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L'étude à succès acclamée de l'historienne de l'art Whitney Chadwick remet en question l'hypothèse selon laquelle les grandes femmes artistes sont des exceptions à la règle qui ont « transcendé » leur genre pour produire des œuvres d'art majeures. Tout en présentant certaines des nombreuses femmes depuis le Moyen Âge dont les contributions à la culture visuelle ont souvent été négligées, l'enquête de Chadwick réexamine les œuvres elles-mêmes et la manière dont elles ont été perçues comme marginales, souvent en référence directe au genre. Dans sa discussion sur le féminisme et son influence sur une telle réévaluation, elle aborde également les questions étroitement liées de l'ethnicité, de la classe et de la sexualité.
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Julia Serano partage ses expériences et ses idées - à la fois avant et après la transition - pour révéler les façons dont la peur, la suspicion et le dédain envers la féminité façonnent nos attitudes sociétales envers les femmes trans, ainsi que le genre et la sexualité dans leur ensemble. Les arguments bien rodés de Serano et son plaidoyer pionnier découlent de sa capacité à combler le fossé entre les perspectives biologiques et sociales souvent disparates sur le genre. Dans ce manifeste provocateur, elle expose à quel point la croyance culturelle est profondément enracinée selon laquelle la féminité est frivole, faible et passive. En plus de démystifier les idées fausses populaires sur le fait d'être transgenre, Serano fait valoir que les féministes et les militantes transgenres d'aujourd'hui doivent travailler pour embrasser et autonomiser la féminité - sous toutes ses formes merveilleuses.
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« J’ai accepté de ne plus courir, de ne plus foncer contre le vent, mais j’ai gardé intact mon désir d’apprendre, de connaître, de découvrir. Je suis en vie et je le serai jusqu’à mon dernier souffle, curieuse de l’évolution de la société qui m’entoure et dont je partage la vie de tous les jours. » Lise Payette, extrait de la préface Les préjugés sur les femmes et le vieillissement sont tenaces. Entre le stéréotype de la p’tite madame fragile et dépendante et celui de la supermamie à la jeunesse éternelle et à l’agenda chargé, il y a lieu de reconnaître enfin les multiples visages, parcours et expériences des femmes qui avancent en âge. Engagement social et citoyen, responsabilités familiales, pauvreté, hébergement, soins de santé, image de soi, discrimination sexuelle et hétérosexisme sont parmi les thèmes abordés dans ce collectif. Vieilles, et après! revisite ainsi les idées figées sur les «vieilles», en commençant justement par réhabiliter ce mot qui en dérange plusieurs et en présentant les réalités plurielles qui s’y rattachent. Des textes de Claudine Attias-Donfut, Line Chamberland, Aline Charles, Michèle Charpentier, Francine Dufort, Laurence Fortin-Pellerin, Catherine Gourd, Amanda Grenier, Émilie Grenon, Tania Navarro Swain, Lise Payette, Simone Pennec, Guilhème Pérodeau, Anne Quéniart, Ruth Rose, Maryse Soulières et Thomas Vannienwenhove.
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Conférence d’ouverture présentée dans le cadre du colloque «Féminismes et luttes contre l’homophobie: zones de convergence» de la Chaire de recherche sur l’homophobie et de l’Institut de recherches et d’études féministes au congrès de l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) 2014. Christine Bard, professeure d’histoire contemporaine, Université d’Anger, Directrice du programme de recherche, projet de recherche Genre et discriminations (GEDI).
