Votre recherche
Résultats 516 ressources
-
Are the “culture wars” over? When did they begin? What is their relationship to gender struggle and the dynamics of class? In her first full treatment of postcolonial studies, a field that she helped define, Gayatri Chakravorty Spivak, one of the world’s foremost literary theorists, poses these questions from within the postcolonial enclave. “We cannot merely continue to act out the part of Caliban,” Spivak writes; and her book is an attempt to understand and describe a more responsible role for the postcolonial critic. A Critique of Postcolonial Reason tracks the figure of the “native informant” through various cultural practices—philosophy, history, literature—to suggest that it emerges as the metropolitan hybrid. The book addresses feminists, philosophers, critics, and interventionist intellectuals, as they unite and divide. It ranges from Kant’s analytic of the sublime to child labor in Bangladesh. Throughout, the notion of a Third World interloper as the pure victim of a colonialist oppressor emerges as sharply suspect: the mud we sling at certain seemingly overbearing ancestors such as Marx and Kant may be the very ground we stand on. A major critical work, Spivak’s book redefines and repositions the postcolonial critic, leading her through transnational cultural studies into considerations of globality.
-
Les contributrices abordent les problèmes du mouvement international des femmes, tels que la résolution des conflits; la violence; zones de libre-échange ; l'environnement; culture et identité nationale; santé; les média; droits humains; et l'emploi, en mettant l'accent sur la situation des femmes dans toutes les régions du monde. Destiné aux étudiants en études féministes, en sciences politiques et en études du développement
-
A hard-hitting look at the regulation of sexual difference and its role in circumscribing African American culture. The sociology of race relations in America typically describes an intersection of poverty, race, and economic discrimination. But what is missing from the picture—sexual difference—can be as instructive as what is present. In this ambitious work, Roderick A. Ferguson reveals how the discourses of sexuality are used to articulate theories of racial difference in the field of sociology.
-
L’organisme Relais-femmes est passé de la formation à un accompagnement-formation qui se détache nettement des pratiques traditionnelles de formation et de transmission unilatérale des connaissances. Ce modèle novateur, qui suppose un dialogue constructif entre les parties en présence pour coproduire des connaissances et qui réserve une place importante à l’autoévaluation comme exercice de mise à distance, est présenté dans cet ouvrage. Sept conditions incontournables forgent la démarche d’accompagnement-formation : 1. une approche féministe ; 2. des changements de pratiques par des remises en question ; 3. une pratique réflexive-interactive approfondie ; 4. une mise à distance pour éviter les biais engendrés par les émotions ; 5. la coconstruction et l’intégration d’une posture de collaboration professionnelle ; 6. l’équité et la cohérence entre paroles et actions ; 7. des traces écrites nécessaires à l’évaluation de l’évolution. La lecture de cet ouvrage contribue à l’appropriation de ces incontournables, appropriation qui ne peut se passer de discussions entre collègues, d’expérimentations et de retours sur les actions. L’ouvrage permet de constater la richesse des retombées de l’accompagnement-formation, qui permet d’accroître la capacité d’action des groupes et leur autonomie dans la sélection et la coproduction de connaissances utiles à leur pratique collective, qui met en valeur la contribution des connaissances des unes et des autres que permet une dynamique réflexive-interactive et qui fait ressortir l’importance du travail en collégialité vers des objectifs partagés.
-
Challenging the myth of African Canadian leadership "in crisis," this book opens a broad vista of inquiry into the many and dynamic ways leadership practices occur in Black Canadian communities. Exploring topics including Black women’s contributions to African Canadian communities, the Black Lives Matter movement, Black LGBTQ, HIV/AIDS advocacy, motherhood and grieving, mentoring, and anti-racism, contributors appraise the complex history and contemporary reality of blackness and leadership in Canada. With Canada as a complex site of Black diasporas, contributors offer an account of multiple forms of leadership and suggest that through surveillance and disruption, practices of self-determined Black leadership are incompatible with, and threatening to, White "structures" of power in Canada. As a whole, African Canadian Leadership offers perspectives that are complex, non-aligned, and in critical conversation about class, gender, sexuality, and the politics of African Canadian communities.
-
« Au croisement étoilé de la négritude et de la transidentité, l’accidentelle et lumineuse poésie de nos vies lancée au monde. » Dans cet ouvrage collectif, la parole est donnée exclusivement à des personnes trans noires, vivant en France pour la grande majorité. Ce recueil coordonné par Michaëla Danjé, femme trans membre et co-fondatrice de Cases Rebelles, contient des essais, de la fiction, de la poésie, des interviews, etc. Ce livre est constitué d’une multiplicité de voix, de perspectives et d’expériences diverses. Différentes générations sont également représentées. AfroTrans est beau, complexe, riche de lumière, d’amour et de force !
