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Le féminisme n'a pas vu le jour avec les années 1960, loin de là. Au Québec, comme ailleurs dans le monde, de nombreux combats ont été menés dès le début du XXe siècle par des femmes d'avant-garde bien décidées à faire valoir les droits de l'autre moitié de la population. Micheline Dumont et Louise Toupin ont choisi de faire appel directement aux textes des militantes (archives diverses, articles de journaux, mémoires, conférences), en les regroupant par périodes et par thématiques. Des textes signés par des femmes très connues, comme Marie Gérin-Lajoie ou Thérèse Casgrain, et par d'autres qui sont restées dans l'ombre, illustrent ainsi l'évolution de la pensée féministe dans de nombreux domaines, parmi lesquels l'accès à l'éducation, au travail, à la contraception, les luttes contre la discrimination, contre la violence, la recherche d'autonomie. Cette anthologie comble un certain vide historique et corrige des perceptions erronées tout en mettant en relief la continuité et l'ampleur du mouvement féministe
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L’histoire du féminisme en France ne diffère guère de celle des autres pays occidentaux : fragmentée, discontinue, elle reste en décalage avec l’histoire politique. Depuis la Révolution française, avec difficulté, les femmes ont conquis peu à peu des fonctions qui furent longtemps réservées aux hommes. Mais la barrière la plus insurmontable fut sans doute celle de l’exercice du pouvoir. Les droits civiques « accordés » très tardivement (octobre 1944) au «deuxième sexe » ne mirent pas un terme au privilège des hommes dans l’espace public. Le code civil, « parangon de la modernité », maintint les femmes encore plus longtemps dans un état d’infériorité. L’ouvrage retrace les itinéraires conflictuels et la diversité des luttes en faveur de l’égalité, jusqu’à la « parité » dont le succès peut masquer le maintien des hiérarchies que révèle la polémique soulevée par l’introduction du genre dans l’enseignement. Cette nouvelle édition s’apparente à une « histoire du féminisme et du genre », car l’auteure a été parmi les premières à user de la méthode introduite par le concept. En ce sens, le féminisme exprime la réaction critique à l’encontre d’une identité sociale genrée.
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L’empreinte du féminisme sur le XXe siècle québécois est indélébile. De l’aube au crépuscule du siècle, la « question des femmes » a coloré les grands débats, imprégné les luttes socio-politiques et laissé sa marque sur les systèmes de lois, les institutions, l’organisation du travail et les modes de vie. Cet article veut montrer comment, dans une perspective historique, la « question des femmes » — ainsi posée par les élites masculines — fut pressentie comme l’une des grandes interrogations de ce siècle et comment les changements survenus dans la reconfiguration des rapports entre hommes et femmes — des identités sexuelles aux modèles qui les supportent — restent au coeur des enjeux d’une société.
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There once was a time when the concept of equal pay for equal work did not exist, when women of all ages were "girls," when abortion was a back-alley procedure, when there was no such thing as a rape crisis center or a shelter for battered women, when "sexual harassment" had not yet been named and defined. "If conditions are right," Susan Brownmiller says in this stunning memoir, "if the anger of enough people has reached the boiling point, the exploding passion can ignite a societal transformation." In Our Time tells the story of that transformation, as only Brownmiller can. A leading feminist activist and the author of Against Our Will, the book that changed the nation's perception of rape, she now brings the Women's Liberation movement and its passionate history vividly to life. Here is the colorful cast of characters on whose shoulders we stand--the feminist icons Betty Friedan, Kate Millett, Germaine Greer, and Gloria Steinem, and the lesser known women whose contributions to change were equally profound. And here are the landmark events of the era: the consciousness-raising groups that sprung up in people's living rooms, the mimeographed position papers that first articulated the new thinking, the abortion and rape speak-outs, the daring sit-ins, the underground newspaper collectives, and the inventive lawsuits that all played a role in the most wide-reaching revolution of the twentieth century. Here as well are Brownmiller's reflections on the feminist utopian vision, and her dramatic accounts, rendered with honesty and humor, of the movement's painful internal schisms as it struggled to give voice to the aspirarations of all women. Finally, Brownmiller addresses that most relevant question: What is the legacy of feminism today?
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Analyse d'un autre paradoxe à la française : le modèle républicain fondé sur l'égalité et la liberté de la personne, mise au service de l'exclusion politique des femmes, qui n'ont obtenu le droit de vote qu'en 1944. Ce livre traite de la protestation féministe contre cette prétendue universalité des droits, qui excluait les femmes de la citoyenneté.
