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La petite histoire du travail invisible Voici notre vidéo sur les luttes féministes pour la reconnaissance du travail invisible! Elle est inaugurée en cette Journée nationale des centres de femmes du Québec #JNCF2019. Allez dans un centre près de vous pour continuer la lutte avec nous!Avec la participation L'R des centres de femmes du
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Les mécanismes qui sous-tendent l'identification ou non d'une situation en tant que violence sexuelle influencent la façon de comprendre et de qualifier l'événement subi. Alors que des chercheur.es ont estimé la prévalence de la violence sexuelle malgré sa sous-déclaration, peu ont exploré le témoignage des personnes victimes, qu'elles nomment la situation comme relevant de la violence sexuelle ou non. En s'appuyant sur 24 7 récits qualitatifs, cette recherche propose une analyse des repères mobilisés par les étudiantes universitaires de premier cycle pour décrire la situation vécue, selon la perception de son caractère inacceptable ou non. Les objectifs sont 1) de décrire les repères interpellés dans la description des situations de violence sexuelle en milieu universitaire subies par les étudiantes universitaires de 1er cycle et 2) d'explorer de quelle façon les discours associés aux mythes et au script.liés aux violences sexuelles peuvent moduler la façon de qualifier les situations de violence sexuelle en milieu universitaire subies par ces étudiantes. Cette recherche adopte un cadre d'analyse féministe de la violence sexuelle basée sur les travaux de Romito (2006) et Harned (2005). Les résultats se déclinent en trois grandes catégories : des repères incitent l'identification du caractère inacceptable de la situation vécue, des caractéristiques de l'événement relèguent au second plan le caractère inacceptable de la situation vécue et une ambivalence peut s'immiscer dans la façon de qualifier l'événement subi. D'abord, la majorité des récits font état du caractère inacceptable de la situation, en se basant sur différents repères tels que l'absence de consentement sexuel, la répétition de comportements sexuels non-désirés ou les répercussions vécues à la suite de la violence sexuelle (n = 162). Ensuite, des récits (n = 79) dévoilent des qualifications qui freinent l'identification du caractère inacceptable de la situation, que ce soit par des termes reflétant une minimisation ou une banalisation des comportements subis ou par une tolérance à l'égard de ce type de situation. Enfin, la troisième catégorie met en lumière une ambivalence dans la façon de qualifier la situation de violence sexuelle subie (n = 6). Ces résultats peuvent inspirer la mise en place de stratégies. de prévention et d'intervention auprès de la population étudiante universitaire. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Violence sexuelle; étudiantes; consentement sexuel; femmes; qualifications; université
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Alors que de plus en plus de chercheurs s'intéressent aux violences basées sur l'honneur (VBH), les personnes aux prises avec ce type de problématique décrivent plutôt leur réalité en termes de conflits familiaux. Ce projet vise à explorer ces conflits intergénérationnels liés à l'honneur chez les adolescentes et les jeunes femmes sud-asiatiques en s'interrogeant sur la manière dont elles se positionnent en contexte de conflits. Cette recherche se divise en trois objectifs spécifiques : examiner les positionalités occupées par les adolescentes et les jeunes femmes en contexte de conflits, développer une meilleure compréhension des situations autour des points de tension pouvant transformer un conflit en VBH et explorer la dimension de l'honneur et ses effets. Pour mieux saisir le point de vue des adolescentes et des jeunes femmes, notre recherche s'ancre dans le concept théorique d'honneur dynamique de Crook, ainsi que celui de positionalité translocalisationnelle tel que développé par Anthias et appliqué dans un contexte d'honneur par Withaeckx et al. Nous avons observé comment les adolescentes et les jeunes femmes se positionnent, mais également comment elles sont positionnées en situations de conflits. À partir d'une méthodologie qualitative exploratoire et d'un échantillon composé de six personnes et divisé en deux sous-groupes distincts (trois jeunes femmes ayant vécu des conflits s'étant résorbés et trois adolescentes ayant été exposées aux VBH), nous avons réalisé des entretiens individuels semi-dirigés fondés le récit de vie thématique et permettant de mettre en évidence les situations de conflits. Grâce à une analyse des contextes dans lesquels se déroulent les conflits, de la signification qu'ils possèdent et de l'impact du temps sur ceux-ci, nous développons une meilleure compréhension des situations pouvant les déclencher. Nos résultats révèlent que les principales zones de tension affectant les adolescentes et les jeunes femmes se situent autour de leur cheminement scolaire, de leur développement individuel à l'extérieur de leur domicile familial ainsi que de leur rapport aux garçons et aux fréquentations amoureuses. Les adolescentes et les jeunes femmes ont tendance à développer une perception plus individualiste de la réalité qui peut entrer en contradiction avec la vision du monde de leurs parents, qui privilégient généralement les intérêts familiaux. Devant ces perspectives parfois incompatibles, le temps peut diminuer ou augmenter l'intensité des tensions. Il représente également un élément favorable à l'émergence, chez les adolescentes et les jeunes femmes, de stratégies leur permettant de faire face aux conflits en évitant leur escalade. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : conflits intergénérationnels, honneur, violences basées sur l'honneur, jeunes femmes, adolescentes, Asie du Sud, deuxième génération, positionalité translocalisationnelle, intersectionnalité.
