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L’assistance médicale à la procréation ( amp ), en arraisonnant le corps des femmes à un contrôle biomédical auquel tout le reste doit être suspendu, permet de réinterroger les divisions genrées entre sphère productive et reproductive. Les femmes qui mènent de front parcours d’ amp et activité professionnelle montrent en effet que leur ‘choix’ est traversé par des injonctions contradictoires, normé par un imaginaire sociohistorique genré. Mises en danger par la collusion entre deux univers où elles ne sont pas en position de force, les femmes cherchent à s’en sortir en utilisant elles-mêmes un ‘script’ qui, le plus souvent, nourrit paradoxalement leur domination.
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Appearance is one way in which lesbian and bisexual identities and affiliation to lesbian, gay, bisexual (LGB) subculture can be demonstrated. ‘Butch’ and ‘androgynous’ styles have been used by lesbian women to communicate a non-heterosexual identity. However, some LGB appearance researchers have argued that there has been a mainstreaming and diversification of lesbian style in the last couple of decades, which has resulted in less distinction between lesbian and straight looks. This research draws on the Social Identity approach to explore contemporary style in lesbian and bisexual communities. Fifteen lesbian and bisexual women took part in semi-structured interviews which were analysed using thematic analysis. Although some participants reported a diversification of lesbian style, most used the term ‘butch’ to describe lesbian style, and a ‘boyish’ look was viewed as the most common contemporary lesbian style. By contrast, most participants could not identify distinct bisexual appearance norms. The data provide evidence of conflicting desires (and expectations) to visibly project social identity by conforming to specific lesbian styles, and to be an authentic, unique individual by resisting these subcultural styles
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Ce rapport fournit un cadre d'analyse féministe intersectionnelle succint sur le développement et l'extraction des ressources. Il renseigne sur les façons d'appliquer ce cadre sur la thématique de recherche (extraction des ressources), mais pourrait également s'avérer inspirant pour d'autres types d'initiatives. [Résumé ORPCC]
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« La Trousse d’outils pour des pratiques inclusives a été créée pour aider les organisations et les particuliers à planifier et mettre sur pied des événements qui favorisent la participation et l’inclusion de tous les participants, peu importe leur âge, leur sexe, leur orientation sexuelle, leurs capacités, leur patrimoine ou leur culture. [...] Cette trousse est présentée sous forme d’étapes, du début jusqu’à la fin du processus d’organisation d’un événement. Nous avons inclus, pour chaque élément, des ressources en annexe qui vous guideront dans vos démarches. Nous espérons que l’information, les lignes directrices, les listes de ressources et les documents modèles inclus dans cette trousse d’outils vous aideront, ainsi que votre organisme, à réaliser des événements et des projets qui soient inclusifs, respectueux de la diversité et véritablement fructueux! » [Introduction partielle, page 4-5]
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Cette publication relate des expériences empreintes de sensibilité féministes tant au privé qu'au public. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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« Le but de cette publication est d’offrir un guide succinct visant à initier aux modes de féminisation. Il vise surtout à encourager les pratiques de féminisation au quotidien, autant dans les activités courantes que dans la vie académique. Il vise également à étendre les pratiques de féminisation au-delà des milieux militants et féministes, en proposant une pluralité de modes de féminisation qui puissent convenir aux plus de contextes possible. Finalement, il propose aux personnes intéressées des guides et des ressources pertinentes pour approfondir le sujet. » (2014, 1) ***
