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Alors qu’on associe généralement la peur à des réflexes tels que la fuite, l’inhibition ou la démobilisation lorsqu’il est question de militantisme, cet article examine comment cette émotion peut parfois stimuler l’engagement de militantes féministes. Située au croisement des approches « actionnistes » (Bernard, 2017) des émotions, de la sociologie des mouvements sociaux et de la sociologie féministe, la discussion proposée s’inspire de 87 entretiens semi-dirigés réalisés entre 2006 et 2015 à travers le Québec, et d’une comparaison entre les milieux féministes suisses romands et québécois grâce aux 31 entretiens réalisés en 2018 et 2019 dans ces deux régions. En tenant compte des niveaux macro, méso et micro de l’analyse, l’article interroge les effets contrastés de la peur sur l’engagement féministe selon le positionnement des actrices dans les rapports sociaux de race, de classe et de sexualité, mais aussi selon les origines de la peur (intra ou extra mouvement), son degré d’intensité, ses interactions avec d’autres émotions (dont la colère) et le travail émotionnel (Hochschild, 2012) des féministes interrogées. L’article brosse ainsi un portrait des causes de la peur chez les féministes pour ensuite analyser les séquences émotionnelles les plus récurrentes en vue de mettre en relief diverses combinaisons émotionnelles et leurs effets sur l’engagement des féministes.
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The dynamic duo of Jumoke and Kym tackle the topic of empowerment and what that means for disabled, Black women. This was filmed as part of a TEDx talk at the University of Sussex in England. _______________________________________________________________________________________________ TRIPLE CRIPPLES was created by @TheKymOliver & @JayOnLife to provide a platform for & highlight the narratives of Black & non-Black Women, Femmes & Non-Binary people of colour, living with disabilities. We are here. We exist! We know the media and mainstream disability conversations would have you believe otherwise mega eye roll*... But guess what? WE GOTS THA INTERNETS, BITCHEZZZZ!!! Eat it. *put on shades and look cool at night ———————————————————————————————- JOIN US ON OUR JOURNEY! Hit the comments box! And if you or any women/femmes/non-binary people you know, would like to be a guest... Hit the DM’s! 🖤 Website: https://thetriplecripples.uk/ Twitter/Instagram: @TripleCripples Follow Jumoke: @JayOnLife Follow Kym: @TheKymOliver ———————————————————————————————- Track: “runaway” ~ K15 feat. AMA LIVE! Big Love to K15 for kindly letting us use his amazing music as our bedding track!!! Check out @k15music, support his sound, buy some vinyls and follow him on all platforms: Twitter: @K15music Facebook: @K15music Soundcloud: @K15 Bandcamp: @K15music
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Avec Rachel Chagnon, membre de l'Institut de recherches et d'études féministes et professeure au Département des sciences juridiques.
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Avec Homo Inc.orporated, Sam Bourcier poursuit la réflexion menée dans la trilogie des Queer Zones. Mariage, procréation, travail, patrie, les gais et les lesbiennes ont basculé dans la sphère de la reproduction et de la production. Que reste-t-il du sujet politique LGBT lorsqu'il est défini par le droit et le management de la diversité ? Pas grand-chose. Raison pour laquelle les queers et les transféministes se mobilisent pour un agenda de redistribution économique et de justice sociale plus large que la simple demande d'égalité et d'intégration. Homo Inc.orporated propose une critique radicale de l'homonationalisme et des politiques de l'égalité des droits. C'est aussi une boîte à outils pour lutter contre le néolibéralisme, avec une réflexion et de nouveaux moyens d'action sur les politiques du savoir à l'université, le genre comme travail, la grève du genre sans oublier le gender fucking !
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Chercheuse indépendante en trans et queer studies, militante queer marxiste, dans cet article Lou Hanna tente d’établir un lien entre la transition de genre et le travail. En partant d’une analyse marxiste de l’expropriation de nos corps et de nos vies par le capitalisme néolibéral, il s’agit de tracer une continuité entre performance de genre et travail du genre. Cet article propose ainsi une conception des transidentités en rupture avec un discours hégémonique libéral qui tend à dépolitiser les acquis des luttes issus de l’activisme trans, de plus en plus axé sur une politique des droits au détriment d’une réelle politique révolutionnaire.
