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« Proudhon : un anarchiste misogyne et antiféministe », avec Francis Dupuis-Déri, Université du Québec à Montréal, membre de l’IREF et du RéQEF. Conférence présentée dans le cadre du colloque « Regards croisés sur les antiféminismes » le 30 avril 2019 à l’Université du Québec à Montréal par le RéQEF et l’IREF.
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"Ils sont tournés les uns vers les autres. Ils s'observent et s'écoutent. Ils s'échangent des idées, des armes, de l'argent ou des femmes. Dans cet univers clos réservé aux hommes, le pouvoir se relaie et se perpétue à la façon d'une chorégraphie mortifère. Le boys club n'est pas une institution du passé. Il est bien vivant, tentaculaire : État, Église, armée, université, fraternités, firmes... et la liste s'allonge. À la manière d'une chasse à l'image, c'est dans les représentations au cinéma et à la télévision que Martine Delvaux le traque. Véritable plongée en eaux noires, ce livre nous invite à considérer l'entre-soi des hommes comme un phénomène régressif. Un dispositif à profaner, déconstruire, refuser, parce que nos vies comptent"--Page 4 de la couverture.
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Ce texte révolutionnaire est l'une des premières collections à explorer, développer et évaluer exclusivement les théories des filles noires et des jeunes filles noires. Ce volume rassemble des universitaires émergent.e.s et établi.e.s d'Amérique du Nord pour discuter de ce que la jeune fille noire signifie historiquement au 21e siècle, et comment les concepts de race, d'ethnicité, de sexe, de sexualité, de classe, de religion et de nationalité informent ou affectent l'identité des filles noires. au-delà de l'école ou du milieu urbain. Divisé en deux sections, les sujets couverts incluent le féminisme noir, l'intersectionnalité, le plaisir et l'agentivité érotique, l'activisme des médias et des fans, la construction de soi, le leadership, le changement social, la masculinité toxique et les soins personnels. La collection d'études sur les filles noires est une ressource vitale qui évoquera des discussions et des changements significatifs pour les étudiant.e.s en études africaines, études sur les Noir.e.s, études sur les enfants et les jeunes, études sur le genre et les femmes, études sur les médias et cours de sociologie dans le monde. CARACTÉRISTIQUES: - s'engage dans les contributions d'universitaires émergents et établis provenant d'un large éventail de disciplines et d'horizons divers - comprend des fonctionnalités pédagogiques telles que des introductions et des conclusions de chapitre, des mots-clés, des questions de discussion et des glossaires
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"Pour les Afro-Américain.e.s, enseigner - éduquer - était fondamentalement politique, parce qu'ancré dans la lutte antiraciste. Ainsi, les écoles élémentaires que je fréquentais, réservées aux Noir.e.s, devinrent les lieux où je découvrais l'apprentissage comme une révolution. Bien qu'iels n'aient jamais défini ou énoncé ces pratiques en termes théoriques, nos enseignant.e.s pratiquaient une pédagogie révolutionnaire de résistance, profondément anticoloniale." C'est par ces lignes que s'ouvre ce livre, dont l'écriture à la fois intime et politique de bell hooks court de la première à la dernière page. Recueil de textes incisifs à la croisée de l'autobiographie et de la réflexion théorique sur la pensée de Paulo Freire, le racisme, le sexisme et le rôle du système éducatif dans la reproduction de l'ordre dominant, ce livre est une introduction à la pédagogie de l'émancipation défendue par l'une des grandes voix du féminisme afro-américain."-- Quatrième de couverture.
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Le Coran et la femme est la traduction du premier ouvrage d'Amina Wadud, Quran and Woman, dans lequel elle livre un travail pionnier, fondateur du féminisme islamique occidentale, qui demeure d'autant plus pertinent à l'heure du mouvement "MeToo" . Du point de vue du genre, il est probablement un des premiers commentaires du Coran réalisé par une femme dans une discipline historiquement dominée par les hommes. Sous l'angle de la méthode, il développe une approche originale en ce qu'il mobilise un appareil herméneutique en rupture avec les commentaires traditionnels qui sont de type analytique. Sur le fond, l'ouvrage ouvre la voie à une série de travaux s'intéressant à la question de la femme dans le Coran, et en particulier, dans les sociétés occidentales. Sans que ce ne soit son objectif principal, il déconstruit également un grand nombre de clichés relatifs aux femmes musulmanes dans les sociétés occidentales et démontre qu'ils ne prennent pas leur source dans le Coran.
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Entretien avec la professeure Rachel Chagnon, Département des sciences juridiques et membre de l'Institut de recherches et d'études féministes (IREF) de l'UQAM. Vidéo produite dans le cadre du projet "Témoigner de son agression à caractère sexuel sur les médias sociaux : quels enjeux pour les victimes?", réunissant les professeures Christine Thoër et Chantal Aurousseau (Département de communication sociale et publique, UQAM) et membres de d'IREF, le Regroupement québécois des CALACS et le collectif Je suis indestructible.
