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Après un quart de siècle de néoféminisme, on connaît encore mal la recherche féministe et l’ampleur du travail accompli par ces chercheuses. Les auteures examinent ici les travaux qui ont porté sur la famille, la conciliation travail-famille et sur l’emploi, ceux qui ont documenté des aspects particuliers de la santé des femmes et de la violence conjugale ainsi que les nombreuses études produites dans le domaine de l’éducation. Elles mettent également en lumière les changements et les résistances révélés par les recherches dans le champ religieux, le champ politique, celui du droit de même que dans le domaine des communications. Ce faisant, elles rendent manifestes les caractéristiques de la recherche féministe québécoise, notamment les liens établis par les chercheuses entre théorie et pratique, recherche et action. Des textes de Pierrette Bouchard, Anita Caron, Renée Cloutier, Christine Corbeil, Huguette Dagenais, René B.-Dandurand, Francine Descarries, Louise Guyon, Thérèse Hamel, Geneviève Martin, Karen Messing, Josée Néron, Ann Robinson, Armande Saint-Jean, Diane-Gabrielle Tremblay et Manon Tremblay.
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Cette publication de 1996 aborde les identités et les théories postmodernes de la fin du XXe siècle en études féministes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Les chercheuses en études féministes aux Etats-Unis ont publié de nombreux articles sur le féminisme français; pourtant, peu de féministes françaises s'y reconnaissent ou y reconnaissent leur mouvement. Cet article porte sur la disjonction qui existe entre la version américaine du féminisme français et le mouvement dont la pratique et la théorie ont eu un impact sur la politique, la culture, et la société françaises des vingt dernières années. Cet article part du principe que la version américaine n'est pas simplement une interprétation erronée des faits. Bien que je décrive très brièvement le modèle que les militantes et les critiques féministes ont élaboré, ma contribution porte plus sur l'organisation de la connaissance aux Etats-Unis et l'impact de la recherche féministe américaine sur le mouvement français. Dans le modèle américain du féminisme français, les théoriciennes Hélène Cixous, Julia Kristeva, et Luce Irigaray, ainsi que le groupe Psychanalyse et Politique sont pris comme modèles. Le militantisme s'efface devant la théorie, les théories matérialistes devant le post-structuralisme, la dimension sociale et historique devant le discours littéraire et philosophique. Pourquoi en est-il ainsi? Quels a priori politiques se cachent derrière la version américaine du féminisme français? Cet article a pour objectif d'avancer quelques réponses et de soulever plus encore de questions. Ce faisant, j'espère mettre à jour la diversité des engagements politiques conflictuels qui façonnent la recherche intellectuelle aux Etats-Unis et montrer les conséquences variées et pas toujours voulues de celle-ci. Much has been written in U.S. feminist scholarship about "French feminism", but few French feminists recognize themselves or their movement in these studies. This article looks at this disjunctive between the American version of "French feminism" and the movement whose practice and theory had an impact on French politics, culture, and society over the past two decades. The premise of the article is that the disjunctive is not simply a matter of "getting the story wrong". Although I describe (very briefly) the movement that feminist activists and scholars have constructed for themselves, the interest of this paper is more so on the construction of knowledge in the U.S. and the impact of U.S. feminist scholarship on the French movement. In the American construction of "French feminism", theorists Hélène Cixous, Julia Kristeva, and Luce Irigaray, along with the group Psychanalyse et politique, are the significant exemplars. Theory is privileged over activism, poststructuralism over materialist theories, literary and philosophical discourse over the social and historical. Why? What political assumptions are embedded in the U.S. construction of "French feminism'"? This paper intends to offer some answers (and raise many more). In so doing, I hope to make clear the variety of conflicting political agendas that inform U.S. intellectual work and the variety of consequences, not always intended, that this work has had.
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Feminism was not born in 1968. Yet the work of three centuries of feminist thinkers has been dismissed, distorted or forgotten. Even the names of many of them remain unfamiliar, and few have so much as a mention in history books. Feminist Theorists demonstrates once and for all that we can no longer be content with received ideas about 'progress', which may explain the world for men, but which fail to make sense of the historical experience of women. It shows too that contemporary women have a rich intellectual tradition on which to draw for stimulus, inspiration and enjoyment.