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C’est depuis les années 1990 que les plateformes numériques sont saisies par les milieux militants, notamment féministes, comme outil et lieu de recrutement, mais aussi comme mode d’action. L’impact du web sur le mouvement féministe questionne : révélerait-il une nouvelle forme de militantisme et de nouvelles pratiques ? S’appuyant sur une recherche exploratoire qui étudie des blogs et des groupes Facebook, cet article cherche à saisir certaines caractéristiques des féminismes virtuels. Après avoir décrit les modes d’entrée actuels dans le mouvement, l’autrice s’intéresse aux actions virtuelles comme performances, aux objectifs et aux idéaux qui les fondent, ainsi qu’au sens de l’engagement sur le web. Elle analyse ainsi le potentiel militant d’Internet, un militantisme qui, en définitive, s’inscrit plus dans la continuité du mouvement féministe des années 1970 que dans une rupture technologique.
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Conférence de Houria Bouteldja, Parti des Indigènes de la République, à la conférence publique «Race, colonialité et politique» organisée en collaboration avec l’Institut Simone-De Beauvoir au Congrès CIRFF2015, mercredi 26 août 2015, UQAM. 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) http://cirff2015.uqam.ca/ 24 au 28 août 2015, Université du Québec à Montréal.
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L’article examine les rapports de domination au sein du féminisme majoritaire francophone bruxellois que dénoncent des féministes minoritaires. Une première partie décrit le processus de construction politique du groupe des femmes minoritaires établi sur la base de la confession (réelle ou supposée) et de la couleur de la peau. La deuxième partie présente le paysage complexe du féminisme francophone et son approche des femmes minoritaires et de leurs préoccupations, tandis que la troisième met en relief les résistances des féministes minoritaires à la domination et leur influence sur la reconfiguration des organisations féministes. La dernière partie s’appuie sur des témoignages de féministes minoritaires pour illustrer les tensions et les controverses. En conclusion, l’article propose des pistes pour tenter de dépasser les antagonismes qui divisent et paralysent le mouvement féministe bruxellois.
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Ce mémoire porte sur la présence de l'ironie comme stratégie esthétique et politique. Les œuvres analysées le sont dans l'objectif de connaître comment cette figure s'articule à l'intérieur de créations à contenu féministe et quels indices de l'ironie apparaissent de façon parfois récurrente. Ne prétendant pas universaliser le mode fonctionnel de l'ironie dans la militance féministe, ni dans les arts visuels, ce mémoire cherche plutôt à saisir de quelle manière l'ironie, en tant que méthode rhétorique, agit à l'intérieur de pratiques artistiques précises et distinctes les unes des autres. Le concept d'ironie est analysé principalement à partir des définitions qu'en donnent Catherine Kerbrat-Orecchioni, Linda Hutcheon et le Groupe MU, c'est-à-dire une figure avançant une affirmation et qui, à l'aide de certains éléments, en suggère à la fois la négation. Ce paradoxe qui conduit à la notion d'ambiguïté permet d'éliminer ce qui peut être perçu telle une attitude totalitaire, menant de force ou forcément le récepteur ou la réceptrice vers une Vérité. En fait, la stratégie ironique oblige à la réflexion et exerce l'esprit critique dans la mesure où le public oscille entre deux lectures contradictoires. Cette incitation à faire preuve d'une pensée critique à l'égard de thèmes fondamentaux à l'étude, notamment la notion de genre, révèle le type particulier d'engagement que propose la stratégie ironique. Ce travail se concentre sur divers courants féministes et conceptions du genre. Parmi les écoles de pensée abordées, une attention particulière est portée à l'égard de la philosophe et féministe Judith Butler. Celle-ci propose d'ouvrir les possibilités identitaires et de miser sur les différences, au-delà de la pensée binaire contraignante. Son concept de pratiques parodiques du genre a été retenu afin d'analyser subséquemment ce que la psychanalyste Joan Riviere qualifie de " mascarade de la féminité "· À partir de ces concepts, les pratiques artistiques de deux collectifs d'artistes, soit les Guerrilla Girls et Les Fermières Obsédées, ainsi que de l'artiste Dana Wyse seront abordées de sorte à faire voir des variantes postmodernes qui élargiraient la définition d'un art militant. Mots clés : art et féminisme, ironie, genre, pratiques parodiques, Guerrilla Girls, Les Fermières Obsédées, Dana Wyse.
