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Abstract Hydrosedimentary connectivity is a key concept referring to the potential fluxes of water and sediment moving throughout a catchment. In forested catchments, these fluxes are prone to alterations caused by anthropogenic and natural disturbances. In this study, we modelled the interannual spatiotemporal evolution of hydrosedimentary connectivity influenced by forest cover change over the last four decades in the Mont‐Louis catchment, a medium snow‐dominated mountainous catchment in eastern Canada, which had 62% of its total surface affected by forest disturbances (mainly logging, but also wildfires and diseases) between 1979 and 2017. Using a geomorphometric index of connectivity (IC) and a historical forest cover database, we produced one IC map per year that considered anthropogenic and natural disturbances affecting the forest cover of the studied catchment. To account for vegetation recovery, forest disturbances were weighted with local hydrological recovery rates. Over the four decades, the mean IC of the Mont‐Louis catchment dramatically increased by 35% in response to different types of disturbances. The spatial evolution of IC over the whole catchment and at the sub‐catchment scale revealed that disturbance location has a strong influence on hydrosedimentary connectivity to the main channel. Our results also highlight the sharp contrast between IC computed from topography‐based impedance to those computed from vegetation‐based impedance. Forest disturbances appear to connect hillslopes with the hydrological network by producing pathways for sediment and water. Finally, the proposed reproducible framework could be useful for predicting the potential impact of harvesting and preventing damage to fish habitat and sensitive river reaches.
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Au printemps 2017 et 2019, plus 300 municipalités du Québec ont été confrontées à de graves inondations qui ont provoqué d’importants dommages aux propriétés, aux biens personnels de milliers de citoyens et à plusieurs infrastructures municipales. Dans le contexte des inondations de 2019, il faut toutefois souligner l’importante différence entre celles vécues par la municipalité de Sainte-Marthe-sur-le-Lac et celles survenues dans les autres municipalités du Québec. À Sainte-Marthe-sur-le-Lac, les inondations ont été soudaines, et rapides, car elles ont été provoquées par la rupture d’une digue. Ce sinistre, de nature anthropique, a occasionné la relocalisation d’urgence de plusieurs centaines de familles. Quant aux autres municipalités, c’est la crue printanière qui a généré des inondations fluviales, un sinistre de cause naturelle, dont l’ampleur et la durée ont dépassé les précédents évènements historiques, y compris ceux de 2017. Lors de ces inondations, les municipalités et divers partenaires gouvernementaux (CIUSSS/CISSS, MSP, SQ…) et certains organismes bénévoles en sécurité civile (Croix-Rouge Canadienne, Armée du Salut, Ambulance St-Jean, etc.), ont déployé leurs intervenants afin d’apporter leur aide et leur soutien aux municipalités et aux personnes sinistrées. Des centaines de policiers, pompiers, employés municipaux, gestionnaires, chefs d’équipe, militaires, intervenants psychosociaux, bénévoles spécialisés en recherche et sauvetage ou en soutien émotionnel ont alors travaillé sans relâche pour assurer la sécurité des personnes et des biens, mais pour aussi amortir, autant que possible, les impacts psychosociaux inévitablement causés par ce type de sinistre. Ce rapport synthèse présente le point de vue d’une centaine d’intervenants, provenant de différentes régions du Québec qui ont contribué à la gestion et la coordination des efforts pour orchestrer la réponse nécessaire lors des inondations de 2019. Ils ont été invités à documenter les stratégies mises en place à court et à moyen terme qui, selon leurs observations, ont contribué à : •Augmenter le sentiment de sécurité des sinistrés ; •Diminuer leur niveau d’anxiété et d’isolement ; et •Prévenir la détérioration de leur état de santé physique et psychologique.