-
En tête des espèces recensées sur notre globe s'inscrit l'humaine, bien sûr, incarnée dans l'homo sapiens. De nos jours, un chœur de voix de plus en plus fortes proclame qu'il n'est pas l'unique représentant présentable de l’espèce, que sa compagne la mulier (la femme) est sapiens aussi et a le droit d'occuper une place au soleil égale à la sienne, même si par tradition il la considère comme sa « moitié ». « La tradition, voilà le mot clef qui a servi à justifier depuis des siècles la condition des femmes; une tradition établie par les hommes et renforcée par des lois, également conçues par les hommes. Il était fatal que le jour où les femmes prendraient conscience de cette injustice, elles se révolteraient contre le sort qui leur est fait, un sort que la vie quotidienne masque encore à quelques-unes d'entre elles, privilégiées, aveugles ou Ignorantes. » Le livre de Benoîte Groult vient à point dessiller les yeux de celles-ci ou renseigner celles-là et les hommes également afin que tous comprennent que le féminisme n'est pas une névrose ou une le mode mais une nécessité vitale, qu'« il faut enfin guérir d'être femme. Non pas d'être née femme, mais d'avoir été élevée femme dans un univers d'hommes », comme l'écrit Benoîte Groult, avant de rappeler les conditionnements de toutes sortes imposés aux femmes depuis les temps bibliques pour le seul confort et le seul bénéfice de l'autre sexe. Une documentation solide, un humour parfois corrosif mais sou-vent réjouissant font de cet exposé sobre et objectif un des meilleurs ouvrages sur la question féminine
-
This ground-breaking collection provides hours of enjoyment for the general reader and a wealth of materials needed to develop course units on black women; political theory, literary essays on major writers, guidelines for consciousness-raising about racism, and surveys of black women's contributions to the blues. "Important and innovative
-
En France, le seul emploi du mot "islamophobie" provoque des froncements de sourcils, du fait de la campagne soutenue menée par une grande partie de l'intelligentsia et des médias pour le discréditer et nier la réalité objective qu'il propose de décrire. De la même manière, l'idée qu'il puisse exister des similitudes entre l'antisémitisme et l'islamophobie soulève les passions, car elle semble s'attaquer au principe de l'unicité de la Shoah et à la théorie de la "nouvelle judéophobie" . Malgré cette hostilité, les travaux sociologiques et historiques portant sur l'islamophobie moderne ont connu de grandes avancées ces dix dernières années. Beaucoup d'entre eux soulignent que les musulmans sont racialisés, au prétexte non pas de différences morphologiques ou "biologiques" , mais de caractères culturels et religieux. Les juifs d'Europe ayant été le premier groupe religieux à être perçu et représenté comme une race distincte, une étude croisée avec l'antisémitisme s'impose comme l'une des approches les plus adéquates. Ce livre propose une synthèse historique et théorique rigoureuse à l'usage du grand public. Si son objectif principal est d'élucider la relation exacte entre la racialisation du juif et celle du musulman en Occident du milieu du xixe siècle à nos jours, il voudrait également fournir un cadre théorique pour une approche globale des différentes formes de racisme.
-
"Pour les Afro-Américain.e.s, enseigner - éduquer - était fondamentalement politique, parce qu'ancré dans la lutte antiraciste. Ainsi, les écoles élémentaires que je fréquentais, réservées aux Noir.e.s, devinrent les lieux où je découvrais l'apprentissage comme une révolution. Bien qu'iels n'aient jamais défini ou énoncé ces pratiques en termes théoriques, nos enseignant.e.s pratiquaient une pédagogie révolutionnaire de résistance, profondément anticoloniale." C'est par ces lignes que s'ouvre ce livre, dont l'écriture à la fois intime et politique de bell hooks court de la première à la dernière page. Recueil de textes incisifs à la croisée de l'autobiographie et de la réflexion théorique sur la pensée de Paulo Freire, le racisme, le sexisme et le rôle du système éducatif dans la reproduction de l'ordre dominant, ce livre est une introduction à la pédagogie de l'émancipation défendue par l'une des grandes voix du féminisme afro-américain."-- Quatrième de couverture.
