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Challenging the myth of African Canadian leadership "in crisis," this book opens a broad vista of inquiry into the many and dynamic ways leadership practices occur in Black Canadian communities. Exploring topics including Black women’s contributions to African Canadian communities, the Black Lives Matter movement, Black LGBTQ, HIV/AIDS advocacy, motherhood and grieving, mentoring, and anti-racism, contributors appraise the complex history and contemporary reality of blackness and leadership in Canada. With Canada as a complex site of Black diasporas, contributors offer an account of multiple forms of leadership and suggest that through surveillance and disruption, practices of self-determined Black leadership are incompatible with, and threatening to, White "structures" of power in Canada. As a whole, African Canadian Leadership offers perspectives that are complex, non-aligned, and in critical conversation about class, gender, sexuality, and the politics of African Canadian communities.
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Dans le cadre de ce mémoire, je souhaite comprendre la sous-représentation des mères dans trois organisations féministes radicales montréalaises : Les Sorcières, la Coalition féministe radicale contre le G20 et le Montreal Sisterhood. Pour ce faire, j'explorerai les pratiques et les discours relatifs à la maternité de celles-ci. Dans un premier temps, j'explorerai quelques-unes des logiques qui traversent le féminisme radical et la construction de son rapport au militantisme. De plus, j'étudierai l'implication des mères dans ces collectifs, les difficultés qu'elles y rencontrent ainsi que les éléments facilitant leur participation politique. Il sera démontré que, bien que les affinités politiques soient importantes afin de comprendre le rassemblement des militantes en collectif, ce sont davantage les relations d'amitié qui permettent aux membres de ces groupes de rester soudés. Dans ce jeu du maintien et de la création de nouvelles amitiés, les mères se trouvent défavorisées face à leurs camarades militantes. Bien que certains collectifs féministes radicaux tentent de mettre en place des mesures permettant la participation des mères aux rencontres des collectifs, il n'y a aucune mesure (ou peu) ou aménagement des activités de l'entre-soi militant, comme les activités sociales, appartenant au répertoire d'action de la gauche radicale. Pourtant, ces moments sont identifiés comme majeurs afin de permettre le maintien et le renforcement des liens affectifs et des relations significatives entre militantes. C'est à l'aide de trois méthodes de cueillette et d'analyses de donnée que j'ai pu arriver à ces constats. Dans un premier temps, j'ai effectué des entretiens semi-dirigés réalisés auprès de huit membres présents ou passés de ces organisations. Ensuite, j'ai compilé les résultats de questionnaires sociodémographiques auprès de ces mêmes participantes. Finalement, j'ai passé en revue près de 450 pages de matériel militant rédigé de 2000 à 2016 afin d'en faire une analyse de discours. ________________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : militantisme, maternité, féminisme radical, Montréal, amitié, articulation travail militant-famille.
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Ce nouveau format de publication tend vers le livre d’artistes et illustres autant les postures féministes que ces privilèges. Postures & Privilèges, voilà un thème qui s’impose. Parce que les oppressions sont multiples; parce que les féminismes sont pluriels. Parce que les luttes tirent précisément leur force et leur vitalité de cette diversité d’expériences, de points de vue et de positionnements théoriques dans lesquels chaque féministe se construit. Et parce qu’en étant plurielles, on peut être allié.e.s et solidaires, veut-on espérer. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Cette publication relate des expériences empreintes de sensibilité féministes tant au privé qu'au public. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Ce mémoire porte sur la participation sociale des femmes piqueteras en Argentine, membres du mouvement des piqueteros qui voit à la défense des droits des personnes sans emploi. Les femmes ont été les pionnières du mouvement, alors que les mesures néo libérales appliquées pendant la décennie des années 1990, appauvrissaient continuellement la population. Rapidement, elles se sont réunies afin d'élaborer des stratégies de survie, telles que les cantines populaires, les potagers communautaires et les marchés de « troc » afin d'amortir les effets d'une crise économique. Aujourd'hui, alors que les hommes se sont incorporés au mouvement, elles luttent pour la création de sources d'emploi et pour faciliter l'accès à la nourriture. Maternité socialisée, maternité politisée, certainement maternité engagée, caractérise ces femmes qui en bloquant les routes et en tapant sur des casseroles vides ont su donner un visage à une réalité sociale inexistante pour plusieurs personnes. Par leur combat, les piqueteras visent à faire resurgir le projet national élaboré par Juan D. Peron entre les années 1945 et 1955, qui devait mener le pays vers le progrès économique et la stabilité sociale. Au sein de ce projet, l'État jouait un rôle très actif dans la société et les piqueteras souhaitent une restructuration du système politique et économique, qui serait inspirée par ce projet. Les résultats de notre recherche démontrent que le mode de fonctionnement du mouvement des piqueteros est basé sur l'idéologie sociale péroniste et inclut la responsabilisation et l'implication communautaire de tous, et une forte valorisation de l'activité salariale et de l'unité familiale. Dans ce contexte, les femmes piqueteras ce sont transformées, car si la pauvreté peut entraîner l'exclusion sociale et la privatisation de la vie quotidienne, elles luttent dans un mouvement inclusif qui ne peut se reproduire que si chaque membre participe à son entretien. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Argentine, Femmes, Maternité, Organisation sociale, Féminisme, Mouvement des piqueteros.
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Cet article présente, à la lumière des développements récents de l'historiographie féministe, une nouvelle interprétation de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste. Cette réinterprétation se base sur un concept assez nouveau: le maternalisme, défini comme une catégorie d'analyse utilisée pour qualifier les mouvements de femmes chez qui la maternité constituait le point central de l'idéologie et de l'argumentation. Nous examinons, entre autres, le modèle féminin véhiculé par la FNSJB pour constater qu'il correspondait au modèle traditionnel de « la femme », celui qui effectuait une équation entre la femme et la mère. La maternité n'était toutefois pas perçue par la FNSJB comme une fonction limitative, mais bien comme une ouverture vers la société. Elle a donc dû redéfinir les frontières entre les sphères privée et publique pour permettre aux femmes de transgresser celles du foyer et faire bénéficier la société de leur influence maternelle. Le cadre d'analyse élaboré dans la première partie est ensuite appliqué à un cas concret de revendication: la bataille pour le vote des femmes.