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Note sur la traduction En 1893, la journaliste afroaméricaine Ida B. Wells fait paraitre un volume intitulé The Reason Why the Colored American is not in the World’s Columbian Exposition, autopublié par l’autrice et agrémenté d’une introduction de la main du militant antiesclavagiste Frederick Douglas, ainsi que d’un chapitre conclusif rédigé par F. L. Barnett. Après avoir commenté la consitution des Noirs comme une classe dominée, et relevé la manière dont l’esclavage s’est renouvelé après la guerre civile américaine à travers le travail forcé des prisonniers, Wells s’attaque à la question de la justice populaire raciste des lynchages avec « La loi de Lynch ».
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Ce mémoire réévalue la production canadienne et écossaise de l'aquarelliste et caricaturiste écossaise Katherine Jane Ellice (1812-1864). Adoptant une perspective transnationale, cette étude offre un portrait de la pratique artistique, humoristique et des réseaux sociaux d'Ellice. Cette dernière est issue de la culture politique de l'aristocratie britannique du XIXe siècle qui voyage au gré du calendrier parlementaire de la capitale anglaise aux maisons secondaires, au sein desquelles la politique a cours de manière plus informelle dans des cercles où les femmes ont une forte influence. C'est d'ailleurs un voyagement d'ordre politique qui mène Ellice au Bas-Canada en 1838 alors qu'elle accompagne son mari Edward Ellice Junior (1810-1880) qui occupe la fonction de secrétaire privé de Lord Durham (1792-1840) envoyé au Haut-Canada et au Bas-Canada en tant que gouverneur général afin d'établir un rapport sur la crise politique qui s'y déroule. Voyageant de Québec à Beauharnais, où se trouve la seigneurie de son beau-père, Ellice se rend aussi aux États-Unis et au Haut-Canada. Ce mémoire s'appuie sur des documents originaux d'Ellice conservés dans des archives nationales (Bibliothèque et Archives Canada, National Library of Scotland), notamment son journal de voyage, ainsi que des dessins et des aquarelles qu'elle peignait et échangeait avec des membres de son entourage. La contribution d'Ellice à l'histoire de l'art est expliquée à travers l'analyse détaillée de sa production artistique, accordant une attention particulière à l'une des aquarelles qu'elle a peinte durant sa détention au presbytère de Beauharnais en novembre 1838 lorsqu'elle fut retenue prisonnière par un groupe de patriotes pendant près d'une semaine. Cette analyse propose de nouvelles interprétations et contribue à démontrer que des femmes ont pris des armes durant les rébellions patriotes. Cette étude aborde pour la première fois la production caricaturale d'Ellice et sa participation au sein de réseaux d'échanges d'images humoristiques. Finalement, ce mémoire examine le rôle politique joué par Ellice des années 1840 à 1860 alors qu'elle vivait avec son mari et son beau-père à Glenquoich, au nord de l'Écosse, dans une résidence accueillant chaque année des centaines de personnes. Ellice assumait alors une responsabilité politique qui contribua également à la position unique qu'elle occupa dans la circulation de la culture visuelle de son époque. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Katherine Jane Ellice, aquarelliste, album, caricature, humour, Bas-Canada, Écosse, XIXe siècle, rébellions patriotes de 1837-1838
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Communication de Suzy Basile, à la Plénière soulignant les 40 ans de Femmes Autochtones au Québec (FAQ), au Congrès CIRFF2015, mardi 25 août 2015, UQAM. «Penser Créer Agir - Recherche et co-construction des connaissances avec, pour et par les femmes autochtones.» 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) http://cirff2015.uqam.ca/ 24 au 28 août 2015, Université du Québec à Montréal.
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Si le quinzième siècle fut, pour le vieux monde, le siècle de la découverte de l’Amérique, le dix-neuvième siècle est, pour la femme, celui de la découverte d’elle-même… Elle dispose de l’opportunité, non pas de découvrir de nouveaux mondes, mais de donner à ce vieux monde des buts plus nobles et plus justes que la course vers l’or et le pouvoir. Les hommes ont gaspillé et gâché des années à détruire, réduire en pièces et renverser mais aujourd’hui nous sommes à l’orée de l’ère de la femme et...
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Cet ouvrage met en scène une double naissance : celle du féminisme américain avec le moment inaugural de la Convention de Seneca Falls en 1848, et l'émergence d'Elizabeth Cady Stanton comme force vive et tête pensante des tout premiers combats pour l'affirmation et la conquête des droits de la femme aux Etats-Unis. A travers des textes jamais traduits en français, on perçoit l'éveil d'une conscience, du cadre privé de l'enfance jusqu'à l'intervention publique auprès du Congrès de New York en 1854. Mère de famille épanouie, Elizabeth Cady Stanton savait déjà que "ce qui est personnel est politique". Bien née, elle n'en fut pas moins sensible aux injustices subies par les femmes. L'audace de ses propositions lui vaudra toutefois la méfiance des suffragettes à la fin du XIXe siècle, et c'est le nom de Susan B. Anthony qui sera associé à l'amendement de 1920 accordant le droit de vote aux femmes. C'était pourtant Elizabeth Cady Stanton qui, courageusement, en avait imposé l'inscription dans la Déclaration de sentiments de 1848, rappel ironique des principes fondateurs de la nation américaine. Les textes ici présentés participent d'un devoir de mémoire grâce auquel on découvre que ni le discours d'Elizabeth Cady Stanton en ses premières indignations, ni le message de Seneca Falls n'ont perdu de leur actualité.
