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Résultats 64 ressources
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Des corps féminins en rangées, qui se meuvent en synchronie. Ils ne se distinguent que par le détail d’un vêtement, d’une courbe, d’une teinte de cheveux. Les filles en série créent l’illusion de la perfection. Ce sont des filles-machines, filles-marchandises, filles-ornements. Toutes reproduites mécaniquement par l’usine ordinaire de la misogynie. Les filles sont des filles parce qu’elles sont en série. Mais la figure des filles en série est double: à la fois serial girls et serial killers de l’identité qu’on cherche à leur imposer. Entre aliénation et contestation, les filles en série résistent à leur chosification, cassent le party, libèrent la poupée et se mettent à courir. Cet essai percutant, paru pour la première fois en 2013, se déploie comme une chaîne qui se fait et se défait, depuis les Cariatides jusqu’aux Pussy Riot. Dans cette édition revue et augmentée, Martine Delvaux s’attaque à la blancheur des filles en série et analyse de nouvelles formes de résistance investies par les ballerines, les survivantes d’agressions et Beyoncé.
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Servants of Allah présente une histoire des musulman.e.s africain.e.s, en les suivant de l'Afrique de l'Ouest aux Amériques. Bien que beaucoup supposent que la foi musulmane qu'iels ont apportée avec eux aux Amériques a été rapidement absorbée par le nouveau milieu chrétien, comme Sylviane A. Diouf le démontre dans cet ouvrage méticuleusement documenté et révolutionnaire, l'islam a prospéré à grande échelle pendant l'esclavage. Elle détaille comment, même en esclavage, de nombreux.euses musulman.e.s ont réussi à suivre la plupart des préceptes de leur religion. Lettré.e.s, citadin.e.s et grand.e.s voyageureuses, iels ont puisé dans leur organisation, leur solidarité et la force de leurs convictions pour jouer un rôle majeur dans les révoltes d'esclaves les plus connues. Mais malgré toutes leurs réalisations et leurs contributions à l'histoire et aux cultures de la diaspora africaine, les musulman.e.s ont été largement ignoré.e.s. Servants of Allah—a Choice 1999 Outstanding Academic Title—éclaire le rôle de l'Islam dans la vie des pratiquant.e.s individuel.le.s et des communautés, et montre que bien que la religion n'ait pas survécu aux Amériques sous sa forme orthodoxe, sa marque peut être trouvée dans certains religions, traditions et créations artistiques des personnes d'ascendance africaine. Cette édition du 15e anniversaire a été mise à jour pour inclure de nouveaux matériaux et analyses, un examen des développements dans le domaine, des perspectives de nouvelles recherches et de nouvelles illustrations.
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Pas d’histoire, les femmes? L’historienne Micheline Dumont constate que, si les recherches en histoire des femmes menées au cours des dernières décennies ont contribué à faire émerger un nouveau champ de connaissance, celui-ci n’a toujours pas été intégré dans l’histoire officielle. La tradition d’une histoire univoque, qui confine les femmes à la marge, se perpétue. Notre rapport à l’histoire est toujours «hémiplégique», amputé de toutes celles à qui l’on nie la reconnaissance comme sujet historique et politique. «La colère, dit-on, est mauvaise conseillère. Mais elle se trouve presque toujours à l’origine des textes réunis dans ce recueil. J’assume ma colère, je la crois légitime. Je voudrais offrir mes pensées indignées comme témoins de ce travail qui est le mien, l’histoire des femmes comme combat non gagné. “Être désappropriée de l’histoire, c’est le destin des femmes”, disait l’historienne Arlette Farge il y a plus de trente ans. Je ne veux pas être désappropriée de l’histoire. En définitive, l’histoire des femmes pose toujours des questions politiques.»
