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A queer Muslim searches for the language to express her truest self, making peace with her sexuality, her family, and Islam. Growing up in Pakistan, Samra Habib lacks a blueprint for the life she wants. She has a mother who gave up everything to be a pious, dutiful wife and an overprotective father who seems to conspire against a life of any adventure. Plus, she has to hide the fact that she's Ahmadi to avoid persecution from religious extremists. As the threats against her family increase, they seek refuge in Canada, where new financial and cultural obstacles await them. When Samra discovers that her mother has arranged her marriage, she must again hide a part of herself--the fun-loving, feminist teenager that has begun to bloom--until she simply can't any longer. So begins a journey of self-discovery that takes her to Tokyo, where she comes to terms with her sexuality, and to a queer-friendly mosque in Toronto, where she returns to her faith in the same neighbourhood where she attended her first drag show. Along the way, she learns that the facets of her identity aren't as incompatible as she was led to believe, and that her people had always been there--the world just wasn't ready for them yet
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Nous proposons ici la première partie de ce chapitre. La partie 2 sera publiée dans le prochain numéro de Genre en séries : cinéma, télévision, cinéma. Le prénom Jack a été choisi ici parce que Halberstam tend à le privilégier depuis ses recherches sur les drag kings (http://www.lambdaliterary.org/interviews/02/01/jack-halberstam-queers-create-better-models-of-success/), tout en insistant sur sa volonté de ne pas résoudre son ambiguïté genrée (« my floating gender pronouns capture well the refusal to resolve my gender ambiguity that has become a kind of identity for me »). Voir http://www.jackhalberstam.com/on-pronouns/
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Ce texte révolutionnaire est l'une des premières collections à explorer, développer et évaluer exclusivement les théories des filles noires et des jeunes filles noires. Ce volume rassemble des universitaires émergent.e.s et établi.e.s d'Amérique du Nord pour discuter de ce que la jeune fille noire signifie historiquement au 21e siècle, et comment les concepts de race, d'ethnicité, de sexe, de sexualité, de classe, de religion et de nationalité informent ou affectent l'identité des filles noires. au-delà de l'école ou du milieu urbain. Divisé en deux sections, les sujets couverts incluent le féminisme noir, l'intersectionnalité, le plaisir et l'agentivité érotique, l'activisme des médias et des fans, la construction de soi, le leadership, le changement social, la masculinité toxique et les soins personnels. La collection d'études sur les filles noires est une ressource vitale qui évoquera des discussions et des changements significatifs pour les étudiant.e.s en études africaines, études sur les Noir.e.s, études sur les enfants et les jeunes, études sur le genre et les femmes, études sur les médias et cours de sociologie dans le monde. CARACTÉRISTIQUES: - s'engage dans les contributions d'universitaires émergents et établis provenant d'un large éventail de disciplines et d'horizons divers - comprend des fonctionnalités pédagogiques telles que des introductions et des conclusions de chapitre, des mots-clés, des questions de discussion et des glossaires
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Ce projet de recherche-création explore les avenues narratives d'une pensée de contrôle du corps par le sonore. Le travail de création réfléchira les mécanismes, les sentiments, les contraintes conscientes ou inconscientes de personnages face à l'environnement sonore urbain. Ces mécanismes, qu'ils soient intériorisés ou non par les personnages, permettront de penser le dispositif sonore, au sens de Foucault puis interprété par Agamben. Le dispositif crée, entre l'être sur lequel il agit et l'ensemble des dits et non-dits qu'il contient, un « processus de subjectivation », ou de « désubjectivation »: il se fait contrôle, s'organise en rapports de force. La partie création met en scène des personnages qui sont habités par des idéaux d'une libération du corps par la musique, que cette libération − ou son échec − soit spatiale, temporelle, sociale ou psychique. Ce travail se consacrera également à une analyse du recueil de Joséphine Bacon Un thé dans la toundra/ Nipishapui nete mushuat (2013) et du recueil L'Outre-vie (1979) de Marie Uguay. Ces autrices créent une dimension sonore et vocale évidente dans leurs poèmes, une sensibilité, voire une sursensibilité à l'ouïe − notamment par le teueikan (tambour) chez Bacon et par les « racines sonores » pour Uguay. Le son devient un vecteur qui permet de penser la subjectivité dans des possibles spatiaux et temporels simultanés que le corps paraît empêcher. R. Murray Schafer nomme « schizophonie » la séparation de la source d'émission du son par sa reproduction, par la multiplication des enregistrements. Ce rapport différé à la musique produite à distance du corps des musiciens − s'il s'agit de musique instrumentale − joue un rôle dans ce réseau de rapports de force, dans ce dispositif qui nous intéresse. Les sources sonores se sont aujourd'hui multipliées et apparaissent, par l'enregistrement, souvent déplacées et séparées de leur contexte de production original. Comment penser ces effets de décontextualisation? Le travail de création s'intéressera aux modalités et aux effets d'une voix énonciative travaillée par ces diverses représentations d'un corps qui entend, récepteur de réalités différées, d'une pensée du corps disséminé. Pour parler non pas seulement d'écoute, mais plutôt de ce que qui l'excède, de ce vers quoi tend l'écriture poétique: possibilité de l'écoute de l'autre, ou de l'écoute de ce qui est autre.
