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Activiste féministe lesbienne radicale depuis les années 1970, Dorothy Allison a connu le succès avec ses romans (L’Histoire de Bone, Retour à Cayro). En 1994, elle publie Peau, un recueil d’essais. Elle y parle de son enfance, d’inceste, de lesbophobie. Elle raconte son engagement féministe, sa sexualité, les « Sex Wars » des années 1980. Elle partage ses réflexions sur la littérature : comment écrire l’extrême misère sociale, comment écrire sur le sexe ? Un livre tout à la fois intime, décapant et profondément politique, réédité avec sept textes inédits en français.
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Vidéo de la conférence-débat qui a eu lieu le 23 février 2015, Aux petits joueurs (59, rue Mouzaia - Paris 19e). Dans le cadre de la Semaine Anticoloniale et Antiraciste, http://www.anticolonial.net/spip.php?... Et autour du film "Ouvrir La Voix": Ouvrir La Voix est un film documentaire Afroféministe, matérialiste et intersectionnel qui s'intéresse aux Afro-descendantes d'Europe francophone. Sa sortie publique est prévue pour l'automne 2015. https://www.facebook.com/OuvrirLaVoix Durant cette discussion, la réalisatrice et des participantes du film débattent de sujets aussi divers que l'Afroféminisme, l'intersectionnalité, le racisme de gauche, les identités Afro-descendantes d'Europe, les LGBTQIAphobies, la lutte des classes, le validisme, etc. Intervenantes: Mrs Roots (https://mrsroots.wordpress.com/) Equimauves (https://equimauves.wordpress.com/) Many Chroniques (http://manychroniques.blogspot.fr/) Dictat Indignés (perleantilles.wordpress.com) Ndella Paye Amandine Gay -la réalisatrice du film-: (https://badassafrofem.wordpress.com/)
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L’enfant grandit avec son grand-père qui, avant sa mort, lui apprend tout de la vie et de la Terre. Tels des vautours, des Polichinelles (Blancs) débarquent, pillent le territoire, la culture et la langue. En cinq tableaux, Qu’as-tu fait de mon pays ? • Tanite nene etutamin nitassi ? raconte l’histoire de la dépossession des peuples autochtones et les abus du système colonial. Née en 1926 dans le Grand Nord, An Antane Kapesh, gardienne de la mémoire de son peuple, est la première auteure innue. Mère de huit enfants, elle décède en 2004. Sa parole demeure fondamentale pour l’histoire.
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L’auteur analyse un axe identitaire sous-théorisé dans les approches féministes intersectionnelles francophones, soit l’identité de genre (cis/trans), pour favoriser les solidarités entre féministes et transactivistes. Son propos s’articule autour de la question suivante : quelles sont les différentes définitions féministes du sexe/genre et quelles implications politiques ont-elles pour penser les réalités trans? Pour y répondre, l’auteur propose une typologie de quatre paradigmes d’interprétation du sexe/genre. Après avoir présenté leurs caractéristiques, il montre leur influence sur les stratégies politiques mises en avant par les féministes qui s’en réclament. Puis il procède à une analyse des conséquences de l’adoption de ces paradigmes sur les alliances entre féministes et transactivistes. Si la thèse défendue est que le paradigme du constructivisme social subversif offre une conceptualisation plus positive des transidentités, l’auteur soutient cependant que les autres paradigmes ne peuvent être rejetés sans s’interroger préalablement sur leurs mobilisations, leurs transformations et leurs métissages par les militantes et les militants sur le terrain.
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La race fut longtemps appréhendée dans un sens biologique,approche qui constitue l'une des formes les plus puissantes de l'idéologie raciste. À la suite de la disqualification scientifique et politique de ces catégorisations biologiques, le racisme fut relégué au rang de simple préjugé. Ou, qu'en est-il de la production continuée de la race à l'ère prétendument "post-raciale" ? En mélangeant une approche féministe , attentive à une compréhension des rapports sociaux de sexe, et une approche postcoloniale , l'ouvrage analyse les conditions historiques et épistémologiques de la production de la race dans des sociétés qui se sont constituées - politiquement et économiquement - sur l'esclavage et la colonisation. Il montre que le racisme n'a pas disparu et a pris, au gré du renouvellement des formes de l'économie mondialisée, une nouvelle configuration qui oblige à nous interroger sur la supposée opposition entre un racisme biologique et un racisme dit culturel, qui aurait entériné l'inexistence des races biologiques, mais selon lequel il y aurait des différences culturelles irréductibles entre les peuples.
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Le féminisme académique entretient une relation ambiguë avec l’intersectionnalité qu’il encense et discipline du même souffle. Par un ensemble de discours et de pratiques, la pensée critique raciale est évacuée de l’appareillage actuel de l’intersectionnalité et les personnes racialisées comme productrices des savoirs intersectionnels se trouvent marginalisées dans les débats et les espaces académiques contemporains. La science sert souvent d’alibi dans de telles opérations. Ces dernières font l’objet de l’analyse de l’auteure qui les conceptualise en tant que blanchiment de l’intersectionnalité.