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La reconnaissance du droit des personnes ayant des incapacités intellectuelles à une éducation à la sexualité a généré la conception et l’implantation de programmes éducatifs. À quelles valeurs et croyances les professionnels se réfèrent-ils pour organiser l’éducation à la sexualité? Une analyse critique des approches dominantes actuelles est proposée pour contribuer à leur progrès et à leur transformation. Pour dépasser les limites des approches paternalistes et objectivistes, il est suggéré d’adopter un nouveau paradigme fondé sur des perspectives participatives et subjectivistes. Le renouvellement de l’éducation à la sexualité pourrait procéder par énovation en enrichissant et en élargissant les pratiques existantes.
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« La recherche dont les résultats sont présentés ici a été initiée par L’R des centres de femmes du Québec (L’R) et s’est déroulée dans le cadre du Protocole UQAM/Relais- femmes du Service aux collectivités (SAC) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avec l’appui du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme (GIRAF), de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. L’R est un réseau national créé en juin 1985, qui compte aujourd’hui une centaine de centres de femmes, regroupés en 15 tables régionales déléguant toutes une représentante pour former le comité de coordination provincial. Ce réseau est ouvert aux femmes des centres, qu’elles soient militantes, travailleuses, membres de conseil d’administration ou participantes. Ce projet s’inscrit en continuité directe avec un atelier développé et présenté une première fois par L’R dans le cadre du colloque «Polytechnique 20 ans plus tard» (UQAM, 4 décembre 2009): «Le harcèlement et l’intimidation exercés par des antiféministes envers les femmes et les féministes... Un calque du patron de la violence conjugale?» Cet atelier, avait été présenté par Odile Boisclair et France Bourgault. Le succès de cet atelier a permis de constater qu’il répondait à une préoccupation importante. Les résultats de la présente recherche permettront à L’R de remplir un mandat spécifique en ce qui a trait à l’antiféminisme. La recherche dont les résultats sont présentés ici a été initiée par L’R des centres de femmes du Québec (L’R) et s’est déroulée dans le cadre du Protocole UQAM/Relais- femmes du Service aux collectivités (SAC) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avec l’appui du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme (GIRAF), de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. L’R est un réseau national créé en juin 1985, qui compte aujourd’hui une centaine de centres de femmes, regroupés en 15 tables régionales déléguant toutes une représentante pour former le comité de coordination provincial. Ce réseau est ouvert aux femmes des centres, qu’elles soient militantes, travailleuses, membres de conseil d’administration ou participantes. Ce projet s’inscrit en continuité directe avec un atelier développé et présenté une première fois par L’R dans le cadre du colloque «Polytechnique 20 ans plus tard» (UQAM, 4 décembre 2009): «Le harcèlement et l’intimidation exercés par des antiféministes envers les femmes et les féministes... Un calque du patron de la violence conjugale?» Cet atelier, avait été présenté par Odile Boisclair et France Bourgault. Le succès de cet atelier a permis de constater qu’il répondait à une préoccupation importante. Les résultats de la présente recherche permettront à L’R de remplir un mandat spécifique en ce qui a trait à l’antiféminisme. » (2013, 7)
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Tout comme aux États-Unis et en France, la militance trans est en plein essor au Québec depuis ces vingt dernières années. Cela se voit par la création ou l'expansion d'organismes trans et le développement de projets trans au sein d'organismes de santé ou au sein d'organismes LGBTQ (lesbiens, gais, bis, trans, queers). Les militant-es trans combattent la cisnormativité, c'est-à-dire l'oppression qui réprime les individus qui franchissent la frontière du genre et ainsi encourage la plupart des personnes à s'accommoder du genre assigné à leur naissance. Elle s'exprime d'une part par la régulation du changement d'identité de genre par les institutions gouvernementales, médicales et juridiques, d'autre part par la marginalisation et l'exclusion des personnes trans de l'espace médiatique et des milieux de travail, scolaire, familial et de la santé et des services sociaux. En prenant appui d'une part sur des concepts de la sociologie des mouvements sociaux, d'autre part sur des concepts issus des études féministes et des études trans, cette recherche a pour objectif d'explorer les dynamiques d'émergence du mouvement trans au Québec. Douze entrevues semi-structurées ont été réalisées en 2010 avec des militant-es trans appartenant à trois générations. Trois axes d'analyse ont été