Annotations
(17/04/2023 à 16:31:35)

« Le Groupe de recherche sur l’industrie de l’humour (GRIH), la Coalition des femmes en humour (Coalition FH), avec l’appui de l’Association des professionnels de l’industrie de l’humour et de l’École nationale de l’humour, se sont unis pour un sondage historique pour l’avenir du milieu de l’humour. » (Paré et Brouard, 2018, p. 3)

« Les participants au sondage sont les créatrices/créateurs (auteur(e), humoriste ou metteur(e) en scène) en humour au Québec » (Paré et Brouard, 2018, p. 4)

« Il s’agit d’un échantillon non probabiliste ayant pour objectif de jeter les bases d’un recensement de l’ensemble des créatrices /créateurs en humour francophone au Québec » (Paré et Brouard, 2018, p. 4)

« L’enquête s’est déroulée entre le 1er novembre et le 20 décembre 2017 » (Paré et Brouard, 2018, p. 4)

« Compte-tenu de l’inexistence d’un réel recensement de la population créatrice en humour de langue française au Québec et au Canada, les résultats comportent un risque au niveau de la représentativité de l’échantillon et de la généralisation des résultats. » (Paré et Brouard, 2018, p. 4)

« Les femmes sont en forte majorité d’accord qu’elles risquent de passer pour une «chiâleuse» et d’entacher leur réputation si elles se plaignent d’une situation sexiste à un membre de l’industrie. Les hommes sont plus partagés quant à cette affirmation. » (Paré et Brouard, 2018, p. 8)

« Les répondantes sont d’accord qu’une femme a moins droit à l’erreur qu’un homme. Cette perception est majoritairement différente chez les répondants. » (Paré et Brouard, 2018, p. 8)

« Les répondantes sont presque totalement d’accord qu’une femme moins douée contribue à l’idée que toutes les femmes sont moins bonnes en humour, alors qu’un homme moins doué, c’est juste un individu moins doué. Les répondants partagent majoritairement cette opinion. » (Paré et Brouard, 2018, p. 8)

« On note une forte différence dans la proportion des femmes et des hommes qui croient que si une femme se plaint d’une situation sexiste, elle passera pour une « chialeuse » : 64 % des répondantes se disent en accord, alors que seuls 27 % des répondants sont d’accord que cette situation existe chez les femmes. » (Paré et Brouard, 2018, p. 9)

« Expériences de paroles à caractères sexuels désobligeantes : Pour 78% des répondantes, c’est arrivé. 51 % des répondantes mentionnent que ça leur ait arrivé quelques fois et 5 % disent que c’est un phénomène constant. Pour 66 % des répondants, il leur est arrivé d’être témoins de telles situations, et elle s’est produit au moins quelques fois pour 48% d’entre eux. Il semblerait donc que le phénomène soit répandu. » (Paré et Brouard, 2018, p. 15)

« Expériences de gestes à caractère sexuel désobligeants : Pour 52% des répondantes, ou plus d’une répondantes sur deux, c’est arrivé. 44 % des répondantes mentionnent que ça leur ait arrivé quelques fois. Heureusement, personne ne mentionne que c’est un comportement incontournable, mais cela n’empêche pas le fait que le phénomène soit bien présent. Pour 28 % des répondants, ils ont été témoins d’une telle situation quelques fois (25%), voire assez souvent (3 %). » (Paré et Brouard, 2018, p. 15)

« Échange d’opportunités de travail pour des faveurs sexuelles : La situation s’est produite quelques fois pour une répondante sur 5, même très souvent pour 2% d’entre elles. 8 % des répondants ont été témoins à quelques reprises d’une telle situation. Heureusement, cette situation ne s’est jamais produite pour 75 % des répondantes, mais idéalement, ce chiffre devrait être de 100 % » (Paré et Brouard, 2018, p. 15)

« Finalement 86 % des femmes sont d’avis qu’il existe des inégalités entre les hommes et les femmes dans l’industrie de l’humour, alors que 71 % des hommes partagent cet avis. » (Paré et Brouard, 2018, p. 16)