.e.s, citadin.e.s et grand.e.s voyageureuses, iels ont puisé dans leur organisation, leur solidarité et la force de leurs convictions pour jouer un rôle majeur dans les révoltes d'esclaves les plus connues. Mais malgré toutes leurs réalisations et leurs contributions à l'histoire et aux cultures de la diaspora africaine, les musulman.e.s ont été largement ignoré.e.s. Servants of Allah—a Choice 1999 Outstanding Academic Title—éclaire le rôle de l'Islam dans la vie des pratiquant.e.s individuel.le.s et des communautés, et montre que bien que la religion n'ait pas survécu aux Amériques sous sa forme orthodoxe, sa marque peut être trouvée dans certains religions, traditions et créations artistiques des personnes d'ascendance africaine. Cette édition du 15e anniversaire a été mise à jour pour inclure de nouveaux matériaux et analyses, un examen des développements dans le domaine, des perspectives de nouvelles recherches et de nouvelles illustrations.
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"Ce livre vise à introduire de nouvelles façons de concevoir, de théoriser et d'intervenir sur le social en ce xxie siècle. Il y est non seulement question des fondements du travail social, mais aussi des politiques sociales, des méthodes d'intervention et des enjeux contemporains de la profession. En revisitant d'une manière créative les postulats de base du travail social, les auteurs proposent des lectures inédites des problèmes sociaux, un regard plus nuancé sur les populations marginalisées, un renouvellement des politiques sociales comme levier de citoyenneté ainsi que des pistes d'intervention plus respectueuses des individus, des groupes, des familles et des communautés."-- Site de l'éditeur.
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Pas d’histoire, les femmes? L’historienne Micheline Dumont constate que, si les recherches en histoire des femmes menées au cours des dernières décennies ont contribué à faire émerger un nouveau champ de connaissance, celui-ci n’a toujours pas été intégré dans l’histoire officielle. La tradition d’une histoire univoque, qui confine les femmes à la marge, se perpétue. Notre rapport à l’histoire est toujours «hémiplégique», amputé de toutes celles à qui l’on nie la reconnaissance comme sujet historique et politique. «La colère, dit-on, est mauvaise conseillère. Mais elle se trouve presque toujours à l’origine des textes réunis dans ce recueil. J’assume ma colère, je la crois légitime. Je voudrais offrir mes pensées indignées comme témoins de ce travail qui est le mien, l’histoire des femmes comme combat non gagné. “Être désappropriée de l’histoire, c’est le destin des femmes”, disait l’historienne Arlette Farge il y a plus de trente ans. Je ne veux pas être désappropriée de l’histoire. En définitive, l’histoire des femmes pose toujours des questions politiques.»
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Pourquoi n'y aurait-il que deux sexes, un mâle et un femelle ? Ne peut-on pas être à la fois un homme et une femme ? Voici, enfin traduit, l'essai mythique et provocateur qui offrit à la biologiste Anne Fausto-Sterling une notoriété mondiale dans le champ des études sur le genre. S'appuyant sur le cas des hermaphrodites ou "intersexes", reposant de manière radicale les questions du savoir et des violences faites au nom de la norme sociale, elle montre avec force et ironie comment il est possible de libérer les corps de l'emprise du genre
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Comment résister à l'injustice ? Peut-on vaincre le " capitalisme émotionnel " ? Une éthique du care globale est-elle possible à l'heure des migrations transnationales ? Réunies pour la première fois, trois féministes et pionnières de la théorie et de l'éthique du care, la psychologue Carol Gilligan, la sociologue Arlie Hochschild et la politiste Joan Tronto, apportent leurs éléments de réponse avec, en ligne de mire, une injonction : encourager chacun à prendre ses responsabilités pour agir contre l'indifférence des privilégiés. Un événement intellectuel.
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Sakahàn, qui veut dire « allumer [un feu] » en algonquin, réunit plus de 150 œuvres récentes créées par 80 artistes provenant de 16 pays, y compris des installations conçues spécialement pour ce projet. Poétiques, surprenantes et audacieuses, ces œuvres proposeront une relecture des enjeux culturels et sociaux auxquels font face les peuples autochtones. Des sites partenaires dans la région d’Ottawa et à l’étranger participeront à cet événement culturel sans précédent.