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Dans cet ouvrage majeur publié en 1990 aux États-Unis, la philosophe Judith Butler invite à penser le trouble qui perturbe le genre pour définir une politique féministe sans le fondement d’une identité stable. Ce livre désormais classique est au principe de la théorie et de la politique queer : non pas solidifier la communauté d’une contre-culture, mais bousculer l’hétérosexualité obligatoire en la dénaturalisant. Il ne s’agit pas d’inversion, mais de subversion. Judith Butler localise les failles qui témoignent, à la marge, du dérèglement plus général de ce régime de pouvoir. En même temps, elle questionne les injonctions normatives qui constituent les sujets sexuels. Jamais nous ne parvenons à nous conformer tout à fait aux normes : entre genre et sexualité, il y a toujours du jeu. Le pouvoir ne se contente pas de réprimer ; il ouvre en retour, dans ce jeu performatif, la possibilité d’inventer de nouvelles formations du sujet. La philosophe relit Foucault, Freud, Lacan et Lévi-Strauss, mais aussi Beauvoir, Irigaray, Kristeva et Wittig, afin de penser, avec et contre eux, sexe, genre et sexualité – nos désirs et nos plaisirs. Pour jeter le trouble dans la pensée, Judith Butler donne à voir le trouble qui est déjà dans nos vies
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À la fin des années 1970, des théoriciennes féministes développaient la perspective selon laquelle l’hétérosexualité est une construction sociale traversée par des rapports de pouvoir, notamment, des rapports hiérarchiques entre les sexes. Plutôt que d’y voir la simple expression d’une nature biologique, l’hétérosexualité est considérée sous un angle politique, c’est-à-dire comme un phénomène façonné historiquement par des rapports sociaux. Notre recherche s’intéressera principalement aux théories de trois auteures féministes, Adrienne Rich, Monique Wittig et Judith Butler, qui ont politisé l’hétérosexualité en articulant, de façon différente, le sexe, la sexualité et les rapports sociaux de sexe. Le choix des auteures mises à l’étude fut guidé, entre autres, par le fait qu’elles sont toutes trois reconnues comme des figures marquantes ayant influencé tantôt le champ des études féministes, lesbiennes et gaies et queer. De plus, leur pensée respective nous intéresse particulièrement pour leur contribution novatrice et heuristique au champ des études féministes. À ce titre, il nous semble important de susciter l’intérêt des mouvements féministes québécois pour les théories développées par ces trois auteures. Plus précisément, nous tenterons de répondre à la question suivante: quelles pistes de réflexion peut-on dégager à partir des théories sur l’hétérosexualité développées par Rich, Wittig et Butler pour questionner et enrichir notre compréhension des rapports sociaux de sexe ?
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Depuis quelques années, le domaine de la sexologie semble effectuer un changement de paradigme et des recherches commencent désormais à s’intéresser à l’expérience du plaisir à travers le corps, un sujet qui a longtemps été oublié par notre discipline. C’est dans ce changement de paradigme que s’inscrit cette recherche sur l’expérience du plaisir en position de Domination dans les interactions D/s consensuelles réalisée en collaboration avec des membres de la communauté BDSM de Montréal. Des huit entrevues semi-dirigées réalisées grâce à l’analyse phénoménologique interprétative (IPA), il est ressorti que l’expérience du plaisir en position de Domination est un phénomène intersubjectif fondé sur le consentement, la connexion et la communication entre les partenaires de jeu. De plus, les données récoltées à l’aide de schémas corporels non genrés ont non seulement permis de transformer le ressenti des participant.e.s en langage, mais font également ressortir que l’expérience du plaisir dans cet érotisme est multisensorielle, comporte des sensations de plaisir qui ont des manifestations multiples à travers la globalité du corps et qu’elles ne sont pas uniquement génitales ou découlant d’un plaisir sexuel. En bref, il ressort que l’expérience du plaisir en position de Domination en soi une fondée sur la mutualité dans le lien à l’autre. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : BDSM, plaisir, érotisme, domination, phénoménologie
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One of the hallmarks of sex education traditionally has been its Cartesian endorsement of mind/body dualism; we have preferred to equate ‘self’ as synonymous with ‘mind’, and have invested heavily in believing in the valence of rationality‐based sexualities education. We generally do not consider the way ‘self’ negotiates, interprets and relates to sexual knowledge in all of our complexity, including our messy, embodied and emotional lives. In this paper I address what I think are several much‐needed conversations for a holistic pedagogy of sexualities to incorporate, including the falseness of the mind/body split, reconsidering what counts as sexual knowledge, the role of the performative in communicating our sexual knowing, and the importance of considering affect in learning about sexualities. The second part of the paper examines pedagogical considerations currently absent in dialogues of sexualities education, such as incorporating transformational learning strategies in teaching sexualities, and what it means to educate toward being a sexual citizen. Finally, I will outline how discussions of epistephenomenology (our relationship to and how we experience knowledge) can contribute to moving toward a vision of a critical, cultural sexualities education.
