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Le premier panel de YIWA (Young Indigenous Women Action) sera animé par la fondatrice, Olepika Takpanie Kiguktak, et donnera la parole à quatre femmes autochtones impliquées à travers le Québec : Olivia Lya Thomassie, Uapukun Mestokosho, Maïtée Labrecque Saganash et Laura Fontaine. Elles aborderont des sujets qui sont importants pour elles comme leurs territoires, leurs identités, leurs luttes quotidiennes, leurs parcours inspirants et leurs motivations.
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La pandémie de COVID-19 a mis en lumière combien les femmes étaient en première ligne dans le système hospitalier et dans les soins aux personnes âgées au Québec. En d’autres mots : la pandémie a révélé l’importance de nombreux métiers mal rémunérés et souvent négligés, dont on se soucie peu, qui sont occupés à 80% par des femmes.
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Conférence intitulée « L'antiféminisme d'État dans le Brésil de Bolsonaro » donnée par Marina Alves Amorim, chercheuse à la Fundação João Pinheiro (FJP) et professeure invitée à l'Université du Québec à Montréal, dans le cadre du panel « Antiféminismes en Amérique latine : les cas du Brésil et de la Colombie » organisé le 21 février 2020 à l'UQAM par le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), en collaboration avec l'Institut de recherches et d'études féministes de l'UQAM (IREF), le Réseau d'études latino-américaines de Montréal (RÉLAM) et le Groupe de recherche en études féministes en science politique de l'UQAM (GREF).
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Conférence intitulée « Discours anti-genre au Brésil : antiféminismes et nécropolitique dans l'État brésilien » donnée par Danielle Coenga-Oliveira, doctorante en science politique et en études féministes à l'Université du Québec à Montréal, dans le cadre du panel « Antiféminismes en Amérique latine : les cas du Brésil et de la Colombie » organisé le 21 février 2020 à l'UQAM par le Réseau québécois en études féministes (RéQEF), en collaboration avec l'Institut de recherches et d'études féministes de l'UQAM (IREF), le Réseau d'études latino-américaines de Montréal (RÉLAM) et le Groupe de recherche en études féministes en science politique de l'UQAM (GREF).
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La capsule «Rédaction féministe et inclusive» (2020) présente des méthodes inclusives pour la rédaction et l’expression orale au quotidien, et justifie l’importance de tels outils. Elle a été produite par le Carrefour pédagogique et technopédagogique de l’UQAM grâce à une subvention accordée en 2018-2019, par le Vice-rectorat aux systèmes d’information de l’UQAM, dans le cadre du programme d’aide pour l’enseignement en ligne.
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Ce travail de recherche-création explore l’expérience de l’échec de la fécondation in vitro en employant une méthodologie d’autobiographie ancrée dans une critique institutionnelle féministe. Ayant suivi quatre ans de traitements de fertilité infructueux, j’incorpore ce vécu dans ma pratique émergente de l’installation contextuelle. Dans le chapitre I, je défends ma position en tant que sujet et objet de cet ouvrage. Le chapitre se termine avec une liste de termes employés dans ce mémoire. Le chapitre II considère les systèmes sociaux, médicaux et politiques qui gardent la maternité au premier plan de vie des femmes ; la fécondation in vitro y est examinée dans ce contexte élargi. La collection comme moyen de production artistique est analysée en lien avec l’œuvre Artéfacts provenant d’un rituel contemporain de fertilité (2016). Le chapitre III étudie la notion de l’échec et son impact sur les femmes en traitement de fertilité qui n’arrivent pas à devenir mères. Les pressions sociales et médicales qui amènent les femmes à utiliser la fécondation in vitro sont abordées en lien avec l’installation socially acceptable childlessness (2017) ; et la déhiérarchisation du site de l’œuvre est examinée en lien avec Échec quantifié (2017). Le chapitre IV analyse les politiques de l’espace et du son. Mon projet final LET’S GET YOU PREGNANT! explore le pouvoir de la parole en présentant le récit de 28 participantes, moi incluse, qui ont utilisé la fécondation in vitro sans succès et qui n’étaient pas mères au moment de l’entretien. L’élévation de la collection d’artéfacts de 16 des 28 participantes en statut d’œuvre d’art est étudiée. La possibilité de mener un éveil social par la voie de l’art conclut ce mémoire qui interroge l’industrie de la fécondation in vitro et repense la poursuite du succès à tout prix. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Installation – Fécondation in vitro – Échec – Corps féminin – Infertilité
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Prodiguant des soins et services nécessaires aux victimes d'agression sexuelle récente, les centres désignés du Québec se sont multipliés suite à la publication des Orientations gouvernementales en matière d'agression sexuelle en 2001. Cette recherche a exploré comment les intervenant.es travaillant en centre désigné auprès des adultes ayant vécu une agression sexuelle récente composent avec les mythes identifiés par les féministes entourant la violence sexuelle. Des entretiens qualitatifs ont été effectués avec dix intervenantes travaillant dans un centre désigné situé dans un hôpital au Québec. Cette étude a permis d'explorer les perceptions des professionnel.les quant aux mythes contemporains entourant la violence sexuelle affectant les adultes et leur travail avec ceux-ci dans un contexte de trousses médicolégales et médicosociales en centre désigné. À partir de concepts de l'intervention féministe, de féminisme rabat-joie et de violences basées sur le genre, des pistes d'analyse ont été défrichées quant aux enjeux soulevés par ces mythes en centre désigné et pour l'intervention féministe. La discussion aborde les risques de victimisation secondaire en centre désigné ; associés au statut de patient.e d'une victime dans l'urgence, aux perceptions des objectifs du service et du doute sur la victimisation en soi. L'articulation des principes féministes dans ce contexte d'intervention d'urgence auprès des adultes est aussi explorée. Les professionnel.les se retrouvent à travailler auprès de personnes qui ne correspondent pas aux mythes propagés sur les victimes. Illes composent avec ces perceptions en articulant des principes féministes afin d'offrir des services satisfaisant les besoins des victimes et réduisant les risques de victimisation secondaire. De plus, l'importance de ce service et de la poursuite des efforts pour endiguer la culture du viol, dont le travail en centre désigné fait partie, est aussi abordée. