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En marge de la Cinquième Plateforme régionale pour la Réduction des risques de catastrophes des Amériques (PRA), le gouvernement du Canada a approché l’Institut des sciences de l’environnement(ISE) de l’Université du Québec à Montréal(UQAM) afin d’organiser un forum public. Les échanges de ce dernier devaient servir à alimenter les discussions de la PRA. Au total, 21 experts ont discuté avec une centaine de participants lors de panels organisés à l’UQAM sous les thèmes de la santé, de la sécurité civile et de l’aménagement du territoire. Plusieurs thèmes transversaux ont aussi émergé tout au long du forum. Il importe de pérenniser le rôle de la recherche et d’améliorer les capacités de formation technique et universitaire afin de former des spécialistes en mesure d’appréhender la complexité de la gestion du risque dans un contexte de changements environnementaux et climatiques. Ceci est également essentiel pour l’identification des facteurs de risque (multisources ou multidimensionnels), pour tirer des leçons apprises des événements majeurs passés et récents, et pour développer ou mettre à jour la connaissance sur les tendances en cours et à venir des aléas météorologiques, ainsi que des facteurs de vulnérabilité et d’exposition. Tous les panels ont discuté de l’importance de favoriser le décloisonnement intra/interorganisationnel pour promouvoir la transsectorialité et les retours d’expériences systématiques. Pour ce faire, il faut s’inspirer des modèles internationaux, notamment du système d’alertes hydrométéorologiques présenté par Météo-France. Celui-ci inclut une vigilance météorologique qui cible des populations et des autorités publiques, et les informe des comportements et des règles à suivre lors d’alertes plus problématiques (vigilance aux stades orange et rouge). Finalement, l’amélioration de la communication et le libre accès à l’information sont des éléments essentiels pour protéger les individus et développer une société plus résiliente.
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The West African monsoon intraseasonal variability has huge socio-economic impacts on local populations but understanding and predicting it still remains a challenge for the weather prediction and climate scientific community. This paper analyses an ensemble of simulations from six regional climate models (RCMs) taking part in the coordinated regional downscaling experiment, the ECMWF ERA-Interim reanalysis (ERAI) and three satellite-based and observationally-constrained daily precipitation datasets, to assess the performance of the RCMs with regard to the intraseasonal variability. A joint analysis of seasonal-mean precipitation and the total column water vapor (also called precipitable water—PW) suggests the existence of important links at different timescales between these two variables over the Sahel and highlights the relevance of using PW to follow the monsoon seasonal cycle. RCMs that fail to represent the seasonal-mean position and amplitude of the meridional gradient of PW show the largest discrepancies with respect to seasonal-mean observed precipitation. For both ERAI and RCMs, spectral decompositions of daily PW as well as rainfall show an overestimation of low-frequency activity (at timescales longer than 10 days) at the expense of the synoptic (timescales shorter than 10 days) activity. Consequently, the effects of the African Easterly Waves and the associated mesoscale convective systems are substantially underestimated, especially over continental regions. Finally, the study investigates the skill of the models with respect to hydro-climatic indices related to the occurrence, intensity and frequency of precipitation events at the intraseasonal scale. Although most of these indices are generally better reproduced with RCMs than reanalysis products, this study indicates that RCMs still need to be improved (especially with respect to their subgrid-scale parameterization schemes) to be able to reproduce the intraseasonal variance spectrum adequately.