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Abstract Objective In a population with prior exposure to the World Trade Center (WTC) disaster, this study sought to determine the relationship between Hurricane Sandy-related inhalation exposures and post-Sandy lower respiratory symptoms (LRS). Methods Participants included 3835 WTC Health Registry enrollees who completed Wave 3 (2011-2012) and Hurricane Sandy (2013) surveys. The Sandy-related inhalational exposures examined were: (1) reconstruction exposure; (2) mold or damp environment exposure; and (3) other respiratory irritants exposure. LRS were defined as wheezing, persistent cough, or shortness of breath reported on ≥1 of the 30 days preceding survey completion. Associations between LRS and Sandy exposures, controlling for socio-demographic factors, post-traumatic stress disorder, and previously reported LRS and asthma were examined using multiple logistic regression. Results Over one-third of participants (34.4%) reported post-Sandy LRS. Each of the individual exposures was also independently associated with post-Sandy LRS, each having approximately twice the odds of having post-Sandy LRS. We found a dose-response relationship between the number of types of Sandy-related exposures reported and post-Sandy LRS. Conclusions This study provides evidence that post-hurricane clean-up and reconstruction exposures can increase the risk for LRS. Public health interventions should emphasize the importance of safe remediation practices and recommend use of personal protective equipment. ( Disaster Med Public Health Preparedness . 2018;12:697-702)
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Abstract We describe a collection of aquatic and wetland habitats in an inland landscape, and their occurrence within a terrestrial matrix, as a “freshwater ecosystem mosaic” (FEM). Aquatic and wetland habitats in any FEM can vary widely, from permanently ponded lakes, to ephemerally ponded wetlands, to groundwater‐fed springs, to flowing rivers and streams. The terrestrial matrix can also vary, including in its influence on flows of energy, materials, and organisms among ecosystems. Biota occurring in a specific region are adapted to the unique opportunities and challenges presented by spatial and temporal patterns of habitat types inherent to each FEM. To persist in any given landscape, most species move to recolonize habitats and maintain mixtures of genetic materials. Species also connect habitats through time if they possess needed morphological, physiological, or behavioral traits to persist in a habitat through periods of unfavorable environmental conditions. By examining key spatial and temporal patterns underlying FEMs, and species‐specific adaptations to these patterns, a better understanding of the structural and functional connectivity of a landscape can be obtained. Fully including aquatic, wetland, and terrestrial habitats in FEMs facilitates adoption of the next generation of individual‐based models that integrate the principles of population, community, and ecosystem ecology. , Research Impact Statement : Fully including aquatic, wetland, and terrestrial habitats facilitates adoption of next‐generation, individual‐based, models that integrate principles of population, community, and ecosystem ecology.
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Les printemps 2017 et 2019 auront frappé l’imaginaire collectif en raison de l’ampleur des crues ayant touché de nombreuses rivières du Québec et des dommages qui leur sont associés. En 2019, près de 6700 résidences localisées dans 51 municipalités et distribuées dans presque toutes les principales régions du Québec ont été inondées, sans compter les nombreuses autres résidences qui se sont retrouvées isolées en raison de routes submergées et de glissements de terrain. Le bilan en 2017 était similaire, avec 5371 maisons inondées dans 261 municipalités et 4066 personnes évacuées. Les débits dans plusieurs rivières ont excédé les valeurs mesurées depuis que les stations de jaugeage ont été installées. À titre d’exemple, en 2019, le débit journalier dans la rivière Rouge à la hauteur du Barrage de la Chute-Bell, où Hydro-Québec a craint pour la stabilité de l’ouvrage, a atteint 975 m3/s, la plus forte valeur jamais enregistrée depuis 1964. Une analyse statistique révèle qu’un tel débit a une chance d’être dépassé en moyenne une fois tous les 175 ans. Il s’agit d’un événement exceptionnel. Pourtant, un autre événement extrême se produisait au même endroit en 1998, cette fois-ci avec un débit maximal journalier de 914 m3/s. Deux crues printanières majeures en 20 ans : est-ce la conséquence des changements climatiques ? Cet article propose une genèse des événements hydrologiques extrêmes, puis présente des projections climatiques aux horizons 2050 et 2080 pour différentes rivières au Sud et au Nord du fleuve Saint-Laurent. Puis, est exposée la démarche générale employée pour caractériser le régime hydrologique des bassins versants en climat futur.
