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Résultats 15 ressources
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Capsules produites dans le cadre de la recherche partenariale : « Si t’es féministe, c’est pour tout le monde »… même en prison ! L’intervention féministe intersectionnelle au Centre des femmes de Laval. Le Comité Leclerc (CL) du Centre des femmes de Laval (CFL) est devenu au fil des trois dernières années un réel groupe d’action sociale pour favoriser la solidarité auprès des femmes détenues et contrer la détention des femmes. Dans le but d’améliorer ses pratiques féministes intersectionnelles et de les faire connaître, le CFL a réalisé une recherche avec une équipe de chercheures de l’UQAM pour décrire et documenter les pratiques de groupe et d’action collective du CL.
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Cinq projets pilotes du tribunal spécialisé en violences sexuelle et conjugale verront le jour au Québec, dont un premier a été inauguré à Salaberry-de-Valleyfield, en mars dernier. Mais quels seront les changements pour les personnes qui voudront entamer des procédures judiciaires après avoir subi des violences? Décryptage.
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Alors qu'en France, une série de dispositions racistes et islamophobes ont été adoptées au nom de l'émancipation des femmes et de la lutte contre le «séparatisme», la traduction de ce livre pionnier vient à point nommé. Dans Au nom des femmes, Sara R. Farris explore l'émergence de discours et de revendications concernant les droits des femmes concernées d'un ensemble improbable de partis politiques nationalistes de droite, de néolibéraux·ales et de théoricien·n.e.s et responsables politiques féministes en France, en Italie et aux Pays-Bas. Pour décrire cette exploitation et cette assimilation de thématiques féministes dans leurs campagnes islamophobes et xénophobes, l'autrice a forgé le terme «fémonationalisme». Au travers de ses recherches, Sara R. Farris démontre qu' en qualifiant les hommes musulmans de dangereux pour les sociétés occidentales et d'oppresseurs à l'égard des femmes tout en insistant sur la nécessité qu'il y aurait à sauver les femmes musulmanes et immigrées, ces groupes et ces politiques d'État se servent de l'égalité de genre pour justifier leur rhétorique et leurs politiques racistes. Cette pratique a, selon elle, également un rôle économique. L'autrice analyse comment les politiques néolibérales d'intégration et ces groupes féministes canalisent les femmes musulmanes et immigrées non occidentales vers les industries ségrégatives du soin à autrui et des services domestiques tout en affirmant promouvoir leur émancipation. Au nom des femmes est une vaste étude sur les liens entre le racisme et le féminisme qui décrit également comment les femmes non occidentales sont instrumentalisées pour servir une série d'objectifs politiques et économiques. Nourri de l'analyse délicate, dans ces trois pays, des programmes politiques des partis d'extrême droite ainsi que des propositions tenues par d'importantes personnalités politiques et universitaires ou encore des politiques d'intégration, l'ouvrage de Sara R. Farris documente de manière fouillée l'essor actuel de cette tendance de l'extrême-droite et des États à instrumentaliser le féminisme pour motiver son discours xénophobe.
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En plaçant la personne victime au cœur du processus judiciaire, le tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et conjugale sera une avancée au Québec. Toutefois, les limites d’un tel dispositif dévoilent la nécessité d’enrayer les problèmes sociaux à l’origine des crimes sexuels.
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Plutôt que de réduire le féminisme à des revendications faites à l’État, au patron, au chef ou à papa, pour plus de lois, plus de “sécurité”, à n’être que le porte-drapeau ou le cache-misère du capitalisme, de tel ou tel gouvernement nationaliste, ces histoires des féminismes présents rappellent et font résonner ensemble nos vies féministes. Ce livre fonctionne comme un abécédaire, un manuel, une boîte à outils, un dictionnaire amoureux, dans lequel échanger des idées, affûter des armes, écouter des voix, partager des expériences et des pratiques, vibrer pour des luttes présentes. Il s’adresse à tous·tes : il contient à la fois des ressources et foisonne de références utiles, de notions, mais il est fabriqué par des plumes et des voix, des points de vue situés sur des retours d’expériences collectives, des itinéraires politiques et intimes, des réflexions et des rétrospections sur des parcours, des engagements, des révoltes et des espoirs. En pluralisant les styles, en se situant à la fois du côté de la théorie et de la pratique, de la création, des écritures au “nous” et au “je”, il témoigne de la force d’une approche féministe de l’histoire intellectuelle et politique. Il est dédié à toutes les résistantes anonymes au quotidien des violences les plus crasses, à celles qui embrasent les tribunaux, cassent des genoux et brisent les vitrines, à celles qui inventent mille tactiques imperceptibles pour survivre et se mettre à l’abri, à la mémoire de celles dont les noms recouvrent les murs de nos villes la nuit, à la puissance des collectifs qui se font, à ceux qui se sont défaits, qui se sont (re)constitués ailleurs ou autrement, à ce qui nous lie.