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Je meurs, mon cher fils, victime de mon idolâtrie pour la patrie et pour le peuple. Ses ennemis, sous le spécieux masque du républicanisme, m'ont conduite sans remords à l'échafaud..." Ainsi commence la dernière lettre qu'Olympe de Gouges adressa à son fils alors qu'elle était enfermée à la Conciergerie dans la cellule des condamnées à mort. A cause de la pluie qui ne cessa pas de la matinée, l'exécution eut lieu dans l'après-midi du 3 novembre 1793.Š Avec des documents inédits à l'appui, Olivier Blanc nous fait revivre, dans sa préface, l'engrenage de l'arrestation et du procès d'Olympe de Gouges, l'auteur de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.
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L´écrivain britannique John Stuart Mill était l´un des premiers écrivains masculins à se positionner pour l´égalité des sexes et à défendre la libération des femmes. Il se pencha sur la liberté économique des femmes et était de l´avis que le rôle d´une femme dans le mariage devait évoluer. Le livre « De l’assujettissement des femmes » est un classique de la littérature féministe. Le philosophe et politicien britannique John Stuart Mill (1806+1873) est un des penseurs libéraux les plus importants du 19e siècle. Il est particulièrement connu pour ses théories d´utilitarisme. Il s´est occupé de divers sujets politiques et philosophiques, dont les concepts de liberté et d´égalité des sexes.
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In this remarkably original work of political philosophy, one of today's foremost feminist theorist challenges the way contemporary society functions by questioning the standard interpretation of an idea that is deeply embedded in American and British political thought: that our rights and freedoms derive from the social contract explicated by Locke, Hobbes, and Rousseau and interpreted in the United States by the Founding Fathers.
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En rassemblant et en présentant les œuvres de Stewart, Richardson offre aux lecteurices l'occasion d'étudier les pensées et les paroles de cette influente militante noire, précurseuse de Frederick Douglass et de Sojourner Truth et première noire américaine à donner des conférences pour la défense des droits des femmes, la plaçant dans le contexte du mouvement abolitionniste tourbillonnant.
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Stratégies des pouvoirs, stratégies des femmes pour leur résister : c’est toujours la même chose et c’est toujours différent. Lieux concrets et formes subtiles d’oppression, qu’il s’agisse d’institutions, d’organisations ou de discours. Insurrections héroïques des femmes, actions d’éclat ou mouvements souterrains méconnus des historiens, tentatives suivies d’échec. Alliances inattendues, effets imprévisibles, paradoxes. Le livre fait apparaître l’impossibilité de s’en tenir à des catégories massives, tranchées, telles que « la droite », « la gauche », « la femme ouvrière », « la bourgeoise », « la lesbienne », « la catholique », « la féministe ». À la place, une irréductible pluralité des représentations, des actions, des réactions. 4è de couverture
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« Il s’agit de faire toute la lumière possible, en l’état actuel des connaissances, sur une protestation aussi ancienne que la pensée, mais régulièrement déjouée par les pièges de l’imaginaire masculin et du discours dominant. » Cette « querelle » des femmes a été analysée selon quatre temps forts : le temps du féminisme élitaire (du VIe siècle à 1789) ; une période de féminisme en mouvement (1789-1871) ; un temps de féminisme bourgeois et réformiste (1871-1945) ; enfin, une période de féminisme radical, inaugurée par Simone de Beauvoir dans Le Deuxième Sexe (1949). « C’est au total quinze siècles d’une autre histoire qui se déroulent sous nos yeux dans ces 500 pages d’analyse patiente, une histoire tour à tour sereine et passionnée, grave et légère, besogneuse et festive, une histoire arrachée aux pesanteurs des mythes, des doutes et de la mauvaise foi. » M.A. et D.A.
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In the winter of 1875 Miss Anthony prepared her speech on “Social Purity” and gave it first at the Grand Opera House, Chicago, March 14, in the Sunday afternoon Dime lecture course. When she reached the opera house the crowd was so dense she could not get inside and was obliged to go through the engine room and up the back way to the stage. The gentleman who was to introduce her could not make his way through the throng and so this service was gracefully performed by “Long John” Wentworth, who was seated on the stage. At the close of the address, to her surprise, A. Bronson Alcott, Parker Pillsbury and A.J. Grover came up to congratulate her. She had not known they were in the city. Mr.Alcott said: “You have stated here this afternoon, in a fearless manner, truths that I have hardly dare to think, much less to utter.” No other speaker, man or woman, ever had handled this question with such boldness and severity and the lecture produced a great sensation. Even the radical Mrs. Stanton wrote her she would again be asked to speak in Chicago, and Mr. Slayton said that she had ruined her future chances there; nevertheless she was invited by the same committee the following winter.
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