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Discussion-midi tenue le 14 avril 2021. Avec : Pénélope Bagieu, autrice de bande dessinée, connue notamment pour Culottées (2016-2017). Ses albums ont remporté plusieurs prix, dont un Prix Eisner en 2019. Discutante : Sandrine Bourget-Lapointe, libraire à la Librairie L’Euguélionne et spécialiste des romans graphiques féministes. Animation : Thérèse St-Gelais, professeure en histoire de l’art et directrice de l’IREF.
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Ce travail de recherche-création explore l’expérience de l’échec de la fécondation in vitro en employant une méthodologie d’autobiographie ancrée dans une critique institutionnelle féministe. Ayant suivi quatre ans de traitements de fertilité infructueux, j’incorpore ce vécu dans ma pratique émergente de l’installation contextuelle. Dans le chapitre I, je défends ma position en tant que sujet et objet de cet ouvrage. Le chapitre se termine avec une liste de termes employés dans ce mémoire. Le chapitre II considère les systèmes sociaux, médicaux et politiques qui gardent la maternité au premier plan de vie des femmes ; la fécondation in vitro y est examinée dans ce contexte élargi. La collection comme moyen de production artistique est analysée en lien avec l’œuvre Artéfacts provenant d’un rituel contemporain de fertilité (2016). Le chapitre III étudie la notion de l’échec et son impact sur les femmes en traitement de fertilité qui n’arrivent pas à devenir mères. Les pressions sociales et médicales qui amènent les femmes à utiliser la fécondation in vitro sont abordées en lien avec l’installation socially acceptable childlessness (2017) ; et la déhiérarchisation du site de l’œuvre est examinée en lien avec Échec quantifié (2017). Le chapitre IV analyse les politiques de l’espace et du son. Mon projet final LET’S GET YOU PREGNANT! explore le pouvoir de la parole en présentant le récit de 28 participantes, moi incluse, qui ont utilisé la fécondation in vitro sans succès et qui n’étaient pas mères au moment de l’entretien. L’élévation de la collection d’artéfacts de 16 des 28 participantes en statut d’œuvre d’art est étudiée. La possibilité de mener un éveil social par la voie de l’art conclut ce mémoire qui interroge l’industrie de la fécondation in vitro et repense la poursuite du succès à tout prix. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Installation – Fécondation in vitro – Échec – Corps féminin – Infertilité
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L'année dernière, la Belkin Art Gallery a eu le plaisir d'acquérir The Time It Takes (2017), l'œuvre d'art pour adultes de Skeena Reece, pour notre collection permanente. À cette époque, Reece a déclaré qu'elle avait toujours voulu travailler avec le berceau pour créer une série de photographies qui documenteraient son emballage de personnes spécifiques dans le sac de mousse. Comme le décrit Reece, "Le sac est un endroit pour se reposer un instant, évoquant un sentiment de nostalgie, pas un sentiment de perte. Être enveloppé donne un sentiment d'apaisement qui suscite de l'espoir pour l'avenir et est un moyen de tenir les gens debout. L'œuvre a commencé comme une performance pour The Fraud That Goes Under the Name of Love, une exposition de groupe à la SFU Audain Gallery de Vancouver en 2016. Elle a ensuite été présentée au Musée d'art contemporain de Montréal pour l'exposition de groupe Piriti: Scène contemporaine autochtone en 2017. La pièce a évolué en une installation pour Oboro, Montréal (2017) et Plug In ICA, Winnipeg (2018) respectivement.
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Cette publication du début du millénaire porte sur les femmes artistes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.