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Il y a dix ans, bell hooks étonnait les lecteurices avec Enseigner à transgresser : l'éducation comme pratique de la liberté . Vient maintenant Communauté d'enseignement : une pédagogie de l'espoir - une œuvre puissante et visionnaire qui enrichira notre enseignement et nos vies. Combinant une réflexion critique sur l'éducation avec des récits autobiographiques, hooks invite les lecteurices à étendre le discours sur la race, le sexe, la classe et la nationalité au-delà de la salle de classe dans des situations d'apprentissage quotidiennes. L'enseignement, explique-t-elle, peut avoir lieu n'importe où, n'importe quand - pas seulement dans les salles de classe des collèges, mais dans les églises, les librairies, les maisons où les gens se réunissent pour partager des idées qui affectent leur vie quotidienne. Dans Teaching Community, bell hooks cherche à théoriser à partir de la place du positif, en regardant ce qui fonctionne. Écrivant sur les luttes pour mettre fin au racisme et à la suprématie blanche, elle fait valoir que "personne ne naît raciste. Tout le monde fait un choix". Communauté d'enseignement nous explique comment nous pouvons choisir de mettre fin au racisme et de créer une communauté bien-aimée. hooks se penche sur de nombreux problèmes, parmi lesquels la spiritualité en classe, les Blancs cherchant à mettre fin au racisme et les relations érotiques entre professeur.e.s et étudiant.e.s. L'esprit, la lutte, le service, l'amour, les idéaux de connaissance partagée et d'apprentissage partagé - ces valeurs motivent un changement social progressif. Les enseignant.e.s visionnaires savent que l'éducation démocratique ne peut jamais se limiter à une salle de classe. L'enseignement - si souvent sous-estimé dans notre société - peut être une activité joyeuse et inclusive. bell hooks montre le chemin. "Lorsque les enseignant.e.s enseignent avec amour, en combinant attention, engagement, connaissances, responsabilité, respect et confiance, nous sommes souvent capables d'entrer dans la classe et d'aller droit au cœur du problème, qui est de savoir quoi faire un jour donné pour créer le meilleur climat d'apprentissage."
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Select all Front Matter (pp. i-vi) Front Matter (pp. i-vi) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.1 Table of Contents (pp. vii-viii) Table of Contents (pp. vii-viii) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.2 Acknowledgments (pp. ix-xii) Acknowledgments (pp. ix-xii) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.3 Textual Description of the Cover Art (pp. xiii-xvi) Textual Description of the Cover Art (pp. xiii-xvi) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.4 Introduction: Imagined Futures (pp. 1-24) Introduction: Imagined Futures (pp. 1-24) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.5 I have never consulted a seer or psychic; I have never asked a fortune-teller for her crystal ball. No one has searched my tea leaves for answers or my stars for omens, and my palms remain unread. But people have been telling my future for years. Of fortune cookies and tarot cards they have no need: my wheelchair, burn scars, and gnarled hands apparently tell them all they need to know. My future is written on my body. In 1995, six months after the fire, my doctor suggested that my thoughts of graduate school were premature, if not misguided. He... 1 Time for Disability Studies and a Future for Crips (pp. 25-46) 1 Time for Disability Studies and a Future for Crips (pp. 25-46) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.6 What would it mean to explore disability in time or to articulate “crip time”? Temporal categories are already commonly used in formulations of disability; one aspect of cripping time might simply be to map the extent to which we conceptualize disability in temporal terms. The medical field in particular has a long tradition of describing disability in reference to time. “Chronic” fatigue, “intermittent” symptoms, and “constant” pain are each ways of defining illness and disability in and through time; they describe disability in terms of duration. “Frequency,” “incidence,” “occurrence,” “relapse,” “remission”: these, too, are the time frames of symptoms, illness,... 2 At the Same Time, Out of Time: Ashley X (pp. 47-68) 2 At the Same Time, Out of Time: Ashley X (pp. 47-68) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.7 In thinking about crip futurity, I find myself haunted by Ashley X. Born in 1997, the girl known as Ashley X was diagnosed with “static encephalopathy” a few months after her birth. “In the ensuing years,” doctors note, “her development never progressed beyond that of an infant,” and her doctors held no hope that her cognitive or neurological baseline would improve.¹ “At the age of 6 years, she [could] not sit up, ambulate, or use language.”² Concerned about their daughter’s long-term future, Ashley’s parents met with doctors in 2004 to discuss the potential effects of puberty and physical growth on... 3 Debating Feminist Futures: Slippery Slopes, Cultural Anxiety, and the Case of the Deaf Lesbians (pp. 69-85) 3 Debating Feminist Futures: Slippery Slopes, Cultural Anxiety, and the Case of the Deaf Lesbians (pp. 69-85) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.8 The pervasiveness of prenatal testing, and especially its acceptance as part of the standard of care for pregnant women, casts women as responsible for their future children’s able-bodiedness/able-mindedness; prospective parents are urged to take advantage of these services so as to avoid burdening their future children with any disabilities.¹ This notion of “burdening” children finds an echo in the debate over same-sex marriage, with LGBT couples cast as selfish parents, placing their own desires over the physical and mental health of their children (and, by extension, of all children). Moreover, according to Timothy Dailey of the Family Research Council, homosexual... 