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Julia Serano partage ses expériences et ses idées - à la fois avant et après la transition - pour révéler les façons dont la peur, la suspicion et le dédain envers la féminité façonnent nos attitudes sociétales envers les femmes trans, ainsi que le genre et la sexualité dans leur ensemble. Les arguments bien rodés de Serano et son plaidoyer pionnier découlent de sa capacité à combler le fossé entre les perspectives biologiques et sociales souvent disparates sur le genre. Dans ce manifeste provocateur, elle expose à quel point la croyance culturelle est profondément enracinée selon laquelle la féminité est frivole, faible et passive. En plus de démystifier les idées fausses populaires sur le fait d'être transgenre, Serano fait valoir que les féministes et les militantes transgenres d'aujourd'hui doivent travailler pour embrasser et autonomiser la féminité - sous toutes ses formes merveilleuses.
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Quels sont les liens entre l’industrie militaro-carcérale américaine, l’apartheid en Israël-Palestine, les mobilisations de Ferguson, Tahrir et Taksim ? Qu’est-ce que l’expérience des Black Panthers et du féminisme noir nous dit des rapports actuels entre les oppressions spécifiques et l’impérialisme ? Témoin et actrice de luttes de libération pendant plus d’un demi siècle, Angela Davis s’exprime ici sur l’articulation de ces différents combats, pour une nouvelle génération saisie par l’urgence de la solidarité internationale.
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Au Japon, les menstruations sont historiquement considérées comme impures. Cette notion est appelée kegare en japonais. Anciennement, il y avait des coutumes telles que les cabanes où les femmes devaient se retirer pendant qu'elles étaient menstruées. Le sang des femmes n'était pas considéré comme impur au 8e siècle, tel que décrit dans les mythes japonais. Cependant, au cours de l'histoire, le sang des femmes deviendra impur, surtout pour des raisons politiques. Cette répugnance est demeurée dans la société et elle joue un rôle pour maintenir la hiérarchie entre les hommes et les femmes. Ces fameuses coutumes n'existent plus aujourd'hui, mais est-ce que le tabou des menstruations est encore présent? Si oui, de quelles façons? Afin de répondre à cette question, j'ai réalisé des entretiens avec des femmes de différents âges au Japon : des femmes âgées entre 20 et 50 et des femmes âgées de plus de 60 ans. Ensuite, j'ai analysé ces entrevues à partir de différents thèmes, tels les premières menstruations, les produits d'hygiène féminine, le congé menstruel et les interdits pendant les menstruations, etc. Pour mon cadre théorique, j'ai fait appel aux travaux de Durkheim et de Ménard sur le pur et l'impur, et aux notions japonaises hare, ke et kegare, etc. Tout en se transformant, le tabou des menstruations demeure encore présent dans la société japonaise. On peut observer que les participantes plus âgées ont respecté le tabou sur les menstruations et que les jeunes respectent aussi les interdictions sur les menstruations. Par exemple, ces dernières sont obligées de renoncer à certains actes, tel que prendre le bain quand elles sont menstruées. Les femmes travaillent aujourd'hui autant que les hommes. Afin d'être évaluées aussi bien que les hommes, elles doivent dissimuler leurs menstruations qui témoignent de leur féminité et qui les différencient des hommes. Les femmes prennent également moins de congés menstruels qu'avant parce que ces congés constituent une indication qu'elles sont menstruées. Les produits d'hygiène féminine et les contraceptifs facilitent la gestion de la souillure et permettent de dissimuler les menstruations. Ces outils modernes, qui se sont développés au 20e siècle, période de promotion sociale des femmes, facilitent la gestion du tabou de la menstruation mais ne le font pas disparaître. Même si la société a changé, les tabous anciens, profondément enracinés dans la culture, persistent en changeant de forme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Menstruations, Japon, Tabou, Interdit, Kegare
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Ce mémoire de maitrise porte sur l'évolution et les transformations, de même que sur les tensions qui animent la réflexion critique sur le handicap, depuis l'introduction du modèle social, inspiré du matérialisme historique, durant les années 80 jusqu'aux théories « post-modernes » contemporaines. Pour identifier les différentes conceptualisations existantes, ce mémoire prend appui sur une analyse de contenu comme cadre méthodologique et sur les travaux féministes matérialistes comme cadre théorique. En tout treize (13) articles et chapitres de livre, écrits par neuf (9) auteurs centraux des études du handicap, ont été analysés et mis en tension. Plus précisément, trois (3) enjeux sont étudiés : 1) la conceptualisation de la « face idéelle » et ses rapports avec la « face matérielle »; 2) le rôle de la « face matérielle » et ses liens avec le capitalisme; et 3) la compréhension du corps, de sa construction et de son rôle. Si ce travail de recherche ne puisse être généralisé à l'ensemble de la théorie critique du handicap, il expose une tension entre les approches néo-marxistes du modèle social et leur critique post-moderne au niveau de l'explication du handicap comme phénomène oppressif, tension similaire à celle qui se trouve dans les études féministes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : théorie critique, handicap, épistémologie, corps, critical disability theory
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The Sexual Politics of Meat is Carol Adams'inspiring and controversial exploration of the interplay between contemporary society's ingrained cultural misogyny and its obsession with meat and masculinity. First published in 1990, the book has continued to change the lives of tens of thousands of readers into the second decade of the 21st century.Published in the year of the book's 25th anniversary, the Bloomsbury Revelations edition includes a substantial new afterword, including more than 20 new images and discussions of recent events that prove beyond doubt the continuing relevance of Adams'revolutionary book.
