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Nomadic Subjects plaide pour un nouveau type de pensée philosophique, qui inclurait les idées du féminisme et abandonnerait le mode hégémonique qui est conventionnellement adopté dans la haute théorie. La prose personnelle, surprenante et vivante de Braidotti insiste sur une intégration du féminisme dans le discours dominant. Les essais explorent les problèmes qui sont au cœur des débats féministes actuels, y compris la relation de l'épistémologie occidentale à la «question de la femme», le féminisme et l'éthique biomédicale, le féminisme européen et la façon dont les féministes américaines pourraient se rapporter aux mouvements européens.
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Les idéaux féministes d'égalité formulés au cours des années 1970 et 1980 sont aujourd'hui confrontés à des discours divers qui pénètrent les groupes de femmes. D'une part, la vision des technocrates les incite à accepter des fonctions instrumentales en retour d'un financement considéré essentiel par plusieurs. La majorité des groupes en sont ainsi venus à offrir des services qui se situent dans le prolongement de ceux offerts par le réseau de la santé et des services sociaux. À travers ces ajustements, les groupes de femmes ne se définissent plus seulement comme des lieux de conscientisation et de résistance, mais bien comme des groupes communautaires travaillant, de concert avec d'autres groupes communautaires, à l'amélioration du bien-être collectif. Les discours savants portant sur le féminisme, sur les conditions de sa mise en oeuvre ou sur le rapport entre l'État et le communautaire rejoignent eux aussi les militantes et affectent de façons diverses le portrait qu'elles tracent de leurs pratiques. C'est cet ensemble complexe dans lequel des rapports de force se nouent quotidiennement que nous voulons décrire et analyser ici.
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Plus de 350 chroniques et illustrations, couvrant l’histoire de Montréal depuis sa fondation, répertoriant des réalisations dans tous les secteurs d’activités, des synthèses et des repères chronologiques précieux sous la plume alerte de plus de 150 collaboratrices: journalistes, historiennes, militantes féministes, chercheures, étudiantes, écrivaines…
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Lesbians played a role in all phases of Grove development, albeit that of a minority in number and, usually, in terms of power and recognition. Newton devotes two chapters (of eleven) exclusively to lesbians, and this seems adequately proportional to the lesbian presence in the decades she covers. Importantly, the differences for women between the two eras -- 1930s to 1960 and 1960 to 1980 -- appear to be determined by class and ethnicity rather than by gender. In the earlier period, says Newton, the gay "girls" or "ladies" (Grovers' terms) "were an elite, privileged group who faced relatively little cultural exclusion or discrimination from their male peers" (204); and, she reminds us, in both eras "whatever problems 'girls' had with 'boys,' physical safety was not one of them" (204). Although they never completely shared in the camp sensibility, and not at all in the public sex of the "Meat Rack," then, Grove lesbians were on an even footing (except in numbers) as long as they were white, Protestant, moneyed, artistic/theatrical, and devoted to the "fun" ethos of the settlement (indeed, "party" meant costumes and drinking, never politics). At the opposite end of New York State from Buffalo is Cherry Grove, a gay community as different from that treated in Boots of Leather as the geography symbolizes. As Esther Newton describes it in Cherry Grove, Fire Island, it could be a typical "all-American" postwar town -- dominated by the sensibilities of elite WASP males benefiting from the prosperity of the 1950s and 1960s, and hostile at times to those perceived as outsiders (by race, gender, ethnicity) or interlopers (day-trippers, pretentious Pines neighbors). The crucial exception, of course, is that the elitist WASP men (and some women) who built the town were gay. For these reasons, my reactions divided according to my dual identity. As a historian, I found this book superb in every way: it is an engaging narrative of six decades of the area's development textured with insightful commentary on the larger context of American life and questions regarding how and why Cherry Grove originated and endured. However, the lesbian reader in me, although agreeing that the presentation is wonderful (it is actually more fluid and readable than Boots of Leather), reacted to the sexism, racism, anti-Semitism, and classism that have characterized this community at various stages of its existence, and especially to the community's dismissal of women. As Newton herself summarizes in a passage concerning the "invasion" of the neighboring Pines community, "Whatever the Queen's function -- selling tickets to a play or blessing the bathers -- she also is the Grove, its key symbol and core representation" (269; italics in the original); and she adds in the accompanying endnote, "The normal processes of Grove action and narration tend to marginalize or even erase women" (345, n.7)
