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How are social inequalities experienced, reproduced and challenged in local, global and transnational spaces? What role does the control of space play in distribution of crucial resources and forms of capital (housing, education, pleasure, leisure, social relationships)? The case studies in Geographies of Privilege demonstrate how power operates and is activated within local, national, and global networks. Twine and Gardener have put together a collection that analyzes how the centrality of spaces (domestic, institutional, leisure, educational) are central to the production, maintenance and transformation of inequalities. The collected readings show how power--in the form of economic, social, symbolic, and cultural capital--is employed and experienced. The volume's contributors take the reader to diverse sites, including brothels, blues clubs, dance clubs, elite schools, detention centers, advocacy organizations, and public sidewalks in Canada, Italy, Spain, United Arab Emirates, Mozambique, South Africa, and the United States. Geographies of Privilege is the perfect teaching tool for courses on social problems, race, class and gender in Geography, Sociology and Anthropology.
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Informed by intersectionality theory, a tradition that theorizes intersecting power relations of racism, patriarchy, classism and heterosexism, this paper investigates the degree to which race, gender, class and sexuality manifest distinct and interconnected associations with self-reported hypertension in nationally-representative survey data from Canada. Binary logistic regression is used to model the main effects of, and interactions between, race, gender, education, household income and sexual orientation on hypertension, controlling for age, using data from the 2003 Canadian Community Health Survey (n = 90,310). From a main effects (‘additive’) perspective, Black respondents, respondents with less than high school and poorer respondents were significantly more likely than White respondents, university-educated Canadians and wealthier Canadians, respectively, to report hypertension. However, the interactive models indicate that the additive models were poor predictors of hypertension for wealthy Black men, wealthy South Asian women, women with less than a high school diploma and wealthy bisexual respondents, who were more likely than expected to report hypertension, and for poor Black men, poor South Asian women, poor South Asian men and women with a university degree, who were less likely than expected to report hypertension. It appears that, with regard to blood pressure at least, Canadians experience the health effects of education differently by their genders and the health effects of income differently by their identities defined at the intersection of race and gender. This study provides empirical support for the intersectional approach to cardiovascular health inequalities by demonstrating that race, gender, class and sexuality cannot be disentangled from one another as predictors of hypertension.
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Les études féministes ont souligné l’importance d’étudier le travail auparavant invisible des femmes, productif et reproductif, et la nouvelle division du travail productif et reproductif dans la mondialisation du capitalisme. L’analyse du capitalisme mondialisé dans une perspective décoloniale permet de comprendre qu’il n’est pas seulement un système économique ni seulement un système culturel mais un réseau global de pouvoir intégré par des processus économiques, politiques et culturels qui constituent un ensemble. Partout on observe un système, social, économique, culturel, moral d’organisation de la reproduction sociale, y compris le care, entendu comme échange économico-affectif, qui implique des biens et des services liés à l’économie capitaliste. Dans le nouvel ordre économique global, que l’on pourrait toujours qualifier de colonial, caractérisé par la nouvelle division internationale du travail, l’articulation entre rapports sociaux dans l’économie domestique et capitaliste prend de nouvelles formes. Mais le système repose toujours sur l’organisation de l’ensemble des activités et des rapports indispensables à la reproduction sociale, par-delà les frontières, dans des réseaux et foyers transnationaux, en s’appuyant sur des discours de genre et de race, voire de classe. Dans ce système, les femmes migrantes sont particulièrement présentes. Elles constituent un maillon essentiel du système de protection sociale aux Nords, y contribuent à la production de richesses, tout en assurant l’organisation de la reproduction sociale aux Suds, dans les foyers qu’elles ont gardés dans leurs pays d’origine.