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"Depuis 2009, des chercheurs universitaires et des intervenants travaillant dans les communautés francophones en situation minoritaire collaborent au sein de l’Alliance de recherche Les savoirs de la gouvernance communautaire. Le présent guide se propose de faire un bilan des connaissances acquises et des apprentissages réalisés en matière de recherche collaborative (RC) dans le cadre de cette Alliance. Le public visé par ce guide est le milieu des organismes communautaires de la francophonie canadienne, mais il pourra intéresser quiconque désire mieux comprendre le fonctionnement de la [recherche collaborative], ses avantages, mais aussi ses défis. Le guide se compose de connaissances puisées dans les écrits au sujet de la [recherche collaborative] et, surtout, des leçons tirées de l’expérience de [recherche collaborative] au sein de l’Alliance" (p. 6) Le guide se compose de connaissances puisées dans les écrits au sujet de la Recherche Collaborative (RC) et, surtout, des leçons tirées de l’expérience de RC au sein de L’Alliance de recherche Les savoirs de la gouvernance communautaire (l’Alliance). C’est pourquoi on retrouvera, parsemées tout au long du texte, des citations des cochercheurs extraites de documents qu’ils ont produits et des exemples puisés dans les études qu’ils ont réalisées. En page 22 un questionnaire simple permet d’évaluer la disposition des partenaires à la recherche collaborative. [Résumé équipe ORPCC]
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Cette recherche vise à mieux comprendre le sens que des femmes immigrantes travaillant dans le secteur de l'hôtellerie donnent à leur expérience d'engagement syndical au Québec, en explorant le « comment » et le « pourquoi » de cet engagement. Il s'agit d'une recherche qualitative menée dans une perspective féministe, clinique et interculturelle, au cours de laquelle cinq déléguées syndicales aux parcours et profils diversifiés ont été rencontrées, dans le cadre d'entretiens menés selon la méthode du récit de vie. Les entrevues se sont tenues entre juin et août 2013, et le recrutement s'est fait en collaboration avec la Fédération du commerce de la CSN, à laquelle sont affiliés les syndicats de toutes les participantes. L'analyse des récits permet d'appréhender l'engagement syndical de ces femmes comme l'interaction entre des intérêts personnels et collectifs, et de ce constat global, trois propositions plus spécifiques se dégagent. L'engagement syndical est tout d'abord compris comme une stratégie de résistance pour lutter contre les injustices en milieu de travail et comme une source d'émancipation au plan individuel et collectif. Puis, l'engagement syndical est vu comme une forme d'expression de soi, qui permet aux femmes de se construire comme personne et comme sujet, et d'affirmer leur individualité et leur capacité d'agir. Enfin, l'engagement syndical est perçu comme un espace de citoyenneté favorisant l'exercice de droits et le lien d'appartenance à une communauté politique, tout en représentant une forme de participation sociale. Dans cette optique, il s'inscrit également dans une vision féministe de la citoyenneté, en mobilisant notamment la notion d'éthique de la responsabilité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Engagement syndical, femmes immigrantes, travailleuses de l'hôtellerie, action collective, recherche féministe, récits de vie.
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Des débats sur la parité aux émissions de relooking, en passant par les sites de rencontre ou encore la publicité, il semble aujourd’hui difficile d’analyser les objets de prédilection des sciences de l’information et de la communication sans interroger les rapports sociaux de genre qui les structurent. Que l’on s’intéresse aux pratiques, aux dispositifs, aux représentations ou aux discours médiatiques, il ne s’agit pas seulement d’appréhender le genre à la façon d’un nouvel objet de recherche mais bien de le considérer comme une perspective à part entière. Les travaux qui se sont penchés ces dernières années sur les campagnes présidentielles de 2007 et 2012 ont par exemple démontré le caractère heuristique d’une démarche communicationnelle au prisme du genre. Comment en effet comprendre la couverture médiatique des duels des présidentiables Sarkozy/Royal et Sarkozy/Hollande ou la stratégie de communication de la présidente du Front National Marine Le Pen sans prendre en considération la mise en scène des masculinités et féminités des personnalités concernées ? Surtout peut-on ignorer les rapports de pouvoir dans lesquels s’inscrivent de telles mises en scène et les phénomènes de (dis)qualification qui découlent de ces dernières ?
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Jamais les ruptures conjugales n'ont été aussi nombreuses, et jamais le couple n'a été autant célébré sur l'autel des valeurs contemporaines. Contradiction ? Nullement. C'est justement parce que l'on attend beaucoup du couple qu'il est devenu si difficile à construire. Aujourd'hui, on ne se satisfait plus d'un demi-bonheur. Ce qui hier encore allait de soi est désormais systématiquement mis en question. Ce livre fait le point sur les différents aspects de la vie en couple. Il nous permet de connaître les mystères du fonctionnement conjugal à l'heure où, depuis une génération au moins, celui-ci évolue très rapidement. Amour, choix du conjoint, étapes du cycle conjugal, gestion de l'insatisfaction et des attentes réciproques, rôles féminins et masculins : les nouvelles règles de la vie à deux.