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"Pour les Afro-Américain.e.s, enseigner - éduquer - était fondamentalement politique, parce qu'ancré dans la lutte antiraciste. Ainsi, les écoles élémentaires que je fréquentais, réservées aux Noir.e.s, devinrent les lieux où je découvrais l'apprentissage comme une révolution. Bien qu'iels n'aient jamais défini ou énoncé ces pratiques en termes théoriques, nos enseignant.e.s pratiquaient une pédagogie révolutionnaire de résistance, profondément anticoloniale." C'est par ces lignes que s'ouvre ce livre, dont l'écriture à la fois intime et politique de bell hooks court de la première à la dernière page. Recueil de textes incisifs à la croisée de l'autobiographie et de la réflexion théorique sur la pensée de Paulo Freire, le racisme, le sexisme et le rôle du système éducatif dans la reproduction de l'ordre dominant, ce livre est une introduction à la pédagogie de l'émancipation défendue par l'une des grandes voix du féminisme afro-américain."-- Quatrième de couverture.
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Cette étude traite du sentiment de justice pour les femmes racisées ou immigrantes victimes-survivantes de violence à caractère sexuel. Une réparation satisfaisante des violences passe notamment par un travail actif au sein des institutions étatiques pour transformer les structures de pensée, les structures matérielles, ainsi que relationnelles qui rendent possibles les VCS. Le sentiment de justice pour les victimes de VCS ne se contente pas de l'incarcération comme conséquence significative pour l'agresseur. Il concerne plus globalement la réduction des injustices vécues par les femmes, leur empowerment, la réparation du tort commis et la (re)construction de la confiance des victimes envers la société. Or, les injustices à l'égard des femmes se multiplient lorsqu'elles sont immigrantes ou racisées. Ces éléments semblent pouvoir être rencontrés par la valorisation de la parole des victimes, la reconnaissance sociale de la souffrance qui découle de leur victimisation, leur guérison et l'imposition de conséquences diverses aux agresseurs. La mise en œuvre de plusieurs approches en justice - qu'elles relèvent du système juridique ou non - favorise l'empowerment des victimes en leur offrant un réel choix dans leur façon de faire face aux violences qu'elles ont vécues. Les VCS étant un problème social, rendre justice aux survivantes s'avère être un processus social et collectif qui nécessite la participation des proches, des différentes instances de justice et des autres institutions étatiques (écoles, syndicats, employeur-es, hôpitaux, etc.)afin d'améliorer les conditions de vie de toutes les femmes. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes racisées, femmes immigrantes, violence à caractère sexuel, justice, État, Empowerment, réparation
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FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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« Cet article examine de manière pragmatique dix paramètres à prendre en considération quand se présente le choix d’entreprendre une recherche collaborative lors d’une thèse de doctorat. Parmi ceux-ci, il sera question de la prise de contact, du nombre de participants et de rencontre, de l’engagement et des liens de confiance et des coûts à prévoir. Cet article propose d’abord de définir la recherche collaborative en sciences de l’éducation et de présenter la mise en contexte de chacune des deux études doctorales. Les défis, les surprises et les réussites des deux chercheuses seront soulignés au regard de leur expérience et de leur préoccupation à gérer les trois étapes de la recherche collaborative, la cosituation, la coopération et la coproduction » [Résumé original]
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Dix ans après la parution de La renarde et le mal peigné,quatre cents nouvelles lettres échangées entre Gérald Godin (1938-1994) et Pauline Julien (1929-1998) ont été découvertes dans leurs fonds d’archives respectifs. Soixante-dix d’entre elles ont été choisies par Emmanuelle Germain et Jonathan Livernois, dans cette édition qui vient compléter le portrait forgé en 2009. On y retrouvera les débuts de la relation entre le journaliste et la chanteuse, les longues tournées en Europe de Pauline Julien, la maladie de Godin, puis celle, en filigrane, de Julien. De nouveaux aspects apparaîtront également : l’érotisme de plusieurs de leurs échanges ; les rapports d’amitié ; les aléas d’une vie familiale où un jeune homme de vingt-cinq ans doit s’occuper de deux adolescents, alors que Julien doit concilier sa vie professionnelle et sa vie de mère ; l’épuisement des dernières années, tandis que les tournées européennes sont de plus en plus difficiles pour Julien. Les lettres réunies ici permettront également aux lectrices et aux lecteurs de revivre de grands moments de l’histoire québécoise, vue à la hauteur de ses acteurs : le « Vive le Québec libre ! » lancé par Pauline Julien à Niamey, en 1969, interrompant le ministre fédéral Gérard Pelletier ; la crise d’Octobre et l’emprisonnement sur lequel on ne reviendra guère ; la campagne électorale de 1976, l’enthousiasme et la victoire, inattendue ; l’engagement du député puis ministre Gérald Godin. Ce n’est donc pas un hasard si ce petit livre est sous-titré « Fragments de correspondance amoureuse et politique ». La suture des deux univers, de l’intime et du public, de l’amour et du politique, y est plus claire que jamais.
