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Maria Nengeh Mensah, professeure à l'École de travail social de l'UQAM et coauteure de l’ouvrage «Luttes XXX : Inspirations du mouvement des travailleuses du sexe», explique les revendications de ces travailleuses qui prolongent le sens des luttes pour les droits des femmes.
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Le « féminisme d’État » est un concept qui désigne l’intégration de féministes et d’enjeux féministes dans l’appareil étatique. Or si le mouvement féministe fait régulièrement face à un contre-mouvement antiféministe, il est possible de se demander s’il n’y a pas un « antiféminisme d’État ». C’est l’objectif premier de l’article, qui se divise en quatre sections : 1) les gouvernements ou les partis antiféministes ; 2) les fonctionnaires antiféministes ; 3) les institutions féministes sous l’influence antiféministe ; 4) l’influence auprès de l’État des mouvements antiféministes. La réflexion porte principalement sur les États occidentaux, et s’inspire de plus d’une vingtaine d’entrevues réalisées auprès de féministes en Belgique et au Québec.
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« La recherche dont les résultats sont présentés ici a été initiée par L’R des centres de femmes du Québec (L’R) et s’est déroulée dans le cadre du Protocole UQAM/Relais- femmes du Service aux collectivités (SAC) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avec l’appui du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme (GIRAF), de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. L’R est un réseau national créé en juin 1985, qui compte aujourd’hui une centaine de centres de femmes, regroupés en 15 tables régionales déléguant toutes une représentante pour former le comité de coordination provincial. Ce réseau est ouvert aux femmes des centres, qu’elles soient militantes, travailleuses, membres de conseil d’administration ou participantes. Ce projet s’inscrit en continuité directe avec un atelier développé et présenté une première fois par L’R dans le cadre du colloque «Polytechnique 20 ans plus tard» (UQAM, 4 décembre 2009): «Le harcèlement et l’intimidation exercés par des antiféministes envers les femmes et les féministes... Un calque du patron de la violence conjugale?» Cet atelier, avait été présenté par Odile Boisclair et France Bourgault. Le succès de cet atelier a permis de constater qu’il répondait à une préoccupation importante. Les résultats de la présente recherche permettront à L’R de remplir un mandat spécifique en ce qui a trait à l’antiféminisme. La recherche dont les résultats sont présentés ici a été initiée par L’R des centres de femmes du Québec (L’R) et s’est déroulée dans le cadre du Protocole UQAM/Relais- femmes du Service aux collectivités (SAC) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avec l’appui du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme (GIRAF), de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. L’R est un réseau national créé en juin 1985, qui compte aujourd’hui une centaine de centres de femmes, regroupés en 15 tables régionales déléguant toutes une représentante pour former le comité de coordination provincial. Ce réseau est ouvert aux femmes des centres, qu’elles soient militantes, travailleuses, membres de conseil d’administration ou participantes. Ce projet s’inscrit en continuité directe avec un atelier développé et présenté une première fois par L’R dans le cadre du colloque «Polytechnique 20 ans plus tard» (UQAM, 4 décembre 2009): «Le harcèlement et l’intimidation exercés par des antiféministes envers les femmes et les féministes... Un calque du patron de la violence conjugale?» Cet atelier, avait été présenté par Odile Boisclair et France Bourgault. Le succès de cet atelier a permis de constater qu’il répondait à une préoccupation importante. Les résultats de la présente recherche permettront à L’R de remplir un mandat spécifique en ce qui a trait à l’antiféminisme. » (2013, 7)
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Cette publication aborde les conflits existants au sein des études et mouvements féministes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Se rebeller contre la condition faite aux femmes, voilà qui pourrait servir de définition au féminisme. D'Olympe de Gouges à Chahla Chafiq, d'Hubertine Auclert à Virginie Despentes en passant par Louise Michel, Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi, le féminisme délivre un message universel et continue de nous interpeller, parce qu'il porte la voix d'insoumises, de femmes qui veulent choisir leur vie, pour qui la biologie ou les rôles sexués ne doivent pas être un destin. Il dénonce les inégalités entre les sexes dans la sphère publique - répartition du pouvoir et des richesses matérielles et symboliques - et prend la défense de la liberté des femmes : respect de l'intégrité physique, maîtrise de la fécondité, droit de choisir sa sexualité. Articles de presse, manifestes, romans, poésie, Mémoires : les insoumises d'hier et d'aujourd'hui (r)éveillent les consciences endormies.
