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<p>The applicability of the Canadian Precipitation Analysis products known as the Regional Deterministic Precipitation Analysis (CaPA-RDPA) for hydrological modelling in boreal watersheds in Canada, which are constrained with shortage of precipitation information, has been the subject of a number of recent studies. The northern and mid-cordilleran alpine, sub-alpine, and boreal watersheds in Yukon, Canada, are prime examples of such Nordic regions where any hydrological modelling application is greatly scrambled due to lack of accurate precipitation information. In the course of the past few years, proper advancements were tailored to resolve these challenges and a forecasting system was designed at the operational level for short- to medium-range flow and inflow forecasting in major watersheds of interest to Yukon Energy. This forecasting system merges the precipitation products from the North American Ensemble forecasting System (NAEFS) and recorded flows or reconstructed reservoir inflows into the HYDROTEL distributed hydrological model, using the Ensemble Kalman Filtering (EnKF) data assimilation technique. In order to alleviate the adverse effects of scarce precipitation information, the forecasting system also enjoys a snow data assimilation routine in which simulated snowpack water content is updated through a distributed snow correction scheme. Together, both data assimilation schemes offer the system with a framework to accurately estimate flow magnitudes. This robust system not only mitigates the adverse effects of meteorological data constrains in Yukon, but also offers an opportunity to investigate the hydrological footprint of CaPA-RDPA products in Yukon, which is exactly the motivation behind this presentation. However, our overall goal is much more comprehensive as we are trying to elucidate whether assimilating snow monitoring information in a distributed hydrological model could meet the flow estimation accuracy in sparsely gauged basins to the same extent that would be achieved through either (i) the application of precipitation analysis products, or (ii) expanding the meteorological network. A proper answer to this question would provide us with valuable information with respect to the robustness of the snow data assimilation routine in HYDROTEL and the intrinsic added-value of using CaPA-RDPA products in sparsely gauged basins of Yukon.</p>
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The Canada Centre for Mapping and Earth Observation (CCMEO) uses Radarsat Constellation Mission (RCM) data for near-real time flood mapping. One of the many advantages of using SAR sensors, is that they are less affected by the cloud coverage and atmospheric conditions, compared to optical sensors. RCM has been used operationally since 2020 and employs 3 satellites, enabling lower revisit times and increased imagery coverage. The team responsible for the production of flood maps in the context of emergency response are able to produce maps within four hours from the data acquisition. Although the results from their automated system are good, there are some limitations to it, requiring manual intervention to correct the data before publication. Main limitations are located in urban and vegetated areas. Work started in 2021 to make use of deep learning algorithms, namely convolutional neural networks (CNN), to improve the performances of the automated production of flood inundation maps. The training dataset make use of the former maps created by the emergency response team and is comprised of over 80 SAR images and corresponding digital elevation model (DEM) in multiple locations in Canada. The training and test images were split in smaller tiles of 256 x 256 pixels, for a total of 22,469 training tiles and 6,821 test tiles. Current implementation uses a U-Net architecture from NRCan geo-deep-learning pipeline (https://github.com/NRCan/geo-deep-learning). To measure performance of the model, intersection over union (IoU) metric is used. The model can achieve 83% IoU for extracting water and flood from background areas over the test tiles. Next steps include increasing the number of different geographical contexts in the training set, towards the integration of the model into production.
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Au printemps 2017 et 2019, plus 300 municipalités du Québec ont été confrontées à de graves inondations qui ont provoqué d’importants dommages aux propriétés, aux biens personnels de milliers de citoyens et à plusieurs infrastructures municipales. Dans le contexte des inondations de 2019, il faut toutefois souligner l’importante différence entre celles vécues par la municipalité de Sainte-Marthe-sur-le-Lac et celles survenues dans les autres municipalités du Québec. À Sainte-Marthe-sur-le-Lac, les inondations ont été soudaines, et rapides, car elles ont été provoquées par la rupture d’une digue. Ce sinistre, de nature anthropique, a occasionné la relocalisation d’urgence de plusieurs centaines de familles. Quant aux autres municipalités, c’est la crue printanière qui a généré des inondations fluviales, un sinistre de cause naturelle, dont l’ampleur et la durée ont dépassé les précédents évènements historiques, y compris ceux de 2017. Lors de ces inondations, les municipalités et divers partenaires gouvernementaux (CIUSSS/CISSS, MSP, SQ…) et certains organismes bénévoles en sécurité civile (Croix-Rouge Canadienne, Armée du Salut, Ambulance St-Jean, etc.), ont déployé leurs intervenants afin d’apporter leur aide et leur soutien aux municipalités et aux personnes sinistrées. Des centaines de policiers, pompiers, employés municipaux, gestionnaires, chefs d’équipe, militaires, intervenants psychosociaux, bénévoles spécialisés en recherche et sauvetage ou en soutien émotionnel ont alors travaillé sans relâche pour assurer la sécurité des personnes et des biens, mais pour aussi amortir, autant que possible, les impacts psychosociaux inévitablement causés par ce type de sinistre. Ce rapport synthèse présente le point de vue d’une centaine d’intervenants, provenant de différentes régions du Québec qui ont contribué à la gestion et la coordination des efforts pour orchestrer la réponse nécessaire lors des inondations de 2019. Ils ont été invités à documenter les stratégies mises en place à court et à moyen terme qui, selon leurs observations, ont contribué à : •Augmenter le sentiment de sécurité des sinistrés ; •Diminuer leur niveau d’anxiété et d’isolement ; et •Prévenir la détérioration de leur état de santé physique et psychologique.