4 A Future for Whom? Passing on Billboard Liberation (pp. 86-102) 4 A Future for Whom? Passing on Billboard Liberation (pp. 86-102) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.9 “Super man,” the billboard exclaims, the unfamiliar gap between the two words emphasizing both the noun and its adjective. Below this phrase is the word “STRENGTH,” followed by the imperative “Pass It On.” At the bottom, in small print, runs the name and web address of the organization behind this public relations campaign: Values.com/Foundation for a Better Life. The “super man” referenced in the caption is, of course, the late Christopher Reeve, the white actor who starred in a series ofSupermanfilms in the 1980s before becoming a quadriplegic in a riding accident in 1995. A black-and-white photograph of... 5 The Cyborg and the Crip: Critical Encounters (pp. 103-128) 5 The Cyborg and the Crip: Critical Encounters (pp. 103-128) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.10 Controversy came quickly to the cyborg. In 1983,Socialist Reviewinvited several feminist theorists, among them Donna Haraway, “to write about the future of socialist feminism in the context of the early Reagan era.”¹ Haraway responded with “A Manifesto for Cyborgs,” framing the cyborg as a figure of feminist critique.² Her cyborg was a radical border-crosser, blurring the boundaries between human and animal, machine and organism, physical and non-physical.³ Such a cyborg, she argued, could “guide us to a more livable place,” an “elsewhere,” in which “people are not afraid of their joint kinship with animals and machines, not afraid... 6 Bodies of Nature: The Environmental Politics of Disability (pp. 129-148) 6 Bodies of Nature: The Environmental Politics of Disability (pp. 129-148) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.11 Although concern with the environment has long been an animating force in disability studies and activism, “environment” in this context typically refers to the built environment of buildings, sidewalks, and transportation technologies. Indeed, the social model of disability is premised on concern for the built environment, stressing that people are disabled not by their bodies but by their inaccessible environments. (The wheelchair user confronting a flight of steps is probably the most common illustration of this argument.) Yet the very pervasiveness of the social model has prevented disability studies from engaging with the wider environment of wilderness, parks, and nonhuman... 7 Accessible Futures, Future Coalitions (pp. 149-170) 7 Accessible Futures, Future Coalitions (pp. 149-170) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.12 When describing disability studies to my students, I often draw on Douglas Baynton’s insight that “disability is everywhere in history once you begin looking for it.”¹ For Baynton, “looking for it” entails not only recovering the stories of disabled people or tracing histories of disability discrimination but also exploring how notions of disability and able-mindedness/able-bodiedness have functioned in different contexts. Baynton issues his provocation to historians, but disability studies scholars in other fields have extended its reach, pushing their own colleagues to recognize disability as a category of analysis. Deeply influenced by and indebted to this work, I use this... Appendices (pp. 171-178) Appendices (pp. 171-178) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.13 Notes (pp. 179-224) Notes (pp. 179-224) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.14 Bibliography (pp. 225-252) Bibliography (pp. 225-252) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.15 Index (pp. 253-258) Index (pp. 253-258) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.16 Back Matter (pp. 259-259) Back Matter (pp. 259-259) https://www-jstor-org.proxy.bibliotheques.uqam.ca/stable/j.ctt16gz79x.17 Indiana University Press logo Front Matter Download XML Table of Contents Download XML Acknowledgments Download XML Textual Description of the Cover Art Download XML Introduction:: Imagined Futures Download XML Time for Disability Studies and a Future for Crips Download XML At the Same Time, Out of Time:: Ashley X Download XML Debating Feminist Futures:: Slippery Slopes, Cultural Anxiety, and the Case of the Deaf Lesbians Download XML A Future for Whom?: Passing on Billboard Liberation Download XML The Cyborg and the Crip:: Critical Encounters Download XML Bodies of Nature:: The Environmental Politics of Disability Download XML Accessible Futures, Future Coalitions Download XML Appendices Download XML Notes Download XML Bibliography Download XML Index Download XML Back Matter Download XML ABOUT US About JSTOR Mission and History JSTOR Labs JSTOR Daily News Webinars Careers EXPLORE CONTENT What's in JSTOR Advanced Search By Subject By Title Collections Publisher Images RESEARCH TOOLS Data for Research The JSTOR Understanding Series Constellate HELP CENTER Get Support Get Access LibGuides Research Basics Contact Us For Librarians For Publishers Teaching Resources JSTOR is part of ITHAKA, a not-for-profit organization helping the academic community use digital technologies to preserve the scholarly record and to advance research and teaching in sustainable ways.©2000–2024 ITHAKA. All Rights Reserved. JSTOR®, the JSTOR logo, JPASS®, Artstor®, Reveal Digital™ and ITHAKA® are registered trademarks of ITHAKA. Terms & Conditions of Use Privacy Policy Accessibility Cookie Policy Cookie Settings Description In Feminist, Queer, Crip Alison Kafer imagines a different future for disability and disabled bodies. Challenging the ways in which ideas about the future and time have been deployed in the service of compulsory able-bodiedness and able-mindedness, Kafer rejects the idea of disability as a pre-determined limit. She juxtaposes theories, movements, and identities such as environmental justice, reproductive justice, cyborg theory, transgender politics, and disability that are typically discussed in isolation and envisions new possibilities for crip futures and feminist/queer/crip alliances. This bold book goes against the grain of normalization and promotes a political framework for a more just world.
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Examines and explores the progress of feminist anthropology, the gendered nature of fieldwork itself, and the articulation of gender with other aspects of the persona of the ethnographer.
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