Votre recherche
Résultats 23 ressources
-
La femme noire est puissante, la femme arabe est soumise, la femme asiatique est docile : comment sortir de cet imaginaire collectif autour des femmes non-blanches? Alors que la quasi totalité des mots-clés favoris des Français sur les sites pornographiques ont trait à la nationalité ou à l’ethnie, comment ces clichés exotiques influencent les relations de séduction et les fantasmes ? Peut-on avoir une préférence sexuelle pour un type ethnique sans être raciste ? Rokhaya Diallo et Grace Ly parlent fétichisme, pouvoir et domination avec la romancière Faïza Guène, dont le premier livre « Kiffe Kiffe demain » a connu un grand succès et dont le dernier roman « Millénium blues » est paru en janvier 2018.
-
Grace Ly et Rokhaya Diallo discutent de la complexité du mot “métis” –expression dont l’histoire est lourde des violences coloniales. Avec Jessica Gérondal Mwiza, franco-rwandaise et autrice du billet de blog « Je ne suis pas métisse, je suis une femme noire » sur Médiapart, elles remettent en question ce terme qui s’inscrit d’abord dans une vision biologique de la race, et que certains érigent en horizon utopique de l’humanité quand d’autres en font une catastrophe annoncée. Difficile à porter pour les principaux.ales concerné.e.s, dont l’expérience raciale est bien particulière, entre fascination, exotisation, colorisme, et racisme.
-
Qui décide ce qui est beau ? Qu’est-ce qui influence nos critères de beauté ? Pourquoi des volumineuses hanches et fesses sont décriées sur le corps de Serena Williams mais adulées sur celui de Kim Kardashian ? Pourquoi le phénomène de « black fishing » par des youtubeuses blanches qui s’obscurcissent la peau et se crêpent les cheveux en dit long sur nos pratiques d’appropriation des corps non-blancs, au delà d’une simple fantaisie esthétique passagère ? Quand les attributs corporels des femmes racisées deviennent positifs sur un corps blanc, impossible de nier que la beauté est un rapport de force. Grace Ly et Rokhaya Diallo poursuivent leur réflexion autour de l’appropriation culturelle, plus spécifiquement la réappropriation des caractéristiques physiques des corps des femmes non-blanches, avec Jennifer Padjemi du podcast Miroir miroir.
-
La différence s’apprend dès l’enfance, mais trop souvent l’exclusion aussi. L’école n’est ni hermétique ni neutre;les ouvrages scolaires, les remarques dans la cour de récré, et parfois même les professeur.e.s contribuent à l’intériorisation du racisme chez les enfants. En tant que parent, faut-il se résoudre à préparer ses enfants à affronter le racisme dès leur plus jeune âge ? Et si oui, comment ? Que faire lorsque les propos discriminants viennent des professeur·e·s ? Comment mieux sensibiliser les personnels enseignants aux questions raciales ? Grace Ly, Rokhaya Diallo et la romancière Faïza Guène confrontent leurs souvenirs d’école et leurs expériences de parents.
-
Cet épisode de podcast naît d’un partenariat entre Filles d’Action et la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Colorisme est un phénomène qui a un impact direct sur la perception que plusieurs filles ont d’elles même, un phénomène qui impact leur confiance en elles. Dans cet épisode cinq filles et jeunes femmes noires, âgées entre 15 et 23 ans parlent de l’impact qu’a eu le colorisme dans leur vie et comment elles vivent au-delà des barrières et étiquettes que la société place sur leur couleur de peau. Pour ceux et celles qui ne savent pas, le colorisme se résume au fait de discriminer davantage les personnes à la peau noir foncé. En effet, une personne à la peau noir clair aura beaucoup plus d’avantages et sera moins sujettes aux discriminations et insultes qu’une personne à la peau foncée. Alors sans plus attendre, écoutez les histoires de Kaji, Tofunmi, Lourdenie, Fama, et Ernithe, et apprenez quel impact le colorisme a eu sur leurs vies et aura sur leur avenir. "Quelle est ta nuance?" est disponible en formats audio et vidéo et présente des histoires en français et en anglais. Dans cet épisode cinq filles et jeunes femmes noires, âgées entre 15 et 23 ans parlent de l’impact qu’a eu le colorisme dans leur vie et comment elles vivent au-delà des barrières et étiquettes que la société place sur leur couleur de peau.