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La notoriété des rivières gaspésiennes est fondée, d’une part, sur la couleur émeraude de l’eau, de leurs eaux poissonneuses, mais également sur leurs bassins versants réactifs et toutes les conséquences que cela peut engendrer (p.ex. crues exceptionnelles, érosion, inondation, avulsion, production de bois en rivière, etc.). Suite aux crues majeures et consécutives de 2010 et 2011, les gestionnaires de la réserve faunique de Port-Daniel ont observé la présence d’un embâcle de bois majeur obstruant le chenal dans la portion aval de la rivière Port-Daniel. Cette obstruction a apporté son lot d’inquiétudes et de soucis par rapport au comportement migratoire ainsi qu’à l’abondance du Saumon de l’Atlantique (Salmo salar). C’est dans cette optique qu’une étude hydrogéomorphologique dans la rivière Port-Daniel a été commandée afin d’évaluer l’impact des embâcles de bois sur la montaison du saumon. L’objectif général a été d’analyser la dynamique du bois en rivière afin d’en évaluer son impact sur la trajectoire géomorphologique du cours d’eau et sur la migration anadrome du saumon. Le suivi historique du lit mineur a été réalisé à partir de séquences temporelles de photographies aériennes (1964, 1975, 1986 et 2001), d’orthophotographies (2004 et 2016), d’imagerie satellitaire (2010, 2013, 2018) et de drone (2019). Les modifications observées dans la géométrie planimétrique du lit mineur a permis de caractériser les processus et les ajustements morphologiques (migration latérale, avulsion, recoupement de méandre) et de quantifier l’érosion (calcul de taux de recule, surface érodée) pour chacune des époques. L’évaluation du bilan ligneux a été effectuée sur environ 15 km du corridor fluvial de la rivière Port-Daniel. Le bilan a été dressé à partir des apports (estimé à partir des surfaces érodées dans le temps et de la densité volumétrique), du bois en transition (mesuré dans le corridor fluvial à l’été 2019) ainsi qu’en accumulation (mesuré dans la zone deltaïque). L’analyse des résultats a ensuite permis de dresser un diagnostic à partir des caractéristiques hydrogéomorphologiques pour ainsi évaluer la trajectoire géomorphologique de la rivière Port-Daniel. Le bilan ligneux de la rivière Port-Daniel n’indique en aucun cas que le bois présent dans le corridor fluvial, incluant l’embâcle majeur observé à la suite des crues de 2010 et 2011, constitue une restriction à la montaison et la dévalaison du saumon. En effet, le chenal principal, autrefois obstrué par un embâcle massif, a emprunté un tracé différent possédant des caractéristiques hydrogéomorphologiques favorables à la migration anadrome de salmonidés. De plus, les analyses et les observations terrain ont démontré que la formation de ces embâcles massifs a contribué à la reconstruction de la plaine alluviale et que plusieurs des embâcles présents ont permis au chenal de se stabiliser. La présence et l’activité du Castor du Canada (Castor canadensis) ont été également observées. Toutefois, la dimension, les caractéristiques et la localisation des barrages présents dans le chenal migratoire ainsi que la littérature ne montrent pas ces structures comme des nuisances aux mouvements des salmonidés.
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Cette recension a pour objectifs de documenter les approches et les principes d'intervention recommandés dans les écrits pour intervenir auprès des jeunes en contexte de catastrophe, de décrire des techniques, des stratégies, des programmes et des types d'intervention ayant déjà été mis en place auprès d'enfants et d'adolescents en contexte de catastrophe et d'identifier les facteurs ayant contribué à l'efficacité des interventions.