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La mine, c’est à la fois le crayon, l’expression et le potentiel explosif. Nous disons mines de rien, parce qu’il s’agit de petites choses, ces petits riens souvent passés sous silence, et qui, pourtant, nous minent. Trois professeures de lettres délaissent les formes académiques pour se donner le plaisir des billets d’humeur, de l’archéologie du quotidien, en solidarité avec toutes celles qui subissent les humiliations invisibles. Têtues, critiques, moqueuses ou graves, elles s’entendent sur un point: si le monde a beaucoup changé, si l’égalité semble à portée de main, le sexisme demeure bien vivace partout. Mines de rien, ce sont trois féministes qui mettent en commun leurs plumes grinçantes pour dépeindre nos travers avec des lunettes pas vraiment roses. Du marketing aux toilettes publiques, en passant par les médias sociaux, la culture du viol, l’instinct maternel ou la masturbation, leurs chroniques s’indignent de l’ordinaire sexiste, et prouvent qu’il est aussi arbitraire qu’anachronique. Ici la conscience aiguë du phallocentrisme n’est pas un poids, mais un moteur. Mieux vaut, paraît-il, en rire. Mieux vaut surtout s’en indigner.
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Publié pour la première fois en 1999, le révolutionnaire Exile and Pride est essentiel à l'histoire et à l'avenir de la politique des personnes handicapées. L'écriture révélatrice d'Eli Clare sur ses expériences en tant qu'activiste/écrivain genderqueer handicapé blanc l'a établi comme l'un des principaux écrivains sur les intersections de la queerness et du handicap et a changé de façon permanente le paysage de la politique du handicap et de la libération queer. Avec le dévouement d'un poète à la vérité et l'exigence de justice d'un activiste, Clare déroule habilement les multiples histoires à partir desquelles se déploie notre sens de soi en constante évolution. Ses essais mêlent mémoires, histoire et pensée politique pour explorer les significations et les expériences du chez-soi : le chez-soi en tant que lieu, communauté, corps, identité et activisme. Ici, les lecteurs trouveront un cadre intersectionnel pour comprendre comment nous vivons réellement avec l'hydraulique quotidienne de l'oppression, du pouvoir et de la résistance. À la base de l'exploration de Clare sur la destruction de l'environnement et le capitalisme, la sexualité et la violence institutionnelle, le genre et le corps politique, se trouve un appel à des mouvements de justice sociale véritablement accessibles
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Depuis quelques années, l’idée que les hommes vont mal gagne des adeptes. Cette prétendue crise de la masculinité aurait une cause: les femmes, et surtout les féministes, qui domineraient la société québécoise. Des partisans de la «cause des hommes» grimpent sur les ponts pour y déployer des banderoles, intentent des poursuites judiciaires contre des militantes, prennent la parole en commissions parlementaires, font du lobbyisme auprès d’institutions politiques, publient des livres et multiplient les attaques sur le web. Certains vont même jusqu’à harceler des groupes de femmes. La première édition de cet ouvrage pionnier paru en 2008 a reçu des échos très enthousiastes jusqu’en Europe. Actualisée et bonifiée, la réédition s’intéresse au nouveau souffle de ce courant résolument antiféministe, qui tend à se cristalliser autour des réseaux sociaux. En plus de documenter le mouvement masculiniste québécois et d’expliquer comment il nuit à l’égalité entre les hommes et les femmes, ce livre expose une facette peu connue du sexisme contemporain et recense plusieurs stratégies de résistance féministe. Des textes de Janik Bastien Charlebois, Mélissa Blais, Louise Brossard, Francis Dupuis-Déri, Karine Foucault, Mathieu Jobin, Sarah Labarre, Diane Lamoureux, Ève-Marie Lampron, Josianne Lavoie, Émilie Saint-Pierre et Marie-Eve Surprenant.
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Engagées dans le Mouvement pour la santé des femmes dans les années 1970, Barbara Ehrenreich et Deirdre English enquêtent sur les racines historiques de la professionnalisation du corps médical. Portant un regard féministe sur les chasses aux sorcières en Europe et la suppression de la profession de sage-femme aux Etats-Unis, elles s'interrogent : et si, derrière ces événements, se cachait une véritable monopolisation politique et économique de la médecine par les hommes de la classe dominante, reléguant peu à peu les femmes à la fonction subalterne d'infirmière docile et maternelle ? Depuis sa parution aux Etats-Unis en 1973, cet essai concis et incisif a ouvert la voie à de nombreux travaux de recherche et prises de conscience. Cette traduction s'ouvre sur une préface inédite des deux auteures.