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The Women's Art Society of Montreal (WASM) was founded in 1894 by two Montrealers, Mrs. James H. Peck (nee Mary Alice Skelton) and Mary Martha (May) Phillips, with the goal of integrating women into the art world. This organization was the Montreal branch of the Toronto-based Women’s Art Association until 1907, when it broke away from the mother organization to form its own independent Women’s Art Society of Montreal. In 1938, the Society’s efforts shifted towards entertainment and other branches of the arts, such as theatre, music and studio art. In 1981, the Society officially adopted a French name: l’Association culturelle des femmes de Montréal, but the organization remained essentially an English support group. In 1998 it began to accept men as members. The author traces the local, national and international events that coincided with each year of the WASM's existence.
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Challenging the myth of African Canadian leadership "in crisis," this book opens a broad vista of inquiry into the many and dynamic ways leadership practices occur in Black Canadian communities. Exploring topics including Black women’s contributions to African Canadian communities, the Black Lives Matter movement, Black LGBTQ, HIV/AIDS advocacy, motherhood and grieving, mentoring, and anti-racism, contributors appraise the complex history and contemporary reality of blackness and leadership in Canada. With Canada as a complex site of Black diasporas, contributors offer an account of multiple forms of leadership and suggest that through surveillance and disruption, practices of self-determined Black leadership are incompatible with, and threatening to, White "structures" of power in Canada. As a whole, African Canadian Leadership offers perspectives that are complex, non-aligned, and in critical conversation about class, gender, sexuality, and the politics of African Canadian communities.
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En Bolivie, plusieurs organisations de femmes et féministes s'engagent dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Des autrices constatent que les femmes indigènes se mobilisent surtout autour d'enjeux ethniques et économiques et sont peu interpelées par les enjeux liés au genre, un concept qu'elles conçoivent davantage selon des notions propres aux traditions indigènes boliviennes (Rousseau, 2009). Toutefois, l'étude du processus de l'Assemblée constituante (Rousseau, 2011) démontre que plutôt que de manifester un désintérêt envers les enjeux liés au genre, les femmes indigènes se mobilisent face à des enjeux prenant non seulement compte de leur position de femme, mais également de l'imbrication de leur double position de femmes et indigènes. Ces constats mènent à explorer les pratiques et les carrières d'engagement des femmes indigènes contre les violences faites aux femmes, à partir de la question de recherche suivante : quelles sont les carrières et pratiques d'engagement dévoilées dans les récits des femmes indigènes dans le domaine des violences faites aux femmes en Bolivie? Un séjour à Sucre, en Bolivie, entre les mois d'octobre 2017 et février 2018, m'a donné l'opportunité d'observer une variété de pratiques d'engagement social dans ce domaine et de réaliser sept entretiens auprès de femmes engagées contre les violences faites aux femmes issues de différents contextes sociaux. Les données récoltées ont été analysées à partir des deux premiers axes du dispositif d'analyse proposé par Mathieu (2011), soit l'approche dispositionnaliste des carrières d'engagement et celle inspirée de la sociologie pragmatique de l'engagement. Ce cadre théorique m'a permis de déployer les carrières et les pratiques d'engagement social contre les violences faites aux femmes des actrices interrogées en plus d'en dégager les dispositions, les compétences et les difficultés racontées ou observées. Ma posture épistémologique s'inscrit au confluent des perspectives poststructuralistes, féministes postcolonialistes et décoloniales et fait appel à deux méthodes de collecte de données : l'observation participante et les entretiens de type récit de vie orientés sur la thématique de l'engagement social contre les violences faites aux femmes. L'adoption de cette approche m'a évité de basculer dans l'analyse structurelle des mouvements sociaux, pour plutôt proposer une étude exploratoire de l'engagement des femmes indigènes boliviennes en situation. La discussion engage également une réflexion sur ma posture qui tend vers une approche décoloniale et examine la notion d'indigénéité. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : engagement social, femmes indigènes, violences faites aux femmes, féminisme, luttes autochtones, approches décoloniales, Bolivie, Amérique latine.
