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Leonard Cohen's troubled relationship with God is here mapped onto his troubled relationships with sex and politics. Analysing Covenantal theology and its place in Cohen's work, this book is the first to trace a consistent theology across sixty years of Cohen's writing, drawing on his Jewish heritage and its expression in his lyrics and poems.Cohen's commitment to covenant, and his anger at this God who made us so prone to failing it, undergird the faith, frustration, and sardonic taunting of Cohen's work. Both his faith and ire are traced through: · Cohen's unorthodox use of Jewish and Christian imagery · His writings about women, politics, and the Holocaust · His final theology, You Want It Darker, released three weeks before his death.
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Flamboyante et indépendante, Alys Robi a marqué le Québec en étant sa première star internationale puis en voyant sa carrière s’interrompre brutalement, à vingt-cinq ans à peine, lorsqu’elle est internée contre son gré. Mais au-delà de ces deux grands axes à partir desquels on la raconte toujours, qui était-elle ? Pourquoi a-t-elle été internée ? Pourquoi, surtout, a-t-on oublié à quel point elle a été formidable ?Chantal Ringuet a plongé dans les archives de cette femme qui était sa grand-tante afin d’en brosser enfin un portrait exhaustif et de réhabiliter la mémoire d’une artiste exceptionnelle. Dans cette émouvante biographie qui flirte avec l’essai littéraire, elle nous entraîne dans l’envers du décor, sur les traces de cette diva qui a été tour à tour reine de la chanson, féministe avant l’heure, traductrice littéraire, porte-parole pour la santé mentale, incarnation du kitsch et égérie de la communauté gaie. Une femme qui, malgré les épreuves inouïes qu’elle a affrontées, a poursuivi son chemin la tête haute.
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Le blackface minstrelsy, qui a vu le jour dans le nord-est des États-Unis dans les années 1820 et 1830, mettait en scène des artistes blancs, principalement des hommes, qui franchissaient les frontières raciales en imitant des Afro-Américains avec la musique, l’humour et la danse prétendument « authentiques », courants dans les plantations du sud. Dans les années 1860, les Afro-Américains nouvellement émancipés se produisaient également sur scène en blackface. À la fin du XIXe siècle, cependant, les acteurs noirs ne se grimaient plus en noir, mais ils devaient toujours perpétuer les stéréotypes de la plantation. Ces troupes étaient dirigées par des directeurs noirs et blancs qui présentaient leurs spectacles comme « authentiques » et « nostalgiques ». Ces éléments du spectacle de minstrel noir — surtout ses représentations soi-disant « réelles » du Sud des États-Unis et de l’esclavage dans les plantations — ont trouvé un écho auprès du public canadien. Ils constituent donc une autre perspective d’approche — en dehors des politiques d’immigration et Jim Crow de facto — pour expliquer la présence du racisme et de la xénophobie anti-Noirs au Canada à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. En examinant le contenu de la minstrelsy noire, le rôle joué par les directeurs dans ses productions et la promotion dans les journaux, cet article soulève des questions sur l’étendue à laquelle les Canadiens ont été historiquement complices du dénigrement des Noirs.
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Canada has a history of de facto Jim Crow (1911–1954). It also has a historical Black press that is intimately connected to Black America through transnational conversations, and diasporic migration. This article argues that Canada’s Black newspapers played a pivotal role in promoting Black performance during a time when they were scarcely covered in the dominant media. Drawing on news coverage from the 1920s through 1950s of black dance, musicals, and jazz clubs this article examines three case studies: Shuffle Along (1921–1924), the first all- Black Broadway musical to appear at Toronto’s Royal Alexandra Theater, Alberta-born dancer Len Gibson (1926–2008), who revolutionized modern dance in Canada in the 1940s and 1950s, and the Montreal jazz club Rockhead’s Paradise (1928–1980), a pivotal site in the city’s Little Burgundy, a Black neighborhood that thrived in the 1930s through 1950s. The authors argue that when Black people were excluded from and/or derogatorily portrayed in the dominant media, Canada’s Black press celebrated collective achievement by authenticating Black performance. By incorporating Canada’s Black Press into conversations about Jim Crow and performance, we gain a deeper understanding of Black creative output and resistance during the period.