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Réédition d'un ouvrage paru chez le même éditeur en 1971. C'est une analyse critique d'une certaine envergure, souvent virulente et parfois contestée, de la prétendue supériorité du mâle. Trois parties bien distinctes : 1. La politique sexuelle. L'auteur dégage l'aspect politique souvent négligé de la sexualité. C'est le sujet de la thèse soutenue par l'auteur, à partir des concepts de puissance et de domination utilisés dans les relations entre les sexes - 2. L'arrière-plan historique. Fait ressortir les transformations de la relation entre les sexes : la révolution sexuelle entre 1830 et 1930; le climat de réaction entre 1930 et 1960 - 3. Le reflet littéraire. Etude basée sur la critique littéraire. L'auteur y montre comment quatre écrivains, Lawrence, Miller, Mailer et Genet, ont contribué à perpétuer l'idée de domination masculine. Importante bibliographie.
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Although the term "transgender" itself has achieved familiarity only within the past decade, this authoritative collection of articles demonstrates that the study of behaviors, bodies, and subjective identities which contest common Eurocentric notions of gender has a history stretching back at least to the early 20th century. Transgender studies is the latest area of academic inquiry to grow out of the exciting nexus of queer theory, feminist studies, and the history of sexuality. Because transpeople challenge our most fundamental assumptions about the relationship between bodies, desire, and identity, the field is both fascinating and contentious. The Transgender Studies Reader puts between two covers fifty influential texts with new introductions by the editors that, taken together, document the evolution of transgender studies in the English-speaking world. By bringing together the voices and experience of transgender individuals, doctors, psychologists, and academically-based theorists, this volume will be a foundational text for the transgender community, transgender studies, and related queer theory.
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Feminism is one of the most important perspectives from which visual culture has been theorized and historicized over the past forty years. Challenging the notion of feminism as a unified discourse, this second edition of The Feminism and Visual Culture Reader assembles a wide array of writings that address art, film, architecture, popular culture, new media and other visual fields from a feminist perspective. The essays, 40% of which are new to the second edition, are informed by the authors’ deep attention to historical, geographical, and disciplinary contexts as well as by cutting edge concerns such as globalization, diasporic cultural shifts, developments in new media technologies, and intersectional identity politics. The Feminism and Visual Culture Reader combines classic texts with six specially commissioned pieces, all by leading feminist critics, historians, theorists, artists, and activists. Articles are grouped into thematic sections, each of which is introduced by the editor. Providing a framework within which to understand the shifts in feminist thinking in visual studies, as well as an overview of major feminist theories of the visual, this reader also explores how issues of race, class, nationality, and sexuality enter into debates about feminism in the field of the visual
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Ce texte révolutionnaire est l'une des premières collections à explorer, développer et évaluer exclusivement les théories des filles noires et des jeunes filles noires. Ce volume rassemble des universitaires émergent.e.s et établi.e.s d'Amérique du Nord pour discuter de ce que la jeune fille noire signifie historiquement au 21e siècle, et comment les concepts de race, d'ethnicité, de sexe, de sexualité, de classe, de religion et de nationalité informent ou affectent l'identité des filles noires. au-delà de l'école ou du milieu urbain. Divisé en deux sections, les sujets couverts incluent le féminisme noir, l'intersectionnalité, le plaisir et l'agentivité érotique, l'activisme des médias et des fans, la construction de soi, le leadership, le changement social, la masculinité toxique et les soins personnels. La collection d'études sur les filles noires est une ressource vitale qui évoquera des discussions et des changements significatifs pour les étudiant.e.s en études africaines, études sur les Noir.e.s, études sur les enfants et les jeunes, études sur le genre et les femmes, études sur les médias et cours de sociologie dans le monde. CARACTÉRISTIQUES: - s'engage dans les contributions d'universitaires émergents et établis provenant d'un large éventail de disciplines et d'horizons divers - comprend des fonctionnalités pédagogiques telles que des introductions et des conclusions de chapitre, des mots-clés, des questions de discussion et des glossaires
