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Urban flooding threatens Indian cities and is made worse by rapid urbanization, climate change and poor infrastructure. Severe flooding occurred in cities such as Mumbai, Chennai and Ahmedabad. This has caused huge economic losses and displacement. This study addresses the limitations of traditional flood forecasting methods. It has to contend with the complex dynamics of urban flooding. We offer a deep learning approach which uses the network Convolutional Neural Networks (CNN) and Long Short-Term Memory (LSTM) networks to improve flood risk prediction. Our CNN-LSTM model combines spatial data (water table, topography) and temporal data (historical model) to classify flood risk as low or high. This method includes collecting data pre-processing (MinMaxScaler, LabelEncoder) Modeling, Training and Evaluation. The results demonstrate the accuracy of flood risk predictions and provide insights into flexible strategies for urban flood management. This research highlights the role of data-driven approaches in improving urban planning to reduce flood risk in high-risk areas. © The Author(s), under exclusive license to Springer Nature Switzerland AG 2026.
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Floods are the most common natural hazard worldwide. GARI is a flood risk management and analysis tool that is being developed by the Environmental and Nordic Remote Sensing Group (TENOR) of INRS in Quebec City (Canada). Beyond mapping the flooded areas and water levels, GARI allows for the estimation, analysis and visualization of flood risks for individuals, residential buildings, and population. Information can therefore be used during the different phases of flood risk management. In the operational phase, GARI can use satellite radar images to map in near real-time the flooded areas and water levels. It uses an innovative approach that combines Radarsat-2 and hydraulic data, specifically flood return period data. Information from the GARI enable municipalities and individuals to anticipate the impacts of a flood in a given area, to mitigate these impacts, to prepare, and to better coordinate their actions during a flood.
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<p>In wetlands, the water budget is traditionally quantified by measuring the hydrologic components including precipitation, evapotranspiration and surface water-groundwater inflows and outflows. However, the reliability of measurements is often questioned due to the difficulty of rigorously monitoring all components of the water budget. Quantifying the rainfall event to water table response ratio is an alternative approach with minimal need for data commonly collected in peatland studies. However, the method has been used only in a limited number of biophysical settings including different microforms, hydroclimatic and hydrogeological settings. The objectives of this study are to quantify the reactivity of the water table to precipitation for different pristine peatlands located in different hydroclimatic conditions and to provide quantitative assessments of water storage of as many peatlands as possible. To do so, site-specific hourly water table and precipitation measurements was collected from northern peatlands worldwide. In total, data from more than 30 sites were retrieved from 8 research groups. For all peatlands, water-table depths varied between 80 cm below the peat surface and 10 cm above the peat surface. The results highlight that the hydrology of all peatlands is characterized by a shift from an environment that can store water to an environment that contributes to rapid outflow, and this is a uniform feature across sites. However, for peatlands with the lowest water storage capacities, this shift occurs during relatively moderate rainfall events (40 mm) or successive small rainfall events. Blanket peat bog best embodied this type of hydrological response. For peatlands with the highest water storage capacity, this shift occurs following multiple moderate to large precipitation events (40 mm &#8211; 80 mm) and it is strongly enhanced by the shift from high to low evaporative periods. The peatlands with the highest storage capacity are raised bogs with deep water-table. These conditions are best observed in peatlands located in geographical settings with high evaporation rates. Among all the peatlands, maximum water storage capacity for given rainfall events was equal to &#8776;150 mm. These analyses also confirm that the water table rise caused by precipitation events contain sufficient information to constrain water storage variations around monitored wells peatlands for a wide array of biophysical settings.</p>
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Les printemps 2017 et 2019 auront frappé l’imaginaire collectif en raison de l’ampleur des crues ayant touché de nombreuses rivières du Québec et des dommages qui leur sont associés. En 2019, près de 6700 résidences localisées dans 51 municipalités et distribuées dans presque toutes les principales régions du Québec ont été inondées, sans compter les nombreuses autres résidences qui se sont retrouvées isolées en raison de routes submergées et de glissements de terrain. Le bilan en 2017 était similaire, avec 5371 maisons inondées dans 261 municipalités et 4066 personnes évacuées. Les débits dans plusieurs rivières ont excédé les valeurs mesurées depuis que les stations de jaugeage ont été installées. À titre d’exemple, en 2019, le débit journalier dans la rivière Rouge à la hauteur du Barrage de la Chute-Bell, où Hydro-Québec a craint pour la stabilité de l’ouvrage, a atteint 975 m3/s, la plus forte valeur jamais enregistrée depuis 1964. Une analyse statistique révèle qu’un tel débit a une chance d’être dépassé en moyenne une fois tous les 175 ans. Il s’agit d’un événement exceptionnel. Pourtant, un autre événement extrême se produisait au même endroit en 1998, cette fois-ci avec un débit maximal journalier de 914 m3/s. Deux crues printanières majeures en 20 ans : est-ce la conséquence des changements climatiques ? Cet article propose une genèse des événements hydrologiques extrêmes, puis présente des projections climatiques aux horizons 2050 et 2080 pour différentes rivières au Sud et au Nord du fleuve Saint-Laurent. Puis, est exposée la démarche générale employée pour caractériser le régime hydrologique des bassins versants en climat futur.