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This article examines the deviated modes of seeing in the work of Canadian electro-pop band Purity Ring. Bringing their recent music into conversation with the theory of Tim Ingold and Eugenie Brinkema, I suggest that Megan James and Corin Roddick perform seeing as a granular, augmented act that continually shapes the boundaries between our bodies and the world around us. Particular attention is paid to James and Roddick’s creative engagement with optical touch and the formal capability of music to engage affectively with the act of seeing.By integrating musical examples, Tallulah Fontaine’s artwork for the band and the poetry of Kiran Millwood Hargrave, this article offers an expanded reading experience that spans the textual, the aural and the visual. I argue that the political crux of Purity Ring’s performance of perception lies in them moving beyond a reactionary response to patriarchal objectivity and towards a creative refiguration of perception as a form of subjectivation. The eyes that Purity Ring instantiate do not passively observe the world; they change it, both consoled and engulfed by the vicissitudes of perception.
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En mars 2019, Stéphanie Vallet a publié un article dans La Presse portant sur la sous-représentativité des artistes féminines dans le palmarès Billboard « Canadian Hot 100 ». Les résultats de son étude démontrent une forte décroissance de la présence des femmes dans l’industrie musicale canadienne — un écosystème dans lequel les ondes radio continuent de jouer un rôle important quant à la découvrabilité et à la professionalisation des artistes. Cependant, au-delà des questions de genre abordées par Vallet, les enjeux liés à la représentativité des artistes issu·es de la diversité ethnoculturelle et linguistique à la radio doivent également être soulevés. Les théories de « social remembering » (Misztal 2003 ; Strong 2011) offrent un cadre critique pour se pencher sur les « Big Data » compilées par des industries où les femmes et les artistes racisé·es semblent systématiquement désavantagé·es. Dans le but d’entamer le portrait de la représentativité sur les ondes de la radio commerciale au Québec, cet article aborde la représentativité des artistes minorisé·es sur les ondes de CKOI-FM (96.9) de Montréal. CKOI-FM a été choisie non seulement parce qu’il s’agit d’une station francophone « top 40 » (diffusant tous les genres musicaux), mais aussi parce qu’entre 2015 et 2017 elle utilisait le slogan « Changeons le monde un hit à la fois » (Girard 2017) — un message à fortes résonances avec les slogans militants visant la justice sociale. Ce projet offre donc l’occasion d’investiguer la validité des déclarations faites par une radio qui se vante de « changer le monde ». En adoptant une approche féministe intersectionnelle à l’analyse des données appelée « data feminism » (d’après D’Ignazio et Klein 2020), cette étude évaluera les différents taux de représentativité à CKOI-FM parmi les 100 chansons les plus jouées chaque année entre 2010 et 2020 afin de considérer le rôle que jouent les ondes radio dans la formation de la culture musicale populaire au Québec et, par extension, de la mémoire sociale.
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En 2005, l’ARMuQ/SQRM fêtait son 25 e anniversaire d’existence. Répondant aux questions de la rédactrice en chef des présents Cahiers , Sylvia L’Écuyer, l’auteure expose d’abord les motifs qui ont poussé les membres fondateurs à créer ce qui s’appelait alors l’Association pour l’avancement de la recherche en musique du Québec (ARMuQ). Cette section est suivie d’un aperçu des différentes phases de l’évolution de l’association. Enfin, dans une troisième section intitulée « Problématiques et souhaits d’avenir », Louise Bail tente de dégager très brièvement les liens que l’ARMuQ/SQRM a développés avec les institutions d’enseignement supérieur et de circonscrire la place que prennent les chercheurs indépendants au sein de l’organisme. Son propos s’emploie à faire ressortir les problèmes particuliers que posent le fonctionnement et l’existence d’une telle association. Enfin, elle propose des réflexions et suggère quelques pistes d’avenir à partir de son implication en tant que membre fondateur, membre régulier et présidente sortante du conseil d’administration. , In 2005, the ARMuQ/SQRM celebrated its twenty-fifth anniversary. Responding to questions from the Cahier’s current Editor-in-Chief, Sylvia L’Écuyer, the author begins by discussing the motives that gave rise to the Association pour l’avancement de la recherche en musique du Québec, as it was then called. This is followed by a survey of the association’s various transformations over the years. In a third section entitled “Problématiques et souhaits d’avenir” (“Challenges and wishes for the future”), Louise Bail describes the ties that bind the ARMuQ/SQRM to post-secondary education institutions, and identifies the role of independent scholars within the organisation. The aim of her study is to discern the particular challenges that the existence and operations of such an association create. Finally, she reflects and advises on the association’s future from the perspective of her own role as founding member, regular member, and past Chair of the Board of Directors.