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Les changements climatiques anticipés produiront des crues plus fréquentes et des étiages plus prononcés qui menaceront la sécurité publique et l’état des écosystèmes fluviaux. L’espace de liberté des cours d’eau est un cadre de gestion intégrée considérant l’hydrogéomorphologie des rivières. Il vise à identifier des espaces d’inondabilité et de mobilité du cours d’eau où on accepte de le laisser évoluer plutôt que de le contraindre dans un tracé façonné par les interventions anthropiques. Cette approche apparaît prometteuse pour une gestion durable dans un climat changeant, car elle maintient les fonctions physiques naturelles des cours d’eau (transport de l’eau et des sédiments), ce qui augmente leur résilience. L’espace de liberté reconnaît aussi le rôle majeur de la connectivité entre la rivière et la nappe phréatique, notamment par l'entremise des milieux humides qui contribuent à l’atténuation des crues et des étiages et à une amélioration de la qualité de l’eau. Les objectifs de ce projet consistent à 1) développer l’approche de gestion des cours d’eau basée sur les concepts d’espace de liberté pour les cours d’eau du Québec et examiner sa mise en œuvre pour renforcer la capacité de résilience des rivières dans un contexte de changements climatiques; 2) évaluer la connectivité entre la rivière et la nappe afin de mieux comprendre le rôle des milieux humides dans l'espace de liberté des cours d’eau et 3) effectuer une analyse avantages-coûts de l’implantation d’un espace de liberté. L’espace de liberté a été déterminé par l’approche hydrogéomorphologique et cartographié pour trois cours d’eau contrastés du Québec (rivières de la Roche et Yamaska Sud-Est en Montérégie et rivière Matane en Gaspésie). La démarche consiste 1) d’une analyse de photographies historiques anciennes, de modèles numériques d’altitude et d’observations sur le terrain; 2) de mesures simultanées des niveaux et des températures de la nappe phréatique et du cours d’eau et 3) de simulations numériques pour estimer l’impact des changements climatiques sur la mobilité et l’inondabilité des cours d’eau. La méthodologie développée pour définir l’espace de liberté est robuste et s’applique tant pour les cours d’eau agricoles (rivière de la Roche et Yamaska Sud-Est) que pour les rivières à saumon plus dynamiques comme la rivière Matane. L’espace de liberté inclut trois niveaux d’inondabilité (N1 : très fréquente et/ou avec forts courants, N2 : fréquente de faible courant, N3 : peu fréquente), deux niveaux de mobilité (M1 : à court terme (50 ans) et M2 : basée sur l’amplitude des méandres), ainsi que les milieux humides. Les analyses de sensibilité par simulation numérique révèlent que les limites de l’espace de liberté intègrent adéquatement la mobilité et l’inondabilité attendues dans un climat futur. Une cartographie simplifiée de l’espace de liberté, à deux niveaux, est également produite. L’espace de liberté minimal (L1) inclut les inondations très fréquentes (N1), les milieux humides riverains ainsi que la mobilité à court terme (M1). C’est une zone où il ne devrait pas y avoir d’aménagement. La zone L2 représente quant à elle l’espace fonctionnel de la rivière (N2 et M2) qui devrait être protégé afin que la dynamique naturelle de la rivière puisse opérer en climat actuel et futur. Les aménagements dans cette zone devraient tenir compte des risques d’érosion et d’inondation. Les résultats de l’analyse avantages-coûts suggèrent que l’aménagement d’espaces de liberté serait économiquement avantageux pour les trois cours d’eau. Malgré la perte du droit de construire et de cultiver dans l’espace de liberté, accompagnée par une compensation financière pour les agriculteurs, des gains nets variant entre 0,7 et 3,7 millions de dollars sont estimés sur une période de 50 ans. Ceci est dû aux réductions des coûts de protection des berges déjà stabilisées et qui le seraient à l’avenir, mais aussi aux services écologiques rendus par les milieux humides et les bandes riveraines. Une gestion par espace de liberté des cours d’eau du Québec exige un changement majeur dans nos perceptions et nos représentations des rivières qui, jusqu’à maintenant, ont été considérées comme des entités relativement statiques dans le paysage. Une telle approche apportera notamment comme avantage de faciliter l’adaptation aux risques liés à une plus grande variabilité des débits en climat futur par une gestion proactive qui améliore la santé des cours d’eau tout en étant avantageuse économiquement à moyen et à long terme. Elle contribuera également à diminuer les risques pour les infrastructures et la sécurité publique en utilisant une cartographie basée sur la dynamique des cours d’eau pour déterminer les zones où les aménagements devraient être interdits à l’avenir.