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Avec Geneviève Pagé, membre de l'Institut de recherches et d'études féministes et professeure au Département de science politique.
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En dépit de nombreuses recherches et d’un nombre considérable de publications qui traitent de la complexité de la question du voile musulman et de sa versatilité, en Occident, le discours public et les interventions étatiques qui ont visé à l’interdire continuent pour une large part d’associer le port du voile aux représentations remontant à l’époque coloniale qui en faisaient un outil d’oppression et d’asservissement. Le sous-texte qui accompagne ce phénomène est que la visibilité corporelle des femmes dans les modes occidentales « modernes » constitue une étape nécessaire de l’émancipation des femmes des liens du patriarcat, afin qu’elles puissent affirmer leur agentivité. D’une manière quelque peu similaire, les islamistes politiques, qu’ils occupent des fonctions officielles ou qu’ils soient des acteurs non étatiques, tiennent à l’idée que le voile est un instrument essentiel de la préservation de la culture et de l’identité musulmanes, et que sa seule présence représente une contestation de l’impérialisme culturel. Considérant que les interventions étatiques, tant en contextes musulmans qu’occidentaux, ont rouvert les débats entourant l’habillement des femmes musulmanes, cet article, en passant en revue un certain nombre de discours et de publications, cherche à approfondir deux questions essentielles : 1) la perception du public occidental, qui associe le port du voile à l’oppression et qui méconnaît, et par conséquent nie, l’agentivité des musulmanes ; et 2) le rôle que joue le vêtement, en tant qu’institution politique en contextes nationalistes musulmans et non musulmans, dans l’inclusion ou l’exclusion des membres du corps civique. En examinant certaines modes alternatives qui se développent en Iran, en Turquie, en Europe et en Amérique du Nord, cet article souligne les diverses façons par lesquelles les femmes ont utilisé et remodelé le voile et les styles vestimentaires musulmans pour gagner du terrain et étendre leur sphère de pouvoir tout en résistant aux institutions patriarcales au sein des espaces musulmans ou laïcs, voire en les subvertissant. De fait, au moyen de la mode et du vêtement, les femmes élargissent leur rôle public tout en élaborant de nouvelles formes de féminité. Ce faisant, elles affirment leur agentivité, tout ayant accès à de nouvelles opportunités. Cet article suggère que le souci de réglementer l’habillement des femmes et les codes vestimentaires, à la fois en contextes musulmans et laïcs, provient du désir de présenter une démocratie unifiée plutôt que pluraliste, et une identité nationale qui se traduit souvent par des pratiques d’exclusion.
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Originaire de Guadeloupe, Jade Almeida intervient tous les jeudis sur la web radio Neoquebec et participe à divers projets mettant les femmes noires au centre de la narration. Elle se positionne contre la négrophobie et la misogynie noire et tente de naviguer l’institution académique dans une optique de décolonisation.
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Trente, un nombre qui n’arrivera jamais et s’il arrive, je l’éviterai, comme j’ai une fois évité un chevreuil en conduisant sur la route, le chevreuil courait devant mon auto, à gauche il y avait la rivière et à droite il y avait le fossé, c’est beau la Montérégie, au lieu de choisir l’un ou l’autre il continuait d’avancer droit devant, puis il a fini par bondir vers le fossé. Moi j’aurais choisi l’eau et d’ailleurs, à chaque fois que j’empruntais ce chemin-là, ça me chicotait de savoir que juste un petit coup de volant pouvait m’envoyer dans la rivière, un jour on est en vie et un jour on ne l’est plus, c’est tout.
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L'humoriste australienne Hannah Gadsby redéfinit l'humour standard en combinant lignes assassines et révélations troublantes sur les genres, la sexualité et l'enfance.
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"Parler des questions qui fâchent en islam à propos des femmes n'est pas une provocation mais une nécessité. Il ne s'agit pas de fâcher mais de clarifier, de rectifier, mais aussi souvent de dénoncer. Clarifier la confusion entre le message spirituel du Texte sacré et l'orthodoxie interprétative institutionnalisée. Rectifier le grand nombre de préjugés sexistes et parfois diffamatoires transcrits dans la tradition musulmane au nom de préceptes divins. Et puis de dénoncer ce qu'une culture patriarcale a forgé dans l'esprit des musulmans : la dévalorisation des femmes". Voile, polygamie, égalité dans l'héritage... Asma Lamrabet fait l'inventaire des discriminations imposées aux femmes au nom de l'islam. Elle démontre que la plupart des interprétations médiévales classiques, produit de leur milieu social et culturel, se sont construites à la marge et parfois à l'encontre du Coran, porteur d'une vision beaucoup plus égalitaire et ouverte.
