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Résultats 34 ressources
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Les femmes expertes en environnement sont-elles sous-représentées dans les médias écrits québécois❓ C’est pour répondre à cette question que le Réseau des femmes en environnement a réalisé une étude exploratoire sur le sujet. Dans le cadre de cette étude : ➾ La littérature et les données récentes sur le sujet ont brièvement été explorées; ➾ 125 articles québécois tirés de la revue de presse produite par Copticom pour sa communauté de pratique en communication climatique ont été analysés ; ➾ Dix entrevues individuelles ont été menées auprès de journalistes et de femmes expertes souvent citées dans les médias relativement à des enjeux environnementaux ou de santé. Le Réseau a été accompagné dans cette démarche par Selma Vorobief, conseillère en évaluation participative et en recherche-action.
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This report provides a comprehensive picture of acute multidimensional poverty to inform the work of countries and communities building a more just future for the global poor [...]
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La criminalisation de la violence conjugale est un phénomène relativement récent au Québec comme ailleurs au Canada. Aussi, les réponses du système de justice à ce problème social ont évolué et se sont transformées dans les dernières décennies. On observe à cet égard un recours de plus en plus grand à la mesure 810 du Code criminel (C.cr.) dans les situations de violence conjugale. Cette mesure, aussi appelée « engagement de ne pas troubler l’ordre public », permet d'obtenir une ordonnance judiciaire obligeant un individu, dans la présente étude un auteur de violence conjugale, à contracter un engagement de ne pas troubler l’ordre public et d’avoir une bonne conduite pour une période maximale de 12 mois. Toutefois, son utilisation en matière de violence conjugale, tout particulièrement dans les situations où des comportements peuvent faire l’objet d’une poursuite riminelle, donne lieu à plusieurs questionnements, parfois des critiques. Dans tous les cas, le point de vue des femmes victimes de violence quant à cette mesure n’a que très peu été documenté. Cette recherche souhaite, entre autres, pallier cette lacune
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L’objectif général de la recherche est d’explorer l’accès des femmes victimes de violence (conjugale, sexuelle et/ ou exploitation sexuelle) au système de justice pénale au Québec, selon l’expérience de ces dernières, à partir de laquelle sont identifiés des obstacles et des leviers à l’accès à la justice. Ont été rencontrées 52 femmes vivant dans 10 des 17 régions du Québec, qui ont témoigné de leurs parcours (qu’elles aient choisi de ne pas porter plainte, que leur plainte ait été rejetée ou qu’elles aient cheminé dans le système au moins jusqu’à l’enquête préliminaire) par le biais d’entretiens individuels et collectifs semi-dirigés. Cette recherche contribue aux réflexions visant à transformer le traitement des femmes victimes de violence par le système judiciaire par une réelle prise en compte de l’importance du respect de leurs droits et de leurs besoins. Pour ce faire, nous avons : 1) documenté les expériences, dans le système judiciaire, de femmes ayant vécu de la violence; 2) identifié des pistes de solution concrètes afin d’encourager une adaptation du système, à partir de ecommandations émises par les participantes à la echerche. Les résultats recueillis montrent que l’un des besoins saillants exprimés par les femmes est d’améliorer leurs relations avec les différents-es acteurs-trices judiciaires (policiers-ères, enquêteurs-trices, procureurs-es, avocats-es de la défense, juges) rencontrés-es lors de leur parcours
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Cette recherche qualitative s'est penchée sur la résonnance de l'intersectionnalité au sein de la Fédération des maisons d'hébergement pour femmes (FMHF), à la fois dans le discours des intervenantes et des directrices, ainsi dans les pratiques d'intervention auprès de femmes confrontées à de multiples problématiques. Sur le plan du discours, l'intersectionnalité est comprise comme un cadre et un outil d'analyse permettant d'appréhender la violence subie dans un continuum, au regard des difficultés structurelles et individuelles vécues. Le continuum violence-oppression, qui engendre les difficultés entrecroisées des femmes, est au cœur de la compréhension de l'intersectionnalité. Plus globalement, l'intersectionnalité offre un cadre d'analyse qui relève la complexité des situations des femmes. Sur le plan de l'intervention, l'approche intersectionnelle amène les intervenantes à porter une attention spécifique à la narration des trajectoires de vie des femmes rencontrées, à mieux cerner les contextes dans lesquels s'inscrivent les problèmes vécus et, ainsi, à analyser la violence vécue dans un large spectre contextuel et socio-relationnel. Également, la mobilisation d'un cadre intersectionnel leur permet d'éclairer les rapports qu'entretiennent les femmes avec les différents services (policiers, services de santé et sociaux, protection de la jeunesse) ainsi que les manières dont elles sont perçues et, parfois, étiquetées par ces derniers. Les intervenantes sont ainsi mieux à même d'outiller les femmes dans leurs interactions avec les services publics et d'amenuiser les « effets » de ces institutions sur elles et leurs situations. Finalement, l'intersectionnalité représente un outil incontournable pour réfléchir aux dimensions du pouvoir qui sont présentes dans la relation intervenante-femme aidée. Les intervenantes adoptent une posture misant sur l'incertitude et l'ouverture face aux situations rencontrées. Dans cette perspective, l'intersectionnalité invite les intervenantes à davantage de réflexivité, afin de non seulement prendre conscience de leurs schèmes sociaux et des cadres de référence qui guident leurs actions, mais aussi de se « regarder agir » en examinant a posteriori leur intervention ainsi que les effets de celle-ci sur la personne aidée.
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