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En près de 40 ans, les revendications pour plus de participation et de transparence, ainsi que la diffusion du principe de développement durable ont profondément transformé les secteurs de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. Au fil des décennies, divers types de dispositifs de participation publique ont vu le jour dans ces deux secteurs d’activité qui ont permis de démocratiser le rapport gouvernants / gouvernés et la relation entre les pouvoirs publics et la société civile. À partir d’une grille d’analyse axée sur deux dimensions – ouverture / fermeture et antagoniste / consensuel – nous analysons les différents dispositifs de participation publique à l’oeuvre dans ces deux secteurs. L’analyse tend à montrer que : 1) au cours des 40 dernières années, les dispositifs participatifs se sont multipliés ; 2) aux dispositifs participatifs traditionnels permettant l’expression des conflits et des oppositions se sont progressivement ajoutés des dispositifs davantage orientés vers la recherche du consensus et la résolution des conflits ; 3) de nos jours, ces deux grandes catégories de dispositifs cohabitent et peuvent parfois apparaître comme étant complémentaires et parfois comme étant contradictoires. , Over the past 40 years, demands for greater participation, transparency and the dissemination of the principle of sustainable development have transformed the areas of environment, land-use planning and urban planning. Over the decades, various types of public participation mechanisms have emerged in these sectors that helped democratize the rulers / governed report and the relationship between public authorities and civil society. Starting from a grid analysis based on two dimensions—opening / closing and antagonist / consensus—this article analyses the different public participation mechanisms at work in these two areas. Analysis tends to demonstrate that during the last forty years the number of participatory mechanisms has increased. Moreover, devices oriented towards the search for consensus and conflict resolution were gradually added to the traditional participatory mechanisms that allowed for the voicing of concerns and oppositions. Currently, these two broad categories of participatory tools coexist and can at times appear complementary and at others contradictory. , En casi cuarenta años, las reivindicaciones de mayor participación y transparencia, tanto como la difusión del principio de desarrollo sostenido, han transformado profundamente los sectores del medio ambiente, de la planificación territorial y del urbanismo. Con el correr de las décadas, varios tipos de dispositivos de participación pública surgieron en esos dos sectores de actividad que permitieron democratizar la relación gobernantes / gobernados y la relación poderes públicos y la sociedad civil. Gracias a una tabla de análisis con dos coordenadas – apertura / cierre y antagonista / consensual – analizamos diferentes dispositivos de participación pública que actúan en esos dos sectores. El análisis propone que: 1) durante los últimos cuarenta años, los dispositivos de participación han aumentado. 2) A los dispositivos participativos tradicionales que permiten la expresión de conflictos y oposiciones, se añadieron progresivamente dispositivos mejor orientados hacia la busqueda de consenso y de solución de conflictos. 3) Hoy, esas dos grandes categorías de dispositivos cohabitan y hasta parecen unas veces complementarias y otras contradictorias.
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What role can a speculative political ecology play in (re)imaging urban futures of climate extremes? In recent years, narratives of dystopian futures of climate extremes have proliferated in geosciences, and across the media and creative arts. These anxiety-fueled narratives often generate a sense of resignation and unavoidability, which contributes to foreclosing the possibility of radically different political projects. In this article, we argue that these narratives conceal the coproduction of nature and society and treat nature as the problem, thereby locking futures into dystopic configurations. Political ecology scholarship can contribute to generate a politics of possibility by reconceptualizing the relations that constitute urban futures under climate extremes as socionatural. This, we argue, calls for a more experimental political ecology and new forms of theorizing. To this aim, we develop a speculative political ecological approach grounded on a numerical model that examines the potential of transformative change in the aftermath of extreme flood events in a capitalist city. Analytically, this opens a unique possibility of exploring urban futures beyond current trajectories, and how these alternative futures might transform vulnerability and inequality across urban spaces. From a policy perspective, we lay the foundations for a new generation of models that apprehend the role of power and agency in shaping uneven urban futures of climate extremes.