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : agression sexuelle, centre désigné, culture du viol, intervention féministe, travail social, victimisation secondaire, féminisme rabat-joie, mythe
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Cet article dresse le portrait de cinq organisations qui militent pour l’équité en musique au Québec depuis 2017 : MTL Women in Music, Femmes* en Musique, Lotus collective MTL Coop, shesaid.so MTL et le réseau DIG! Différences et inégalités de genre dans la musique au Québec. En s’inscrivant dans la longue lignée des travaux critiques en historiographie féministe, l’article rend compte de la pluralité des mobilisations féministes au-delà des « vagues » #moiaussi qui ont ponctué l’actualité musicale québécoise au cours des cinq dernières années. Dans la seconde partie, les autrices détaillent les travaux du réseau D!G. Elles présentent des retombées initiales prometteuses à la fois pour le milieu universitaire et pour les milieux de pratique en ce qui concerne l’épistémologie et les méthodologies de la « musicologie partenariale collaborative féministe ».
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Cet article présente les résultats d’une recherche qualitative qui explore, à partir de la perspective féministe intersectionnelle, les points de vue d’intervenantes des maisons d’hébergement du Québec sur leurs pratiques d’intervention auprès des femmes immigrantes victimes de violence conjugale, ainsi que sur les facteurs qui influencent ces pratiques. La collecte de données a été réalisée par le biais de cinq groupes focalisés répartis dans quatre régions du Québec : Montréal, Québec, Sherbrooke et Gatineau. Trente-trois intervenantes issues de maisons d’hébergement pour femmes violentées ont participé à la recherche. L’analyse des résultats a permis de dégager deux thèmes principaux autour desquels s’articulent les discours des intervenantes au sujet de leurs pratiques : la nature de ces pratiques en contexte de diversité culturelle et les facteurs qui les modulent.
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La place qu'occupe la religion dans l'espace public suscite depuis plusieurs années des débats difficiles dans la société québécoise. La Loi sur la laïcité de l'État, adoptée hâtivement par le gouvernement de la CAQ en 2019, en est la plus récente illustration. Tant par son contenu que par le processus de son adoption, la Loi 21 a provoqué des réactions passionnées. Mais que veut dire vivre et réguler la religion au quotidien au Québec à l'aune de la Loi sur la laïcité de l'État? C'est là la question à laquelle les 15 essais réunis ici tentent de répondre en examinant de façon critique les choix politiques faits par le gouvernement Legault et leurs conséquences immédiates et possibles. À partir de disciplines et de perspectives théoriques différentes, les auteurs et autrices proposent un arsenal argumentatif dont l'objectif premier est de déconstruire les raisons invoquées par le gouvernement Legault en faveur de la Loi sur la laïcité de l'État . Il apporte ainsi une contribution essentielle à un débat qui est loin d'être clos.
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La criminalisation de la violence conjugale est un phénomène relativement récent au Québec comme ailleurs au Canada. Aussi, les réponses du système de justice à ce problème social ont évolué et se sont transformées dans les dernières décennies. On observe à cet égard un recours de plus en plus grand à la mesure 810 du Code criminel (C.cr.) dans les situations de violence conjugale. Cette mesure, aussi appelée « engagement de ne pas troubler l’ordre public », permet d'obtenir une ordonnance judiciaire obligeant un individu, dans la présente étude un auteur de violence conjugale, à contracter un engagement de ne pas troubler l’ordre public et d’avoir une bonne conduite pour une période maximale de 12 mois. Toutefois, son utilisation en matière de violence conjugale, tout particulièrement dans les situations où des comportements peuvent faire l’objet d’une poursuite riminelle, donne lieu à plusieurs questionnements, parfois des critiques. Dans tous les cas, le point de vue des femmes victimes de violence quant à cette mesure n’a que très peu été documenté. Cette recherche souhaite, entre autres, pallier cette lacune
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The focus of the article is on how knowledge is created, who creates knowledge, how knowledge is co-constructed, whose knowledge is excluded and how knowledge is being used to challenge inequalities and strengthen social movement capacity. This article grew from a fascinating conversation that the three of us had in Montreal in September of 2019. We decided to share our stories about knowledge and justice with a wider audience in part as a way for us to reflect further on the meaning of our initial conversation, but also to invite others into the discussion. Baptiste Godrie works in a research centre (CREMIS) affiliated with Quebec’s health care and social services system, Isabel Heck works with the anti-poverty organization Parole d’excluEs, both affiliated to universities, and Budd Hall works at the University of Victoria and is the Co-Chair of the UNESCO Chair in Community-Based research and social responsibility in higher education.