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A la suite de la tragedie ferroviaire de Lac-Megantic de 2013, des enquetes populationnelles ont permis de dresser un portrait de la sante des adultes vivant sur le territoire de la MRC du Granit, sans toutefois repertorier le vecu specifique des jeunes. Le present document vise a combler cette lacune en offrant un bilan de la realite et des besoins des jeunes âges de 10 a 25 ans demeurant au sein de la communaute de Lac-Megantic. Il presente les resultats d'une etude mixte realisee a l'hiver 2017 aupres d'eleves de second cycle de quatre ecoles primaires (5e et 6e annees), de la polyvalente Montignac, ainsi que d'etudiants frequentant le Centre de formation professionnelle Le Granit, le centre d'etudes collegiales de Lac-Megantic et le Centre d'education des adultes de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, secteur Lac-Megantic. Cet ouvrage s'adresse aux chercheurs, aux etudiants ainsi qu'aux professionnels des milieux scolaires et du reseau de la sante et des services sociaux qui s'interessent au vecu des jeunes a la suite d'une catastrophe. Plus precisement, il permet de mieux connaitre les caracteristiques personnelles, familiales, scolaires et sociales des jeunes de la commmunaute de Lac-Megantic, tout en leur donnant la parole sur leurs attentes, leurs desirs et leurs besoins.
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L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) soutient que les changements climatiques représentent la plus grande menace pour la santé dans le monde au 21e siècle. Ceux-ci influencent négativement plusieurs déterminants sociaux et environnementaux de la santé comme l’accessibilité à la nourriture et la qualité de cette dernière, l’eau et l’air. Blessures, impacts psychosociaux, aggravation de maladies respiratoires, malnutrition, maladies infectieuses, décès : les conséquences sanitaires sont susceptibles d’affecter les populations sur tous les continents. Le Canada se réchauffe deux fois plus rapidement que la moyenne mondiale en raison de sa proximité au pôle Arctique, où le réchauffement est accéléré comparativement à l’équateur (Bush et Lemmen, 2019). Ainsi, le Québec n’est certainement pas à l’abri des changements climatiques. Dans le Sud de la province, les températures moyennes observées ont augmenté de plus d’un degré depuis 1970 et des répercussions se font déjà sentir dans notre environnement. Ce réchauffement, accompagné d’une plus grande variabilité du climat (augmentation du risque d’orages, de tempêtes et d’extrêmes hydrométéorologiques en général), représente un défi grandissant pour les professionnel.le.s de la santé. Dans la région de l’Estrie, les professionnel.le.s de santé publique ont effectué une analyse qui leur ont permis d’identifier quatre principaux problèmes environnementaux associés aux changements climatiques, soit : les vagues de chaleur; les inondations; les tiques à pattes noires; le pollen de l’herbe à poux. Ces problèmes ont des impacts importants sur la santé, c’est-à-dire potentiellement graves ou qui touchent un grand nombre de personnes. Le stress et les pertes (humaines et matérielles) engendrées par ces différents problèmes environnementaux peuvent aussi représenter une source majeure de problèmes psychologiques significatifs pouvant persister dans le temps. De plus, ces impacts sont variables selon les différents contextes sociaux des individus et des communautés, générant des inégalités sociales de santé.
