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Les « collectives » représentent depuis quelques années un nouveau mode d'organisation présent au sein d'un certain nombre de groupes de femmes qui ont valeur exemplaire, car elles représentent des lieux originaux de bouillonnement et d'innovation. Dans les collectives de femmes, le changement social n'est pas qu'un but extérieur, mais il est aussi visé à l'interne, au sein même des groupes. C'est précisément ce que l'article veut précisément aborder. Dans un premier temps, il dégage les principales caractéristiques de la collective. Dans un deuxième temps, il présente quelques données empiriques se rapportant à des expériences concrètes d'organisation en collective.
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Ferdulis Zita Odome Angone commente deux chapitres de la thèse soutenue en 2022 par Patricia Picazo Sanz et intitulée Modelos de mundo y discursos literarios saboteadores en Guinea Ecuatorial : la construcción de una identidad decolonial y sus límites [Modèles-monde et discours littéraires saboteurs en Guinée Equatoriale : la construction d’une identité décoloniale et ses limites]. Elle se concentre sur l’écriture et la réception d’un roman écrit en langue fang, pour souligner les relations entre identités subalternes et « discours saboteurs ».
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L'égalité réelle entre hommes et femmes met un terme au modèle millénaire de la complémentarité, (l'homme avec la femme) ou conflictuelle (l'homme contre la femme). Un nouveau modèle s'élabore sous nos yeux : la ressemblance des sexes. Plus qu'une révolution des mœurs, Élisabeth Badinter y voit une véritable mutation et la mise en question de notre identité.
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La théorie, un dimanche Nouvelle édition [éd. originale 1988] C’est à l’invitation de Nicole Brossard que Louky Bersianik, Louise Cotnoir, Louise Dupré, Gail Scott et France Théoret se réunissent, tous les deux mois, autour de thèmes et d’enjeux de la pensée et de l’écriture féministe. Elles publieront, ensemble, un livre composé d’essais et de fictions. Nous sommes en 1988. Les femmes de La théorie, un dimanche, chacune par le biais de son œuvre à elle, mais ici toutes ensemble, ont marqué la littérature des femmes et la pensée féministe. La théorie, un dimanche est un incontournable, un classique. Martine Delvaux / extraits de la préface
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Compositrice extrêmement prolifique, la compositrice québécoise Linda Bouchard (née en 1957) est particulièrement active sur la scène musicale aux États-Unis ou elle effectue de longs séjours depuis 1989. Possédant un catalogue d’oeuvres riche et varié, sa musique fait autant appel à l’orchestre symphonique qu’à des instrumentations plus intimistes et aussi au multimédia et à l’improvisation. Cette entrevue aborde principalement les thèmes de l’exil et de l’identité, du point de vue spécifique de la compositrice à la lumière de son parcours, et permet de revivre en condensé sa trajectoire, offrant par ramification plusieurs échos de questionnements brûlant d’actualité sur la place du créateur de musique dans notre société.
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Feminism and Race rassemble un large éventail d'écrits sur la «race», le racisme et le féminisme qui ont été publiés au cours des deux dernières décennies. Il vise à fournir aux lecteurs un aperçu de l'histoire de ces débats ainsi qu'à suggérer des orientations futures pour l'érudition et la pratique féministes dans ce domaine.
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Mélissa Blais est doctorante en sociologie à l'UQAM. Militante féministe et professionnelle de recherche à l'IREF, elle a étudié les réceptions du discours féministe à la suite de la tuerie de l'École Polytechnique de Montréal le 6 décembre 1989. Selon ce qu'on lit dans son livre, l'état psychologique de Marc Lépine était loin d'être la clé qui permet de comprendre les 14 meurtres qu'il a commis cette journée-là. Son geste était un message politique : mort au féminisme. La planification et la volonté derrière l'acte sont du registre de l'attentat. L'entrevue de la fin, pour commencer un livre. Janick Bastien Charlebois est professeure de sociologie à l'UQAM. Dans La virilité en jeu (Septentrion, 2011), elle souligne que de parler uniquement d'homophobie tend à nier la dimension culturelle de la discrimination dont sont victimes les jeunes gais. Les problèmes d'intégration des homosexuels ne sont pas qu'une question d'attitude individuelle, ils sont aussi le fruit d'un hétérosexisme dispersé dans la réalité sociale.
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Cet article théorique pose un regard critique féministe sur la recherche et l’intervention récentes en matière d’éducation sexuelle au Québec et ailleurs. Deux courants de recherche se dégagent de la littérature scientifique : l’un concerne la prévention des problèmes sociaux liés à la sexualité et l’autre, la compréhension de la construction sociale de ces problèmes. L’attention accordée à des populations dites « à risque » appuie et renforce la thèse voulant que l’éducation sexuelle soit un phénomène marqué socialement, par le sexe et l’âge notamment, la sexualité des jeunes femmes faisant l’objet d’un plus grand contrôle social. Cette tendance s’observe dans plusieurs interventions d’éducation sexuelle : l’essentialisme, le naturalisme, l’hétérosexisme, l’âgisme, ainsi que les limites du discours préventif, sont abordés. L’auteure conclut en proposant l’adoption d’un modèle d’éducation sexuelle basé sur des principes féministes.