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Cette recherche vise à explorer les expériences et représentations des femmes indiennes universitaires quant à leur santé sexuelle et reproductive. Plus précisément, il s'agit d'explorer les normes sociales et les enjeux associés à la décision d'avoir une vie sexuelle active ; de documenter les expériences et perceptions des femmes quant à leurs connaissances et à l'utilisation des méthodes de contraception ; et de décrire leur pouvoir de décision et de contrôle sur leur stratégie contraceptive. Pour y arriver, une recherche qualitative exploratoire a été menée de septembre à novembre 2016 à Mumbai, en Inde. Les 10 participantes sont des étudiantes au collège ou à l'université, sexuellement actives dans les douze derniers mois, âgées de 20 à 25 ans, qui ont pris part à une entrevue semi-dirigée de 60 minutes. Les résultats indiquent que les jeunes femmes universitaires font face à de nombreux obstacles à l'atteinte d'une autonomie reproductive et donc, d'une santé sexuelle et reproductive optimale. Tout d'abord, les normes patriarcales établies par les structures sociales et culturelles influencent les représentations de la sexualité féminine dans la société. Ensuite, quant aux expériences sexuelles des participantes, elles sont modulées par la famille et le réseau des pairs ; le premier étant un obstacle et le deuxième étant un facilitateur à la transgression des normes et des attentes sociales envers les femmes. Enfin, plusieurs facteurs interpersonnels et individuels élaborés dans ce mémoire jouent un rôle déterminant dans l'atteinte d'une autonomie reproductive. Pour conclure, il sera pertinent de se pencher sur les limites de cette recherche ainsi que sur des recommandations. Or, considérant que des changements majeurs sont nécessaires à plusieurs niveaux, des recommandations globales seront proposées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : autonomie reproductive, santé sexuelle et reproductive, justice reproductive, méthodes contraceptives, étudiantes collégiales et universitaires, Mumbai, Inde
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Ce mémoire a pour domaine de recherche le tatouage et porte spécifiquement sur les femmes hautement tatouées. J’y explore la dimension de la présentation de soi et de l’expérience sociale dans les lieux publics montréalais sous l’angle des interactions. Dans le cadre de celles-ci, les femmes hautement tatouées mettent en scène des stratégies d’évitement, de confrontation ou de légitimation, et ce de manière quotidienne. Malgré ces différentes stratégies utilisées, des situations de conflit peuvent se manifester lors d’interactions. À la lumière du corpus d’analyse qui provient d’entretiens semi-dirigés effectués avec huit participantes hautement tatouées et des thèmes qui y sont abordés, il a été possible de créer une typologie quant aux situations de conflit, ainsi qu’identifier différentes stratégies qui se situent dans un continuum, où le choix stratégique oscille entre un désir de conformité et un désir de résistance par rapport aux attentes normatives. De manière générale, ce mémoire a pour but de documenter l’expérience sociale des femmes hautement tatouées dans les lieux publics à Montréal, afin de démontrer selon une perspective féministe matérialiste l’influence des rapports sociaux de domination entre les sexes sur l’expérience des femmes des lieux publics, les perceptions sociales des femmes tatouées et les stéréotypes qui perdurent, malgré la popularisation de la pratique du tatouage. ___________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Tatouages, femmes, interactions, lieux publics, conflits
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La gynécologie est classiquement définie comme la spécialité médicale qui a pour objet d’étude la « santé des femmes » et plus spécifiquement leur santé reproductive. Pourtant, ce ne sont pas seulement les femmes qui sont concernées par cette discipline. En effet, les hommes trans, notamment lorsqu’ils n’ont pas eu recours à une chirurgie de réassignation sexuelle, ont également des besoins similaires aux femmes cisgenres en matière de santé sexuelle. Or souvent, les services gynécologiques sont peu accessibles à cette population. Cette recherche s’intéresse donc à la question de l’accessibilité des soins en gynécologie pour les hommes trans à