Votre recherche
Résultats 44 ressources
-
« Cette brochure s’adresse aux professionnels des services sociaux et de santé, aux policiers et intervenants communautaires, ou encore aux personnes provenant des domaines des médias, de la justice ou du gouvernement. Elle vise à faire la lumière sur un certain nombre d’idées préconçues concernant le travail du sexe et à proposer quelques pistes afin d’améliorer les services et d’offrir à ces femmes des accompagnements respectueux et empathiques. Sans prétendre être exhaustif, ce texte espère sensibiliser et faire reculer d’un pas l’ignorance. En tant que professionnels, nous pouvons faire beaucoup pour que les travailleuses du sexe bénéficient de services publics ou communautaires exempts de préjugés. Nous pouvons agir dans nos milieux pour contrer la stigmatisation et intervenir en étant mieux informés afin de répondre adéquatement aux besoins de ces femmes. Car derrière l’étiquette de putain, des femmes comme les autres attendent de nous ouverture et soutien. Cette brochure s’adresse aux professionnels des services sociaux et de santé, aux policiers et intervenants communautaires, ou encore aux personnes provenant des domaines des médias, de la justice ou du gouvernement. Elle vise à faire la lumière sur un certain nombre d’idées préconçues concernant le travail du sexe et à proposer quelques pistes afin d’améliorer les services et d’offrir à ces femmes des accompagnements respectueux et empathiques. Sans prétendre être exhaustif, ce texte espère sensibiliser et faire reculer d’un pas l’ignorance. En tant que professionnels, nous pouvons faire beaucoup pour que les travailleuses du sexe bénéficient de services publics ou communautaires exempts de préjugés. Nous pouvons agir dans nos milieux pour contrer la stigmatisation et intervenir en étant mieux informés afin de répondre adéquatement aux besoins de ces femmes. Car derrière l’étiquette de putain, des femmes comme les autres attendent de nous ouverture et soutien. » (2007, 1)
-
Penser la citoyenneté au-delà de ses formes restreintes et exclusives exige de reconfigurer celle-ci dans un horizon pluriel et inclusif. Les théories féministes égalitaristes et différentialistes ont rendu compte de l'étroitesse des conceptions classiques de la citoyenneté, tout comme de ses mécanismes d'exclusion. Ces théories se sont toutefois polarisées dans le débat égalité/différence qui a limité l'articulation des différences avec la visée égalitariste de la citoyenneté. Cherchant à dépasser le dilemme entre universalisme et particularismes qui polarise les théories féministes de la citoyenneté, nous analysons les propositions conceptuelles qui visent une citoyenneté inclusive tout en conservant l'horizon d'égalité comme idéal politique. En ce sens, la citoyenneté est entrevue comme paradoxale, car se situant continuellement dans les tensions entre identités de groupe et droits individuels. Une telle conception articule à la fois la reconnaissance des différences, comme condition même de l'égalité formelle, ainsi que l'élimination de diverses formes d'oppression systémiques, comme condition d'une égalité réelle. De plus, pour penser la question de l'inclusion réelle dans la citoyenneté, et donc le plein exercice de celle-ci, l'entrée du sujet dans le collectif est entrevue par le concept d'individuation. Cette reconfiguration théorique de la citoyenneté sera analysée à la lumière des formes émergentes d'action politique que mettent de l'avant les femmes autochtones au Chiapas, Mexique. Mobilisation qui rend compte des nouvelles articulations entre enjeux identitaires et droits individuels dans l'accès au plein exercice de la citoyenneté. Par ce dialogue théorie/pratique, nous tenterons d'asseoir les bases d'une réflexion politique cherchant à dépasser les impasses des débats actuels sur l'inclusion à la citoyenneté et son plein exercice. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminisme, Citoyenneté paradoxale, Citoyenneté plurielle, Exclusion/inclusion, Individuation, Différences, Identité, Droits des femmes, Femmes autochtones du Chiapas, Articulation genre/ethnicité/classe.