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This article examines the evolution of the sociotechnical systems that is leading to a massive increase in the overall indebtedness of marginalized populations in the Global South. I analyze the processes through which Big Data (or alternative data) technologies are transforming the infrastructure of fringe finance, the nature of its power relations, and its capacities. The article identifies the consequences of these technological transformations on financial practices and illustrates the qualitative nature of the changes involved. I propose that while these innovations have increased the power of this market to capture value, they have also increased risks to indebted populations and the infrastructure's stability. I argue that these financial practices, enhanced by the power of Big Data, have made the infrastructure of fringe finance dangerously hermetic to careful consideration of the productive capacities of those being targeted for inclusion into the formal financial system, thereby making it potentially dysfunctional.
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La compétition entre filles est un lieu commun de la production culturelle destinée aux adolescent-e-s. Ce mémoire cherche à interroger en quoi elle est exacerbée dans le corpus littéraire des dystopies qui leur sont destinées. Le roman à l'étude, Only Ever Yours (Louise O'Neill, 2014), opère par extrapolation satirique, ce qui lui permet de critiquer plutôt que de mettre en scène et de reconduire sans le problématiser le trope de la compétition. Cette subversion est, entre autres, rendue possible par la reprise et le détournement de structures narratives familières (school story, roman d'amour). La démonstration, autour d'une thématique et d'un corpus spécifiques, se veut également l'exemple d'une analyse rigoureuse du corpus pour adolescent-e-s dont on dévalue trop souvent d'emblée la qualité. Suite à un premier chapitre de synthèse sur les écrits théoriques portant sur la littérature dystopique pour adolescent-e-s, l'analyse féministe de l'œuvre comporte deux volets. Il est d'abord question de l'oppression subie par les personnages féminins, qui est analysée par le biais des écrits de Gayle Rubin et d'Adrienne Rich. Ensuite, il s'agit d'observer en quoi les personnages d'O'Neill témoignent d'une résistance, ce qui est relevé grâce aux travaux de Sara K. Day, Martine Delvaux et bell hooks. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Compétition, Dystopie, Féminisme, Littérature pour adolescent-e-s
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Dans le cadre de ce mémoire, nous nous intéressons aux documents de types « code de vie » comme processus d'institutionnalisation d'un « vivre-ensemble » et à leurs impacts sur les personnes immigrantes et racisées. Notre travail de recherche propose d'observer la réception négative des Normes de vie (2007) de la municipalité de Hérouxville et de l'Énoncé de valeurs (2011) de la ville de Gatineau au regard des valeurs et de l'identité dites « québécoises ». Nous nous sommes posé les questions suivantes : de quelles manières les textes d'opinion en opposition aux Normes de vie de Hérouxville et à l'Énoncé de valeurs de Gatineau attaquent-ils leurs discours hégémoniques et permettent-ils la construction de contre-discours? Ces contre-discours parviennent-ils vraiment à dépasser les oppressions qu'ils dénoncent ou participent-ils à leurs reproductions malgré les intentions des auteures et auteurs? Pour ce faire, nous avons procédé à une analyse critique du discours de textes d'opinion (éditorial, chronique, lettre d'opinion) tirés d'une dizaine de journaux. Le premier niveau de notre analyse porte sur l'utilisation du langage et de procédés discursifs (lexique, figures de style, humour, argumentation) et brosse l'éventail des critiques adressées aux documents de Hérouxville et de Gatineau, ce qui nous permet de constater comment les textes d'opinion, comme contre-discours, attaquent leurs discours hégémoniques. Le second niveau de notre analyse porte sur les impacts des Normes de vie et de l'Énoncé de valeurs qui véhiculent le mythe de l'égalité atteinte entre les femmes et les hommes, qui contribuent à nier l'histoire coloniale du Canada, qui célèbrent l'identité blanche et qui freinent l'accès à la citoyenneté. Nous relevons dans les textes de notre corpus la dénonciation de ces impacts, mais aussi la reproduction des oppressions colonialiste, raciste et patriarcale qu'ils critiquent et condamnent. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Normes de vie, Énoncé de valeurs, code de vie, citoyenneté, immigration.
