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Réédition d'un ouvrage paru chez le même éditeur en 1971. C'est une analyse critique d'une certaine envergure, souvent virulente et parfois contestée, de la prétendue supériorité du mâle. Trois parties bien distinctes : 1. La politique sexuelle. L'auteur dégage l'aspect politique souvent négligé de la sexualité. C'est le sujet de la thèse soutenue par l'auteur, à partir des concepts de puissance et de domination utilisés dans les relations entre les sexes - 2. L'arrière-plan historique. Fait ressortir les transformations de la relation entre les sexes : la révolution sexuelle entre 1830 et 1930; le climat de réaction entre 1930 et 1960 - 3. Le reflet littéraire. Etude basée sur la critique littéraire. L'auteur y montre comment quatre écrivains, Lawrence, Miller, Mailer et Genet, ont contribué à perpétuer l'idée de domination masculine. Importante bibliographie.
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En décembre 1971, les éditions L'Étincelle ont publié en effet le Manifeste des femmes québécoises, opuscule de 58 pages, imprimé sur papier brouillon. «Ce manifeste circule à Montréal depuis quelques mois, sous forme polycopiée à faible tirage. Nous croyons qu'il mérite une plus grande diffusion», explique l'éditeur. L'ouvrage et la préface sont signés «Un groupe de femmes de Montréal».
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Traduit de l'américain par Sylvia Gleadow Shumalith Firestone est une des fondatrices du Women's Lib. Contrairement à ce qu'ont tenté de faire jusqu'à présent les défenseurs de l'égalité des sexes, Firestone reconnaît et souligne l'inégalité fondamentale des deux sexes face à la reproduction biologique. Mais rejoignant ceux qui critiquent la soumission à la « loi naturelle », elle montre que le propre de l'homme, de l'être humain, serait d'établir une égalité réelle, sociale, là où la nature n'y prédispose pas. Ainsi agissons-nous dans quantité d'autres domaines, comme par exemple celui de la santé. L'autrice s'efforce en outre d'imaginer ce que pourrait et devrait être une société idéale, celle vers laquelle tend la politique féministe.
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Dans ce second volume, Simone de Beauvoir entreprend " d'étudier avec soin le destin traditionnel de la femme ", c'est à dire de " situer " la femme. " Comment la femme fait-elle l'apprentissage de sa condition, comment l'éprouve-t-elle, dans quel univers se trouve-t-elle enfermée, quelles évasions lui sont permises, voilà ce que je chercherai à décrire. " D'abord sa formation : dans l'enfance, dans l'adolescence, dans l'initiation sexuelle, tout semble disposé, agencé, pour creuser davantage le fossé naturel qui la sépare de l'homme, pour transformer des différences en inégalité, et cette inégalité en infériorité. Ensuite sa situation : Simone de Beauvoir décrit la femme dans le mariage, avec ses prémisses, ses traditions, ses conséquences ; dans la maternité ; dans la prostitution, dans la société ; dans le vieillissement et la vieillesse. Enfin elle envisage les problèmes qui se posent aux femmes qui " héritant d'un lourd passé, s'efforcent de forger un avenir nouveau "
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«Nous commencerons par discuter les points de vue pris sur la femme par la biologie, la psychanalyse, le matérialisme historique. Nous essaierons de montrer ensuite positivement comment la «réalité féminine» s'est constituée, pourquoi la femme a été définie comme l'Autre et quelles en ont été les conséquences du point de vue des hommes. Alors nous décrirons du point de vue des femmes le monde tel qu'il leur est proposé ; et nous pourrons comprendre à quelles difficultés elles se heurtent au moment où, essayant de s'évader de la sphère qui leur a été jusqu'à présent assignée, elles prétendent participer au mitsein humain». Simone de Beauvoir.
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Le programme de recrutement de domestiques antillaises était un programme d’immigration ciblant les femmes originaires des Caraïbes, qui a été actif entre 1955 et 1967. Par l’entremise de ce programme, environ 3 000 Antillaises ont immigré au Canada pour y travailler comme aides domestiques. Il a ouvert la porte à un accroissement de l’immigration noire en provenance des Caraïbes, en offrant à ces femmes des possibilités d’emploi au Canada auxquelles elles n’auraient pas eu accès autrement. Cependant, les femmes ayant participé à ce programme ont souvent dû faire face à des conditions de travail difficiles et à de la discrimination raciale. (Voir Racisme.) En raison de l’évolution des politiques en matière d’immigration du Canada, ce programme a officiellement pris fin en janvier 1968. Il a été remplacé par un système de points, offrant des permis de travail temporaires. Dans les années qui ont suivi, en dépit de la fin de ce programme officiel, des Antillaises ont continué de venir travailler au Canada en tant qu’employées de maison, sur la base de visas d’emploi temporaires. (Voir aussi Programmes des travailleurs étrangers temporaires du Canada.)