privilégiés : 1. Les dynamiques de la militance trans; 2. Les sens que les militants et militantes donnent à leurs actions; 3. Les liens entre cette militance et d'autres militances. Cette recherche démontre qu'il y a bien un mouvement trans émergent au Québec. Celui-ci a acquis une dimension collective à travers la création d'une identité trans et la formation d'une communauté trans, deux éléments constitués d'une façon dynamique et traversés par des tensions. Le mouvement trans revêt également une dimension conflictuelle et s'oriente vers le changement social, en combattant la cisnormativité et en remettant en cause les normes de genre, sexe et sexualité. Ce mouvement s'inscrit dans l'espace des mouvements sociaux québécois, en développant des stratégies liées à l'action communautaires et influencées par son évolution. Enfin, le mouvement trans a mis en place des alliances avec le mouvement gai et lesbien, le mouvement queer, le mouvement féministe et les luttes d'autres populations marginalisées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Transidentités, mouvement social, cisnormativité, militance, genre, études féministes, alliances, action communautaire, Québec.
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Pourquoi n'y aurait-il que deux sexes, un mâle et un femelle ? Ne peut-on pas être à la fois un homme et une femme ? Voici, enfin traduit, l'essai mythique et provocateur qui offrit à la biologiste Anne Fausto-Sterling une notoriété mondiale dans le champ des études sur le genre. S'appuyant sur le cas des hermaphrodites ou "intersexes", reposant de manière radicale les questions du savoir et des violences faites au nom de la norme sociale, elle montre avec force et ironie comment il est possible de libérer les corps de l'emprise du genre
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Cette trousse de formation a pour but de répondre aux besoins des enfants qui vivent dans des familles homoparentales et dont la structure familiale n'est pas bien représentée ou reconnue dans les institutions publiques, notamment dans le système scolaire, le système de santé et des services sociaux, et dans les organismes communautaires. Elle répond également aux besoins exprimés par des éducatrices et des éducateurs qui ont demandé de l'aide afin d'être mieux outillés pour intervenir lorsqu'ils sont témoins de propos et de gestes homophobes entre des élèves du primaire.
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Le rapport de recherche recueille les différentes perceptions des jeunes filles au moment de leur choix de carrière, évalue les variables les plus influentes sur l’intérêt qu’elles portent à l’égard des métiers de la construction et sur lesquelles il faut agir si on veut accroître leur présence dans cette industrie.
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Il y a dix ans, bell hooks étonnait les lecteurices avec Enseigner à transgresser : l'éducation comme pratique de la liberté . Vient maintenant Communauté d'enseignement : une pédagogie de l'espoir - une œuvre puissante et visionnaire qui enrichira notre enseignement et nos vies. Combinant une réflexion critique sur l'éducation avec des récits autobiographiques, hooks invite les lecteurices à étendre le discours sur la race, le sexe, la classe et la nationalité au-delà de la salle de classe dans des situations d'apprentissage quotidiennes. L'enseignement, explique-t-elle, peut avoir lieu n'importe où, n'importe quand - pas seulement dans les salles de classe des collèges, mais dans les églises, les librairies, les maisons où les gens se réunissent pour partager des idées qui affectent leur vie quotidienne. Dans Teaching Community, bell hooks cherche à théoriser à partir de la place du positif, en regardant ce qui fonctionne. Écrivant sur les luttes pour mettre fin au racisme et à la suprématie blanche, elle fait valoir que "personne ne naît raciste. Tout le monde fait un choix". Communauté d'enseignement nous explique comment nous pouvons choisir de mettre fin au racisme et de créer une communauté bien-aimée. hooks se penche sur de nombreux problèmes, parmi lesquels la spiritualité en classe, les Blancs cherchant à mettre fin au racisme et les relations érotiques entre professeur.e.s et étudiant.e.s. L'esprit, la lutte, le service, l'amour, les idéaux de connaissance partagée et d'apprentissage partagé - ces valeurs motivent un changement social progressif. Les enseignant.e.s visionnaires savent que l'éducation démocratique ne peut jamais se limiter à une salle de classe. L'enseignement - si souvent sous-estimé dans notre société - peut être une activité joyeuse et inclusive. bell hooks montre le chemin. "Lorsque les enseignant.e.s enseignent avec amour, en combinant attention, engagement, connaissances, responsabilité, respect et confiance, nous sommes souvent capables d'entrer dans la classe et d'aller droit au cœur du problème, qui est de savoir quoi faire un jour donné pour créer le meilleur climat d'apprentissage."