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Les femmes des quartiers prioritaires lyonnais vivent-elles des formes spécifiques de discrimination, en particulier dans leurs usages de l’espace public (dans et hors-quartier) ainsi que dans leurs rapports aux offres socio-éducatives et de loisir au sein même de ces quartiers ? Ces discriminations tiennent-elles à leur sexe, à leur genre, à leur âge, à leur appartenance à un quartier classé en politique de la ville, à leur confession le cas échéant, à leur racisation par la société le cas échéant, racisation régulièrement qualifiée d’ « origine ethnique » ? A l’enchevêtrement inextricable de ces facteurs ? Le focus sur la catégorie « femme », bien que couplé à d’autres facteurs, ne risque-t-il pas d’invisibiliser d’autres formes de discriminations vécues sur ces territoires qui englobent la question des rapports sociaux de sexe sans s’y réduire pour autant ? Ces formes de discriminations sont-elles liées à des problématiques propres à ces territoires et/ou sont-elles liées à des problématiques systémiques venant s’incarner de diverses façons sur ces territoires ? Les professionnel-le-s territoriaux ainsi que celle-ceux des structures socio-éducatives et de loisir sont-elles en prise avec des formes de discrimination spécifiques ? Le cas échéant, se sentent-elles outillé-e-s pour y faire face ? Enfin, au vu de ces questionnements, quelles orientations sont envisageables pour l’action publique ? Au moment du bilan, c’est à l’ensemble de ces questions que s’attèle le présent rapport, rendant compte d’une étude-action commandée (par appel d’offre) par la Ville de Lyon (à l’intersection de deux délégations –Egalité femmes-hommes, temps de la ville et handicap et Politique de la ville- et accompagnée par la Mission Egalité de la Ville de Lyon) et conduite par l’équipe EgaliTer’ du laboratoire GRePS.
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Paru aux Éditions La Dispute en 2013, le dernier ouvrage de Pascale Molinier s’attelle à ouvrir la boite noire du care, tel qu’il se déploie dans le quotidien d’un EHPAD de la région parisienne (renommé Villa Plénitude). S’inscrivant dans la lignée des travaux de psychologie et de philosophie qui en ont tenté une formalisation outre-Atlantique, son principal apport est de donner chair à une notion devenue « tarte-à-la-crème », en l’ancrant dans la réalité de situations professionnelles qui dé...
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Objectif - Le but de cet article est d'examiner la manière dont les lesbiennes butch gèrent et négocient leur identité sexuelle sur le lieu de travail. Conception/méthodologie/approche - Une étude qualitative utilisant une enquête ethnographique en ligne pour explorer les expériences des lesbiennes en matière d'interprétation de l'identité butch sur le lieu de travail. Les questions éthiques et autres liées à la recherche ethnographique en ligne sont également explorées et discutées. Constatations - La négociation d'identité est une question clé et les lesbiennes font face à une pression constante liée à la gestion de l'identité. Il ne s'agit pas simplement d'une perspective personnelle, mais d'un mécanisme de défense pour contrer la culture hétéronormative au sein des organisations. Les stratégies pour faire face à ces tensions, mises en évidence dans la littérature et reflétées dans cette étude, vont de la « transmission » (se faire passer pour un hétérosexuel) au fait de défier les attentes en matière d'hétéronormativité et de rester fidèle à l'identité individuelle du butch. Implications pratiques - Le document peut aider les professionnels et les dirigeants des ressources humaines à développer des cultures organisationnelles qui intègrent et incluent la différence et contribuent à éviter l'oppression. Il peut également intéresser les chercheurs et les décideurs politiques dans les domaines de la diversité et de l'égalité et des questions relatives aux LGB. Implications sociales - Les résultats présentés ici intéresseront les publics sociaux, y compris les personnes LGBT, les groupes d'activistes et les groupes de soutien. Une meilleure compréhension de la masculinité féminine et de l'identité butch peut contribuer à renforcer la tolérance et l'acceptation. Originalité/valeur - Cette étude répond à des appels en faveur d'une recherche plus approfondie sur les LGBT sur le lieu de travail et dans le contexte organisationnel. Les résultats permettent de mieux comprendre la négociation d'identité dans des conditions d'hétéronormativité. Il est également avancé que cette étude sur les expériences des lesbiennes sur le lieu de travail se positionne comme un site alternatif pour comprendre les organisations, tout en apprenant à proposer un leadership sexospécifique