Montréal. À partir d’une démarche qualitative, l’objectif est d’explorer comment la gynécologie — une discipline initialement réservée aux femmes cisgenres — peut rendre ses services accessibles aux hommes trans. Les entretiens menés avec six professionnel· le·s de la santé offrant des soins gynécologiques ont permis de faire ressortir les besoins identifiés par les soignant·e·s concernant la santé sexuelle des personnes trans, les barrières rencontrées dans l’adaptation des soins et les stratégies mises en places pour les surmonter. Cette recherche démontre qu’il y a une évolution de l’approche médicale qui tend vers une implication croissante des patient·e·s. Cette dynamique a pour effet de modifier la relation entre soignant·e·s et patient·e·s, en offrant plus de pouvoir à ces dernier·e·s dans le processus de soin. Cette approche permet une meilleure accessibilité des services puisqu’elle laisse la possibilité à chaque patient·e d’exprimer ses besoins et de recevoir des soins adaptées à sa situation plutôt que dictés par des protocoles. Cependant, cette évolution se heurte encore à des barrières institutionnelles et personnelles qui visent à conformer les individus aux normes sociales. Aussi, la gynécologie et le milieu médical doivent être interrogés en profondeur afin de se détacher de la logique normalisatrice qui les traverse et ainsi mieux accueillir la diversité. ___________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : gynécologie, santé sexuelle, hommes trans, accessibilité, milieu médical, Montréal.
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L'approche intersectionnelle est en émergence dans les milieux de pratiques féministes. À l'aune de sa théorisation, la littérature, à son sujet, laisse entendre qu'elle serait profitable à la déconstruction de certains préjugés et qu'elle favoriserait une perspective plurielle dans les interventions sociales faites auprès de femmes immigrantes et racisées. Pourtant, on en connaît encore que peu sur ses usages. Que savons-nous sur la manière dont celle-ci peut s'intégrer aux différentes étapes du processus d'intervention dans les services professionnels œuvrant sur le terrain? Cette étude, de nature qualitative, traite de l'application de l'intersectionnalité dans les centres de femmes. Nous cherchions à connaître la manière dont celle-ci est intégrée par les intervenantes de centre de femmes avec les femmes immigrantes et racisées. Le premier objectif de notre recherche a consisté à repérer les dimensions intersectionnelles présentes dans les milieux d'interventions. En second lieu, nous avons tenté de cerner la pertinence et les contraintes de son utilisation. En nous inspirant de la méthode des récits de pratique, nous avons effectué des entrevues individuelles auprès de sept intervenantes des centres de femmes de Montréal qui travaillent avec des femmes aux prises avec diverses problématiques sociales. Dans cette recherche, la présentation de l'interprétation des résultats de notre analyse rend compte de la mise en pratique de l'intersectionnalité. On observe que cette approche offre une nouvelle compréhension des situations des femmes immigrantes et qu'elle permet de mieux composer avec les différences et les complexités des identités de celles-ci. On constate que sont mises en œuvre des stratégies en émergence dans les centres pour valoriser et légitimer le vécu des femmes racisées, lutter contre les préjugés et réfléchir à la posture sociale de l'intervenante. Or, on observe que des défis persistent dans l'intégration de l'approche intersectionnelle face à certaines problématiques spécifiques dans les processus d'intervention. L'on remarque que se détourner de l'attention de la domination du conjoint en violence conjugale n'est pas évident. L'analyse soulève des incohérences entre les éléments pris en compte et les moyens proposés pour parvenir à résoudre ce type de problème. Nous soutenons l'importance de poursuivre les recherches sur l'intersectionnalité en tant qu'outil d'intervention pour créer un espace inclusif dans les milieux féministes et soutenir les femmes immigrantes et racisées face au racisme et aux violences spécifiques portées à leur endroit. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : intersectionnalité, intervention féministe, travail social, stratégies d'intervention, centre de femmes, femmes immigrantes et racisées.