-
Littérature, cinéma, sémiotique, psychanalyse, étude sur le genre, féminisme queer, depuis les années 1980, Teresa de Lauretis, universitaire italienne enseignant au Etats-Unis, porte une pensée critique au travers de tous ce champs. Elle relit Freud à partir des épistémologies lesbienne et gaie, en lui empruntant ses théories du fantasme et de la pulsion. Elle revisite Gramsci Foucault ou Althusser, s'appropriant, croisant et hybridant les apports, construisant une conception du sujet de part en part social et psychique. Ce premier recueil de textes publié en français par Pascale Molinier et traduit par Sam (M.H) Bourcie tente de rassembler plusieurs aspects fondamentaux de sa pensée. Dans Technologie de genre Teresa de Lauretis montre comment le genre est construit comme représentation par " des technologies sociales, des appareils techno-sociaux ou biomédicaux " et en même temps subjectivé par chaque individu. Avec "Théorie queer: sexualités lesbiennes et gaies" apparaissait en 1990 la première occurrence du terme a Queer Theory dans le domaine des études sur le genre. Enfin, dans " Culture populaire, fantasmes public et privé ", prenant pour objet le film de David Cronenberg, "M. Butterfly "", elle confronte l'effet des formes culturelles populaires à celui des fantasmes privés. Attentif au sexuel comme énigme, à la culture comme force sociale, le travail de Teresa de Lauretis, toujours au plus près de sa propre expérience, excède souvent son objet pour éclairer l'ensemble des représentations et des rapports sociaux qui nous construisent comme individus.
-
Le but de la recherche-action était de développer un modèle de service et d'intervention en matière d'information et de documentation qui favorise un espace permanent d'expression pour répondre aux besoins des groupes de femmes (principalement, mais pas exclusivement, les membres du CDÉACF). Ce rapport présente donc les origines et objectifs de cette recherche-action, le volet recherche, la problématique, la méthodologie et les résultats quantitatifs et qualitatifs et le volet action qui en découle.
-
« Il nous apparaît essentiel de favoriser l’accès des femmes immigrantes et des communautés ethnoculturelles aux ressources d’aide en matière de violence conjugale. Nous espérons que ce guide constituera pour les ressources un soutien à leur réflexion et à leurs efforts pour atteindre cet objectif. Enfin, souhaitons qu’il donne naissance à de nouveaux horizons pour ces femmes et leurs enfants. » (2007, 5)
-
Ce texte propose d’utiliser le féminisme postcolonial comme point d’appui pour explorer les discours identitaires à l’oeuvre dans le féminisme québécois. La première partie du texte aborde la génèse du féminisme postcolonial à partir des écrits de Gayatri Spivak, Chandra Talpade Mohanty et Uma Narayan. Dans la seconde partie, l’auteure discute de la figure centrale à l’oeuvre dans le féminisme québécois, marqué au cours des années 60 par le récit politique de l’oppression nationale. Selon son analyse, cet héritage a permis au féminisme québécois d’occulter le difficile exercice d’identifier les rapports de pouvoir entre les femmes de la majorité et les autres femmes.
-
Réflexions sur le statut des femmes dans la société française, leur poids au sein des élites politique, économique et intellectuelle, l'héritage actuel du mouvement féministe des années 1970, les nouvelles formes de l'émancipation féminine, etc.
-
This chapter is situated within the complexities of the new forms of imperialism that characterize a world seemingly gone mad. The conviction that both the project of decolonization and that of human survival and ultimately, peace for a world hovering on the brink of self-destruction require, at the very least, the return of the feminine principle and in the process, right balance and the compassionate mind, to the center of our political ontologies, is central to this chapter. The thesis is two-fold: firstly, that Indigenous women have a vital role to play in the realization of alternative models of “being in the world‟ and secondly, that this represent a particularly poignant paradox.
