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Cinq projets pilotes du tribunal spécialisé en violences sexuelle et conjugale verront le jour au Québec, dont un premier a été inauguré à Salaberry-de-Valleyfield, en mars dernier. Mais quels seront les changements pour les personnes qui voudront entamer des procédures judiciaires après avoir subi des violences? Décryptage.
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En plaçant la personne victime au cœur du processus judiciaire, le tribunal spécialisé en matière de violence sexuelle et conjugale sera une avancée au Québec. Toutefois, les limites d’un tel dispositif dévoilent la nécessité d’enrayer les problèmes sociaux à l’origine des crimes sexuels.
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« Inspirées par le thème proposé '' Visages de l’UQAM '' pour célébrer le 50e anniversaire de l’institution, plusieurs raisons nous ont poussées en tant que membres de l’IREF à organiser un colloque sous le thème L’UQAM pionnière du développement des études féministes dans la francophonie et d’en publier les Actes2. Car, non seulement, il apparaissait essentiel de repérer des traces des expériences fondatrices des études et de la recherche féministes à l’UQAM, mais il importait également de mettre à l’avant-scène quelques-unes des initia- tives entreprises individuellement ou collectivement par des féministes de l’UQAM, tout comme de rappeler les questionnements et les démarches qui en ont assuré la consolidation, l’essor et aujourd’hui la pluralité des perspectives, thèmes et points d’ancrage. L’UQAM pionnière du développement des études féministes dans la francophonie et d’en publier les Actes. Car, non seulement, il apparaissait essentiel de repérer des traces des expériences fondatrices des études et de la recherche féministes à l’UQAM, mais il importait également de mettre à l’avant-scène quelques-unes des initiatives entreprises individuellement ou collectivement par des féministes de l’UQAM, tout comme de rappeler les questionnements et les démarches qui en ont assuré la consolidation, l’essor et aujourd’hui la pluralité des perspectives, thèmes et points d’ancrage. » (2021, 1-2)
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Conférence intitulée « L'antiféminisme d'État dans le Brésil de Bolsonaro » donnée par Marina Alves Amorim, chercheuse à la Fundação João Pinheiro (FJP) et professeure invitée à l'Université du Québec à Montréal, dans le cadre du panel « Antiféminismes en Amérique latine : les cas du Brésil et de la Colombie » organisé le 21 février 2020 à l'UQAM par le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), en collaboration avec l'Institut de recherches et d'études féministes de l'UQAM (IREF), le Réseau d'études latino-américaines de Montréal (RÉLAM) et le Groupe de recherche en études féministes en science politique de l'UQAM (GREF).
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Dans le premier texte, à l'origine un discours prononcé en 2012 dans le cadre d'un programme dédié à l'essor du continent africain, l'écrivaine nigériane aborde avec lucidité et humour le sujet du féminisme. A travers des anecdotes issues de sa vie quotidienne, au Nigeria comme aux Etats-Unis, elle évoque les questions de l'inégalité des sexes et de l'image de soi des femmes.
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Ce livre explore les expériences d'un groupe de femmes au Canada qui sont peu nombreuses mais qui ont attiré beaucoup d'attention juridique, politique et sociale au cours des dernières années. Les femmes musulmanes qui couvrent leur visage d'un voile suscitent des réactions viscérales chez des personnes qui, malgré l'exposition à divers modes de vie dans des environnements urbains multiculturels, semblent avoir des notions fixes sur la façon dont les femmes devraient vivre la bonne vie. Les politiciens ont dénoncé le niqab pour diverses raisons, appelant les femmes musulmanes à simplement l'enlever. Là où cette persuasion a échoué, des tentatives législatives ont été faites, certaines avec succès, pour interdire aux femmes de se couvrir le visage dans certains contextes, y compris les salles d'audience, les cérémonies de citoyenneté, les espaces publics et lorsqu'elles travaillent dans la fonction publique.
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La place qu'occupe la religion dans l'espace public suscite depuis plusieurs années des débats difficiles dans la société québécoise. La Loi sur la laïcité de l'État, adoptée hâtivement par le gouvernement de la CAQ en 2019, en est la plus récente illustration. Tant par son contenu que par le processus de son adoption, la Loi 21 a provoqué des réactions passionnées. Mais que veut dire vivre et réguler la religion au quotidien au Québec à l'aune de la Loi sur la laïcité de l'État? C'est là la question à laquelle les 15 essais réunis ici tentent de répondre en examinant de façon critique les choix politiques faits par le gouvernement Legault et leurs conséquences immédiates et possibles. À partir de disciplines et de perspectives théoriques différentes, les auteurs et autrices proposent un arsenal argumentatif dont l'objectif premier est de déconstruire les raisons invoquées par le gouvernement Legault en faveur de la Loi sur la laïcité de l'État . Il apporte ainsi une contribution essentielle à un débat qui est loin d'être clos.