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Dans Chloe Plus Olivia, Lillian Faderman ne cherche rien de moins à redéfinir radicalement quatre siècles de littérature lesbienne, répondant à un besoin longtemps négligé : une anthologie littéraire d'écrivains lesbiens des quatre derniers siècles, chaque pièce étant située dans un contexte historique et littéraire. Cet ouvrage de recherche historique propose une revue éclairante du concept changeant de « littérature lesbienne », suivi d'exemples de six genres différents : l'amitié romantique, l'inversion sexuelle, les lesbiennes exotiques et maléfiques, l'encodage lesbien, le féminisme lesbien et le féminisme post-lesbien. Faderman examine des œuvres aussi diverses que My Antonia de Willa Cather et Orlando de Virginia Woolf ; poésie de Gertrude Stein et Amy Lowell ; fiction de Carson McCullers, Helen Hull et Alice Walker. De plus, Chloe Plus Olivia contient des écrits d'hommes axés sur les relations entre femmes. Ces écrits sont inclus dans la première section du livre et ont été, à divers égards, importants pour le développement de la littérature lesbienne, puisque les hommes étaient beaucoup plus susceptibles que les femmes d'être publiés au cours des autres siècles. Il serait impossible d’identifier une seule « grande tradition » d’écriture lesbienne, car elle est en constante métamorphose, reflétant l’évolution des attitudes sociales et des voix des femmes. Chloe Plus Olivia , avec sa portée historique renforcée par la recherche personnelle de Faderman pour une définition de la littérature lesbienne, en fait le premier livre du genre ; il deviendra certainement le point de référence à partir duquel partiront toutes les études ultérieures sur la littérature lesbienne.
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This collection of essays explores the significant agreements and tensions between contemporary feminist and postmodern theories and practices. Having brought enormous changes to conceptions of the body, identity, and the media, postmodernity compels the rethinking of many feminist categories, including female experience, the self, and the notion that "the personal is political." Feminist analysis has been equally important, though not always equally acknowledged, as a force within postmodernism. Feminist writings on subjectivity, master narratives, and the socioeconomic underpinnings of the master narrative of theory itself have been particularly influential. This volume traces the crossings and mutual interrogations of these two traditions into the arenas of cultural production, legal discourse, and philosophical thought. Multidisciplinary and international in their collective focus, the essays range from a study of Madonna as an Italian American woman who is revising the cultural meanings of an ethnic feminism to a unique interview with Mairead Keane, the national head of the Women’s Department of the Irish political party Sinn Fein. Turning the prism of postmodern feminism onto such diverse cultural objects as literary and literary critical texts, contemporary film, and music, these essays intervene in debates regarding technology, sexuality, and politics. Challenging modern feminisms to articulate their inescapable relation to postmodern society, this expanded edition of a special issue of boundary 2 also explores ways in which feminism can work as the cutting edge of a global postmodernism. Contributors. Salwa Bakr, Claire Detels, Margaret Ferguson, Carla Freccero, Marjorie Garber, Barbara Harlow, Laura E. Lyons, Anne McClintock, Toril Moi, Linda Nicholson, Mary Poovey, Andrew Ross, David Simpson, Kathyrn Bond Stockton, Jennifer Wicke
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In this innovative book, a well-known feminist and sociologist challenges our most basic assumptions about gender. Judith Lorber argues that gender is wholly a product of socialization, subject to human agency, organization, and interpretation, and that it is a social institution comparable to the economy, the family, and necessity of gender, she envisions a society structured for equality, where no gender, racial, ethnic, or social class group is allowed to monopolize positions of power.
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Il s'agit de la première collection de théoriciennes féministes influentes à se concentrer sur le cœur de l'épistémologie traditionnelle, traitant de questions telles que la nature des connaissances et l'objectivité dans une perspective de genre.