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La sexualité des femmes a longtemps été réprimée et certaines études concluent qu'elles portent encore un regard négatif sur leur masturbation et leur droit au plaisir sexuel (Hogarth et Ingham, 2009; Kaestle et Allen, 2011). Ceci est problématique dans la mesure où un rapport négatif à son plaisir sexuel, et plus précisément à la masturbation, mine potentiellement la santé sexuelle. Or, les études sur la masturbation féminine réalisées à ce jour n'ont pas détaillé les processus impliqués dans le phénomène de la masturbation des femmes et ses liens multiples avec la santé sexuelle. Cette recherche qualitative exploratoire s'intéresse à savoir comment une pratique régulière de la masturbation (définie comme une fois par mois ou plus) module la santé sexuelle des femmes à travers le développement du concept de soi sexuel. Cette étude a analysé le discours de treize femmes (âgées de 18 à 30 ans) sur leurs pratiques masturbatoires et a tenté de décrire les processus sous-jacents à une sexualité plus épanouie et une meilleure santé sexuelle. Ces analyses ont été complétées en interprétant la perception des femmes de cette pratique à l'aide du concept de soi sexuel et de théories critiques féministes. Les résultats tendent à montrer que les femmes qui se masturbent régulièrement ont une meilleure compréhension de leur soi sexuel en raison d'une plus grande aisance et connaissance corporelle, d'une meilleure reconnaissance de leurs désirs et leurs besoins sexuels, et d'une plus grande confiance en leur capacité à obtenir un orgasme. De plus, en contexte dyadique, elles semblent témoigner d'une plus grande confiance, et ce grâce à une meilleure connaissance de leurs préférences sexuelles, une plus grande appropriation de leur plaisir sexuel, une meilleure communication de leurs désirs et besoins sexuels, et une plus grande volonté à essayer de nouvelles pratiques sexuelles. Bref, cette étude précise la place essentielle qu'occupe la masturbation dans la construction d'une sexualité saine et épanouie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : masturbation, masturbation féminine, santé sexuelle, concept de soi sexuel, scripts sexuels, réflexivité sexuelle
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Ce mémoire s'intéresse aux liens sociaux de femmes âgées qui habitent seules dans la région de Montréal. Il s'inscrit dans le cadre d'une recherche intitulée Vieillir et vivre seul-e : comprendre la diversité des expériences et repenser les pratiques, dirigée par Michèle Charpentier, professeure et titulaire de la Chaire de recherche sur le vieillissement et la diversité citoyenne de l'UQÀM. En tenant compte du vieillissement accéléré de la population québécoise, de la féminisation de la vieillesse et des multiples reconfigurations des liens familiaux au cours du dernier siècle, nous observons une croissance du phénomène de l'habitat en solo chez les aînées. De plus en plus de chercheurs s'intéressent aux facteurs de vulnérabilité du vivre seule ainsi qu'à l'impact de l'isolement social et des différentes formes d'exclusion qui peuvent y être associés. Voulant s'inscrire dans la mouvance du renouvellement des savoirs dans le champ de la gérontologie sociale, cette étude mobilise le cadre théorique de l'intersectionnalité pour observer les expériences et les représentations des liens sociaux de femmes aînées vivant seules. Six femmes, âgées de 73 à 87 ans, ont témoigné par le biais d'entrevues semi-dirigées. Les résultats permettent d'éclairer la trajectoire résidentielle de ces femmes et de comprendre comment elle peut être conditionnée par leurs parcours matrimoniaux et certaines conditions de vie. Ces résultats dévoilent l'imbrication des liens sociaux et des parcours résidentiels faits de continuité ou de mobilité/transitions. L'étude démontre l'importance accordée par ces femmes à la dimension sociale de l'habitat ainsi que la centralité des liens sociaux dans la quotidienneté. Elle permet de mettre en évidence la fragilisation des liens existant dans le grand âge tout autant qu'elle expose la grande variabilité des sociabilités d'une femme à l'autre. La discussion témoigne du besoin d'une plus grande diversification des moyens de rejoindre les femmes dans le domaine de l'intervention psychosociale et d'arriver à une prise en compte des modes de socialisation des femmes aînées. Les résultats exposent la pertinence de rendre davantage visibles les services sociaux à l'extérieur du circuit médical ainsi que dans les lieux fréquentés par ces femmes. Pour que les femmes puissent en bénéficier, nous témoignons de l'importance d'une offre de transport adapté à la flexibilité et à la diversité des besoins des femmes rencontrées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes âgées, grand âge, vivre seule, liens sociaux, intersectionnalité.