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Misogynoir : un terme qui résume parfaitement la réalité sociale et identitaire des femmes noires aux États-Unis, comme en France hexagonale : il désigne tous les manifestations et comportements discriminatoires à l’égard des femmes noires et de couleur basés tout à la fois sur le sexisme, le racisme ou le colorisme. Si cette terminologie est récente, le phénomène est aussi ancien que le monde binaire (blanc vs noir) dont il procède : le système plantationnaire et ses avatars. Par ailleurs, on ne peut négliger les aspects intersectionnels de la période-même avec les classes phénotypico-sociales. Dans cet article, nous interrogerons la place et le positionnement des Caribéennes francophones dans le cadre des mouvements féministes de Paris. Ainsi, prendrons-nous en compte la pluriethnicité des communautés féminines noires de France et les liens qu’elles tissent avec ces différentes aires d’implantation : Région parisienne, Caraïbe et Amérique noire.
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This was the opening keynote speech at the 2018 Disability Intersectionality Summit, in Cambridge, Massachusetts on Oct 13, 2018.
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Encore invisible, le travail des femmes? La question peut faire sourciller tant les féministes ont obtenu des gains sur ce front au cours des dernières décennies. Or, si les femmes ont massivement intégré le marché de l'emploi, le travail dit invisible, majoritairement effectué par celles-ci, n'a fait que croître et se complexifier. En plus du strict travail ménager, il se présente sous de multiples visages: la charge mentale de l'organisation familiale, le travail invisible d'intégration des femmes immigrantes, le travail des proches aidantes, celui des aides familiales venues d'ailleurs, des femmes autochtones et racisées, des étudiantes stagiaires, ou encore, des travailleuses du sexe. Comment se décline l'enjeu du travail invisible dans différents milieux, et où en sont les revendications pour faire reconnaître ce travail et le sortir de l'ombre? Rassemblant des militantes féministes et des intellectuelles engagées sur ces questions, cet ouvrage collectif entend remettre le sujet du travail invisible à l'ordre du jour politique tout en proposant des pistes de réflexion et de mobilisation concrètes
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In Living a Feminist Life Sara Ahmed shows how feminist theory is generated from everyday life and the ordinary experiences of being a feminist at home and at work. Building on legacies of feminist of color scholarship in particular, Ahmed offers a poetic and personal meditation on how feminists become estranged from worlds they critique-often by naming and calling attention to problems-and how feminists learn about worlds from their efforts to transform them. Ahmed also provides her most sustained commentary on the figure of the feminist killjoy introduced in her earlier work while showing how feminists create inventive solutions-such as forming support systems-to survive the shattering experiences of facing the walls of racism and sexism. The killjoy survival kit and killjoy manifesto, with which the book concludes, supply practical tools for how to live a feminist life, thereby strengthening the ties between the inventive creation of feminist theory and living a life that sustains it. https://www.saranahmed.com/
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Cet article entend rendre compte de différents discours émanant de femmes noires engagées à différentes époques des années 1910 à 2016. Afin de ne pas tomber dans l’écueil (fréquent lorsque l’on travaille sur des objets numériques) du « tout nouveau », et de ne pas se laisser aller à appréhender les discours des féministes noires contemporaines comme totalement coupés d’un passé - trop vite considéré comme sans résonance de nos jours -, nous avons choisi d’analyser les modalités discursives et sémiotiques des prises de parole des femmes noires sur Internet à la lumière des discours de groupes constitués dans le passé. Nous nous sommes en particulier penchées sur les discours en ligne émanant du collectif afro-féministe Mwasi.
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"En 1685, le Code noir défendait " aux esclaves de porter aucunes armes offensives ni de gros bâtons " sous peine de fouet. Au xixe siècle, en Algérie, l'État colonial français interdisait les armes aux indigènes, tout en accordant aux colons le droit de s'armer. Aujourd'hui, certaines vies comptent si peu que l'on peut tirer dans le dos d'un adolescent tout en prétendant qu'il était agressif, armé et menaçant. Une ligne de partage oppose historiquement les corps " dignes d'être défendus " et ceux qui, désarmés ou rendus indéfendables, sont laissés sans défense. Ce " désarmement " organisé des subalternes et des opprimés au profit d'une minorité jouissant d'un droit permanent à porter des armes et à en user impunément pose directement, pour tout élan de libération, la question du recours à la violence pour sa propre défense. Du jiu-jitsu des suffragettes aux pratiques insurrectionnelles du ghetto de Varsovie, des fusils des Black Panthers aux patrouilles queer, Elsa Dorlin retrace une généalogie philosophique de l'autodéfense politique. Derrière l'histoire officielle de la légitime défense, il est ici question du récit des " éthiques martiales de soi ", ces histoires ensevelies où le Sujet ne préexiste pas à sa propre défense, où le fait de se défendre en attaquant apparaît à la fois comme la condition de possibilité d'un soi et la matière des mythologies politiques. Cette histoire - une histoire de la violence - conditionne la définition même de la subjectivité moderne. Elle s'écrit à la lumière d'une relecture critique de l'histoire de la philosophie politique, où Hobbes et Locke sont à confronter avec Franz Fanon, Michel Foucault ou Judith Butler."--Page 1 et 4 de la couverture.