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Interrogeant la figure de la « féministe rabat-joie », cet article propose d’en explorer la négativité, aussi bien que la capacité d’agir dont elle est la promesse. Il s’agit ainsi, en repositionnant la pensée féministe comme critique de l’injonction au bonheur, de comprendre le sujet féministe en tant que sujet obstiné. L’obstination féministe est alors appréhendée comme le socle incertain d’une politique collective traduisant les émotions individuelles, la douleur ou la colère ressentie face aux injustices. Au-delà, la figure du sujet obstiné permet de saisir la façon dont, au sein des espaces féministes, les femmes noires ont pu être réduites à leur colère et désignées comme cause des divisions engendrées par le racisme. La position de sujet obstiné constituerait ainsi autant un lieu de tensions que de revendications politiques. https://www.saranahmed.com/
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Malgré plus d’un siècle de luttes et de conquêtes, les femmes demeurent, sous des formes différentes selon les lieux, sélectivement et massivement en proie à la surexploitation économique, à la relégation sociale et politique, à la « pauvreté », à la subordination sexuelle, à la violence masculine. À la mythologie néolibérale répond un traitement des « rapports de genre » imbu du bonheur du vivre ensemble dans la différence. On propose ici une perspective plus réaliste. Le point de départ en est cet acquis des études féministes : les rapports hommes/femmes ne sont pas de simples relations interindividuelles, car celles-ci s’inscrivent dans des rapports sociaux qui transcendent les individus. Il s’agit de rapports d’antagonisme et de pouvoir non pas naturellement définis, mais historiquement et socialement construits. Ils ont pour enjeux la sexualité et le travail, à travers des mécanismes d’exploitation et des dispositifs de domination, de naturalisation et de normalisation. Les recherches, diverses voire conflictuelles, ici présentées visent à élucider les rapports complexes de ces « rapports sociaux de sexe » à d’autres dominations, les processus de résistance et d’émancipation qui les traversent, à identifier les « sujets politiques » qui se construisent dans les luttes et à rechercher les convergences.
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Christine Delphy nous propose avec ce recueil des «interventions» qui s'inscrivent dans le déroulement de la politique du mouvement féministe en France. L'actualité des questions qui se posent au mouvement féministe et de celles que ce mouvement pose à la société, année après année, constitue la ligne de force des «interventions» publiées ici. Ces textes sont pour beaucoup des éditoriaux que l'auteure, rédactrice en chef de la revue Nouvelles Questions féministes, a rédigés au cours des mois et des années. D'autres sont des entretiens qu'elle a donnés à diverses revues; ou encore des chroniques proposées à l'hebdomadaire Politis. Constater, avec un recul de trente ans, la permanence de certaines questions, ou l'émergence de thèmes qui s'affirment de plus en plus au cours des années, comme celui de l'identité nationale, a donné à Christine Delphy l'idée de constituer ce recueil. En somme, il doit son unité à une permanence, la surdité entêtée de l'establishment aux revendications des femmes, et à une « nouveauté », le refus du même establishment d'entendre la revendication d'autres exclus, les «issus de l'immigration». Les interventions ont été regroupées en cinq chapitres: «Ponctuation historique», «L'exception française», «Violences», «Le post-colonial en France», «Un universalisme si particulier».
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Comment les femmes ont-elles perdu en France le pouvoir de gouverner? Pourquoi Calvin s'est-il excusé auprès de la reine d'Angleterre Élisabeth Ie lorsqu'elle accéda au trône? Comment les femmes ont-elles participé collectivement aux Révolutions anglaises du XVIIe siècle, américaine, française, liégeoise et brabançonne, néerlandaises du XVIIIe siècle? Quelles ont été les formes de résistance des femmes esclaves dans la traite négrière? Comment les utopistes et les marxistes ont-ils conçu l'émancipation des femmes? Quand le féminisme est-il né? Comment a-t-il évolué? Quand et comment les femmes ont-elles obtenu le droit de vote dans les États européens, en Amérique du Nord, en Amérique latine? Savez-vous que des femmes s'enrôlèrent dans le nazisme, le fascisme italien, la collaboration française, le franquisme, le salazarisme portugais? Quelle fut l'action souvent méconnue des résistantes à ces régimes totalitaires? La Commune de Paris de 1871, les Révolutions russes de 1905 et 1917, la Révolution allemande de 1918 ont-elles marqué des avancées sociales et politiques pour les femmes? Quelles ont été la liberté et l'égalité pour les femmes dans les pays du communisme réel? Qui étaient Clara Zetkin, Rosa Luxemburg et Alexandra Kollontaï? Qu'est-ce que les deux Guerres mondiales ont changé pour les femmes? Quelle est l'étendue du succès politique des femmes dans les pays nordiques? Comment des femmes ont-elles combattu les dictatures militaires d'Amérique latine? Comment les mouvements de libération des femmes des années 1970 ont-ils traversé l'Atlantique? Comment la mondialisation affecte-t-elle les relations hommes- femmes? Comment les organisations internationales ont-elles construit, idéalement, l'égalité entre femmes et hommes?