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Ignorée, invisible, la question du genre reste cachée sous le développement. Et pourtant, comprendre le développement n’est pas possible sans une perspective de genre. Cet ouvrage, didactique, montre en quoi et comment le concept de genre permet de revisiter les études de développement. Le genre permet de comprendre la construction historique, sociale et culturelle des différences et des inégalités. Il offre des outils pour une analyse critique du système capitaliste globalisé. Le genre, inscrit dans le féminisme, permet aux catégories dominées et marginalisées, en particulier les femmes mais pas seulement, de faire entendre leurs voix. Dans le contexte actuel de crise globale et d’accroissement des inégalités, il propose des pistes pour renouveler la pensée sur le développement, mais aussi pour agir autrement. Combinant diverses disciplines et thématiques, cet ouvrage montre que la portée heuristique du genre ne se limite pas aux domaines habituellement considérés comme féminins (l’éducation, la famille, le social, la santé de la reproduction, etc.) mais s’étend à tous les domaines (le politique, le droit, la sécurité, la diplomatie, l'économie, etc.). Ce livre met aussi en évidence la diversité et l’enrichissement mutuel des diverses traditions de recherche entre le monde francophone, anglophone et hispanophone. Il s’adresse particulièrement aux étudiant-es, chercheur-es et enseignant-es, militant-es, chargé-es de programme dans des organisations de coopération et représentant-es des pouvoirs publics au Nord et au Sud.
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La parenté de l'institution esclavagiste avec le sexage réside dans l'appropriation sans limites de la force de travail, c'est-à-dire de l'individualité matérielle elle-même." Sexe, race et pratique du pouvoir. L'idée de nature réunit un ensemble d'articles publiés par Colette Guillaumin entre 1977 et 1993. Pour présenter ce livre essentiel, d'abord publié chez côté-femmes en 1992 et depuis longtemps épuisé, Brigitte Lhomond écrivait en 1993 dans la revue Multitudes: "Une idée centrale structure le travail de Colette Guillaumin et unifie les articles présentés dans cet ouvrage, celle du lien inextricable entre les "formes matérielles" et les "formes mentales" que prennent les relations de domination (ces "deux faces de la même médaille"), lien entre la matérialité des rapports de pouvoir et la pensée de ceux-ci. Cette pensée, cette idéologie, celle du "sens commun" tout autant que celle des discours théoriques et scientifiques, exprime et justifie tout à la fois ces rapports. ... Le concept d'appropriation est un élément essentiel apporté par Guillaumin à la théorie des rapports entre les sexes, où le corps même des individues dominées (et pas seulement leur travail) est l'objet de la mainmise, comme ce fut le cas dans le servage de l'Ancien Régime, l'esclavage de plantation, et dans ce que Guillaumin nomme, pour les femmes, le "sexage". Le sexage s'exprime dans l'"appropriation privée", ou le "propriétaire" est un homme particulier (comme dans l'institution du mariage), et dans l'"appropriation collective" quand l'usage du corps des femmes est disponible à l'ensemble du groupe des hommes. Usage qu'il serait faux de réduire à des dimensions exclusivement sexuelles. La prise en charge par les femmes - et elles seules ou presque - de l'entretien physique et moral, non seulement des hommes mais aussi des enfants, des malades, des vieillards, est un élément essentiel de l'usage qui est fait de leur corps.