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FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Les athlètes femmes de haut niveau sont inégalement traitées par rapport à leurs homologues masculins, en particulier lorsqu’elles s’inscrivent dans des disciplines traditionnellement masculines. Face à ce constat, nous avons décidé de nous intéresser aux parcours de joueuses de hockey de haut niveau au Québec. La question qui constitue la toile de fond de ce travail est : comment les joueuses de hockey sur glace de haut niveau composent avec les obstacles qu’elles rencontrent au fil de leur carrière sportive? Un cadre théorique original composé du concept de carrière et de la perspective des rapports sociaux de sexe a été choisi afin d’appréhender ces obstacles comme des manifestations des inégalités de sexe qui traversent, structurent la sphère sportive et ont un impact sur l’accès des femmes au sport et sur sa pratique. Dans le but de connaître le contexte idéologique dans lequel les sportives évoluent au Canada, des analyses secondaires de données quantitatives concernant les femmes et le sport ont été réalisées. Les résultats montrent qu’environ un tiers de la population canadienne exprime des opinions sexistes envers le sport féminin et que les filles sont peu encouragées à pratiquer le hockey sur glace. Afin de comprendre quels sont les obstacles que les hockeyeuses rencontrent au fil de leur carrière et comment elles les surmontent, des entrevues ont été effectuées avec 10 joueuses et anciennes joueuses de hockey de haut niveau au Québec. L’analyse des récits de leurs trajectoires a permis de montrer que le type d’obstacles évolue au cours de leur parcours. À leurs débuts, des obstacles d’ordres interpersonnels ponctuent leur pratique en équipe masculine. À leur entrée dans le hockey professionnel, les obstacles rencontrés sont avant tout d’ordre matériel. Par ailleurs, la quête de légitimité et le manque de reconnaissance s’inscrivent en toile de fond de la quasi-totalité de leur carrière. Ce mémoire confirme les constats des travaux critiques sur les femmes athlètes de haut niveau dans des sports traditionnellement masculins et contribue, grâce à une méthodologie originale, à mieux comprendre les obstacles auxquels sont confrontées les joueuses de hockey de haut niveau au Québec au fil de leur carrière sportive. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : sport de haut niveau, inégalités entre les femmes et hommes dans le sport, femmes dans le hockey sur glace, femmes dans le sport de haut niveau, carrière sportive, rapports sociaux de sexe, attitude, opinion, socialisation, carrière déviante
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La présente recherche est une étude exploratoire, basée sur une méthodologie qualitative. Elle vise à documenter l'impact du parcours de vie, en étudiant son influence sur les trajectoires de vie sexuelle et romantique chez les hommes et les femmes baby-boomers québécois hétérosexuels âgés de 65 ans et plus. Nous y explorerons, selon la perspective de parcours de vie et suivant le modèle GSLC de Carpenter (2010), comment la sexualité, les relations amoureuses et les agentivités, d'hommes et de femmes âgés hétérosexuels, vivant au Québec, s'expriment sous l'influence du parcours de vie et sous l'effet du genre et du contexte sociohistorique dans lequel cette population a évolué. Dans le but de documenter la transformation de ce vécu sexuel, romantique et agentif jusqu'à l'âge avancé, nous décrirons cette transformation de manière chronologique, de l'enfance jusqu'à l'âge avancé, en étudiant les transitions de vie et les expériences romantiques et sexuelles vécues et en tenant compte du contexte sociohistorique. Les résultats de cette étude illustrent que les participants âgés ne sont pas asexuels, ils s'engagent dans les relations amoureuses et sexuelles et ils manifestent de l'agentivité tout au long de leur vie. Leur vécu de la sexualité, des relations amoureuses et de l'agentivité se transforme à un âge avancé. En effet, ils adoptent en vieillissant, de nouvelles modalités romantiques et de nouveaux scripts sexuels qui à la fois résultent des transitions et des expériences romantiques et sexuelles antérieures et sont influencés par le contexte sociohistorique auquel les individus ont été exposés. De plus, ils se vivent et s'expriment différemment selon le genre. Nos résultats montrent, par conséquent, que le parcours de vie façonne le vécu et l'expression de la sexualité, des relations amoureuses et des agentivités sexuelle et romantique, dépendamment du genre. Ces résultats donnent des pistes de retombées éducatives et cliniques utiles à l'intervention en sexologie. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : parcours de vie, GSLC, personnes âgées, sexualité, relations amoureuses, conjugalité, agentivité, contexte sociohistorique.