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En 1949 en Côte-d’Ivoire, deux mille femmes marchent d’Abidjan à la prison de Grand-Bassam pour exiger la libération de prisonniers politiques. De 1952 à 1960, des femmes participent massivement à la lutte du peuple kikuyu contre les autorités coloniales au Kenya. Dans les années 1960 au Mozambique, le FRELIMO crée des camps d’entraînement militaire dédiés aux femmes. Aux quatre coins du monde, tout au long de l’histoire de la colonisation, des femmes se sont mobilisées pour résister aux conquêtes, renverser les rapports de force, mettre fin aux discriminations ou arracher la liberté. Partout ou presque, l’histoire a oublié leurs noms. Ce livre veut remettre en lumière une partie de ces oubliées qui ont résisté, pris les armes, ou qui ont milité, manifesté, soigné, nourri, caché. Ces femmes qui ont dit non à la colonisation.
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Ce livre explore les expériences d'un groupe de femmes au Canada qui sont peu nombreuses mais qui ont attiré beaucoup d'attention juridique, politique et sociale au cours des dernières années. Les femmes musulmanes qui couvrent leur visage d'un voile suscitent des réactions viscérales chez des personnes qui, malgré l'exposition à divers modes de vie dans des environnements urbains multiculturels, semblent avoir des notions fixes sur la façon dont les femmes devraient vivre la bonne vie. Les politiciens ont dénoncé le niqab pour diverses raisons, appelant les femmes musulmanes à simplement l'enlever. Là où cette persuasion a échoué, des tentatives législatives ont été faites, certaines avec succès, pour interdire aux femmes de se couvrir le visage dans certains contextes, y compris les salles d'audience, les cérémonies de citoyenneté, les espaces publics et lorsqu'elles travaillent dans la fonction publique.
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Cette étude traite du sentiment de justice pour les femmes racisées ou immigrantes victimes-survivantes de violence à caractère sexuel. Une réparation satisfaisante des violences passe notamment par un travail actif au sein des institutions étatiques pour transformer les structures de pensée, les structures matérielles, ainsi que relationnelles qui rendent possibles les VCS. Le sentiment de justice pour les victimes de VCS ne se contente pas de l'incarcération comme conséquence significative pour l'agresseur. Il concerne plus globalement la réduction des injustices vécues par les femmes, leur empowerment, la réparation du tort commis et la (re)construction de la confiance des victimes envers la société. Or, les injustices à l'égard des femmes se multiplient lorsqu'elles sont immigrantes ou racisées. Ces éléments semblent pouvoir être rencontrés par la valorisation de la parole des victimes, la reconnaissance sociale de la souffrance qui découle de leur victimisation, leur guérison et l'imposition de conséquences diverses aux agresseurs. La mise en œuvre de plusieurs approches en justice - qu'elles relèvent du système juridique ou non - favorise l'empowerment des victimes en leur offrant un réel choix dans leur façon de faire face aux violences qu'elles ont vécues. Les VCS étant un problème social, rendre justice aux survivantes s'avère être un processus social et collectif qui nécessite la participation des proches, des différentes instances de justice et des autres institutions étatiques (écoles, syndicats, employeur-es, hôpitaux, etc.)afin d'améliorer les conditions de vie de toutes les femmes. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes racisées, femmes immigrantes, violence à caractère sexuel, justice, État, Empowerment, réparation
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Entretien avec la professeure Rachel Chagnon, Département des sciences juridiques et membre de l'Institut de recherches et d'études féministes (IREF) de l'UQAM. Vidéo produite dans le cadre du projet "Témoigner de son agression à caractère sexuel sur les médias sociaux : quels enjeux pour les victimes?", réunissant les professeures Christine Thoër et Chantal Aurousseau (Département de communication sociale et publique, UQAM) et membres de d'IREF, le Regroupement québécois des CALACS et le collectif Je suis indestructible.