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Ce livre est un livre d'espoir, un livre sur la guérison de nos blessures et sur le fait de croire dans notre propre force, dans le courage de faire des choses ensemble, de changer et transformer la politique de tous les jours de manière non-violente. Ce livre parle de sororité écologique mondiale ! » . (Petra Kelly, avant-propos à Healing the Wounds : The Promise of Ecofeminism, 1989). La COP 21 a suscité un regain d'intérêt en France pour l'écoféminisme dans les milieux militants. Ce mouvement, né dans les années 1980 dans les pays anglo-saxons, a été initié par des femmes faisant le lien entre l'exploitation des ressources naturelles et l'exploitation qu'elles subissaient en tant que femmes. Cette prise de conscience a donné lieu à de nombreuses actions et autant d'écrits écoféministes inconnus en France. Cette anthologie, proposée par la philosophe Émilie Hache, permet de découvrir les textes des principales figures de ce mouvement, parmi lesquelles Susan Griffin, Starhawk, Joanna Macy, Carolyn Merchant, certains textes donnant l'impression qu'ils ont été écrits hier, aujourd'hui même, en réaction à la situation qui est la nôtre.
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Les disparités entre les genres coûtent quelque 95 milliards de dollars US par an en moyenne à l’Afrique subsaharienne et ont culminé à 105 milliards de dollars de pertes en 2014 (soit 6 % du PIB régional), compromettant de ce fait les efforts du continent en faveur d’un développement humain et d’une croissance économique inclusifs, indique le Rapport. Le rapport du PNUD analyse les facteurs politiques, économiques et sociaux qui entravent la promotion de la femme en Afrique et propose des politiques et des mesures concrètes pour combler l’écart entre les genres. Il s’agit notamment de corriger la contradiction entre la législation et la pratique afin de passer d’une égalité des genres juridique à une égalité de fait, de rompre avec les normes sociales préjudiciables aux femmes et de transformer les cadres institutionnels discriminatoires, en vue de garantir la participation économique, sociale et politique des femmes. D’après le rapport, une augmentation de 1 % de l’indice d’inégalité de genre contribuerait à réduire l’indice de développement humain (IDH) d’un pays de 0,75 % [...]
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Ce nouveau format de publication tend vers le livre d’artistes et illustres autant les postures féministes que ces privilèges. Postures & Privilèges, voilà un thème qui s’impose. Parce que les oppressions sont multiples; parce que les féminismes sont pluriels. Parce que les luttes tirent précisément leur force et leur vitalité de cette diversité d’expériences, de points de vue et de positionnements théoriques dans lesquels chaque féministe se construit. Et parce qu’en étant plurielles, on peut être allié.e.s et solidaires, veut-on espérer. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Partout en Europe et dans les Amériques, des groupes et des communautés se sont organisés contre la violence et les politiques islamophobes qui semblent se multiplier. La France et le Québec font partie des sociétés dont les lois ont attiré l'attention des médias internationaux et l'opposition militante, en particulier pour la manière dont elles ont réglementé les symboles religieux dans la sphère publique. En regardant les intersections de l'anti-noirceur et de l'islamophobie, la position subjuguée du sujet noir musulman devient plus claire. Délice Mugabo propose une généalogie de l'islamophobie centrée sur les Noirs asservis plutôt que sur la figure conventionnelle arabe ou sud-asiatique. À travers une approche afro-pessimiste, cet article propose ensuite une critique de la façon dont l'anti-noircisme non seulement fonde les politiques islamophobes, mais a également façonné l'organisation populaire contre l'islamophobie au Québec.