-
Vers un féminisme post-colonial. Conceptualisée en 1989 par l'universitaire féministe américaine Kimberlé Crenshaw, l'intersectionnalité étudie les formes de domination et de discrimination dans les liens qui se nouent entre elles. Kimberlé Crenshaw a entamé cette réflexion dans la lignée du courant du black feminism aux Etats Unis qui définit la domination de genre sans jamais l'isoler des autres rapports de pouvoir à commencer par le racisme ou le rapport de classe. Les féministes noires, dans les années soixante-dix, contestaient déjà publiquement le féminisme du mouvement de libération des femmes comme issu des classes moyennes supérieures, basé sur des privilèges de race et de classe. Elles les accusaient de parler pour les autres, et en leur nom. En France, aujourd'hui, cette question fait débat entre féministes universalistes et féministes post-coloniales. Les unes défendent l'unité du féminisme, les autres la nécessité de prendre en compte la diversité des expériences face au sexisme. En effet, depuis quelques années, une forte communauté de jeunes féministes afrodescendantes, noires ou maghrébines, s'est constitué sur Tweeter et Facebook. La plupart d'entres-elles créent aussi des collectifs, sont présentes dans les manifestations, se rencontrent, s'organisent. Toutes prônent un féminisme intersectionnel, interrogent le féminisme majoritaire et réinventent une lutte à leur image. Alors, faut-il repenser le « Nous », de « nous les femmes » ? Quel serait le visage d'un féminisme intersectionnel, post-colonial en France ?
-
Marie-Joseph Angélique (née à Madère, au Portugal, vers 1705 et décédée à Montréal, QC, le 21 juin 1734). Angélique est une esclave noire, la propriété de Thérèse de Couagne de Francheville à Montréal. En 1734, après que le quartier des marchands de la ville ait été rasé par le feu, elle est accusée d’avoir allumé l’incendie. Il est allégué qu’Angélique aurait commis l’acte en essayant de fuir l'esclavage. Elle est condamnée, torturée et pendue. Bien qu’on ignore toujours si elle a allumé ou non l’incendie, l’histoire d’Angélique est devenue un symbole de la résistance des Noirs et de la liberté.
-
Le programme de recrutement de domestiques antillaises était un programme d’immigration ciblant les femmes originaires des Caraïbes, qui a été actif entre 1955 et 1967. Par l’entremise de ce programme, environ 3 000 Antillaises ont immigré au Canada pour y travailler comme aides domestiques. Il a ouvert la porte à un accroissement de l’immigration noire en provenance des Caraïbes, en offrant à ces femmes des possibilités d’emploi au Canada auxquelles elles n’auraient pas eu accès autrement. Cependant, les femmes ayant participé à ce programme ont souvent dû faire face à des conditions de travail difficiles et à de la discrimination raciale. (Voir Racisme.) En raison de l’évolution des politiques en matière d’immigration du Canada, ce programme a officiellement pris fin en janvier 1968. Il a été remplacé par un système de points, offrant des permis de travail temporaires. Dans les années qui ont suivi, en dépit de la fin de ce programme officiel, des Antillaises ont continué de venir travailler au Canada en tant qu’employées de maison, sur la base de visas d’emploi temporaires. (Voir aussi Programmes des travailleurs étrangers temporaires du Canada.)
-
La production de cette balado a bénéficié du soutien financier du Réseau québécois en études féministes (RÉQEF) et s'inscrit dans le cadre du Chantier du RéQEF sur la recherche partenariale et la coconstruction des connaissances. Ont collaboré au contenu de cette balado : Mylène Bigaouette (Fédération des maisons d'hébergement pour femmes), Laurence Charleston (ConcertAction Femmes Estrie), Myriam Gervais (IGSF, Université McGill), Berthe Lacharité (Relais-femmes), Léa Mommeja (UQAM) et Julie Raby (Relais-femmes). Design et production : Lise Chovino (CDÉACF).
-
Episode: Survivre au conflit - 19 nov, 2020 On a tou-te-s en tête une organisation, un groupe ou un projet qui s'est effondré à cause d'un conflit. Dans les communautés noires, souvent l'argument - qui est en passant négrophobe - est que notre problème principal est que l'on ne pourrait rien faire ensemble ou qu'il n'y a pas de soutien. La vie d'une organisation, comme tout groupe, est traversée de rapport de pouvoirs, plus ou moins explicites mais aussi de conflits voir de violence. En tant qu'afrofeministe la question des conflits et de la violence est une question centrale lorsqu'on pense aux lieux et la sécurité des femmes Noires dans les mouvements noirs Pour parler de la résolution de conflit, je reçois une compatriote diabolique haïtienne, Nathela Batraville Nathalie est professeure adjointe en études féministes à l'Université Concordia. Ses travaux portent sur l'afroféminisme, l'abolition de la prison, les théories décoloniales et queers, et les productions culturelles de l'Atlantique noir.
-
Dans le cabinet de la psychiatre Fatma Bouvet de la Maisonneuve, les patient.e.s se confient et notamment sur les discriminations auxquelles ils doivent faire face. Un miroir nous est tendu, s'y dessine notre société. Stéphane Mercurio nous restitue ces confidences et cet écho du monde.