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De manière générale, les approches structurelles reposent sur les deux principes suivants : 1. reconnaître que les situations individuelles sont intimement reliées aux structures politiques, sociales et économiques; 2. reconnaître que la réalisation de changements significatifs dans les situations auxquelles les individus sont confrontés exige aussi des changements dans les structures politiques, sociales et économiques et que de tels changements sont possibles. Ainsi, les approches structurelles sont considérées comme étant des approches critiques, conflictuelles et radicales, tout comme les approches antiracistes et antioppressives, ainsi que certaines approches féministes. Elles s’appuient sur des valeurs de justice sociale, d’égalité et de solidarité. Le présent article s’intéresse aux dimensions théoriques et pratiques, mais se penche d’abord sur les défis auxquels sont confrontées les intervenantes qui souscrivent aux approches structurelles dans l’intervention sociale contemporaine. La deuxième partie de l’article présente les principaux éléments d’analyse sur lesquels s’appuient les approches structurelles, ainsi que leur pertinence dans le contexte actuel. La troisième partie de l’article se penche davantage sur l’application de ces approches en fonction de trois cibles d’intervention (individuelle, groupe et collective) ainsi que sur les habiletés d’intervention nécessaires
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Porno? Chic! examines the relationship between the proliferation of pornography and sexualised culture in the West and social and cultural trends which have advanced the rights of women and homosexuals. Brian McNair addresses this relationship with an analysis of trends in sexualised culture since 2002 linked to a transnational analysis of change in sexual politics and sex/gender relations in a range of societies, from the sexually liberalised societies of advanced capitalism to those in which women and homosexuals remain tightly controlled by authoritarian, patriarchal regimes. In this accessible, jargon-free book, Brian McNair examines why those societies in which sexualised culture is the most liberalised and pervasive are also those in which the socio-economic and political rights of women and homosexuals have advanced the most.
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In this article I outline an Australian Indigenous women's standpoint theory. I argue that an Indigenous women's standpoint generates problematics informed by our knowledges and experiences. Acknowledging that Indigenous women's individual experiences will differ due to intersecting oppressions produced under social, political, historical and material conditions that we share consciously or unconsciously. These conditions and the sets of complex relations that discursively constitute us in the everyday are also complicated by our respective cultural differences and the simultaneity of our compliance and resistance as Indigenous sovereign female subjects.
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Les femmes des quartiers prioritaires lyonnais vivent-elles des formes spécifiques de discrimination, en particulier dans leurs usages de l’espace public (dans et hors-quartier) ainsi que dans leurs rapports aux offres socio-éducatives et de loisir au sein même de ces quartiers ? Ces discriminations tiennent-elles à leur sexe, à leur genre, à leur âge, à leur appartenance à un quartier classé en politique de la ville, à leur confession le cas échéant, à leur racisation par la société le cas échéant, racisation régulièrement qualifiée d’ « origine ethnique » ? A l’enchevêtrement inextricable de ces facteurs ? Le focus sur la catégorie « femme », bien que couplé à d’autres facteurs, ne risque-t-il pas d’invisibiliser d’autres formes de discriminations vécues sur ces territoires qui englobent la question des rapports sociaux de sexe sans s’y réduire pour autant ? Ces formes de discriminations sont-elles liées à des problématiques propres à ces territoires et/ou sont-elles liées à des problématiques systémiques venant s’incarner de diverses façons sur ces territoires ? Les professionnel-le-s territoriaux ainsi que celle-ceux des structures socio-éducatives et de loisir sont-elles en prise avec des formes de discrimination spécifiques ? Le cas échéant, se sentent-elles outillé-e-s pour y faire face ? Enfin, au vu de ces questionnements, quelles orientations sont envisageables pour l’action publique ? Au moment du bilan, c’est à l’ensemble de ces questions que s’attèle le présent rapport, rendant compte d’une étude-action commandée (par appel d’offre) par la Ville de Lyon (à l’intersection de deux délégations –Egalité femmes-hommes, temps de la ville et handicap et Politique de la ville- et accompagnée par la Mission Egalité de la Ville de Lyon) et conduite par l’équipe EgaliTer’ du laboratoire GRePS.