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Abstract. In response to the EU Floods Directive (2007/60/EC), flood hazard maps are currently produced all over Europe, reflecting a wider shift in focus from "flood protection" to "risk management", for which not only public authorities but also populations at risk are seen as responsible. By providing a visual image of the foreseen consequences of flooding, flood hazard maps can enhance people's knowledge about flood risk, making them more capable of an adequate response. Current literature, however, questions the maps' awareness raising capacity, arguing that their content and design are rarely adjusted to laypeople's needs. This paper wants to complement this perspective with a focus on risk communication by studying how these tools are disseminated and marketed to the public in the first place. Judging from communication theory, simply making hazard maps publicly available is unlikely to lead to attitudinal or behavioral effects, since this typically requires two-way communication and material or symbolic incentives. Consequently, it is relevant to investigate whether and how local risk managers, who are well positioned to interact with the local population, make use of flood hazard maps for risk communication purposes. A qualitative case study of this issue in the German state of Baden-Württemberg suggests that many municipalities lack a clear strategy for using this new information tool for hazard and risk communication. Four barriers in this regard are identified: perceived disinterest/sufficient awareness on behalf of the population at risk; unwillingness to cause worry or distress; lack of skills and resources; and insufficient support. These barriers are important to address – in research as well as in practice – since it is only if flood hazard maps are used to enhance local knowledge resources that they can be expected to contribute to social capacity building.
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Plus aucune communauté n’est à l’abri des catastrophes naturelles et technologiques et de plus en plus les intervenants du domaine du social sont appelés à intervenir lors de ces situations. Malheureusement, plusieurs d’entre eux interviennent pendant et après une catastrophe sans avoir reçu une formation de base sur l’intervention en situation de crise macrosociale. Pourtant, ce type d’intervention exige des habiletés de base qui doivent s’acquérir à la fois dans les maisons d’enseignement et lors de formations continues. De plus, en cas de désastre naturels ou technologiques, certains groupes d’individus, dont les personnes âgées, sont plus vulnérables que d’autres parce qu’elles n’ont pas facilement accès aux ressources de la communauté. Par exemple, plusieurs personnes âgées, surtout celles présentant des incapacités physiques ou cognitives et celles à faible revenu n’ont, en général, pas de voitures à leur disponibilité, ce qui peut nuire à leur évacuation lors d’inondations, de tremblements de terre ou d’ouragans. De plus, plusieurs aînés habitent dans de vieux logements moins bien construits pour faire face à des chocs de toutes sortes. Les personnes âgées et particulièrement celles présentant des incapacités physiques ou cognitives, celles à faibles revenus ou sans réseau de soutien social font parties des groupes à risque de subir des blessures, de mourir ou de développer des problèmes de santé post-désastre. Le décès d’un nombre important de personnes âgées pendant l’ouragan Katrina et la vague de chaleur de l’été 2003 en Europe, a malheureusement démontré que plusieurs communautés sont très mal préparées à protéger et secourir, en cas de catastrophe, les aînés et plus particulièrement les personnes âgées vulnérables. De plus, plusieurs études ont fait ressortir qu’à la suite d’un désastre, les personnes âgées reçoivent proportionnellement moins d’aide que les personnes plus jeunes (Fernandez et al 2002), soit parce qu’elles ne sont pas priorisées par les autorités locales ou parce qu’elles-mêmes hésitent à informer leurs proches et les organismes publics ou communautaires de leurs besoins de soutien. Tout individu, quel que soit son âge a un important besoin de soutien social pendant et après un désastre afin d’atténuer les effets du stress et surmonter les obstacles qui se présenteront. On pense par exemple à l’interruption des services essentiels comme l’eau potable ou l’électricité, la lourdeur démocratique, l’endettement, les négociations avec des entrepreneurs quelque peu malhonnêtes, etc. À ce sujet, plusieurs chercheurs considèrent les désastres comme une suite d’événements stressants pouvant occasionner de nombreuses difficultés aux individus (Murphy, 1986). Cette communication permettra de présenter les résultats de nos études effectuées sur les conséquences des désastres sur la santé physique et psychologique des aînés ainsi que sur divers aspects de leur vie (vie personnelle, conjugale, familiale et sociale). En explicitant les sentiments et les difficultés que ces personnes éprouvent lors de catastrophes, les intervenants du domaine du social seront alors mieux outiller pour intervenir auprès de ce groupe cible. Cette communication a donc pour but de présenter les principaux faits saillants et les recommandations de la recension des écrits scientifiques que nous avons dernièrement complété et des faits saillants des diverses études que nous avons réalisées jusqu’à maintenant auprès des personnes âgées à la suite de deux types de désastres : inondation et tempête de verglas. Cette communication a pour but de sensibiliser les participants à l’importance de tenir compte, pour les intervenants du social, des spécificités des aînés lors de l’application des mesures d’urgence et lors de la période de rétablissement des communautés.