-
Pourquoi se mobilise-t-on? L'un des traits propres aux régimes démocratiques est que leurs citoyen.n.e.s disposent d'un droit de regard sur les affaires publiques et, en contrepoint des élections, d'un droit à la critique et à la révolte. Iels discutent, s'associent, s'organisent. Iels constituent des collectifs, revendiquent dans l'espace public, passent des alliances avec partis et syndicats et entrent en conflit avec les pouvoirs établis. Mais qu'est-ce qui les y pousse? La mobilisation a un coût en énergie et présente des risques, y compris financiers. Pourquoi ne pas laisser les autres se mobiliser à notre place? Ce livre propose une cartographie de l'état des savoirs sur l'action collective, à partir de tout ce qui a été écrit sur le sujet depuis plus d'un siècle, sur les deux rives de l'Atlantique. L'histoire commence avec les travaux sur les foules et les publics de Tarde et Le Bon, à la fin du XIXe siècle. L'auteur exhume la tradition du comportement collectif née à Chicago dans les années 1920. Il montre le virage accompli par Touraine et Melucci au moment de l'émergence des nouveaux mouvements sociaux - étudiant, féministe, éco-logiste ... - dans les années 1960 et 1970. Il passe en revue les théories de l'action rationnelle, les modèles du processus politique et les analyses des réseaux et des organisations, qui prédominent aujourd'hui. Et il propose de nouvelles perspectives, inspirées de la sociologie culturelle nord-américaine et de la microsociologie de Goffman. Un ouvrage indispensable à tous ceux qui s'intéressent aux mouvements sociaux de notre temps.
-
Les positions féministes libérales et radicales sont à l'origine de la plupart des travaux relatifs à la prostitution. La première appelle au droit de se prostituer, tandis que la seconde considère la prostitution comme une exploitation. La binarité de ce débat mène à sa stérilité, puisque ne pouvant s'entendre sur la meilleure perspective d'analyse ou sur l'option législative à privilégier, la lutte pour les droits des personnes prostituées est paralysée par une bataille pour l'accès à l'espace public. Or, afin de pouvoir faire la promotion d'une option législative particulière en matière de prostitution, tout en partageant l'espace public avec les adversaires de cette même option, les parties du débat devraient s'engager dans une démarche visant à contribuer éthiquement au débat, sans pour autant renoncer à leur position. Ainsi, afin de briser cette dichotomie, Majo Hansotte fournit un outil méthodologique efficace, celui des « intelligences citoyennes ». À l'aide de l'exemple de la loi suédoise en matière de prostitution, il devient plus facile de voir comment il est possible de critiquer une loi ou une position idéologique, sans devoir y renoncer. Ainsi, l'intelligence argumentative nous permet d'analyser les arguments sur la prostitution et ceux utilisés pour promouvoir la loi suédoise. Ensuite, l'intelligence narrative nous permet de voir comment les récits des personnes prostituées sont récupérés à des fins politiques. L'intelligence prescriptive, pour sa part, relève les perspectives d'avenir portées par la loi. Finalement, l'intelligence déconstructive, en nous invitant à chercher les codes et les lieux d'enfermement contenus dans le langage sur la prostitution et dans les lois, permet l'ouverture à d'autres formes de militantisme pour défendre les droits des personnes prostituées. En appliquant cette démarche au débat sur la prostitution à l'aide de l'exemple de la Suède, la possibilité d'un débat plus éthique est donc envisagée. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Prostitution, loi suédoise en matière de prostitution, espace public, intelligences citoyennes
-
Ce texte a pour objet de reconnaître la présence et l’apport du féminisme radical autant dans l’histoire que dans l’actualité. Relégué aux oubliettes, jugé « dépassé » et « désuet », ne remportant supposément pas l’adhésion des « jeunes » femmes, le féminisme radical est dorénavant opposé à un « nouveau » féminisme, à une « troisième vague », prétendument portée par les « jeunes » féministes. La conceptualisation de cette « troisième vague » se base sur une typologie contestable – soit une fausse équation entre idées et périodes de militance – et également sur une volonté de « dépasser » la « deuxième vague », associée à un féminisme radical simplifié et empreint d’importantes idées fausses au point de vue théorique. The object of this text is to recognize the presence and the positive aspects of radical feminism in history as much as in the present. Relegated to dark places, judged old-fashioned and antiquated, apparently not winning the favors of “young women”, radical feminism is put in opposition to a “new feminism”, a “third wave” that is supposedly carried out by “young” feminists. The conceptualization of this “third wave” is grounded on a questionable typology – that of a false equation between ideas and activism periods – and a desire to move past the “second wave”, which is associated with a simplified and theoretically misconceived radical feminism.
-
Lexique écrit par une historienne de la biologie et de la médecine et par une sociologue du travail et du genre qui cherche à démontrer la vitalité de la domination masculine. Offre un outil permettant de mieux en comprendre la construction et les mécanismes.
