Votre recherche
Résultats 11 ressources
-
The fall 2021 climate events in British Columbia raise questions about the resiliency of communities, but also of critical systems, with respect to the allocation of roads, telecommunications, drinking water, electricity, etc. The interdependence of these systems can quickly generate serious consequences for populations and socio-economic activities that local and regional authorities must manage. The diversity and number of stakeholders require these authorities to coordinate well. How then can the risks to which they are exposed be better assessed? How can we ensure coherence in the measures put in place in terms of planning, preparation and response? The concepts and results presented in this article are the result of an action-research project carried out with the participation of numerous partners, particularly, but not exclusively, from municipal milieus in two regions of Quebec (Argenteuil and Brome-Missisquoi MRCs). This active collaboration with these regional partners has made it possible to propose an approach for implementing a collaborative governance framework combined with a risk assessment process. The tools and mechanisms associated with this approach will allow regional authorities to better understand the impact of climate change on the territory and to ensure consistency in the risk management actions of the various stakeholders. , Les événements climatiques de l’automne 2021 en Colombie-Britannique soulèvent des questions sur la résilience des communautés, mais aussi des systèmes essentiels, en regard de l’affectation des réseaux routiers, de télécommunication, d’eau potable, d’électricité, etc. L’interdépendance de ces systèmes génère rapidement des conséquences graves pour la population et les activités socioéconomiques que les autorités locales et régionales doivent gérer. La diversité des intervenants ainsi que leur nombre exigent de ces autorités de bien se coordonner. Comment alors peut-on mieux apprécier les risques auxquels ils sont exposés ? Comment s’assurer d’une cohérence dans les mesures mises en place autant dans la planification, la préparation que l’intervention ? Les concepts et résultats présentés dans cet article sont issus d’un projet de recherche-action réalisé avec la participation de nombreux partenaires, particulièrement, mais non exclusivement du milieu municipal dans deux régions du Québec (MRC d’Argenteuil et de Brome-Missisquoi). Cette collaboration active avec ces partenaires régionaux permet de proposer une démarche pour mettre en place un cadre de gouvernance collaboratif combiné à un processus d’appréciation des risques. Les outils et mécanismes associés à cette démarche permettront, alors, aux autorités régionales de mieux comprendre l’impact des changements climatiques sur le territoire et d’assurer une cohérence dans les actions de gestion des risques des différentes parties prenantes.
-
L’objectif de cette recherche est d’identifier les stratégies d’adaptation qui sont requises et du ressort d’une municipalité régionale de comté face aux inondations. Le réchauffement global des températures soulève plusieurs inquiétudes quant à la modification du cycle hydrologique. Les inondations figurent en tête de liste des enjeux de sécurité civile des municipalités riveraines. Au Québec, on prévoit une augmentation des précipitations printanières, automnales et hivernales, ainsi que des débits hivernaux plus élevés et un devancement des crues printanières. Des projections qui peuvent influencer l’approche de gestion des barrages, bien que le contrôle des niveaux d’eau ne soit pas une panacée vis-à-vis des inondations. Il suppose une gestion intégrée de l’eau parfois complexe. Aussi, les administrations locales ne siègent pas toujours aux comités responsables de la régularisation des cours d’eau. Celles-ci se retrouvent sur la ligne de front sans pour autant avoir le pouvoir et les ressources financières pour y faire face. Les crues exceptionnelles de 2017 et 2019 ont conduit la Municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges à mettre à jour ses plans d’urgence et à mettre en place une cellule de crise. Elle applique une stratégie d’adaptation correspondant aux 4 axes du Plan de protection du territoire face aux inondations du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation. Ces outils enrichissent leur capacité d’adaptation par l’acquisition de nouvelles connaissances et d’une nouvelle cartographie des zones inondables. Les vulnérabilités qui résultent de contraintes liées à l’aménagement du territoire, ainsi que d’enjeux réglementaires posent un défi pour le développement du territoire et la relocalisation de résidences inondées. Il convient de sonder la population sur sa vision de la résilience afin d’assurer une meilleure acceptabilité sociale des décisions à venir. Une vulnérabilité importante réside dans les écarts de perception du risque entre les municipalités et entre les individus ; ce qui engendre des enjeux de sécurité, de communication et de gouvernance. Les instances locales peuvent miser sur leurs habiletés de mobilisation pour réunir la communauté autour du développement d’un plan d’adaptation aux changements climatiques et ainsi harmoniser les perceptions. Finalement, l’épuisement des ressources humaines des municipalités inondées à répétition est à considérer. Il appert qu’il est essentiel d’identifier et de mettre en place les outils et ressources pour les soutenir.
-
Cette stratégie oriente les activités scientifiques d'Environnement et Changement climatique Canada afin de favoriser un avenir plus vert et plus durable. Elle met l'accent sur nos gens, nos valeurs et nos priorités tournées vers l'avenir en tant que ministère fédéral à vocation scientifique.
-
Parler d’inclusion démocratique, c’est chercher à impliquer les citoyen.ne.s dans les processus de prise de décision des organes politiques. Évidemment la première question qui vient, c’est celle de savoir comment le faire. Cette tâche complexe se joue sur de multiples échelles : au niveau national, au niveau des provinces ou des états, des régions, des villes; […]
-
Abstract Urban political ecology (UPE) has mainly evolved within the discipline of geography to examine the power relations that produce uneven urban spaces (infrastructures and natures) and unequal access to resources in cities. Its increasingly poststructuralist orientation demands the questioning of received categories and concepts, including those of (neoliberal) governance, government, and of the state. This paper attempts to open this black box by referring to the mostly anthropological literature on everyday governance and the everyday state. We argue that UPE could benefit from ethnographic governance studies to unveil multiple state and non‐state actors that influence the local environment, their diverse rationalities, normative registers, and interactions across scales. This would also to enrich and nuance geographical UPE accounts of neoliberal environmental governance and potentially render the framework more policy relevant.