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In Living a Feminist Life Sara Ahmed shows how feminist theory is generated from everyday life and the ordinary experiences of being a feminist at home and at work. Building on legacies of feminist of color scholarship in particular, Ahmed offers a poetic and personal meditation on how feminists become estranged from worlds they critique-often by naming and calling attention to problems-and how feminists learn about worlds from their efforts to transform them. Ahmed also provides her most sustained commentary on the figure of the feminist killjoy introduced in her earlier work while showing how feminists create inventive solutions-such as forming support systems-to survive the shattering experiences of facing the walls of racism and sexism. The killjoy survival kit and killjoy manifesto, with which the book concludes, supply practical tools for how to live a feminist life, thereby strengthening the ties between the inventive creation of feminist theory and living a life that sustains it. https://www.saranahmed.com/
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La violence familiale en milieu autochtone est maintenant reconnue comme un problème sérieux dont les causes remontent à l'histoire de la colonisation, qui a drastiquement changé le mode de vie des Autochtones pour imposer le mode de vie occidental et les dictats de la société patriarcale. Le travail social a également joué un rôle dans l'histoire de la colonisation, les travailleurs sociaux étant souvent ceux mandatés par l'État pour retirer les enfants des familles. Les institutions et le système de santé et services sociaux sont souvent mal adaptés aux réalités autochtones. Par conséquent, le niveau de confiance des Autochtones envers les services supposés leur venir en aide est très faible. Cette recherche qualitative a été réalisée avec l'aide de lignes directrices de recherche avec les femmes autochtones et selon une approche collaborative et féministe. Un comité collaborateur formé de femmes de Mashteuiatsh a eu l'occasion de se prononcer sur chaque étape de la recherche et co-construire certains de ses outils. Une séance de consultation initiale dans la communauté et des échanges avec le comité collaborateur nous ont permis d'identifier les objectifs de recherche suivants : 1) Décrire et analyser les perceptions qu'ont les femmes Ilnu de la violence familiale; 2) Dégager les principaux besoins en lien avec la violence familiale dans la communauté selon le point de vue des femmes Ilnu; 3) Dégager les principales pistes de solutions envisagées par et pour les femmes Ilnu. Six entretiens individuels semi-dirigés ont été réalisés avec des femmes Ilnu et un entretien de type groupe focus a réuni deux autres participantes. Les données recueillies ont été analysées à la lumière des théories du féminisme autochtone et de l'intersectionnalité. Nos conclusions font état de la place du silence, de l'intersection des oppressions et de l'internalisation de la violence coloniale dans la compréhension du phénomène de violence familiale. La recherche aura également permis de parler du rôle de la solidarité et de penser à des actions féministes autochtones comme pistes de solutions culturellement appropriées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes autochtones, Ilnu, Mashteuiatsh, violence familiale, féminisme autochtone, intersectionnalité, recherche-action collaborative, travail social.
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L'anthropologue explique que le loup et le musulman sont deux grandes figures fantasmatiques apparaissant comme une menace pour la civilisation, régie par la domestication et la volonté de gouverner. En effet, selon lui, le crime écologique et le crime racial relèvent d'une illusion domesticatrice, dans la mesure où ni le climat ni les âmes ne peuvent être gouvernés.
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Cette étude porte sur les rapports d'identification aux lieux des femmes sans-abri fréquentant les maisons d'hébergement à Montréal. Pour ce faire, une méthodologie qualitative basée sur des entretiens non directifs mitigés s'inscrivant dans une perspective féministe, critique et interprétative a été choisie. Six femmes recrutées dans les maisons d'hébergement montréalaises ont participé à l'étude. C'est à l'aide de la théorie géosociale d'une socialisation marginalisée de Parazelli (1997) s'inscrivant dans une perspective de géographie sociale et d'interactionnisme symbolique (Goffman, 1977) que nous avons analysé les rapports d'identification aux lieux des femmes en situation d'itinérance. Dans cette recherche, il fut question d'interroger les femmes en situation d'itinérance fréquentant les maisons d'hébergement depuis plus de trois ans pour en arriver à mieux connaitre leurs pratiques spatiales et leurs lieux d'ancrage. Nous avons porté une attention particulière aux pratiques spatiales des femmes en qualifiant le potentiel transitionnel de certains lieux. Les résultats de notre recherche démontrent que parmi les lieux fréquentés par les femmes en situation d'itinérance, les maisons d'hébergement sont les endroits où elles arrivent à s'ancrer le plus. Quoique variés, les modes de relation aux maisons d'hébergement identifiés expliquent cet ancrage notamment par la quête d'une nouvelle vie, une recherche d'apaisement, un désir d'isolement, pour se reposer et se ressourcer, etc. On observe également divers modes de gestion de l'espace dans ces ressources où on y retrouve des approches d'intervention plus souples et d'autres plus strictes. Les femmes nous informent que dans certaines ressources, leurs comportements doivent répondre aux attentes de la ressource sinon elles seront vite exposées à une menace d'éviction par exemple. De plus, plusieurs femmes sans-abri expriment un sentiment d'insécurité notamment la nuit au centre-ville de Montréal. On constate également que les participantes développent différentes stratégies dans leurs occupations des lieux publics lors de leurs déplacements dès la tombée du jour. Un deuxième enjeu identifié est celui de la reconnaissance, complémentaire à la théorie de Parazelli (1997), comme déterminant dans le développement de l'identité et la sortie de la rue permettant ainsi aux femmes de se considérer comme des sujets sociaux. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes sans-abri, femmes en situation d'itinérance, pratiques spatiales, maisons d'hébergement, rapports d'identification.