-
Les auteures se livrent à une analyse des discours produits et diffusés par des groupes et des personnes qui luttent contre le patriarcat et l’hétérosexisme en priorité et qui semblent avoir une certaine culture libertaire. Une lecture des zines, des brochures, des journaux, des compilations vidéo/DVD, des albums de musique et des sites Web leur a permis de mettre en évidence trois tendances : la première regroupe les féministes radicales, clairement en continuité avec la génération politique précédente; la deuxième tendance s’apparente au women-of-color feminism; et la troisième est représentée par des groupes queers radicaux qui, tout en tentant de déconstruire l’identité sexuelle femme, invente un militantisme de multiples identifications.
-
La fin du XXe siècle, notre époque, ce temps mythique, est arrivé et nous ne sommes que chimères, hybrides de machines et d'organismes théorisés puis fabriqués ; en bref, des cyborgs. Le cyborg est notre ontologie ; il définit notre politique. Le cyborg est une image condensée de l'imagination et de la réalité matérielle réunies, et cette union structure toute possibilité de transformation historique. Dans la tradition occidentale des sciences et de la politique, tradition de domination masculine, raciste et capitaliste, tradition de progrès, tradition de l'appropriation de la nature comme ressource pour les productions de la culture, tradition de la reproduction de soi par le regard des autres, la relation entre organisme et machine fut une guerre de frontières... " Ainsi parle Donna Haraway. Ses textes traduits en plus de 16 langues en font une autrice incontournable de la scène intellectuelle internationale, penseuse de la postmodernité et des technosciences. La plus grande partie de son oeuvre est encore inédite en français. Bienvenue dans le monde de Donna Haraway peuplé de cyborgs, hybrides, femalemen, oncomice, coyotes et autres monstres. Il s'y déjoue les dichotomies anciennes : féminin / masculin ; nature / culture ; vivant / artefact. Bienvenue dans le monde de Donna Haraway, ses fabulations sont les nôtres, nos pires craintes ou nos meilleures espérances ? A l'évidence, les cartes politiques pour l'invention de nouveaux espaces. Cette anthologie propose les textes essentiels de Donna Haraway : Cyborg Manifeste, Situated Knowledge, Teddy Bear Patriarchy, Ecce Homo, Modest Witness, Race.
-
La réflexion féministe contemporaine en France s’est peu intéressée à l’éducation. On pourrait dire que le féminisme des années soixante-dix est une révolte des filles, comme 68 était la révolte des fils, et que de ce fait, le problème de l’éducation a été traité comme dénonciation d’un vécu plus que comme théorisation d’une pratique. En d’autres termes c’est en tant que filles ayant subi une éducation perçue comme répressive et non en tant que (futures) mères, (futures) éducatrices que les [...]
-
Ce mémoire de maîtrise intitulé Lire Mary Travers (La Bolduc). Chansons et représentations sociales dans le Québec des années 1930 a pour objet les dimensions sociales, historiques et idéologiques que les textes de La Bolduc prennent en écharpe et transforment. S'intéressant à la totalité des chansons écrites par Mary Travers entre 1927 et 1939, l'étude offre une analyse détaillée de la représentation de la société québécoise de l'entre-deux-guerres portée par son œuvre. C'est par le bais de l'analyse littéraire, de la cantologie et de la sociocritique que ces chansons humoristiques racontant la vie quotidienne et la misère des petites gens sont interprétées. Une attention particulière est portée au genre « chanson », à la narrativité, au registre linguistique, à l'humour, à la représentation des femmes et aux dérives idéologiques observées dans son répertoire. Par l'étude des chansons énumératives, des dialogues chantés et des autres ballades créées par Mary Travers, le mémoire rend compte de la mesure de l'inscription sociale de l'écriture de cette chansonnière et folkloriste populaire.
-
Le débat sur la suppression des menstruations, présent dans les années 1950, reprend aujourd’hui de la vigueur, en raison de la mise en marché récente de contraceptifs visant l’espacement ou l’interruption des règles. La présente recherche poursuit trois objectifs : dresser le portrait des positions adoptées par les professionnels de la santé au Québec à l’égard de la suppression des menstruations, analyser les discours sur cette pratique à l’aide des perspectives féministes radicale, individualiste et essentialiste, et évaluer dans quelle mesure cette pratique s’inscrit dans le concept de médicalisation du corps des femmes.