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D'après le roman de Jørn Riel. Deux familles inuites se rencontrent pour une fête estivale. La nourriture est abondante et l'avenir semble prometteur, mais Ningiuq, une vieille femme forte et sage, ne cesse de s'inquiéter. Elle voit son monde comme fragile et le traverse avec un sentiment d'effroi omniprésent. Ningiuq part avec son petit-fils vers une île isolée, où ils sèchent les prises et les stockent pour l'hiver. La tâche est terminée et la saison chaude touche à sa fin, car ils attendent en vain que les autres viennent les chercher.
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Sarah et Angelina Grimké, actives militantes de la lutte contre l’esclavage, jouèrent également un rôle important au sein du féminisme naissant. Michel Grandjean* montre que les arguments bibliques et théologiques qui leur permettent de défendre les droits du Noir face au Blanc servent ainsi à promouvoir la femme. Dans ses Lettres sur l’égalité des sexes (1838), Sarah Grimké condamne avec une cinglante ironie les traditions masculines et se livre en particulier à une exégèse libre et nouvelle d’un certain nombre de péricopes sur les relations entre l’homme et la femme.
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De quelle façon les Québécoises sont-elles représentées à l'Assemblée nationale, à la Chambre des communes et au Sénat ? Peut-on espérer que les femmes, un jour, seront plus nombreuses sur les banquettes des espaces parlementaires du Québec ? Québécoises et représentation parlementaire apporte des réponses à ces questions. L'ouvrage va même plus loin, en prenant en compte les sénatrices, un groupe de représentantes fort négligé par les recherches. Son originalité tient aussi à la longue période historique qu'il couvre, soit de 1791 à 2004. L'ouvrage compte quatre chapitres. Le premier, à saveur plus historique, porte sur les droits de vote et d'éligibilité. Le second cherche à comprendre pourquoi les femmes, qui sont légèrement majoritaires dans la population, sont toujours minoritaires dans les arènes législatives du Québec. Le troisième explore l'identité et les idées des députées et des sénatrices du Québec et le dernier examine ce qui pourrait être fait pour que les Québécoises soient plus nombreuses en politique. La conclusion, enfin, évalue un remède souvent évoqué pour remédier à la faible présence des femmes en politique : une réforme du mode de scrutin du Québec.
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Chronique des événements entourant la lutte pour l'avortement libre et gratuit, l'une des plus importantes revendications du mouvement féministe québécois. Les différents groupes qui ont mené le combat, leurs discours et la place de leurs actions dans la dynamique des relations qu'ils entretenaient avec les gouvernements et le mouvement anti-avortement. Etude appuyée sur une solide documentation.
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Ce livre souhaite replacer les témoignages, les vécus et les expériences des femmes américaines dans l'histoire plus vaste de la nation. L'analyse qu'elle dresse ne se limite pas aux seules femmes blanches américaines mais embrasse également la situation des femmes des premières nations et des femmes afroaméricaines, esclaves, femmes libres, ouvrières ou femme au foyer. C'est par soucis de préserver la diversité des situations, des faits et des modes de vie, que Sara M. Evans opère une classification selon des critères géographiques et de classe : elle distingue les femmes qui appartiennent à un milieu urbain de celles qui vivent en milieu rural, en évoquant les caractéristiques qui leurs sont propres selon des critères sociaux-professionnels. Il s'agit de comprendre comment les femmes américaines ont redéfini constamment leur place dans la société et fait évoluer les sphères privées et publiques tout comme les législations et les rapports sociaux, cela depuis les premières femmes amérindiennes arrivées sur le continent il y a 2000 ans, jusqu'aux les femmes modernes de nos temps.
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En rassemblant et en présentant les œuvres de Stewart, Richardson offre aux lecteurices l'occasion d'étudier les pensées et les paroles de cette influente militante noire, précurseuse de Frederick Douglass et de Sojourner Truth et première noire américaine à donner des conférences pour la défense des droits des femmes, la plaçant dans le contexte du mouvement abolitionniste tourbillonnant.
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Réédition d'un ouvrage paru chez le même éditeur en 1971. C'est une analyse critique d'une certaine envergure, souvent virulente et parfois contestée, de la prétendue supériorité du mâle. Trois parties bien distinctes : 1. La politique sexuelle. L'auteur dégage l'aspect politique souvent négligé de la sexualité. C'est le sujet de la thèse soutenue par l'auteur, à partir des concepts de puissance et de domination utilisés dans les relations entre les sexes - 2. L'arrière-plan historique. Fait ressortir les transformations de la relation entre les sexes : la révolution sexuelle entre 1830 et 1930; le climat de réaction entre 1930 et 1960 - 3. Le reflet littéraire. Etude basée sur la critique littéraire. L'auteur y montre comment quatre écrivains, Lawrence, Miller, Mailer et Genet, ont contribué à perpétuer l'idée de domination masculine. Importante bibliographie.
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In the winter of 1875 Miss Anthony prepared her speech on “Social Purity” and gave it first at the Grand Opera House, Chicago, March 14, in the Sunday afternoon Dime lecture course. When she reached the opera house the crowd was so dense she could not get inside and was obliged to go through the engine room and up the back way to the stage. The gentleman who was to introduce her could not make his way through the throng and so this service was gracefully performed by “Long John” Wentworth, who was seated on the stage. At the close of the address, to her surprise, A. Bronson Alcott, Parker Pillsbury and A.J. Grover came up to congratulate her. She had not known they were in the city. Mr.Alcott said: “You have stated here this afternoon, in a fearless manner, truths that I have hardly dare to think, much less to utter.” No other speaker, man or woman, ever had handled this question with such boldness and severity and the lecture produced a great sensation. Even the radical Mrs. Stanton wrote her she would again be asked to speak in Chicago, and Mr. Slayton said that she had ruined her future chances there; nevertheless she was invited by the same committee the following winter.