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Spanning 125 years, Art and Queer Culture is the first major historical survey to consider the ways in which the codes and cultures of homosexuality have provided a creative resource for visual artists. Attempts to trouble the conventions of gender and sexuality, to highlight the performative aspects of identity and to oppose the tyranny of the normal are all woven into the historical fabric of homosexuality and its representation. From Oscar Wilde to Ryan Trecartin, from the molly houses of eighteenth-century London to the Harlem drag balls of the 1920s, the flamboyant refusal of social and sexual norms has fuelled the creation of queer art and life throughout the modern period. Although the book proceeds in a chronological fashion, it does not propose a progressive narrative in which homosexuals become increasingly adept at negotiating the circumstances of censorship and overcoming the terms of stigma and invisibility. The dialogue between art and queer culture does not move towards ever more affirmative images of equality and dignity. Rather than countering homophobia with 'positive' images of assimilation, many of the artists and photographers featured in this book draw upon, and even draw out, the deviant force of homosexuality. Art and Queer Culture includes not only pictures made and displayed under the rubric of fine art but also those intended for private, underground or otherwise restricted audiences. Scrapbooks, amateur artworks, cartoons, bar murals, anonymous photographs, activist posters, all appear in its pages, as do paintings, sculptures, art photographs and video installations. Writing queer culture into the history of art means redrawing the boundaries of what counts as art as well as what counts as history. It means searching for cracks in the partition that separates 'high' art from 'low' culture and in the divide between public achievement and private life
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Against a tense socio-political backdrop of white supremacy, intensifying pressures of neoliberal fiscal austerity, and queer necropolitics, this thesis addresses performance-based activist forms of place-making for urban-based queer, trans, and gender nonconforming communities of colour. Using participant observation and qualitative interviews with pioneering members of Montréal’s Kiki scene and Ottawa’s emerging Waacking community and interpreting my findings through the theoretical lens of queer of colour theory, critical whiteness studies, queer Latinx performance studies and Chicana feminism, I argue that Kiki subculture, which is maintained by pedagogical processes of ‘each one, teach one’, is instrumental in facilitating i) life-affirming queer kinship bonds, (ii) alternative ways to simultaneously embody and celebrate nonnormative gender expression with Black, Asian, and Latinx identity, iii) non-capitalist economies of sharing, and iv) hopeful strategies of everyday community activism and resilience to appropriative processes during economic insecurity and necropolitical turmoil.
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This article presents empirical data from survey research into lesbian and queer masculinities in the United Kingdom, conducted in 2017, which garnered over two hundred responses. Four dominant themes emerged from the data gathered. These themes addressed: distinctions and relationships between the sexed body and gender identity; the contradictions of identifying with masculinities while critiquing hegemonic masculinity; a sense of anxiety or loss around a perceived decline of lesbian community and identities within it, particularly the identity of butch lesbian; and also the great variety of trans identities and how they are defined and distinct. There were many considered responses under all the above themes on the changing meaning of the butch lesbian signifier, from forty self-identified butch lesbians as well as from those identifying with other terms, and this topic is the focus of this article. I will explore the meaning and resonance of the butch lesbian identity in the UK context, and the sometimes rocky relationship to the explosion of newer terms describing sex and gender identities, such as masculine of centre (MOC), non-binary (NB), gender non-conforming (GNC) or transmasculine. While there was some unease that newer terms might or may have already eclipsed the category of butch, alongside a common assertion that the category of butch is considered old fashioned, ‘butch’ was still a term that valiantly persisted and held sentimental and political value. Many participants were keen that this identity be included and distinguished in the contemporary rainbow of possibilities for sexuality and gender identities in the UK.
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La Minotaure est un roman dans lequel une narratrice particulièrement terrifiée par l'idée de vivre témoigne de son enfance à travers des notes pour comprendre la source de ses effrois. La plupart de ses courts textes sont adressées à Maude, une amie décédée. Ce (faux) dialogue lui permet de tisser des liens entre son enfance et son âge adulte, et entre sa vie et sa mort qui, croit-elle, la guette à cause de cette tentation d'exister. C'est le récit d'une parole qui ose s'affirmer, d'une personne qui décide enfin d'exister à travers un noeud de violence patriarcale, blanche, impérialiste, de genre et de classe sociale qui l'étouffe, la transperce et l'invisibilise. C'est surtout l'histoire d'un millier de miroirs qui brisent sous une terrible impulsion à vivre.