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"The Winter We Danced is a vivid collection of writing, poetry, lyrics, art and images from the many diverse voices that make up the past, present, and future of the Idle No More movement. Calling for pathways into healthy, just, equitable and sustainable communities while drawing on a wide-ranging body of narratives, journalism, editorials and creative pieces, this collection consolidates some of the most powerful, creative and insightful moments from the winter we danced and gestures towards next steps in an on-going movement for justice and Indigenous self-determination"
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Depuis quelques années, la ville de Juárez au Mexique est devenue synonyme de violence extrême. Elle est en effet un des principaux sites de la guerre sans merci que se livrent les différents cartels de la drogue au pays. L’offensive actuelle de l’État mexicain pour enrayer cette violence tend à faire oublier que Ciudad Juárez reste le lieu emblématique de ce qu’on appelle aujourd’hui le féminicide. Depuis le milieu des années 1990 à ce jour, plus d’un millier de femmes ont été tuées dans cette ville de moins de deux millions d’habitants. Dans plusieurs cas, les cadavres ont été retrouvés dans le désert entourant la ville ou sur des terrains vagues, et portaient des marques de torture et de sévices sexuels. Or, la plupart de ces crimes sont restés impunis. Le terme « féminicide » s’est peu à peu imposé comme un concept privilégié pour traiter de cette situation intolérable qui est loin d’être propre au Mexique. S’il désigne d’abord et avant tout le fait de tuer une femme pour le simple fait d’en être une, le concept de féminicide met aussi en cause la responsabilité de tous les paliers de l’État dont les acteurs contribuent par leur négligence ou leur désinvolture à maintenir l’impunité. Tant que les stéréotypes prévaudront dans la société mexicaine et que l’impunité continuera de sévir, on peut s’attendre à ce que le féminicide non seulement continue de se produire, mais aussi qu’il se répande et se reconfigure. Le féminicide est le point extrême d’un continuum de violences contre les femmes et comporte des caractéristiques différentes de celles qui s’exercent à l’encontre des hommes. On ne pourra enrayer ces violences qu’en reconnaissant et en traitant ce continuum qui, malgré des caractéristiques transversales propres au patriarcat, se déploie différemment selon les contextes sociaux. Ciudad Juárez et le Mexique sont loin d’avoir le monopole du féminicide et de l’impunité. Sur ce point précisément, la dénonciation du féminicide au Mexique par une féministe du Nord ne tient nullement d’une rhétorique de sauvetage des « pauvres femmes du Sud ». Le féminicide sévit également au Canada, particulièrement à l’endroit de femmes autochtones, et il est tout aussi nécessaire et urgent de le dénoncer. C’est l’objectif que poursuit l’auteure dans le texte présenté ici.
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Cet article est tiré de la présentation faite par Anne Pasquier (Table des groupes de femmes de Montréal) et Berthe Lacharité (Relais-femmes) dans le cadre du 6e Congrès international des recherches féministes francophones de Lausanne – Atelier 10 – Composer avec la complexité des rapports sociaux dans la vie des femmes : conceptions, usages et effets de l’intersectionnalité.