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La place qu'occupe la religion dans l'espace public suscite depuis plusieurs années des débats difficiles dans la société québécoise. La Loi sur la laïcité de l'État, adoptée hâtivement par le gouvernement de la CAQ en 2019, en est la plus récente illustration. Tant par son contenu que par le processus de son adoption, la Loi 21 a provoqué des réactions passionnées. Mais que veut dire vivre et réguler la religion au quotidien au Québec à l'aune de la Loi sur la laïcité de l'État? C'est là la question à laquelle les 15 essais réunis ici tentent de répondre en examinant de façon critique les choix politiques faits par le gouvernement Legault et leurs conséquences immédiates et possibles. À partir de disciplines et de perspectives théoriques différentes, les auteurs et autrices proposent un arsenal argumentatif dont l'objectif premier est de déconstruire les raisons invoquées par le gouvernement Legault en faveur de la Loi sur la laïcité de l'État . Il apporte ainsi une contribution essentielle à un débat qui est loin d'être clos.
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En 2003, dans le quartier Ste-Louise, des femmes aspirant à améliorer leurs conditions de logement se réunissent pour jeter les premières pierres d'une coopérative d'habitation pour femmes vivant seules âgées de 50 ans et plus. Dix ans plus tard, la coopérative accueille ses premières résidentes; ce mémoire porte sur le rapport à l'espace d'une partie de ces femmes qui habitent présentement La Luciole. En fonction d'un cadre théorique problématisant le rôle de l'espace dans la (re)production des rapports sociaux sexe, les objectifs du modèle coopératif québécois en habitation sont revisités pour inclure une réflexion critique sur l'occupation sexuée des espaces et la division sexuelle du travail qui la sous-tend. Par le biais de l'analyse de 11 entretiens individuels réalisés auprès des résidentes, ce mémoire interroge le droit à la ville de ses femmes, ou plutôt leur droit à habiter l'espace, compris comme un droit collectif dont l'exercice est forcément structuré par les rapports sociaux. Après un retour sur les trajectoires résidentielles des participantes qui éclairent les dynamiques de pouvoir envers lesquelles la stabilité locative s'élève, l'analyse identifie ce qu’habiter entre femmes seules implique au quotidien et cible particulièrement les pratiques sociales de la solitude résidentielle et de la non-mixité. Finalement, la gestion active de la coopérative est examinée pour rendre visible le travail de care réalisé par les résidentes, ainsi que les représentations des hommes et des femmes générées par la mise au travail collective. L'existence de La Luciole suppose que certaines femmes veulent continuer à vivre seules pour vivre bien et que la hiérarchisation prescrite par la formule coopérative, à l'œuvre dans la division des tâches formelles, peut faire l'objet d'une contestation en vertu d'une réappropriation féministe de l'espace de son logement et de sa coopérative. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : coopérative d’habitation, division sexuelle du travail, droit à la ville, espace public, espace privé, non-mixité, rapports sociaux de sexe, solitude résidentielle, travail coopératif
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Cette étude traite du sentiment de justice pour les femmes racisées ou immigrantes victimes-survivantes de violence à caractère sexuel. Une réparation satisfaisante des violences passe notamment par un travail actif au sein des institutions étatiques pour transformer les structures de pensée, les structures matérielles, ainsi que relationnelles qui rendent possibles les VCS. Le sentiment de justice pour les victimes de VCS ne se contente pas de l'incarcération comme conséquence significative pour l'agresseur. Il concerne plus globalement la réduction des injustices vécues par les femmes, leur empowerment, la réparation du tort commis et la (re)construction de la confiance des victimes envers la société. Or, les injustices à l'égard des femmes se multiplient lorsqu'elles sont immigrantes ou racisées. Ces éléments semblent pouvoir être rencontrés par la valorisation de la parole des victimes, la reconnaissance sociale de la souffrance qui découle de leur victimisation, leur guérison et l'imposition de conséquences diverses aux agresseurs. La mise en œuvre de plusieurs approches en justice - qu'elles relèvent du système juridique ou non - favorise l'empowerment des victimes en leur offrant un réel choix dans leur façon de faire face aux violences qu'elles ont vécues. Les VCS étant un problème social, rendre justice aux survivantes s'avère être un processus social et collectif qui nécessite la participation des proches, des différentes instances de justice et des autres institutions étatiques (écoles, syndicats, employeur-es, hôpitaux, etc.)afin d'améliorer les conditions de vie de toutes les femmes. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : femmes racisées, femmes immigrantes, violence à caractère sexuel, justice, État, Empowerment, réparation
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Entretien avec la professeure Rachel Chagnon, Département des sciences juridiques et membre de l'Institut de recherches et d'études féministes (IREF) de l'UQAM. Vidéo produite dans le cadre du projet "Témoigner de son agression à caractère sexuel sur les médias sociaux : quels enjeux pour les victimes?", réunissant les professeures Christine Thoër et Chantal Aurousseau (Département de communication sociale et publique, UQAM) et membres de d'IREF, le Regroupement québécois des CALACS et le collectif Je suis indestructible.