-
Cette semaine, on décortique le discours de la « crise de la masculinité » avec Francis Dupuis-Déri, professeur de science politique à l’UQAM et coresponsable du Chantier sur l’antiféminisme du Réseau québécois en études féministes (RéQEF). Pour regarder l’épisode en format vidéo, c’est ici : youtu.be/4PPSmsn2mW0 Veuillez noter que cet épisode a été enregistré au printemps 2022. L’opinion de l’invité a pu évoluer depuis. Animation : Charlotte Groulx Montage : Benjamin Gardenat Coordination : Anne-Sophie Thauvette Réalisation : Charlotte Groulx Production : Marie-Ève Albert et les Productions Arborescence Direction : Daphnée Atlas et Ophélie Boisvert Pour suivre le SALVAS : Instagram : instagram.com/s.a.l.v.a.s/ Facebook : facebook.com/CliniqueSALVAS Pour suivre Francis Dupuis-Déri : professeurs.uqam.ca/professeur/dupuis-deri.francis/
-
On discute avec nos invité.e.s d’une multitude de sujets dans le but de s'instruire, de se questionner et de repenser les codes ensemble, sous une perspective féministe.
-
« En pratique, la perspective féministe ça change quoi? », par un tandem de l’Université Laval : Isabelle Auclair, professeure agrégée en sciences de l’administration - département de management et titulaire de la Chaire Claire-Bonenfant - Femmes, Savoirs et Sociétés avec Lorena Suelves Ezquerro, doctorante en anthropologie. Présentation dans le cadre du webinaire « Recherche partenariale en violence : les hauts et les bas d’une perspective féministe », organisé par la communauté de pratique « Nouvelles-Alliances pour plus de savoirs en égalité des sexes ».
-
Réalisé pour donner suite au projet Nouvelles Alliances, ce podcast jette un regard approfondi sur la recherche partenariale féministe menée entre les groupes de femmes et les milieux universitaires.
-
Membre de la communauté innue de Mashteuiasth « Retour sur mon expérience comme coordonnatrice d’une recherche participative au sein de ma communauté » Présentation dans le cadre du webinaire "Recherche collaborative et diversité des réalités régionales", organisé par la communauté de pratique "Nouvelles-Alliances pour plus de savoirs en égalité des sexes".
-
« Vous avez entendu parler du projet Nouvelles alliances ? Cette expérience pilote développée avec les Tables régionales des groupes de femmes et les universitaires dans deux régions du Québec – Estrie et la Capitale nationale est riche d’apprentissages et de réalisations sur les hauts et les bas de la recherche partenariale. Ce premier balado d’une mini-série réalisée pour donner suite au projet Nouvelles Alliances, jette un regard approfondi sur la recherche partenariale féministe menée entre les groupes de femmes et les milieux universitaires. » [Résumé original]
-
« Vous avez entendu parler du projet Nouvelles alliances ? Cette expérience pilote développée avec les Tables régionales des groupes de femmes et les universitaires dans deux régions du Québec – Estrie et la Capitale nationale est riche d’apprentissages et de réalisations sur les hauts et les bas de la recherche partenariale. Ce second balado d’une mini-série réalisée pour donner suite au projet Nouvelles Alliances, jette un regard approfondi sur la recherche partenariale féministe menée entre les groupes de femmes et les milieux universitaires. » [Résumé original]
-
«Nouvelles alliances : nos apprentissages et nos recommandations Cette expérience pilote développée avec les Tables régionales des groupes de femmes et les universitaires dans deux régions du Québec – Estrie et la Capitale nationale est riche d’apprentissages et de réalisations sur les hauts et les bas de la recherche partenariale. Ce dernier balado d’une mini-série réalisée pour donner suite au projet Nouvelles Alliances, jette un regard approfondi sur la recherche partenariale féministe menée entre les groupes de femmes et les milieux universitaires et plus particulièrement les apprentissages issus de cette expérience et ses recommandations.» [Résumé original]
-
Pour cet épisode 5, je reçois la documentariste et sociologue Amandine Gay, qui se définit sur son blog comme «afro-descendante, noire, née sous X, cis, afroféministe, pansexuelle, anticapitaliste, antiraciste, anti-hétéronormativité, agnostique, afropunk, pro-choix (avortement, voile, travail du sexe), body-positive». En ce Mois des Adopté.e.s qui commence aujourd'hui, je vous propose un épisode durant lequel nous parlons de désir / non-désir de maternité quand on est née sous X et qu'on a été adopté mais aussi des modèles de parentalité et de justice reproductive. En France, le droit d'accoucher sous X concerne environ 600 femmes chaque année. La femme enceinte qui souhaite accoucher sous X doit avertir l'équipe médicale de l'établissement de santé de son choix (public ou privé, conventionné ou non). Aucune pièce d'identité ne peut lui être demandée et aucune enquête ne peut être menée. Elle peut lever le secret de son identité à tout moment au cours de sa vie. Je ne suis pas rémunérée pour ce podcast cependant n'hésitez pas à me soutenir en vous abonnant, likant, partageant, commentant ... Bonne écoute ! Infos utiles : Facebook d'Amandine Gay : https://www.facebook.com/amandinegayfilm Profil : https://www.agencearianegeffard.fr/amandine-gay Compte Instagram : https://www.instagram.com/orpheonegra/?hl=frTwitter : https://twitter.com/OrpheoNegra?
- 1
- 2