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Boots of Leather, Slippers of Gold traces the evolution of the lesbian community in Buffalo, New York from the mid-1930s up to the early 1960s. Drawing upon the oral histories of 45 women, it is the first comprehensive history of a working-class lesbian community. These poignant and complex stories show how black and white working-class lesbians, although living under oppressive circumstances, nevertheless became powerful agents of historical change. Kennedy and Davis provide a unique insider's perspective on butch-fem culture and argue that the roots of gay and lesbian liberation are found specifically in the determined resistance of working-class lesbians. This 20th anniversary edition republishes the book for a new generation of readers. It includes a new preface in which the authors reflect on where the last 20 years have taken them, and reminisce about the process of creating Boots of Leather, Slippers of Gold. For anyone interested in lesbian life during the 1950s, or in the dynamics of butch-fem culture, this study remains the one that set the highest standard for all oral histories and ethnographies of lesbian communities anywhere."-- Provided by publisher"Boots of Leather, Slippers of Gold traces the evolution of the lesbian community in Buffalo, New York from the mid-1930s up to the early 1960s. Drawing upon the oral histories of 45 women, it is the first comprehensive history of a working-class lesbian community. Kennedy and Davis provide a unique insider's perspective on butch-fem culture and argue that the roots of gay and lesbian liberation are found specifically in the determined resistance of working-class lesbians. This 20th anniversary edition includes a new preface by the authors
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''L'art a-t-il un genre ? Aujourd'hui encore le discours de l'histoire de l'art s'écrit essentiellement au masculin. On dirait que les femmes n'ont jamais pris part à ce processus, que l'art exige encore et toujours une performance liée à l'idée de masculinité. Adoptant le point de vue des femmes et s'appuyant sur des recherches en histoire de l'art, ce livre réévalue leur place et leur rôle dans la fabrique des arts. Il offre une large fresque (de - 42000 à l'époque contemporaine) où femmes et hommes dialoguent ensemble pour reconstruire notre mémoire culturelle d'une manière plus égalitaire, équilibrée et donc plus solide, tout en tenant compte des tensions de genre qui s'impriment dans le discours. Il offre également une riche iconographie, dont certaines oeuvres que vous n'avez encore jamais vues de votre vie !''-- Site de l'éditeur.
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Traditionnellement, le sport était une activité réservée aux hommes, il était même inconcevable d'imaginer une femme sportive. Grâce aux mouvements des femmes, des luttes féministes, de la reconnaissance formelle de l'égalité des sexes et de femmes défiant les normes, il est possible aujourd'hui, dans une société comme le Québec, pour les femmes de faire du sport comme loisir autant que comme carrière. Bien que le nombre de femmes pratiquant un sport soit à la hausse, que les pratiques sportives semblent se démocratiser, entraînant des écarts moins marqués entre les sexes tout comme entre les classes, il n'en demeure pas moins que d'importantes distinctions perdurent, notamment en ce qui a trait au choix des sports et aux types de pratiques sportives privilégiées par l'un et l'autre sexes. En effet, malgré l'ouverture du monde sportif aux femmes, de nombreuses inégalités persistent. Les femmes sont moins nombreuses que les hommes à faire du sport, elles ne pratiquent pas les mêmes sports et elles n'en tirent pas la même reconnaissance sociale. De manière générale, les athlètes professionnelles féminines gagnent beaucoup moins d'argent que leurs homologues masculins et elles n'attirent pas autant le regard médiatique. En ce sens, l'univers sportif demeure un monde d'hommes. Le sport est même un lieu de construction de la masculinité. En pratiquant un sport, les femmes doivent ainsi apprendre des manières dites masculines pour l'utilisation de leur corps, c'est-à-dire connaître une socialisation autre que celle « normalement » réservée aux femmes. Dans le présent mémoire, nous utilisons la théorie féministe des rapports sociaux de sexes ainsi que le concept de représentations sociales afin d'observer la division sexuelle dans le sport. Plus précisément, nous étudions la trajectoire sportive de jeunes femmes afin de saisir leur expérience du monde sportif. Deux sports sont à l'étude : le cheerleading et la savate-boxe française. La comparaison de ces deux sports fort différents permet de constater l'existence de divers mécanismes influençant la pratique et le choix d'un sport, la présence de facteurs incitatifs ou dissuasifs, ainsi que les diverses expériences sportives des jeunes femmes selon leur sport. Les athlètes féminines sont souvent injustement oubliées ou négligées. Pourtant, nous ressentons chez les jeunes athlètes une incessante aspiration à la reconnaissance et un urgent besoin d'égalité, enfin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme, sport, femmes, division sexuelle du travail, rapports sociaux de sexe, représentations sociales, discrimination sexuelle, stéréotypes sexuels.