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Le paganisme contemporain est une mouvance religieuse regroupant une multitude de religiosités recomposées. Ces religiosités valorisent la résurgence de représentations, souvent polythéistes, perçues comme préchrétiennes. Elles conçoivent la Terre et la nature comme éléments centraux de la divinité. De surcroît, les religiosités néo-païennes posent l'égalité des sexes comme un fait naturel. Cette thèse porte sur la construction sociale de l'identité de néo-païen.ne.s lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres ou queer (ou LGBTQ) qui dérogent à la norme de genre binaire et hétérosexuelle. L'objectif est de contribuer à une meilleure compréhension des négociations identitaires en contexte religieux et à faire état des rapports de pouvoir au sein du mouvement néo-païen. Ainsi, la thèse s'intéresse à la représentation du féminin et du masculin dans un cadre de pratiques dites alternatives, où les normes religieuses et de genre sont à la fois strictes et sujettes à interprétation. Plus spécifiquement, elle illustre certaines « négociations queer » grâce auxquelles les personnes LGBTQ font sens des représentations et des pratiques genrées véhiculées et vécues au sein du paganisme contemporain et de la société. En raison de ce caractère genré et des différents discours féministes que véhicule la communauté néo-païenne de Montréal, notamment au sein de groupes comme la Wicca et Reclaiming Witchcraft, une grande partie du cadre théorique est ancrée dans les études féministes et les études queer. Un autre partie importante du cadre théorique se situe dans le domaine de l'étude du religieux contemporain, plus particulièrement de la religion vécue. La thèse repose sur l'analyse de données émanant d'observation participante, de questionnaires, d'entrevues et de récits de vie récoltés auprès de vingt personnes LGBTQ néo-païennes. Elle applique une méthodologie qualitative, sensible aux dimensions expérientielles du phénomène sous enquête. Au regard des enjeux de dynamiques de pouvoir qui apparaissaient clairement au sein des données amassées, cette recherche montre que le féminin et le masculin sacrés sont invoqués par les participant.e.s d'abord pour leur potentialité symbolique au sein de la performance rituelle, ainsi que pour leur capacité à permettre une mise en récit de soi. En outre, l'analyse thématique des négociations queer fait ressortir comment les performances religieuses et identitaires des répondant.e.s sont intimement liées. En effet, le discours qu'illes tiennent sur leur propre expérience dépend largement des rapports sociaux qui les marginalisent par rapport à la binarité du genre. Or, ces individus sont eux-mêmes vecteurs de normativité dans la mesure où leurs performances rituelles, même si elles servent d'alternatives, reproduisent, renversent ou déplacent les normes de genre associées à leur communauté religieuse et à la société en général. En ce sens, la thèse suggère que divers modes de reproduction de la binarité du genre font du paganisme contemporain tant un lieu de normativité quant à la nature du masculin et du féminin, qu'un lieu d'émancipation d'autres mécanismes de reproduction de la norme binaire. En somme, elle montre que cohabitent, au sein du paganisme contemporain, des rapports de pouvoir contradictoires qui tendent à rendre le sens accordé à l'expérience personnelle conforme à celui accordé à l'expérience de reconnaissance collective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : néo-paganisme, Wicca, identité de genre, orientation sexuelle, LGBTQ, normativité.