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Cet article porte sur une intervention musicale et interculturelle de groupe qui visait l’amélioration du bien-être psychologique et l’intégration des personnes réfugiées dans la ville de Québec. L’expérience a regroupé 20 personnes, dont 10 Québécois de longue date et 10 personnes réfugiées nouvellement arrivées, qui se sont réunies à 10 occasions pour échanger et jouer de la musique ensemble. Les propos recueillis avant, pendant et après la démarche démontrent que l’activité a contribué à l’amélioration du sentiment de bien-être des réfugiés, mais aussi d’une majorité des Québécois de longue date. Les propos montrent que la démarche a aussi contribué à l’intégration des réfugiés.
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Quebec-born playwright Chantal Bilodeau has been responding to the challenges of dramatizing anthropogenic climate change by developing an eight-part Arctic Cycle, each play of which is set in one of the nations that claims Arctic territory. Sila (2014) immerses audiences into a complex network of humans, animals, and mythical beings crisscrossing the Canadian Arctic. These movements circle around the Inuit concept of sila, which is the life-giving force of breath and voice. Thus, the sonic world of Sila focuses on voices speaking words, on performance poetry, and on the sounds of breath and wind. Bilodeau’ s second Arctic Cycle play, Forward (2016), addresses the long-term impact of Fridtjof Nansen’s polar exploration of the 1890s on Norway’s economy and society. In terms of sound, Forward features multiple musical performances rangingfrom traditional songs to European opera arias and Lieder to contemporary Norwegian electro-pop. The sonic features of both plays stress interdependence across time, space, as well as (non-)human, earthly, and metaphysical realms. Sila and Forward address climate change in a non-universalizing manner which promotes a heterarchical (rather than hierarchical) aesthetic fit for a growing awareness of planetary relationality.
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"This thesis explores embodiment and gender within the contemporary Montreal swing dance community. Drawing on scholarship in musicology, dance studies, jazz studies, and gender studies, I investigate the relationship between dancers and musicians/DJs. I explore the many facets of this choreomusical conversation and trace this dialogic and collaborative relationship on the social dance floor. The contemporary community is a product of the swing revival and navigating issues of authenticity thus becomes an important consideration for dancers, musicians, and DJs alike. One product of this revival is the set of heteronormative values that underpin the contemporary community. I investigate to what extent these values are reified, challenged, or altogether subverted by participants through musical and choreomusical choices. To this end I conducted interviews with six informants, each of whom has experience as both a dancer and musician and/or DJ. Their privileged position arising from their dual experience affords them insight on the ways in which dancers and musicians/DJs function within the community. This thesis builds on existing scholarship by situating the voices of individuals with choreomusical experience in dialogue with existing scholarship, and ultimately revalues the importance of both embodied knowledge and gender within the swing community"-- Author's abstract
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Formed as a musician and a clarinetist, Louise Campbell is now a music mediator. Based in Montreal, she practices her profession through several structures and for a wide variety of audiences (schoolchildren, professionals, people with disabilities ...) all around Canada, but mainly in Quebec. In this interview, Louise Campbell recounts her experience as a mediator, her (non)-formation in this profession, as well as many aspects in her practice. With the musical object and the creation at the heart of her workshops, Louise Campbell always seeks to establish a “horizontal” exchange relationship with each person she meets.
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TAGS by Joane Hétu and TanGRAM by Danielle Palardy Roger are two written works that showcase graphic scores in improvised music. TAGS creates an encounter between Ensemble SuperMusique, the saxophone quartet Quasar, and the Bozzini Quartet. The musicians make “sound graffiti” on an imaginary wall represented by a sequence of timed sections on a descriptive score where the composer uses different instrumental combinations. Using an aesthetic of articulated gestures, the work is made through these multiple signatures. TanGRAM brings together twenty instrumentalists from Ensemble SuperMusique. The game of Tangram is represented in the form of a graphic score where each piece has specific musical properties to be interpreted by the musicians. Rich in combinatorial and symmetrical games, the work presents Orion: a continuous figure, a slowly moving flow where each musician seeks their own way in a global sound.