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Le sexe du militantisme propose une analyse de la (re)production des rapports de pouvoir au travers des pratiques militantes, saisissant les logiques par lesquelles les inégalités de genre, de classe et de race imprègnent le militantisme, qu'il soit de gauche ou de droite, progressiste ou conservateur. Premier ouvrage en français à explorer le militantisme dans une perspective de genre à partir de recherches empiriques sur les partis, les syndicats et les mouvements sociaux, il rassemble des politistes, sociologues, anthropologues et historiennes dont le souci est de ne pas appréhender les luttes politiques comme si elles étaient « neutres » et non sexuées. Une contribution majeure à l'étude des mobilisations collectives qui complète les analyses classiques, aveugles aux rapports de genre.
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La crise environnementale est la conséquence rigoureuse de la détermination rationaliste de toute chose comme objet dont l’essence est d’être à la disposition d’un sujet, qui s’assure de son propre statut de maître et de possesseur de la nature au moyen d’une batterie de schémas de pensée dualistes qui ravalent les êtres naturels inanimés, les animaux, les femmes, etc., à un rang hiérarchique inférieur. L’urgence est donc, pour l’auteure, de déconstruire les multiples « cadres conceptuels oppressifs » qui structurent la pensée occidentale, en soumettant à l’analyse le mode de pensée qui procède de façon systématique à une hiérarchie et à un dualisme des valeurs, qui multiplie les paires disjonctives, qui se réalise pleinement enfin sous la forme d’une « logique de la domination ».
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Pourquoi se mobilise-t-on? L'un des traits propres aux régimes démocratiques est que leurs citoyen.n.e.s disposent d'un droit de regard sur les affaires publiques et, en contrepoint des élections, d'un droit à la critique et à la révolte. Iels discutent, s'associent, s'organisent. Iels constituent des collectifs, revendiquent dans l'espace public, passent des alliances avec partis et syndicats et entrent en conflit avec les pouvoirs établis. Mais qu'est-ce qui les y pousse? La mobilisation a un coût en énergie et présente des risques, y compris financiers. Pourquoi ne pas laisser les autres se mobiliser à notre place? Ce livre propose une cartographie de l'état des savoirs sur l'action collective, à partir de tout ce qui a été écrit sur le sujet depuis plus d'un siècle, sur les deux rives de l'Atlantique. L'histoire commence avec les travaux sur les foules et les publics de Tarde et Le Bon, à la fin du XIXe siècle. L'auteur exhume la tradition du comportement collectif née à Chicago dans les années 1920. Il montre le virage accompli par Touraine et Melucci au moment de l'émergence des nouveaux mouvements sociaux - étudiant, féministe, éco-logiste ... - dans les années 1960 et 1970. Il passe en revue les théories de l'action rationnelle, les modèles du processus politique et les analyses des réseaux et des organisations, qui prédominent aujourd'hui. Et il propose de nouvelles perspectives, inspirées de la sociologie culturelle nord-américaine et de la microsociologie de Goffman. Un ouvrage indispensable à tous ceux qui s'intéressent aux mouvements sociaux de notre temps.
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Réflexions sur le statut des femmes dans la société française, leur poids au sein des élites politique, économique et intellectuelle, l'héritage actuel du mouvement féministe des années 1970, les nouvelles formes de l'émancipation féminine, etc.
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Le concept d’espace des mouvements sociaux désigne l’univers de pratique et de sens, relativement autonome à l’intérieur du monde social, au sein duquel les mobilisations protestataires sont unies par des relations d’interdépendance. Localiser ainsi l’activité contestataire permet de saisir la dynamique interne des relations qui unissent entre eux les différents mouvements, ainsi que, sur un plan externe, les relations que cette sphère d’activité entretient avec d’autres univers sociaux, tels le champ politique ou le monde syndical. Une attention à la dimension pratique de l’activité contestataire amène à envisager l’espace des mouvements sociaux comme un univers de compétence, exigeant de ceux qui en font partie la maîtrise d’un ensemble de savoirs et savoir-faire spécialisés. La présentation du concept apporte un éclairage sur les recompositions des mouvements sociaux contemporains dans le même temps qu’elle engage une discussion des principaux concepts de la sociologie de l’action collective.
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