-
Le féminisme a eu un impact crucial sur l'art de la fin du XXe siècle, inspirant certains des développements les plus pionniers de la sculpture, de la peinture, de la performance, de la photographie, du cinéma et de l'installation. Le monde de l'art a été transformé par les féministes qui en même temps ont été parmi ses principaux critiques. Le féminisme a redéfini les termes mêmes de l'art de la fin du XXe siècle : il a exposé des hypothèses sur le genre ; il a politisé le lien entre privé et public ; il a souligné la spécificité de l'art marqué par le sexe, la race, l'âge et la classe. Sélectionnée par l'éditrice et chercheuse Helena Reckitt, cette collection présente la riche diversité de l'art influencé par le féminisme des années 1960 au début du XXIe siècle. Pas seulement une histoire complète, le livre juxtapose des œuvres de nombreuses artistes qui ne sont généralement pas montrées ou discutées ensemble, ouvrant de nouvelles connexions entre les personnalités clés. Peggy Phelan, parmi les théoriciennes féministes contemporaines les plus connues, parcourt l'histoire de l'art féministe, ouvrant de nouvelles perspectives sur le travail d'artistes allant de Georgia O'Keeffe et Louise Bourgeois à Cindy Sherman et Pipilotti Rist. Les documents comprennent les principaux textes critiques de chaque période, allant des écrits de Simone de Beauvoir à la critique d'art pionnière de Lucy R Lippard, en passant par les contributions féministes de Craig Owens à la critique postmoderne, ainsi que de nombreuses artistes importantes.
-
Spanning 125 years, Art and Queer Culture is the first major historical survey to consider the ways in which the codes and cultures of homosexuality have provided a creative resource for visual artists. Attempts to trouble the conventions of gender and sexuality, to highlight the performative aspects of identity and to oppose the tyranny of the normal are all woven into the historical fabric of homosexuality and its representation. From Oscar Wilde to Ryan Trecartin, from the molly houses of eighteenth-century London to the Harlem drag balls of the 1920s, the flamboyant refusal of social and sexual norms has fuelled the creation of queer art and life throughout the modern period. Although the book proceeds in a chronological fashion, it does not propose a progressive narrative in which homosexuals become increasingly adept at negotiating the circumstances of censorship and overcoming the terms of stigma and invisibility. The dialogue between art and queer culture does not move towards ever more affirmative images of equality and dignity. Rather than countering homophobia with 'positive' images of assimilation, many of the artists and photographers featured in this book draw upon, and even draw out, the deviant force of homosexuality. Art and Queer Culture includes not only pictures made and displayed under the rubric of fine art but also those intended for private, underground or otherwise restricted audiences. Scrapbooks, amateur artworks, cartoons, bar murals, anonymous photographs, activist posters, all appear in its pages, as do paintings, sculptures, art photographs and video installations. Writing queer culture into the history of art means redrawing the boundaries of what counts as art as well as what counts as history. It means searching for cracks in the partition that separates 'high' art from 'low' culture and in the divide between public achievement and private life
-
Across North America, Indigenous acts of resistance have in recent years opposed the removal of federal protections for forests and waterways in Indigenous lands, halted the expansion of tar sands extraction and the pipeline construction at Standing Rock, and demanded justice for murdered and missing Indigenous women. In As We Have Always Done, Leanne Betasamosake Simpson locates Indigenous political resurgence as a practice rooted in uniquely Indigenous theorizing, writing, organizing, and thinking. Indigenous resistance is a radical rejection of contemporary colonialism focused around the refusal of the dispossession of both Indigenous bodies and land. Simpson makes clear that its goal can no longer be cultural resurgence as a mechanism for inclusion in a multicultural mosaic. Instead, she calls for unapologetic, place-based Indigenous alternatives to the destructive logics of the settler colonial state, including heteropatriarchy, white supremacy, and capitalist exploitation.
-
Alors qu'en France, une série de dispositions racistes et islamophobes ont été adoptées au nom de l'émancipation des femmes et de la lutte contre le «séparatisme», la traduction de ce livre pionnier vient à point nommé. Dans Au nom des femmes, Sara R. Farris explore l'émergence de discours et de revendications concernant les droits des femmes concernées d'un ensemble improbable de partis politiques nationalistes de droite, de néolibéraux·ales et de théoricien·n.e.s et responsables politiques féministes en France, en Italie et aux Pays-Bas. Pour décrire cette exploitation et cette assimilation de thématiques féministes dans leurs campagnes islamophobes et xénophobes, l'autrice a forgé le terme «fémonationalisme». Au travers de ses recherches, Sara R. Farris démontre qu' en qualifiant les hommes musulmans de dangereux pour les sociétés occidentales et d'oppresseurs à l'égard des femmes tout en insistant sur la nécessité qu'il y aurait à sauver les femmes musulmanes et immigrées, ces groupes et ces politiques d'État se servent de l'égalité de genre pour justifier leur rhétorique et leurs politiques racistes. Cette pratique a, selon elle, également un rôle économique. L'autrice analyse comment les politiques néolibérales d'intégration et ces groupes féministes canalisent les femmes musulmanes et immigrées non occidentales vers les industries ségrégatives du soin à autrui et des services domestiques tout en affirmant promouvoir leur émancipation. Au nom des femmes est une vaste étude sur les liens entre le racisme et le féminisme qui décrit également comment les femmes non occidentales sont instrumentalisées pour servir une série d'objectifs politiques et économiques. Nourri de l'analyse délicate, dans ces trois pays, des programmes politiques des partis d'extrême droite ainsi que des propositions tenues par d'importantes personnalités politiques et universitaires ou encore des politiques d'intégration, l'ouvrage de Sara R. Farris documente de manière fouillée l'essor actuel de cette tendance de l'extrême-droite et des États à instrumentaliser le féminisme pour motiver son discours xénophobe.