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« La recherche dont les résultats sont présentés ici a été initiée par L’R des centres de femmes du Québec (L’R) et s’est déroulée dans le cadre du Protocole UQAM/Relais- femmes du Service aux collectivités (SAC) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avec l’appui du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme (GIRAF), de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. L’R est un réseau national créé en juin 1985, qui compte aujourd’hui une centaine de centres de femmes, regroupés en 15 tables régionales déléguant toutes une représentante pour former le comité de coordination provincial. Ce réseau est ouvert aux femmes des centres, qu’elles soient militantes, travailleuses, membres de conseil d’administration ou participantes. Ce projet s’inscrit en continuité directe avec un atelier développé et présenté une première fois par L’R dans le cadre du colloque «Polytechnique 20 ans plus tard» (UQAM, 4 décembre 2009): «Le harcèlement et l’intimidation exercés par des antiféministes envers les femmes et les féministes... Un calque du patron de la violence conjugale?» Cet atelier, avait été présenté par Odile Boisclair et France Bourgault. Le succès de cet atelier a permis de constater qu’il répondait à une préoccupation importante. Les résultats de la présente recherche permettront à L’R de remplir un mandat spécifique en ce qui a trait à l’antiféminisme. La recherche dont les résultats sont présentés ici a été initiée par L’R des centres de femmes du Québec (L’R) et s’est déroulée dans le cadre du Protocole UQAM/Relais- femmes du Service aux collectivités (SAC) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), avec l’appui du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’antiféminisme (GIRAF), de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM. L’R est un réseau national créé en juin 1985, qui compte aujourd’hui une centaine de centres de femmes, regroupés en 15 tables régionales déléguant toutes une représentante pour former le comité de coordination provincial. Ce réseau est ouvert aux femmes des centres, qu’elles soient militantes, travailleuses, membres de conseil d’administration ou participantes. Ce projet s’inscrit en continuité directe avec un atelier développé et présenté une première fois par L’R dans le cadre du colloque «Polytechnique 20 ans plus tard» (UQAM, 4 décembre 2009): «Le harcèlement et l’intimidation exercés par des antiféministes envers les femmes et les féministes... Un calque du patron de la violence conjugale?» Cet atelier, avait été présenté par Odile Boisclair et France Bourgault. Le succès de cet atelier a permis de constater qu’il répondait à une préoccupation importante. Les résultats de la présente recherche permettront à L’R de remplir un mandat spécifique en ce qui a trait à l’antiféminisme. » (2013, 7)
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Au Canada, on voit émerger un malaise face à la persistance des stéréotypes sexuels et sexistes dans les médias. Ces stéréotypes sont en effet perçus comme étant des freins à la réalisation d’une pleine égalité entre les femmes et les hommes. Le présent article, rédigé dans le cadre d’une recherche portant spécifiquement sur la régulation de la discrimination dans l’industrie de la radio et télédiffusion, analyse la mise en œuvre du droit à l’égalité entre les femmes et les hommes dans le contexte de l’autoréglementation. Plus précisément, j’y explique comment l’État canadien a confié aux diffuseurs sur son territoire le mandat d’exclure de leur programmation les contenus médiatiques discriminatoires. Je regarde ensuite comment les diffuseurs s’acquittent de cette tâche. Mots-clés: égalité, stéréotypes, radio, télédiffusion
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Cette publication rend compte des réflexions féministes, théoriques et pratiques majoritaires dans une perspective décoloniale. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Les essais de la théoricienne et militante américaine Catharine A. MacKinnon qui forment ce recueil ont été élaborés à partir de conférences données dans les années 1980. Pionniers et mondialement connus, ils ont marqué les consciences, les travaux universitaires et fait évoluer les politiques publiques et le droit américain: reconnaissance en 1986 du harcèlement sexuel comme discrimination de sexe, puis de la pornographie et de la prostitution comme violences contre les femmes. Soubassement du mouvement #MeToo, ils sont incontournables pour quiconque « cherche des réponses aux grandes questions que pose la subordination des femmes aux hommes». La sexualité est au féminisme ce que le travail est au marxisme : rien ne nous appartient davantage, et pourtant il n’est rien dont on ne soit davantage dépossédées. C.A. McK.