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Cet article étudie la notion de reprise sous l’angle de l’Hommage à La Bolduc rendu par sept compositrices à Mary Travers (alias La Bolduc), icône de la musique populaire au Québec dans les années 1930, à l’occasion du Festival SuperMicMac. Par des allusions, des références précises et explicites ou par de simples emprunts et citations, ces hommages sont autant de lectures que de relectures des chansons sélectionnées en abordant différents modes de jeux d’« intertextualité musicale ». Celle-ci se situe à deux niveaux : le pôle de la production, qui montre que les chansons engagées de La Bolduc sont elles-mêmes le témoignage d’une époque ; le pôle de la réception, pour exposer les résonances de ces chansons à partir de références autres et communes à la fois, comme la place des femmes dans la création musicale. Cette étude envisage ainsi la reprise à partir des aspects, des significations et des enjeux musicaux posés par l’intertextualité musicale, ici abordée sous l’angle de l’hommage alors conçu comme « réactivateur » de sens.
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"Can the specific concerns of Indigenous women be addressed within current mainstream feminist and post-colonial discussions? Indigenous Women and Feminism: Politics, Activism, Culture proposes that a dynamic new line of inquiry -- Indigenous feminism -- is necessary to truly engage with the crucial issues of cultural identity, nationalism, and decolonization particular to Indigenous contexts. Through the lenses of politics, activism, and culture, this wide-ranging collection examines the historical roles of Indigenous women, their intellectual and activist work, and the relevance of contemporary literature, art, and performance for an emerging Indigenous feminist project. The questions at the heart of these essays -- What is at stake in conceptualizing Indigenous feminism? How does feminism relate to Indigenous claims to land and sovereignty? What lessons can we learn from the past? How do Indigenous women engage ongoing violence and social and political marginalization? -- cross disciplinary, national, academic, and activist boundaries to explore in depth the unique political and social positions of Indigenous women."--Page 4 de la couverture."A vital and sophisticated discussion that will change the way we think about modern feminism, Indigenous Women and Feminism will be invaluable to scholars, activists, artists, community organizers, and those concerned with Indigenous and feminist issues at home and abroad."-- Résumé de l'éditeur.
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La recherche féministe est un jeune champ de recherche dans le monde académique, datant d’à peine quelques décennies. Son développement rapide s’illustre par le grand nombre de cours et de programmes universitaires en études féministes offerts dans les universités, ainsi que par les innombrables recherches qui adoptent une perspective féministe. L’éclosion de la recherche féministe dans les diverses disciplines académiques peut toutefois engendrer un certain sentiment de confusion, car les recherches féministes sont très diversifiées et adoptent des cadres conceptuels et méthodologiques qui peuvent parfois sembler être aux antipodes. À partir des écrits de chercheures féministes en sciences sociales, nous tenterons de rappeler certains éléments essentiels, afin d’éviter tout sentiment de confusion. Cet article propose d’abord de faire un bref rappel des trois courants de l’épistémologie féministe, soit l’empirisme féministe, le standpoint et le féminisme postmoderne (Harding 1991). Ensuite, quelques définitions suggérées de la recherche féministe seront évoquées. Les principes et les caractéristiques de la recherche féministe, tels que formulés par des chercheures féministes, seront abordés. L’article se termine sur une réflexion portant sur les exigences et les bénéfices de la recherche féministe.
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Les courants féministes sont divers. Dans cette étude, nous tentons de comprendre les enjeux du débat féministe, les revendications pour lesquelles les femmes se battent et les stratégies d’actions mises en place pour changer la vie des femmes.
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Le présent ouvrage s'attache à souligner la diversité et la richesse des mouvements de femmes de par le monde, qui se sont organisés autour d'enjeux variés, que ce soit autour du droit de vote des femmes, du droit des filles à l' éducation, des luttes anticoloniales, des discriminations racistes envers des femmes ou de divers autres droits. Il explore aussi les débats sur l'articulation des différentes appartenances de classe, race, caste, genre et comment ces catégories se croisent, se renforcent. Ce débat est déjà ancien, puisqu'il a été évoqué dès le xixe siècle, par exemple avec les textes de Flora Tristan, en Chine dans les années 1920, ou dans les années 1960 aux États-Unis avec les femmes du mouvement Black Feminism. À partir des années 1980, se développe une démarche critique de l'hégémonie d'une certaine pensée féministe, blanche, occidentale, qui n'avait pas suffisamment reconnu les tensions dans les débats et luttes féministes, pourtant âpres, autour des questions de classe, de race ou de nation. Cette démarche de décolonisation du féminisme est inspirée par des militantes et théoriciennes issues de la migration, des minorités, et surtout par des militantes et théoriciennes dans les pays du Sud. La réflexion sur l'intersectionnalité des catégories de genre, classe, race, caste, a permis de construire de nouveaux champs théoriques qui ont souvent retenu l'institutionnalisation du champ d'études postcoloniales. Cet ouvrage permet aussi que s'expriment et rapportent les expériences concrètes des femmes et des mouvements de femmes, dans toute leur diversité, et les savoirs qui sont élaborés par et avec elles. Ce travail correspond à une reconnaissance,
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The recent emphasis on emotional geographies has turned critical attention to the connections linking affect and social justice. It is hard to imagine this ‘emotional turn’ in the field without much of the ground having been laid by feminist challenges to epistemology, objectivity, rationality, to the gendering of knowledge and the conceptualization of human embodiment, psychic life, subjectivity, and political agency, all in relation to power so often substantiated around a belief that the public and the private are discrete and oppositional domains necessary for organizing social, economic, and political life. In this report, I address the following questions. How can feminist and emotional geography tighten their connections, fuel their shared passions and generate a synergy of scholarship oriented toward activism and progressive change? How can geographies of feeling broaden the path for justice that feminism endeavors to plow? In doing so, I continue my emphasis on research that grounds theoretical discussion with research conducted in activist projects conducted in the name of social justice. I do so as a matter of my own emotional investments – I firmly believe that scholarship must engage with the ways in which people beyond the academy wrestle with the concepts in their daily lives that scholars contemplate, sharpen, and circulate through academic production. So the debates that we scholars so often have with ourselves over the finer points of theory reveal, in my view, their greater significance when they provide tools useful for people who seek to create kinder and more compassionate worlds. Thus, I highlight the scholarship that creates toolkits out of feminist scholarship, emotional geographies, and research on social justice.