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Plus aucune communauté n’est à l’abri des catastrophes naturelles et technologiques et de plus en plus les intervenants du domaine du social sont appelés à intervenir lors de ces situations. Malheureusement, plusieurs d’entre eux interviennent pendant et après une catastrophe sans avoir reçu une formation de base sur l’intervention en situation de crise macrosociale. Pourtant, ce type d’intervention exige des habiletés de base qui doivent s’acquérir à la fois dans les maisons d’enseignement et lors de formations continues. De plus, en cas de désastre naturels ou technologiques, certains groupes d’individus, dont les personnes âgées, sont plus vulnérables que d’autres parce qu’elles n’ont pas facilement accès aux ressources de la communauté. Par exemple, plusieurs personnes âgées, surtout celles présentant des incapacités physiques ou cognitives et celles à faible revenu n’ont, en général, pas de voitures à leur disponibilité, ce qui peut nuire à leur évacuation lors d’inondations, de tremblements de terre ou d’ouragans. De plus, plusieurs aînés habitent dans de vieux logements moins bien construits pour faire face à des chocs de toutes sortes. Les personnes âgées et particulièrement celles présentant des incapacités physiques ou cognitives, celles à faibles revenus ou sans réseau de soutien social font parties des groupes à risque de subir des blessures, de mourir ou de développer des problèmes de santé post-désastre. Le décès d’un nombre important de personnes âgées pendant l’ouragan Katrina et la vague de chaleur de l’été 2003 en Europe, a malheureusement démontré que plusieurs communautés sont très mal préparées à protéger et secourir, en cas de catastrophe, les aînés et plus particulièrement les personnes âgées vulnérables. De plus, plusieurs études ont fait ressortir qu’à la suite d’un désastre, les personnes âgées reçoivent proportionnellement moins d’aide que les personnes plus jeunes (Fernandez et al 2002), soit parce qu’elles ne sont pas priorisées par les autorités locales ou parce qu’elles-mêmes hésitent à informer leurs proches et les organismes publics ou communautaires de leurs besoins de soutien. Tout individu, quel que soit son âge a un important besoin de soutien social pendant et après un désastre afin d’atténuer les effets du stress et surmonter les obstacles qui se présenteront. On pense par exemple à l’interruption des services essentiels comme l’eau potable ou l’électricité, la lourdeur démocratique, l’endettement, les négociations avec des entrepreneurs quelque peu malhonnêtes, etc. À ce sujet, plusieurs chercheurs considèrent les désastres comme une suite d’événements stressants pouvant occasionner de nombreuses difficultés aux individus (Murphy, 1986). Cette communication permettra de présenter les résultats de nos études effectuées sur les conséquences des désastres sur la santé physique et psychologique des aînés ainsi que sur divers aspects de leur vie (vie personnelle, conjugale, familiale et sociale). En explicitant les sentiments et les difficultés que ces personnes éprouvent lors de catastrophes, les intervenants du domaine du social seront alors mieux outiller pour intervenir auprès de ce groupe cible. Cette communication a donc pour but de présenter les principaux faits saillants et les recommandations de la recension des écrits scientifiques que nous avons dernièrement complété et des faits saillants des diverses études que nous avons réalisées jusqu’à maintenant auprès des personnes âgées à la suite de deux types de désastres : inondation et tempête de verglas. Cette communication a pour but de sensibiliser les participants à l’importance de tenir compte, pour les intervenants du social, des spécificités des aînés lors de l’application des mesures d’urgence et lors de la période de rétablissement des communautés.
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This dissertation explores the psychosocial consequences of climate change and psychosocial adaptation opportunities in High River, Alberta. Influenced by the theoretical approach of Political Ecology, I investigate community impacts and community-based mental health responses in High River following the 2013 Southern Alberta floods. Research methods include: a desktop climate change and health vulnerability and adaptation assessment that includes over 116 data sources; telephone interviews with key informant health and social services leaders (n = 14); four focus group sessions with front-line health and social services workers (n = 14); and, semi-structured interviews (n = 18) with a sample of community-members exposed to the 2013 flood and who self-identify in any one or more ways: female, youth, elderly, non-white, someone living in a low socio-economic status, someone with pre-existing health concerns. A total of 46 participants were recruited in this research. Results of the empirical investigation in High River are showcased in three manuscripts. The first manuscript, informed by critical Political Ecology, is an investigation of sociopolitical conditions that influence health inequities and adaptation opportunities (or lack thereof) in a changing climate in High River. The second is an empirical exploration of the long-term psychosocial consequences of the 2013 flood, relating these