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L'auteure sonde les origines de son homosexualité à travers une quête tragi-comique autour de sa relation à sa mère, de la difficulté d'être enfant et de se bâtir une vie amoureuse harmonieuse. Elle met en scène les figures icôniques de Virginia Woolf, du psychanalyste Donald Winnicott et du docteur Seuss.
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Images du désir des femmes : agentivité sexuelle par la subversion de la norme érotique ou pornographique objectivante / Julie Lavigne, Audrey Laurin et Sabrina Maiorano. -- De l'indignité au désir : femmes mûres et désirantes dans Vers le Sud / Julie Silveira. -- Du stéréotype au désir : perfomativité de l'art féminin amériendien / Jonathan Lamy Beaupré. -- Appel de marges : Catherine Opie, sexualités marginales et marges de l'histoire de l'art / Philippe Dumaine. -- Quatre femmes et un loup : le désir féminin dans "Le Petit Chaperon rouge" et ses reprises contemporaines / Lori Saint-Martin. -- Désirer l'indésirable : la double transgression au féminin dans Le premier été d'Anne Percin / Catherine Dussault-Frenette. -- Derrière le masque : La disparition du désir féminin dans l'œuvre de Nelly Arcan / Joëlle Papillon. -- La jeune fille et la mort : économie du désir féminin dans La petite fille qui aimait trop les allumettes de Gaétan Soucy / Nicole Côté. -- Rena -- femme désirante (sur Infrarouge de Nancy Huston) / Isabelle Boisclair. -- Paroles et images de femmes désirantes dans le mouvement dit sex-positif : un geste de récriture / Stéphanie Kunert. -- Éros féminin et littérature érotique contemporaine : une étude du roman Jacinthe de Charlotte Boisjoli / Vincent Landry. -- La contre-attaque des corps et des plaisirs. Reproduction et déstabilisation des fantasmes sadomasochistes par la critique littéraire / Nathanaël Wadbled. -- Femmes, désir(s) et autofictions / Karen Ferreira-Myers. -- Discussion sur les genres : des lectrices de la génération X interprètent l'autofiction au féminin / Karine Bellerive. -- Quel désir désirer / Martine Delvaux.
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À la fois intimiste et provocante, froide et passionnée, cassante et pénétrante, l'écriture de Nelly Arcan puise sa richesse dans les paradoxes. Le présent mémoire porte sur un contraste fondamental des romans Putain et Folle. Dans ces deux premiers récits d'Arcan, l'aliénation et l'agentivité des personnages féminins cohabitent, s'interpelant constamment l'une l'autre. Dans une perspective féministe, nous proposons une étude qui repose sur la coexistence de ces deux pôles, a priori diamétralement opposés. Or, nous verrons que les deux concepts sont intimement imbriqués. L'aliénation des protagonistes arcaniennes s'inscrit à même leur corps sexué, car elles sont engluées dans la réification corporelle qui caractérise, détermine et fixe leur identité. Elles s'évaluent et se jugent continuellement par l'intermédiaire des normes, des canons et des stéréotypes qui encadrent et contraignent l'expression de leur féminité. En construisant avec soin leur image, en concevant leur identité à travers le regard de l'Autre (masculin) et les discours de la doxa, les personnages féminins portent sur eux-mêmes un regard faussé et en viennent à se concevoir presque entièrement comme des objets de désir, voire des objets tout court. Si, dans leurs actions pour se conformer à un idéal féminin, elles ont peu de rapport direct à leur subjectivité, leur voix est quant à elle le véhicule d'une vive protestation. L'acte d'écriture, qui transmet leur parole contestataire, permet l'émergence de l'agentivité des narratrices. En faisant appel à des stratégies textuelles de réappropriation, telles la resignification de l'injure et l'intertextualité avec les contes populaires, elles décrient certains stéréotypes sexuels compris dans la doxa. Ce faisant, elles s'instituent sujets de discours et de critique sociale; en imposant leur regard personnel, elles se réapproprient leur image. Ainsi, la subjectivité divisée des narratrices de Putain et Folle révèle une ambivalence constitutive que nous appréhendons à travers ces deux charnières conceptuelles. Nous concluons sur ce troisième pôle qu'est l'ambivalence produite par une oscillation constante entre aliénation et agentivité, qui engendre, chez les protagonistes, une scission douloureuse de leur identité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Nelly Arcan, Putain, Folle, rapports sociaux de sexe, aliénation, agentivité, ambivalence, corps, féminité, stéréotypes sexuels.
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Simran Singh est chargée d'une affaire délicate : une adolescente est retrouvée dans la luxueuse maison familiale, bâillonnée et brûlée après avoir été violée. Autour d'elle, treize cadavres empoisonnés. Bientôt, la police soupçonne la jeune fille ! À charge pour Simran de découvrir la vérité, dans une société où naître fille peut s'avérer dangereux…
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Cette publication aborde les conflits existants au sein des études et mouvements féministes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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La négritude est un exemple éloquent de la prépondérance masculine dans l’évolution des littératures francophones et la considération tardive de la production littéraire féminine en Afrique notamment.Le éveloppement des lettres francophones des deux dernières décennies dévoile cependant une autre tendance qui atteste de la diversité et de la complexité du champ, occupé désormais avec une autorité incontestée par des auteures classiques comme Maryse Condé, Calixte Beyala, Tanella Boni et Véronique Tadjo.Le but du présent ouvrage collectif consiste par conséquent à s’attarder à ces rhétoriques du féminin sous deux aspects : d’une part, les articles proposés présentent une réflexion sur les modalités de perception et les constructions discursives du féminin dans les discours savants et médiatiques ; d’autre part, les auteurs de l’ouvrage se penchent sur des textes littéraires mettant en scène ou construisant de manière particulière la figure du féminin. Ces deux perspectives donnent un regard sur les modes de construction du féminin, qui s’entend comme un phénomène incluant la figure féminine, tout en y intégrant toutes les pratiques discursives qui s’y rattachent.
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Écrire, décrire, inscrire : trois moments de réflexion qui me permettront, en guise d’introduction aux études de sept cas de figure, de circonscrire les contours du dossier « Polygraphies du corps dans le roman de femme contemporain ». À travers ces trois verbes à l’infinitif signalant le processus d’une pensée plutôt qu’un état de fait, il s’agira de répondre à un certain nombre de lieux communs en ce qui a trait à diverses formes d’imbrication du corps et de l’écriture des femmes, tout en insistant sur l’idée du corps — physique et textuel — comme espace perméable par lequel le sujet entre en résonance avec l’en-dehors.