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Commencée fin 1987, « L’histoire des femmes en Occident » vient de s’achever. Ce travail collectif international d’une grande ampleur - 5 volumes, 3 000 pages écrites par 72 auteurs - constitue à ce jour l’effort le plus achevé pour affirmer la légitimité d’un champ de recherche : l’approche sexuée de l’histoire de nos sociétés. Publiée en 9 langues, cette entreprise a suscité aussitôt un immense intérêt, signe incontestable d’une demande sociale forte. Mais cette approche historique pose beaucoup de questions : sur la pertinence de la chronologie classique, sur la notion d’Occident et son étroitesse, sur la validité des sources, sur la fonction des images, sur la difficulté à saisir autre chose qu’une représentation construite majoritairement par les hommes, sur le consentement des femmes à leur rôle, sur la notion de pouvoirs, sur celle de progrès... Prolongement critique de « L’histoire des femmes en Occident », le colloque « Femmes et Histoire » est la manifestation d’une réflexion ouverte et actuelle qui ne demande qu’à se poursuivre.
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Je meurs, mon cher fils, victime de mon idolâtrie pour la patrie et pour le peuple. Ses ennemis, sous le spécieux masque du républicanisme, m'ont conduite sans remords à l'échafaud..." Ainsi commence la dernière lettre qu'Olympe de Gouges adressa à son fils alors qu'elle était enfermée à la Conciergerie dans la cellule des condamnées à mort. A cause de la pluie qui ne cessa pas de la matinée, l'exécution eut lieu dans l'après-midi du 3 novembre 1793.Š Avec des documents inédits à l'appui, Olivier Blanc nous fait revivre, dans sa préface, l'engrenage de l'arrestation et du procès d'Olympe de Gouges, l'auteur de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
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Uma Narayan tente de clarifier le contenu de la notion féministe de "privilège épistemique des opprimé-es". Elle soutient que le privilege épistémique des "initié-es" opprimé-es concernant leur oppression suscite des problèmes de dialogue et de politique de coalition avec les "non-initié-es" qui eux, ne subissant pas cette oppression, n'arrivent pas à se réconcilier au privilege épistémique des initié-es. Elle analyse concrètement comment les non-initié-es peuvent par inadvertance blesser les initié-es, et elle propose des moyens permettant de minimiser ces problèmes.
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Explores the historical roots of the debate about women in Islamic societies by tracing the developments in Islamic discourses on women and gender up to the present. The book describes the gender systems in place in the Middle East both before and after the rise of Islam.
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The 'riddle of femininity', like Freud's reference to women's sexuality as a 'dark continent', has been treated as a romantic aside or a sexist evasion rather than as a problem to be solved. In this first comprehensive study, Teresa Brennan suggests that by placing these ideas in the context of Freud's work as a whole, we will begin to understand why femininity was such a riddle for Freud. Brennan argues that by turning to Freud's work and his concrete questions about femininity, a psychical state which occurs in men and women alike, the problem is clearly a soluble one, provided that Freud's concern with energy is taken into account. The real riddle of femininity is as much a problem for thinking about physicality as a problem for the subject who suffers from what Freud described as 'femininity's negative effects on curiosity, intelligence and activity.
