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Ce volume reprend un ensemble de textes parus dans le no 30 de la revue Actuel Marx, Les Rapports sociaux de sexe, septembre 2001, épuisé en quelques mois et souvent redemandé par les lecteurs."--Avant propos.
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François Poulain de la Barre (1647-1723) est un penseur de l'égalité entre les sexes. Exemple de transgression idéologique, il passe du catholicisme au protestantisme « rationnel », de la scolastique à la philosophie nouvelle, du phallocentrisme à la philogynie. Il utilise la méthode de Descartes et sa réflexion sur l'homme pour démontrer cette égalité des sexes, aussi bien d'un point de vue physiologique que psychologique. Cette réflexion s'appuie aussi sur une généalogie de l'humanité qui discute les thèses des théoriciens du droit naturel. Relisant parallèlement des textes souvent utilisés contre les femmes (Aristote et surtout la Bible), Poulain de la Barre apparaît comme un protagoniste essentiel du travail de lecture critique des textes sacrés à l'âge classique, au même titre que Simon ou Spinoza. D'où un vaste programme de réforme sociale, qui fait de l'éducation des femmes la seule voie pour leur émancipation et qui interroge la légitimité des sources traditionnelles d'autorité (le savant, le prêtre, le noble). Souvent cités dans les études anglo-saxonnes (aussi bien en histoire, philosophie, littérature que dans les études de genre).
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Extrait de la couverture du vol. 5 : "A étudier aujourd'hui, privilège de l'histoire contemporaine, des vies de femmes qui ont traversé le siècle, on est frappé par le tragique et le grandiose de leurs existences. Happées par la guerre, la révolution ou la dictature, mais aussi spectatrices et actrices d'un formidable bouleversement entre les sexes. Incontestablement la vie des femmes a changé, et l'égalité sexuelle progressé au XXe siècle, sous la pression bien sûr des féministes, grâce aussi aux progrès techniques, à la maîtrise féminine de la fécondité et à une plus grande participation des femmes à la vie sociale - mais non sans résistance et déplacement des discriminations. Ici l'histoire tend la main aux autres sciences humaines, sans épuiser le champ du possible ni parler de façon univoque. Du moins espère-t-on montrer la valeur scientifique d'une approche sexuée de l'histoire et inviter à la réflexion sur les enjeux de notre temps."
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Commencée fin 1987, « L’histoire des femmes en Occident » vient de s’achever. Ce travail collectif international d’une grande ampleur - 5 volumes, 3 000 pages écrites par 72 auteurs - constitue à ce jour l’effort le plus achevé pour affirmer la légitimité d’un champ de recherche : l’approche sexuée de l’histoire de nos sociétés. Publiée en 9 langues, cette entreprise a suscité aussitôt un immense intérêt, signe incontestable d’une demande sociale forte. Mais cette approche historique pose beaucoup de questions : sur la pertinence de la chronologie classique, sur la notion d’Occident et son étroitesse, sur la validité des sources, sur la fonction des images, sur la difficulté à saisir autre chose qu’une représentation construite majoritairement par les hommes, sur le consentement des femmes à leur rôle, sur la notion de pouvoirs, sur celle de progrès... Prolongement critique de « L’histoire des femmes en Occident », le colloque « Femmes et Histoire » est la manifestation d’une réflexion ouverte et actuelle qui ne demande qu’à se poursuivre.
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S’inscrivant dans le mouvement des études féministes qui ont marqué les années quatre-vingt, cet ouvrage réunit les différents points de vue de femmes universitaires engagées dans des champs de recherches aussi divers que la biologie, le droit, la linguistique. Partant de l’examen critique de la distinction sexe et genre, elles analysent les mécanismes qui assurent le maintien de la domination masculine et font progresser la réflexion sur les déterminants de la subordination des femmes.
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L'institution polygamique est un des lieux privilégiés de socialisation de la sexualité féminine où se fondent les rapports sociaux entre les sexes et les mécanismes de leur reproduction. Les résultats présentés ici résultent d'une étude de l'institution polygamique et du vécu des femmes soninke et toucouleur vivant sous le régime de la polygamie, tant en Afrique (en particulier au Sénégal) qu'en France, dans le contexte de l'immigration. L'étude a été menée dans une perspective comparative, à partir d'enquêtes conduites par Odile Journet, pour ce qui est du Sénégal, et par Sylvie Fainzang, pour ce qui est de la France. La confrontation des analyses a permis de dégager des règles de fonctionnement de la subordination des femmes au rôle qui leur est affecté dans le contexte de la polygamie. Les auteurs ont tenté de cerner les conditions d'existence de la formule polygamique au niveau idéologique (modèles, systèmes de valeurs et des représentations).
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Le texte d'Henri Corneille Agrippa, Discours abrégé sur la noblesse et l'excellence du sexe féminin, de sa prééminence sur l'autre sexe, n'est pas seulement une contribution importante à l'histoire du discours sur la différence des sexes : pris hors contexte, il constitue aussi une divertissante démonstration par l'absurde de l'inadéquation de l'analyse des rapports de sexe en termes de déduction par rapport à des attributs (imaginaires ou réels) qui en constitueraient l'essence. Réédition d'après l'éd. de 1744, dont l'orthographe et la ponctuation ont été modernisés (indication de la préf. de 1990).
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