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Malgré les avancés en termes d'égalité entre les hommes et les femmes et la révolution sexuelle, la sexualité des femmes demeure sous l'emprise d'un plus grand contrôle social que la sexualité des hommes. L'usage de termes comme « pute » et « salope » à l'encontre des femmes témoignent de cet écart genré. Dans le but d'analyser comment le stigmate de pute affecte les femmes « ordinaires » (c'est-à-dire, non-travailleuses du sexe), nous nous sommes attardés sur l'expérience de recevoir l'étiquette de pute, sur les significations de ce mot et sur son impact dans la vie sociale et sexuelle des femmes. Par l'entremise d'une méthodologie qualitative, dix entretiens semi-dirigés ont été menés avec des femmes d'âges, d'orientations sexuelles et d'appartenances ethnoculturelles variés. Le fait de se faire traiter de pute est vécu comme une insulte blessante pour la majorité des femmes. Elles se font principalement traiter de pute lorsqu'elles expriment une certaine autonomie sexuelle (avoir plusieurs partenaires sexuels, mettre fin à une relation amoureuse), lorsqu'elles sont habillées d'une manière sexy ou féminine, ou lorsqu'elles circulent dans l'espace public. Deux significations contradictoires de « pute » ont été présentées, soit celle de la prostituée de rue déchue et méprisée et celle de la femme forte et indépendante. La principale répercussion dans la vie des participantes est d'ordre psychologique : les femmes, après s'être fait traiter de pute, doutent d'elles-mêmes en remettant en question non seulement leurs comportements, mais bien leur identité tout entière. Malgré les normes sociales rigides qui pèsent sur les femmes, elles expriment aussi une certaine agentivité lorsqu'il est question de sexualité. Toutefois, elles doivent naviguer dans une tension entre leurs propres désirs sexuels et le contrôle social de leur sexualité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Stigmate de pute, slut shaming, stigmatisation, double standard sexuel, sexualité des femmes, agentivité sexuelle, sexologie, féminisme.
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L’objectif de cet article est de présenter la façon dont s’est coconstruit un projet de formation et d’accompagnement autour de l’intervention avec les familles en situation de vulnérabilité sociale. Plus précisément, nous nous penchons sur ce qui a été au cœur de ce projet, soit les groupes de codéveloppement offerts à chacun des organismes partenaires et, plus récemment, celui offrant un espace commun à tous, appelé groupe mixte. Le contexte du projet, son historique ainsi que la coconstruction des différentes phases de son ancrage territorial sont tout d’abord présentés. En second lieu, la définition, les assises théoriques de même que la méthodologie des groupes de codéveloppement sont précisées. Le retour réflexif qui suit s’articule autour de trois volets : la méthodologie utilisée, les défis rencontrés dans les groupes et leurs apports du point de vue des différents acteurs impliqués. Ce retour réflexif nous a permis de constater que nous avons créé un dispositif original, adapté à l’intervention de proximité avec les familles en situation de vulnérabilité sociale : le codéveloppement clinique ancré dans un territoire donné.
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La question de la laïcité soulève de vives tensions au sein de la société. La proposition gouvernementale du projet de loi n° 60 sur la « Charte des valeurs québécoises » (2013) en est un des exemples révélateurs. Dans le cadre de ces débats, des arguments féministes ont été fortement mobilisés, tant pour appuyer que pour rejeter l'adoption de certaines mesures politiques. Ces polémiques ont rapidement ciblé un aspect du débat : le hijab porté par certaines femmes musulmanes, ce qui a eu pour effet de mettre les rapports ethnoreligieux à l'avant-scène des débats médiatiques et de relancer celui des questions féministes autour de l'émancipation des femmes, le hijab étant sujet à des interprétations fortes différentes dans ce contexte. Dans le cadre de cette recherche, nous nous sommes intéressées aux prises de position politiques des féministes immigrantes de cultures musulmanes médiatisées au Québec, et ce, dans le cadre des débats sur la place de la religion dans l'espace public. Quelle est la nature de l'opposition entre ces femmes racisées et médiatisées? Quels éléments de contexte justifient et éclairent leur argumentaire en contexte québécois? Quel rapport à la nation la conception de la laïcité qu'entretiennent ces femmes engagées dans l'espace public révèle-t-il? Dans une perspective théorique puisant dans les études sur la blanchité (« whiteness studies ») et les féminismes postcoloniaux, nos analyses prennent pour objet les discours (argumentaires et témoignages personnels) et les représentations (sur la laïcité, l'égalité des sexes, l'islam, le racisme, etc.) de ces féministes racisées, en accordant une importance aux structures et aux facteurs sociaux qui les influencent (trajectoires et positionnements sociaux), et ce, afin de rendre plus sociologiquement intelligible les prises de position individuelles de ces féministes dans les débats publics. Nous avons dégagé 4 types d'idéaux types de féministes de cultures musulmanes présentes dans l'espace public et médiatique au Québec: le type « laïciste anti-islamiste », le type « nationaliste laïque républicaine », le type « pluraliste interculturaliste » et le type « pluraliste radicale ». Cette typologie a permis de mettre en relief certaines prédominances idéologiques ainsi que certaines postures nationalistes (au sens où l'entend Ghassan Hage) sous-tendant leur perception du traitement que l'État devrait réserver aux particularismes religieux (islamiques en particulier) dans l'espace public. _______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : musulmanes, féminisme, laïcité, voile islamique, médias.