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On a dit que l'utilisation de la « théorie » dans l'analyse féministe menaçait le féminisme en tant que force politique. Cette collection de travaux d'éminentes universitaires féministes aborde la question du statut politique de la théorie du poststructuralisme au sein du féminisme. Contre l'idée que l'utilisation du post-structuralisme affaiblit nécessairement le féminisme, « Feminists Theorize the Political » affirme le débat contemporain sur la théorie comme politiquement riche et conséquent. En jetant les bases théoriques du volume, Butler et Scott ont posé un certain nombre de questions à d'éminents juristes, critiques littéraires, philosophes, théoriciens politiques, historiens et théoriciens de la culture. Les essais ne résolvent pas les questions mais génèrent des directions nouvelles et productives pour celles-ci. Le volume dans son ensemble valorise le pouvoir troublant et politique de la théorie. Les essais de "Feminists Theorize the Political" abordent les questions qui émergent de la convergence du féminisme et du poststructuralisme : qu'advient-il de la critique féministe lorsque les fondements traditionnels - l'expérience, l'histoire, les normes universelles - sont remis en question ? La théorie féministe peut-elle problématiser la notion de sujet sans perdre son effectivité politique ? Quelle version du sujet doit être interrogée, et comment ce questionnement ouvre-t-il des possibilités de reformulation de l'agence, du pouvoir et des sites de résistance politique ? Quelles sont les conséquences d'une reformulation spécifiquement féministe de la différence ? Quels sont les usages et les limites d'une critique poststructuraliste de la logique binaire pour la théorisation des différences raciales et de classe, la position du subalterne ? Cette anthologie représente une diversité de travaux théoriques au sein de la théorie féministe à forts enjeux politiques. Bien que tous les auteurs ne souscrivent pas au poststructuralisme (et peu concéderaient que le poststructuralisme est une entreprise monolithique), chacun propose une analyse féministe innovante qui est d'une certaine manière motivée dans et par le défi poststructuraliste. 'Feminists Theorize The Political' aborde une série de préoccupations féministes, y compris la liberté productive, la loi anti-discrimination, le viol et la formulation du pouvoir en termes d'exclusion, de différence et de hiérarchie. chacune propose une analyse féministe innovante qui est en quelque sorte motivée dans et par le défi poststructuraliste. 'Feminists Theorize The Political' aborde une série de préoccupations féministes, y compris la liberté productive, la loi anti-discrimination, le viol et la formulation du pouvoir en termes d'exclusion, de différence et de hiérarchie. chacune propose une analyse féministe innovante qui est en quelque sorte motivée dans et par le défi poststructuraliste. 'Feminists Theorize The Political' aborde une série de préoccupations féministes, y compris la liberté productive, la loi anti-discrimination, le viol et la formulation du pouvoir en termes d'exclusion, de différence et de hiérarchie.
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La déconstruction d'une conception biocentriste des sexes en sociologie et la mise en évidence, par les travaux féministes des années 1970, de l'existence d'un système des sexes a ouvert la voie à l'élaboration d'une théorie des rapports sociaux entre les sexes. Cette théorie critique et redéfinit certains concepts clés (travail, production, mobilité), déplace les frontières disciplinaires (sociologie du travail, sociologie de la famille), en même temps qu'elle élargit les débats sur des thèmes sociologiques fondamentaux : relations entre rapport social et catégorisation sociale, reproduction sociale et changement, structures et acteurs et actrices, pratiques sociales et représentations. Aujourd'hui, ce travail de théorisation se poursuit à travers l'élaboration d'outils d'analyse sociologique (de concepts opératoires) susceptibles de rendre compte de la dynamique qui est le propre d'un rapport social, le rapport social entre les sexes en particulier.
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Qui es-tu, toi qui n'es, ne seras jamais moi ni mien ? Je t'écoute comme la révélation d'une vérité irréductible à moi. Tu m'as saluée, reconnue. Tu interroges tes limites. Je te donne du silence où le futur de toi - et peut-être de moi avec toi - peut émerger et se fonder. Je ne m'approche pas immédiatement de toi. Je ne te connaîtrai jamais de manière absolue. Je laisse de l'air, de l'espace, du mystère autour de nous. Éveillée à toi, recueillie, j'invente des paroles qui te touchent de leur souffle sans t'enlever à toi. Cet abord intransitif cherche aide auprès de l'univers, de la beauté, de la sagesse, de l'Histoire. En cette uvre déjà, j'aime à toi. Puisse ce " à " garder l'intention entre nous encore et toujours vive, berceau de l'être que notre transcendance l'un à l'autre enfante. " Après une critique de la maîtrise de notre culture par le genre masculin et la définition de médiations nécessaires à la constitution du sujet féminin, Luce Irigaray élabore ici une dialectique de l'intersubjectivité fondée sur la différence sexuelle. J'aime à toi marque donc un nouveau temps dans l'ouvre de la philosophe, le premier ayant été ouvert par Speculum, De l'autre femme.