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Dans les essais critiques rassemblés dans Black Looks , Bell Hooks interroge les vieux récits et plaide pour des façons alternatives de regarder la noirceur, la subjectivité noire et la blancheur. Elle se concentre sur le spectateur - en particulier, la façon dont la noirceur et les Noirs sont vécus dans la littérature, la musique, la télévision et surtout le cinéma - et son objectif est de créer une intervention radicale dans la façon dont nous parlons de race et de représentation. Comme elle le décrit : "les essais de Black Looks sont destinés à défier et à déstabiliser, à perturber et à renverser". Comme peuvent en témoigner les étudiants, les universitaires, les militants, les intellectuels et tous les autres lecteurs qui se sont intéressés au livre depuis sa sortie originale en 1992, c'est exactement ce que font ces articles.
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Avec "De la marge au centre", son deuxième essai paru aux États-Unis en 1984, bell hooks poursuit la réflexion initiée dans "Ne suis-je pas une femme?" Étudiant les succès et les manquements des mouvements féministes qui ont traversé le xxe siècle, elle constate l'échec de la création d'un féminisme de masse qui s'adresserait à toutes. Elle s'attache ainsi, dans un style toujours accessible, à bouleverser les représentations habituelles de la pensée féministe majoritaire en plaçant au centre de sa réflexion les femmes noires et/ou des milieux populaires, insistant sur le besoin profond d'une approche révolutionnaire de ces questionnements. Cet ouvrage percutant a imposé bell hooks comme l'une des voix les plus influentes et stimulantes de la scène féministe
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"Ne suis-je pas une femme? Telle est la question que Sojourner Truth, ancienne esclave, abolitionniste noire des États-Unis, posa en 1851 lors d'un discours célèbre, interpellant féministes et abolitionnistes sur les diverses oppressions subies par les femmes noires : oppressions de classe, de race, de sexe. Héritière de ce geste, Bell Hooks décrit dans ce livre devenu un classique les processus de marginalisation des femmes noires et met en critique les féminismes blancs et leur difficulté à prendre en compte les oppressions croisées. Un livre majeur du "black feminism" enfin traduit plus de trente ans après sa parution ; un outil nécessaire pour tous à l'heure où, en France, une nouvelle génération d'afro-féministes prend la parole."-- Quatrième de couverture.
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This ground-breaking collection provides hours of enjoyment for the general reader and a wealth of materials needed to develop course units on black women; political theory, literary essays on major writers, guidelines for consciousness-raising about racism, and surveys of black women's contributions to the blues. "Important and innovative
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À l’automne 2013, au moment de la controversée Charte des valeurs visant à interdire aux fonctionnaires le port de signes religieux dits ostentatoires, des femmes et des féministes se sont organisées. Pendant que certaines se regroupaient sous des bannières faisant de la laïcité la seule garante de l’égalité des sexes, des féministes se sont saisies d’espaces de parole alternatifs pour dénoncer le déni des droits fondamentaux et la stigmatisation des femmes issues de minorités. Si l’analyse des intersections entre racisme et sexisme fait partie intégrante du champ des études féministes depuis la fin des années 1960, le contexte politique récent ramène à l’avant-plan ces questions difficiles et nous force à les revoir sous un éclairage nouveau. Qui est le sujet-femme dont parle le féminisme? Qui fait partie de ce «Nous» et quelles femmes en sont implicitement tenues à la marge? Est-ce que les revendications au cœur du féminisme actuel représentent bien les préoccupations profondes des femmes minorisées, racisées? Compte tenu de l’effervescence que connaît le féminisme ces derniers temps, il était devenu incontournable de rassembler dans un même ouvrage ces réflexions sur le thème des femmes racisées, une première dans le monde francophone. Avec des textes de Leïla Benhadjoudja, Sonia Ben Soltane, Ryoa Chung, Julie Cunningham, Naïma Hamrouni, Gaëlle Kingué Élonguélé, Chantal Maillé, Ida Ngueng Feze, Geneviève Pagé, Sandrine Ricci, Karine Rosso et Diahara Traoré. Avec la participation de Alia Al-Saji, Alexa Conradi, Viviane Michel, Maria Nengeh Mensah et Geneviève Rail.
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The following is a visual* of the Medical Industrial Complex (MIC) and is offered as a tool for our work for collective liberation.
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merged in the last quarter of the twentieth century. Through personal essays, criticism, interviews, testimonials, poetry, and visual art, the collection explores, as coeditor Cherríe Moraga writes, the complex confluence of identities--race, class, gender, and sexuality--systemic to women of color oppression and liberation. Reissued here, forty years after its inception, this anniversary edition contains a new preface by Moraga reflecting on Bridge's living legacy and the broader community of women of color activists, writers, and artists whose enduring contributions dovetail with its radical vision. Further features help set the volume's historical context, including an extended introduction by Moraga from the 2015 edition, a statement written by Gloria Anzaldúa in 1983, and visual art produced during the same period by Betye Saar, Ana Mendieta, Yolanda López, and others, curated by their contemporary, artist Celia Herrera Rodríguez. Bridge continues to reflect an evolving definition of feminism, one that can effectively adapt to and help inform an understanding of the changing economic and social conditions of women of color in the United States and throughout the world.
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