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Cette publication aborde les conflits existants au sein des études et mouvements féministes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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The NASW Code of Ethics identifies social justice as one of six foundational values of the social work profession. Indigenous communities have long questioned the authenticity of this commitment and rightly so, given the historical activities of social work and social workers. Still, the commitment persists as an inspiration for an imperfect, yet determined, profession. This article presents a theoretical discussion of questions pertinent for social justice in social work practice in Native American communities: Whose definition of social justice should prevail in work with and in Indigenous communities? What can a revisioning of social justice mean to the development of Native communities and for Native youths in particular? What methods or processes of social work are most appropriate for this social justice work? This article presents a case for the practice of youth participatory action research as one method to work for social justice in Native communitie
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Finaliste du Prix littéraire Lambda 2014 dans la catégorie Mémoires/Biographies lesbiennes présenté par la Fondation littéraire Lambda Ce mémoire saisissant raconte l'intense vérité d'un garçon manqué du Bronx dont l'enfance des années 1960 a été marquée par les berceuses de son père mêlées à ses souvenirs dissociatifs des combats de la Seconde Guerre mondiale. À quatre ans, Annie Rachele Lanzillotto faisait rebondir son Spaldeen sur le perron et regardait les garçons jouer au stickball dans la rue ; à l’intérieur, elle a caché des cuillères à café en argent derrière les caloducs pour répondre aux appels à l’aide pendant que son père battait sa mère. À dix-huit ans, à la limite d'une liberté ambitieuse, ses études à l'Université Brown ont été interrompues par la croissance d'une tumeur massive à l'intérieur de sa poitrine. Ainsi commença un voyage sauvage de recherche de vérité pour la survie, alimenté par les leçons des vœux de lasagne et des ascensions de Spaldeen. Des perrons du Bronx au travestissement dans les rues d'Égypte, du service de cancérologie du Memorial Sloan-Kettering à la scène des clubs gays de New York dans les années 80, cette histoire poignante et authentique nous emmène sous la table de la salle à manger. jusqu'au perron, sur le trottoir, dans la rue et, finalement, dans le vaste monde de l'immigration, de la sous-culture gay, du traitement du cancer, de la maladie mentale, de la dynamique de genre, de la toxicomanie, de la violence domestique et d'un vaste éventail de personnages italo-américains. Avec une New-Yorkaise par excellence comme narratrice et guide, ce voyage va crescendo dans un retour à contrecœur à la sagesse intemporelle d'une grand-mère paysanne et immigrée, Rosa Marsico Petruzzelli, qui nous montre la plus douce essence de l'âme. Annie Rachele Lanzillotto est une poetesse et artiste de performance vivant à New York. Elle enseigne des master classes de performance solo pour l'Acting Apprentice Company de l'Actors Theatre de Louisville. Elle est l'auteure d'un livre de poésie, Schistsong .