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On voit apparaître, dans les années 1980 au Québec, une nouvelle forme d'écriture féminine, qui s'inscrit en continuité avec les valeurs qui caractérisaient les années 1970 et qui tente de repenser la littérature en intégrant les acquis du féminisme. En publiant des textes de fiction à travers ses pages, le magazine d'actualité féministe La Vie en rose participe à ce mouvement d'écriture qui tente d'explorer un nouvel imaginaire social et littéraire. Le support de la revue permet de mettre en valeur plusieurs écritures et agit comme un laboratoire où la littérature peut être repensée et transformée. Il s'agit de démontrer par cette étude que le magazine La Vie en rose agit comme une plate-forme qui permet de susciter et de diffuser un projet féministe collectif, y compris dans sa dimension littéraire, et que les textes de fiction publiés dans la revue participent à la création d'un nouvel imaginaire qui intègre les revendications et les aspirations des femmes, se manifestant ainsi sous la forme d'une écriture « métaféministe » qui trace tranquillement son chemin dans le paysage culturel québécois. De ce fait, c'est par le biais d'une analyse portant sur l'entrecroisement de différentes tendances de l'écriture féminine au sein du magazine, tel que la réécriture des genres littéraires de grande consommation, la présence de la figure de l'écrivaine et de l'intertextualité, ainsi que l'utilisation par les auteures de stratégies d'écriture science-fictionnelle, que nous verrons comment La Vie en rose agit comme un laboratoire d'écriture métaféministe qui tente de repousser les frontières de l'imaginaire social et littéraire féminin. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : La Vie en rose, écriture métaféministe, magazine, nouvelle, paralittérature, figure de l'écrivaine, intertextualité, science-fiction.
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Le présent cahier de données identifie les principales mesures (politiques, comités, services, outils) en matière d’égalité femmes -hommes et de développement inclusif au sein des universités du Québec et des autres régions francophones du Canada depuis les années 1960. Il souligne l’existence de deux générations de mesures, dont une première de 1960 à 2000 et une deuxième depuis 2000. À partir des années 2000, les politiques d’égalité femmes-hommes prennent un caractère plus générique. De plus, elles sont labellisées « équité, diversité et inclusion » à la suite de la publication du programme des Chaires de recherche du Canada (CRC) en matière d’équité, de diversité et d’inclusion du gouvernement canadien en 2017. Le cahier de données montre qu’il existe des périodes de convergence importantes sur le plan des mesures adoptées par les universités, en raison de l’adoption de politiques gouvernementales favorables à l’égalité femmes-hommes et au développement inclusif. En conclusion il soulève un certain nombre de questions à approfondir pour de futures recherches et plaidoyers.
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"Femmes rebelles " porte sur la nouvelle génération d'écrivainsfemmes africaines francophones des dix dernières années et l'évolution frappante de leur écriture dans ce court laps de temps. Aux premières oeuvres de témoignage du début des années 80 s'est substituée une deuxième phase montrant une écriture plus agressive, plus revendicatrice : . Ce livre examine le mécanisme de rébellion que les écrivains femmes ont instituées à cet effet dans leur critique de l'Afrique d'aujourd'hui.
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Entre l’écriture rassemble sept textes qui, sur une dizaine d’années, de 1975 à 1984, ont posé la question de l’« écriture féminine » : réflexion sur un des points les plus controversés des nouveaux féminismes. Tout en poursuivant une critique aiguë et gaie de l’écriture au masculin, et en donnant parallèlement une œuvre de fiction abondante, Hélène Cixous explore, depuis La Venue à l’écriture, l’espace où s’affirme de la différence. Écrire n’est jamais neutre, le geste, le texte sont sexués : « J’écris-femme. Quelle différence ? » C’est la question que tous ces textes relance, d’une langue à l’autre, d’un sexe à l’autre, de l’art de peindre à l’art d’écrire. La venue à l’écriture.
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Françoise Collin a fait entrer le féminisme dans la philosophie, et la philosophie dans le féminisme. Figure marquante des lettres francophones, originale, radicalement plurielle, sa pensée nous rappelle que le féminisme n’est pas qu’une théorie ou une action politique. Il est une façon d’être au monde. Dans ces textes, elle explore les notions d’héritage, de filiation et de transmission entre les générations de féministes. Un puissant antidote à la division et à la démission. « Françoise Collin était une féministe in-comparable et une philosophe du politique. L’une n’allait pas sans l’autre. Toujours à l’affût dans le présent de ce qui interpelle, interroge, bégaye, balbutie. Avec le culot de l’interpréter, avec rigueur mais sans prétention, pour l’ouvrir à ce qui innove. » — Marie-Blanche Tahon
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S’inscrivant dans le mouvement des études féministes qui ont marqué les années quatre-vingt, cet ouvrage réunit les différents points de vue de femmes universitaires engagées dans des champs de recherches aussi divers que la biologie, le droit, la linguistique. Partant de l’examen critique de la distinction sexe et genre, elles analysent les mécanismes qui assurent le maintien de la domination masculine et font progresser la réflexion sur les déterminants de la subordination des femmes.