-
La question de l'avortement, réexaminée par des chercheures féministes. La première partie s'attaque aux pratiques contraceptives des femmes de la Nouvelle-France; on y aborde également un sujet tabou : l'avortement répété. Dans la deuxième partie de l'ouvrage, les auteures analysent la situation qui prévaut dans les pays de l'ex-bloc soviétique et montrent comment l'avortement peut servir d'arme politique contre les femmes. Enfin, la troisième partie porte sur l'idéologie autant des mouvements "pro-vie" que de ceux qui militent en faveur du droit à l'avortement.
-
In these funny and insightful essays, Gay takes us through the journey of her evolution as a woman (Sweet Valley High) of color (The Help) while also taking readers on a ride through culture of the last few years (Girls, Django in Chains) and commenting on the state of feminism today (abortion, Chris Brown). The portrait that emerges is not only one of an incredibly insightful woman continually growing to understand herself and our society, but also one of our culture.Bad Feminist is a sharp, funny, and spot-on look at the ways in which the culture we consume becomes who we are, and an inspiring call-to-arms of all the ways we still need to do better, coming from one of our most interesting and important cultural critics.
-
"Lassée des prises de position parfois trop clivantes de certaines organisations féministes, et fatiguée d'entendre des femmes dire qu'elles ne sont pas féministes, Roxane Gay rappelle que la défense de l'égalité des sexes ne dispense pas d'assumer ses contradictions : on peut aimer la télé-réalité, se peindre les ongles en rose et revendiquer le fait d'être féministe. Dans ses chroniques, Roxane Gay parle de culture, de race, de sexe et de genre, de stéréotypes sur l'amitié féminine, en se fondant sur sa propre histoire de femme noire dans l'Amérique contemporaine. Le portrait qui émerge en filigrane est celui d'une femme au regard d'une incroyable justesse, aussi bien sur elle-même que sur notre société."--Page 4 de la couverture.
-
Soutiens-gorge rembourrés pour fillettes, obsession de la minceur, banalisation de la chirurgie esthétique, prescription insistante du port de la jupe comme symbole de libération : la " tyrannie du look " affirme aujourd'hui son emprise pour imposer la féminité la plus stéréotypée. Décortiquant presse féminine, discours publicitaires, blogs, séries télévisées, témoignages de mannequins et enquêtes sociologiques, Mona Chollet montre dans ce livre comment les industries du " complexe mode-beauté " travaillent à maintenir, sur un mode insidieux et séduisant, la logique sexiste au cœur de la sphère culturelle. Sous le prétendu culte de la beauté prospère une haine de soi et de son corps, entretenue par le matraquage de normes inatteignables. Un processus d'autodévalorisation qui alimente une anxiété constante au sujet du physique en même temps qu'il condamne les femmes à ne pas savoir exister autrement que par la séduction, les enfermant dans un état de subordination permanente. En ce sens, la question du corps pourrait bien constituer la clé d'une avancée des droits des femmes sur tous les autres plans, de la lutte contre les violences à celle contre les inégalités au travail.
-
"Bimbo orientale habituée des bars à chichas ; femme voilée sage et soumise qui rêve de vacances à Dubaï ; objet sexuel des pires dépravations sur les sites pornos ; «bourgeoise» ambitieuse haut perchée sur ses Louboutin ; ou jeune actrice tchatcheuse qui a gardé l'accent de la cité : les femmes françaises issues de l'immigration maghrébine ne semblent exister dans l'espace médiatique qu'au gré des stéréotypes sans cesse renouvelés de la «beurette». Refusant de se plier à ces préjugés sexistes et racistes, deux d'entre elles sont allées en interviewer d'autres pour explorer les coulisses et les non-dits de cette appellation qu'elles rejettent. Brisant les idées reçues, les autrices révèlent que ces femmes demeurent prisonnières d'un héritage colonial qui continue d'agir. Leur corps est sans cesse au coeur de polémiques qui divisent dans leurs propres rangs musulmans, féministes, associations de femmes « racisées », autant que militant.e.s de gauche ou antiracistes. Une enquête pleine d'empathie qui offre une galerie de portraits, plurielle, pour mieux connaître les «rebeues», loin des caricatures."--Quatrième de couverture.