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Dans le cadre de cette recherche, nous cherchons à comprendre la façon dont les FVVIH témoignent de leurs parcours et de leurs expériences vis-à-vis les services sociaux et de la santé leur venant en aide. Notre recherche a pour but de mieux saisir comment les femmes séropositives naviguent et gèrent la stigmatisation qui serait issue des institutions sociales en plus d'identifier des pistes d'action pour l'amélioration des services. Pour ce faire, nous proposons un cadre d'analyse composé des concepts de stigmatisation structurelle et du travail social féministe critique. Nous utilisons le concept de la stigmatisation structurelle comme concept clé pour orienter nos analyses des entretiens. Il nous permet de cerner l'expérience des FVVIH liée aux services sociaux auxquels les FVVIH ont recours. Le travail social féministe critique, quant à lui, oriente notre engagement dans la lutte contre toutes formes de discrimination et de stigmatisation vécues par les FVVIH. Nous avons privilégié une méthode qualitative, ethnobiographique et féministe. Cette recherche comprend un échantillon double : d'une part des FVVIH et d'autre part les professionnelles et professionnels des services sociaux. Nous avons réalisé sept entretiens individuels; cinq entretiens avec des FVVIH et deux entretiens avec des professionnelles et professionnels des services sociaux. Ce double échantillon nous a permis de confronter les témoignages des FVVIH à ceux des professionnelles et ainsi d'approfondir notre analyse. Ces entretiens nous ont également permis de recueillir plusieurs récits expérientiels de la stigmatisation et de la discrimination perçue et vécue par les FVVIH liés aux services sociaux communautaires et institutionnels. Ils nous ont en outre permis de dégager des recommandations et pistes d'action visant une amélioration des services sociaux. La présentation des résultats documentée permet de mieux connaître le point de vue des FVVIH, leurs savoirs et leurs expériences au regard de la stigmatisation perçue et vécue de la part des services sociaux leur venant en aide. La discussion des résultats permet finalement de confronter les témoignages des FVVIH et ceux des professionnelles des services sociaux, et dégage certaines pistes d'action pour l'élaboration de pratiques d'intervention plus démocratiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : VIH, stigmatisation structurelle, femmes, féminisme, travail social, services sociaux.
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Alors que nous nous trouvons dans une situation politique néolibérale qui renforce les rapports sociaux de classe sociale et par le fait même les inégalités sociales, l'action sociale apparaît comme la seule riposte. Tous et toutes ne sont pas toutefois affectées de la même manière par ces mesures néolibérales, celles-ci consolident l'ensemble des rapports sociaux. Elles ont, par exemple, des répercussions particulièrement néfastes pour les femmes. Cependant, l'action sociale féministe en mixité est peu étudiée. C'est pourquoi cette recherche s'intéresse aux manières dont s'articule le féminisme dans l'action sociale opposée au néolibéralisme. Elle tend à comprendre en quoi le militantisme mixte peut contribuer aux luttes féministes et à la transformation des rapports sociaux de sexes. Cette recherche s'appuie théoriquement sur la consubstantialité des rapports sociaux de classe et de sexe élaborée par la sociologue et théoricienne féministe Danièle Kergoat. Elle est basée sur des entretiens individuels ainsi que sur des observations directes faites au sein de deux organisations mixtes prônant l'action sociale ayant des principes féministes : l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) et le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU). Les données de recherche comprennent aussi une analyse de la documentation grise de ces organisations. Cette recherche démontre qu'il existe des rapports sociaux de sexe présents sous la forme d'une division sexuelle du travail militant, de rapports de pouvoir et de domination ainsi qu'à travers une influence de l'orientation des organisations. Ces rapports sociaux ont de fortes conséquences sur les organisations, les femmes qui y militent ainsi que sur les luttes féministes dans leur ensemble. Alors que l'articulation du féminisme en mixité présente de nombreux défis et plusieurs limites, cette recherche démontre qu'elle peut aussi présenter des avantages et participer à la transformation des rapports sociaux de sexe et de classe sociale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : action sociale, néolibéralisme, féminisme, rapports sociaux de sexe, consubstantialité des rapports sociaux, division sexuelle du travail, organisation communautaire