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Invisible Lives est la première étude scientifique sur les personnes transgenres – travestis, drag queens et transsexuels – et sur leur vie quotidienne. À travers une étude théorique et empirique combinée, Viviane K. Namaste soutient que les personnes transgenres ne sont pas tant produites par la médecine ou la psychiatrie qu'elles sont effacées ., ou rendu invisible, dans une variété de contextes institutionnels et culturels. Namaste commence son travail en analysant deux perspectives théoriques sur les personnes transgenres - la théorie queer et les sciences sociales - montrant comment aucune d'entre elles n'a abordé de manière adéquate les problèmes les plus pertinents pour le changement de sexe : tout, de l'emploi aux soins de santé en passant par les papiers d'identité. Namaste examine ensuite certaines des inscriptions rhétoriques et sémiotiques des figures transgenres dans la culture, y compris des études sur les premières sous-cultures punk et glam rock, pour illustrer comment l'effacement des personnes transgenres est organisé dans différents sites culturels. Invisible Lives se termine par de nouvelles recherches sur certaines des préoccupations quotidiennes des personnes transgenres, proposant des études de cas sur la violence, les soins de santé, les cliniques d'identité de genre et la loi.
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Une relecture de la sexualité, à la lumière des travaux de Deleuze, Foucault, mais aussi dans la lignée du féminisme matérialiste (Wittig) et des recherches sur le genre (Butler). S'inscrivant dans une quête rétrospective d'une philosophie radicale lesbienne, l'essai se penche notamment sur le godemiché et ses différentes incarnations au sein du système patriarcal
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La psychanalyse serait-elle la gardienne de la «loi symbolique» ? Nombre de discours veulent nous en persuader. Car c’est la «différence des sexes», dont la psychanalyse est supposée détenir la raison, qui serait l’alpha et l’oméga de notre humanité. Homme ou femme, il faudra donc qu’on se le tienne pour dit, et qu’on ne méconnaisse pas la «vérité» de l’ordre sexuel. Cet ordre pourtant est-il autre chose que l’effet, normatif, de certaines relations de pouvoir que l’on se garde bien d’interroger ? Effet très concret car il traverse la trame de chaque existence, en même temps qu’il sert de socle à la figure de la famille à laquelle notre organisation politique donne droit – et devoir – de cité. Le psychanalyste est en prise directe sur cet enjeu. Car, dans la perspective inaugurée par Freud et marquée par Lacan, il traite la souffrance psychique en sa relation avec l’inconscient. Or l’inconscient, «discours de l’autre», prescrit ce que nous sommes, et d’abord quand il s’agit de la sexuation. Mais cette prescription est à entendre au double sens du terme : injonction et décret d’oubli. Quelle sera, face à cela, la politique de la psychanalyse ?