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Dans ce travail révolutionnaire, Jasbir K. Puar soutient que les configurations de la sexualité, de la race, du genre, de la nation, de la classe et de l'ethnicité se réalignent par rapport aux forces contemporaines de la sécurisation, du contre-terrorisme et du nationalisme. Elle examine comment la politique libérale intègre certains sujets queer dans le giron de l'État-nation, à travers des développements tels que la reconnaissance juridique inhérente à l'annulation des lois anti-sodomie et la prolifération d'une représentation plus dominante. Ces incorporations ont fait passer de nombreux queers de leur construction en tant que figures de la mort (via l'épidémie de sida) à des sujets liés aux idées de vie et de productivité (mariage gay et parenté reproductive). Puar soutient cependant que cette inclusion ténue de certains sujets queer dépend de la production de populations de corps terroristes orientalisés. Les idéologies hétéronormatives sur lesquelles l'État-nation américain s'est longtemps appuyé sont désormais accompagnées d'idéologies homonormatives qui reproduisent des idéaux raciaux, de classe, de genre et nationaux étroits. Ces « homonationalismes » sont déployés pour distinguer les patriotes américains « proprement hétéros » et maintenant « proprement homos » des sosies terroristes sexualisés et racialisés de manière perverse – en particulier les sikhs, les musulmans et les arabes – qui sont bouclés pour détention et détention. déportation. Puar combine la théorie féministe et queer transnationale, la biopolitique foucaldienne, la philosophie deleuzienne et la critique des technosciences, et puise dans un éventail extraordinaire de sources, notamment des textes gouvernementaux, des décisions juridiques, des films, la télévision, des données ethnographiques, des médias queer et des documents et manifestes d'organisation militante. . En s'intéressant à divers événements et phénomènes culturels, elle met en évidence des liens gênants entre terrorisme et sexualité : dans les réponses féministes et queer aux photographies d'Abu Ghraib, dans les réponses triomphales à l'arrêt Lawrence de la Cour suprême abrogeant les lois anti-sodomie, dans les mesures prises par les Américains sikhs et Queers de la diaspora sud-asiatique prennent pour éviter d'être profilés comme des terroristes, et ce que Puar soutient est une islamophobie croissante au sein de l'organisation mondiale queer
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Chérir, plutôt qu'éradiquer la diversité des pratiques sexuelles, tel est le programme d'une théorie politique radicale de la sexualité selon Gayle Rubin. Sa mise en oeuvre s'est heurtée à la volonté permanente d'imposer une bonne sexualité : hétérosexuelle, monogame, conjugale, gratuite, intragénérationnelle, génitale, à deux, procréative, sans sex toys ni usage de pornographie. Gayle Rubin, féministe et lesbienne militante, est ainsi devenue la cible de la droite états-unienne comme de pans entiers des mouvements féministes et lesbiens. Écrivant sous forme d'articles clairs et décisifs, elle a ouvert la voie au développement d'outils d'analyse spécifiques pour comprendre les oppressions matérielles et symboliques subies par les hors-la-loi du sexe et a contribué à la fondation de la théorie féministe, des études de genre et de la théorie queer. Les réflexions de Michel Foucault sur l'éthique du sadomasochisme masculin se trouvent ici éclairées par celte qu'il appelle " notre amie Gayle Rubin ".
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La sexualité féminine est restée le “ continent noir ” de la psychanalyse. Celle-ci, en effet, ne pouvait que méconnaître cette autre, femme, qui déborde le cadrage de son champ théorique, la science du sujet qu’elle définit n’ayant pas interrogé sa soumission à des impératifs logiques masculins. Il fallait donc retraverser les textes où cette logique de l’un, du même, se systématise comme telle. Relire, et réinterpréter, Platon, pour repérer comment s’y déterminent les métaphores qui véhiculeront désormais le sens. Suivre le développement de cette histoire, de la théorie, et re-marquer où et comment l’autre – femme – se trouve exclue de la production du discours, en assurant de sa plasticité silencieuse le sol, la relance, et la limite. Un spéculum a été introduit dans le volume pour en altérer l’économie. Ce praticable déjouant le montage de la représentation selon des paramètres masculins. Non pour quelque nouveau spectacle. Rien, alors, à voir en plus ? Mais que, d’un tact difficilement identifiable dans son fluide et inappropriable dans sa touche, “ Dieu ” rouvre des chemins dans un langage qui la connote comme châtrée, interdite de parole, et un certain sens – aussi de l’histoire – s’en trouvera soumis à une distorsion inouïe. La/une femme jamais ne se re(n)ferme en un volume. Luce Irigaray
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Ce rapport vise à dresser un portrait des pratiques judiciaires en matière de criminalisation de la prostitution, de façon à justement mettre la question des rapports sociaux de sexe à l’avant-plan. Ce travail est exploratoire, notre étude s’étant limitée à un historique de la législation et à l’analyse de 128 décisions pratique de la prostitution. D’autre part, une seconde position défend l’idée d’une normalisation de l’industrie de la prostitution. On désire ici décriminaliser complètement la prostitution voire légaliser sa pratique au nom de la sécurité et de la lutte à la stigmatisation des prostituées. » (2015, 2)