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Le 4 novembre 2008, le 44e président des États-Unis est élu. Un noir fait son entrée à la Maison-Blanche. Obama aura eu raison de dire Yes we can. Par sa victoire, il marquera l'histoire de la nation américaine : il sera, à jamais, le premier président noir des États-Unis. L'élection d'Obama à la présidence permet de mettre en exergue le caractère exclusif que portait la « race » de l'institution présidentielle avant son arrivée à ce haut poste de décision. Ainsi, partant du postulat que l'institution présidentielle n'est pas neutre, mais qu'elle a un genre, une « race » et une sexualité précises, nous entendons nous intéresser aux identités qu'il est nécessaire de mettre de l'avant pour atteindre la présidence. Puisque l'élection d'Obama représente un moment clé dans l'analyse des identités, ce mémoire en fera son étude de cas. Partant de deux allocutions publiques, soit A More Perfect Union et The Victory Speech, ainsi que de deux autobiographies écrites par Obama (Les rêves de mon père et L'audace d'espérer), nous étudions la mise de l'avant des identités en contexte électoral. L'analyse discursive des allocutions publiques et des autobiographies nous permettra d'avancer l'hypothèse qu'en mettant de l'avant son identité racisée et en la juxtaposant à l'idée du rêve américain (Yes we can), Obama a non seulement réitéré les identités dominantes de la présidence américaine (homme, hétérosexuel), mais il a également dépolitisé les enjeux raciaux aux États-Unis. Enfin, l'originalité de la présente recherche se situe au niveau de la prise en compte de l'identité sexuelle de l'actuel président américain, dans la mesure où celle-ci ne fait pas l'objet d'analyse dans la littérature, qu'elle soit classique ou critique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : institution présidentielle américaine, genre, « race », sexualité, rêve américain.
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L'article traite du cas de 1978 de sept femmes jamaïcaines qui devaient être expulsées du Canada et des questions soulevées par le cas concernant la valeur du travail des femmes et les politiques d'immigration discriminatoires. Plus précisément, l'article évalue le West Indian Domestic Scheme, un accord entre le Canada et certains pays anglophones des Caraïbes pour envoyer des femmes antillaises au Canada afin de remédier à la pénurie de main-d'œuvre domestique. Il fait valoir que les termes de l'accord ont facilité l'expulsion des travailleurs domestiques sans tenir compte de la façon dont le processus de migration avait modifié leurs relations sociales et personnelles avec leurs enfants, leurs familles et leurs ménages, à la fois « ici » et « là-bas », d'une manière qui leur a rendu difficile le retour à la maison. Ce faisant, l'article aborde les complexités transnationales des femmes s des vies qui restent en contradiction avec les politiques d'immigration et d'emploi. L'objectif de l'article est d'élucider pourquoi les femmes, dans leur rôle de mères, ont décidé de contester les ordres de quitter le Canada et d'éclairer les façons dont les femmes racisées trouvent les moyens de négocier des espaces intermédiaires qui leur permettent de survivre.
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« Cet article propose d’évaluer les bienfaits et les inconvénients d’une démarche d’enquête participative. Il s’appuie sur le compte rendu d’une recherche par questionnaire auprès de familles sans logement. En cours de construction de l’enquête, des personnes anciennement dans cette situation ont rejoint l’équipe de recherche et contribué à l’élaboration comme à la passation du questionnaire. Cette expérience suggère que des recherches classiques pourraient avoir avantage à mettre en oeuvre des démarches participatives pour enrichir la connaissance scientifique » [Résumé original]
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L'actualité ne manque pas des signes des changements qui affectent aujourd'hui le rôle de la recherche dans le cadre des relations sciences-société. A l'échelle des projets de recherche et dans les secteurs des sciences sociales, de la santé ou de l'éducation, le partage des rôles entre chercheurs, acteurs, usagers, décideurs est aujourd'hui en reconfiguration. L'un des signes de cela est la visibilité croissante des recherches participatives ; un autre signe est la prise en compte de plus en plus explicite dans les milieux de recherche de la problématique du partage des résultats. La rencontre annuelle des Lieux d'Éducation Associés est l'occasion de présenter ces deux problématiques touchant aux relations entre recherche et pratique, et d'en souligner certains enjeux éthiques et épistémologiques