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Cette étude sexologique sur la construction sexuelle identitaire se déroule à l'Île de La Réunion, qui présente des spécificités en tant que territoire postcolonial francophone, avec des formes résurgentes d'oppression structurelles dans l'organisation sociétale, ainsi qu'une forte prégnance des pratiques religieuses. De ce fait, les construits sociaux délimitent les interactions sociales au sein d'une population dont le métissage, visible de prime abord, laisse penser que La Réunion serait l'archétype de tolérance dans une société rêvée. L'étude vise à comprendre comment les personnes qui se définissent comme homosexuel-le-s ou bisexuel-le-s peuvent construire leur identité sexuelle dans ce contexte insulaire ultrapériphérique. De type qualitatif, l'étude s'appuie sur un échantillonnage non probabiliste, composé de douze participant-e-s recrutés en boule de neige, donnant lieu à une collecte de données à partir d'entrevue individuelles semi-dirigées. Les récits recueillis indiquent que les personnes adoptent comme stratégie identitaire, au moment où elles découvrent leur attirance sexuelle pour l'autre de même sexe, le déni de soi en gardant le secret absolu sur ce qu'elles éprouvent, et ce, même si elle ont ressenti du plaisir lors de cette découverte. La détermination de soi se fait au travers d'un long cheminement, avant de passer à l'affirmation de soi. La construction identitaire sexuelle des personnes homosexuelles ou bisexuelles est jalonnée de réactions homophobes provenant de leurs familles, de leurs ami.e.s et de leur environnement en réponse à l'expression de leur identité sexuelle. Les stratégies adoptées, tout au long de leur construction identitaire, ont pour fonction de gérer les tensions qui découlent des attentes et des attributions identitaires en conflit avec leurs ressentis, leurs désirs, ainsi que le besoin de reconnaissance sociale de leur identité sexuelle. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Construction identitaire sexuelle, coming out, homosexualité, bisexualité, hétérosexualité, stratégies identitaires, La Réunion.
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Les féminismes expriment fondamentalement une révolte. Savoir ce que l'on refuse, ce qui ne peut plus durer, ce qui constitue une injustice ne suffit pas pour établir ce que l'on recherche ni même pour trouver les moyens d'y parvenir. Et puisque les motifs de révolte sont nombreux et procèdent de l'expérience singulière de chacune, "faire mouvement" pose problème.» Afin d'établir sa légitimité, le féminisme a d'abord postulé que toutes les femmes sont liées par une oppression commune. Si le constat reste exact, l'universalisme féminin mène à une impasse. Ne faudrait-il pas plutôt construire des solidarités qui n'obligent pas certaines à sacrifier leurs enjeux sur l'autel de l'unité? Néolibéralisme, liberté, justice sociale, défense des droits ou rapport à l'État, les réflexions courageuses de Diane Lamoureux abordent de front les questions qui animent le féminisme des dernières décennies et qui traversent la pensée politique au Québec. En cherchant à cerner les conditions de radicalité du féminisme, elle rompt une fois de plus avec la tentation du conformisme. L'unisson n'est ni possible ni souhaitable. Le féminisme ne fait pas mouvement: il est mouvement.
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L'humour, malgré toute la légèreté qu'on peut lui prêter, ne se pratique pas en état d'apesanteur sociale. Loin d'être un discours sans conséquence ou un miroir plus ou moins poli de la société, il participe bien souvent à exclure et à stigmatiser plusieurs groupes sociaux et à reconduire – parfois de façon ironique – des rapports de pouvoir. Le présent mémoire propose d'étudier trois humoristes stand-up pratiquant un humour libéré de stéréotypes dégradants et critique des structures de pouvoir. À partir d'outils conceptuels empruntés aux féminismes intersectionnels, la grammaire d'un humour « émancipateur » sera débroussaillée. Les stratégies d'écriture de Margaret Cho, de Chelsea Peretti et d'Hari Kondabolu serviront d'exemples afin de révéler comment la forme artistique du stand-up peut participer à construire des espaces de résistance et de transformation politiques. Les monologues de ces humoristes, comme ceux de la plupart de leurs semblables, s'ancrent dans le quotidien en observant sous un angle nouveau des habitudes et des mentalités. Les trois humoristes se distinguent toutefois par quatre grandes stratégies : 1) par des humours orientés non pas vers les exclu-e-s et les précaires, mais vers les structures de pouvoir; 2) par de longues prémisses partageant les référents nécessaires à la compréhension de blagues; 3) par des recadrages participant à politiser le quotidien; 4) par l'utilisation de procédés humoristiques rarement mobilisés en stand-up. Phénomène remarquable, aucun-e des humoristes ne se réclame d'un humour « politique », et chacun-e privilégie un mode humoristique distinct : le confessionnel chez Cho, l'absurde chez Peretti et l'observationnel chez Kondabolu. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Humour, stand-up, féminisme, intersectionnalité, stéréotypes, patriarcat, racisme, suprématie blanche, sexisme, cissexisme, hétérosexisme.