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Avec Rachel Chagnon, membre de l'Institut de recherches et d'études féministes et professeure au Département des sciences juridiques.
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Cet article analyse différents moments du mouvement québécois francophone en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs à travers le prisme analytique de la justice reproductive. Il s'articule autour de deux critiques développées à l'encontre du mouvement mainstream pro-choix étatsunien, soit la focalisation sur l'avortement et l'absence d'intégration d'une analyse complexe de l'imbrication des rapports de pouvoir déterminant les différentes limites auxquelles font face les femmes en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs. À l'opposé d'un schéma historique linéaire, il brosse un portrait nuancé des outils théoriques développés dans le champ féministe et des transformations de la pratique militante que les auteures analysent à quatre moments précis : la lutte pour l'avortement libre et gratuit dans les années 1970 et 1980, la Coalition «Avortons leur congrès!» en 2005, le renouvellement en cours du cadre théorique de la Fédération du Québec pour le planning des naissances et le collectif La Riposte féministe (2016).
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Globally gender remains a key factor in differing health outcomes for men and women. This article analyses the particular relevance of gender for debates about global health and the role for international human rights law in supporting improved health outcomes during public health emergencies. Looking specifically at the recent Ebola and Zika outbreaks, what we find particularly troubling in both cases is the paucity of engagement with human rights language and the diverse backgrounds of women in these locations of crisis, when women-specific advice was being issued. We find the lessons that should have been learnt from the Ebola experience have not been applied in the Zika outbreak and there remains a disconnect between the international public health advice being issued and the experience of pervasive structural gender inequalities among those experiencing the crises. In both cases we find that responses at the outbreak of the crisis presume that women have economic, social or regulatory options to exercise the autonomy contained in international advice. The problem in the case of both Ebola and Zika has been that leaving structural gender inequalities out of the crisis response has further compounded those inequalities. The article argues for a contextual human rights analysis that takes into account gender as a social and economic determinant of health.
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«Les féminismes expriment fondamentalement une révolte. Savoir ce que l'on refuse, ce qui ne peut plus durer, ce qui constitue une injustice ne suffit pas pour établir ce que l'on recherche ni même pour trouver les moyens d'y parvenir. Et puisque les motifs de révolte sont nombreux et procèdent de l'expérience singulière de chacune, "faire mouvement" pose problème.» Afin d'établir sa légitimité, le féminisme a d'abord postulé que toutes les femmes sont liées par une oppression commune. Si le constat reste exact, l'universalisme féminin mène à une impasse. Ne faudrait-il pas plutôt construire des solidarités qui n'obligent pas certaines à sacrifier leurs enjeux sur l'autel de l'unité? Néolibéralisme, liberté, justice sociale, défense des droits ou rapport à l'État, les réflexions courageuses de Diane Lamoureux abordent de front les questions qui animent le féminisme des dernières décennies et qui traversent la pensée politique au Québec. En cherchant à cerner les conditions de radicalité du féminisme, elle rompt une fois de plus avec la tentation du conformisme. L'unisson n'est ni possible ni souhaitable. Le féminisme ne fait pas mouvement: il est mouvement. -- 4e de couv.
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Ce rapport vise à dresser un portrait des pratiques judiciaires en matière de criminalisation de la prostitution, de façon à justement mettre la question des rapports sociaux de sexe à l’avant-plan. Ce travail est exploratoire, notre étude s’étant limitée à un historique de la législation et à l’analyse de 128 décisions pratique de la prostitution. D’autre part, une seconde position défend l’idée d’une normalisation de l’industrie de la prostitution. On désire ici décriminaliser complètement la prostitution voire légaliser sa pratique au nom de la sécurité et de la lutte à la stigmatisation des prostituées. » (2015, 2)
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La justice reproductive est à la fois un cadre d’analyse et de pratiques et un mouvement social qui a émergé aux États-Unis pendant les années 1990. Le terme a été consacré par des femmes africaines-américaines lors de la Conférence internationale sur la population et le développement qui a eu lieu au Caire en 1994. Il est le résultat de l’amalgame entre « justice sociale » et « droits reproductifs ». La justice reproductive situe l’accomplissement de la pleine autonomie sexuelle et reproductive des femmes et des filles au sein d’un projet plus large de justice sociale. Ce mouvement a émergé de l’initiative de femmes racisées et autochtones et continue d’être majoritairement porté par elles.