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La décolonisation faite, cet essai de compréhension du rapport Noir-Blanc a gardé toute sa valeur prophétique : car le racisme, malgré les horreurs dont il a affligé le monde, reste un problème d'avenir. Il est ici abordé et combattu de front, avec toutes les ressources des sciences de l'homme et avec la passion de celui qui allait devenir un maître à penser pour beaucoup d'intellectuels du tiers monde.
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Écrit au plus vif du Women’s Lib américain, cet essai de Kate Millett, publié en 1970, est issu de sa thèse. Il a immédiatement rencontré un succès considérable et est devenu un classique mondial. Considéré comme le premier essai de critique littéraire féministe, il s’attache à dévoiler la dimension politique de la sexualité, à démasquer l’idéologie masculine à l’œuvre dans la littérature (D.H. Lawrence, Henry Miller, Norman Mailer, Jean Genet) et à démontrer que les relations entre les deux sexes sont organisées à la manière d’une politique destinée à tous les niveaux à maintenir la domination des hommes sur les femmes. Au-delà de sa dimension militante, il a contribué au développement des études et recherches féminines et féministes au niveau universitaire
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Réédition d'un ouvrage paru chez le même éditeur en 1971. C'est une analyse critique d'une certaine envergure, souvent virulente et parfois contestée, de la prétendue supériorité du mâle. Trois parties bien distinctes : 1. La politique sexuelle. L'auteur dégage l'aspect politique souvent négligé de la sexualité. C'est le sujet de la thèse soutenue par l'auteur, à partir des concepts de puissance et de domination utilisés dans les relations entre les sexes - 2. L'arrière-plan historique. Fait ressortir les transformations de la relation entre les sexes : la révolution sexuelle entre 1830 et 1930; le climat de réaction entre 1930 et 1960 - 3. Le reflet littéraire. Etude basée sur la critique littéraire. L'auteur y montre comment quatre écrivains, Lawrence, Miller, Mailer et Genet, ont contribué à perpétuer l'idée de domination masculine. Importante bibliographie.
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Traduit de l'américain par Sylvia Gleadow Shumalith Firestone est une des fondatrices du Women's Lib. Contrairement à ce qu'ont tenté de faire jusqu'à présent les défenseurs de l'égalité des sexes, Firestone reconnaît et souligne l'inégalité fondamentale des deux sexes face à la reproduction biologique. Mais rejoignant ceux qui critiquent la soumission à la « loi naturelle », elle montre que le propre de l'homme, de l'être humain, serait d'établir une égalité réelle, sociale, là où la nature n'y prédispose pas. Ainsi agissons-nous dans quantité d'autres domaines, comme par exemple celui de la santé. L'autrice s'efforce en outre d'imaginer ce que pourrait et devrait être une société idéale, celle vers laquelle tend la politique féministe.
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Ce volume rassemble pour la première fois tous les écrits de John Stuart Mill et Harriet Taylor Mill sur l'égalité entre les sexes, dont _The Subjection of Women_ de John Stuart Mill, un classique de l'histoire du mouvement des droits des femmes depuis sa publication il y a cent ans depuis. Ce volume contient également un important essai d'interprétation d'Alice S. Rossi sur Mill et Harriet Taylor qui décrit et analyse leur longue relation personnelle et intellectuelle.
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In the winter of 1875 Miss Anthony prepared her speech on “Social Purity” and gave it first at the Grand Opera House, Chicago, March 14, in the Sunday afternoon Dime lecture course. When she reached the opera house the crowd was so dense she could not get inside and was obliged to go through the engine room and up the back way to the stage. The gentleman who was to introduce her could not make his way through the throng and so this service was gracefully performed by “Long John” Wentworth, who was seated on the stage. At the close of the address, to her surprise, A. Bronson Alcott, Parker Pillsbury and A.J. Grover came up to congratulate her. She had not known they were in the city. Mr.Alcott said: “You have stated here this afternoon, in a fearless manner, truths that I have hardly dare to think, much less to utter.” No other speaker, man or woman, ever had handled this question with such boldness and severity and the lecture produced a great sensation. Even the radical Mrs. Stanton wrote her she would again be asked to speak in Chicago, and Mr. Slayton said that she had ruined her future chances there; nevertheless she was invited by the same committee the following winter.
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La femme noire est puissante, la femme arabe est soumise, la femme asiatique est docile : comment sortir de cet imaginaire collectif autour des femmes non-blanches? Alors que la quasi totalité des mots-clés favoris des Français sur les sites pornographiques ont trait à la nationalité ou à l’ethnie, comment ces clichés exotiques influencent les relations de séduction et les fantasmes ? Peut-on avoir une préférence sexuelle pour un type ethnique sans être raciste ? Rokhaya Diallo et Grace Ly parlent fétichisme, pouvoir et domination avec la romancière Faïza Guène, dont le premier livre « Kiffe Kiffe demain » a connu un grand succès et dont le dernier roman « Millénium blues » est paru en janvier 2018.
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Grace Ly et Rokhaya Diallo discutent de la complexité du mot “métis” –expression dont l’histoire est lourde des violences coloniales. Avec Jessica Gérondal Mwiza, franco-rwandaise et autrice du billet de blog « Je ne suis pas métisse, je suis une femme noire » sur Médiapart, elles remettent en question ce terme qui s’inscrit d’abord dans une vision biologique de la race, et que certains érigent en horizon utopique de l’humanité quand d’autres en font une catastrophe annoncée. Difficile à porter pour les principaux.ales concerné.e.s, dont l’expérience raciale est bien particulière, entre fascination, exotisation, colorisme, et racisme.
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Qui décide ce qui est beau ? Qu’est-ce qui influence nos critères de beauté ? Pourquoi des volumineuses hanches et fesses sont décriées sur le corps de Serena Williams mais adulées sur celui de Kim Kardashian ? Pourquoi le phénomène de « black fishing » par des youtubeuses blanches qui s’obscurcissent la peau et se crêpent les cheveux en dit long sur nos pratiques d’appropriation des corps non-blancs, au delà d’une simple fantaisie esthétique passagère ? Quand les attributs corporels des femmes racisées deviennent positifs sur un corps blanc, impossible de nier que la beauté est un rapport de force. Grace Ly et Rokhaya Diallo poursuivent leur réflexion autour de l’appropriation culturelle, plus spécifiquement la réappropriation des caractéristiques physiques des corps des femmes non-blanches, avec Jennifer Padjemi du podcast Miroir miroir.
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La différence s’apprend dès l’enfance, mais trop souvent l’exclusion aussi. L’école n’est ni hermétique ni neutre;les ouvrages scolaires, les remarques dans la cour de récré, et parfois même les professeur.e.s contribuent à l’intériorisation du racisme chez les enfants. En tant que parent, faut-il se résoudre à préparer ses enfants à affronter le racisme dès leur plus jeune âge ? Et si oui, comment ? Que faire lorsque les propos discriminants viennent des professeur·e·s ? Comment mieux sensibiliser les personnels enseignants aux questions raciales ? Grace Ly, Rokhaya Diallo et la romancière Faïza Guène confrontent leurs souvenirs d’école et leurs expériences de parents.
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Cet épisode de podcast naît d’un partenariat entre Filles d’Action et la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. Colorisme est un phénomène qui a un impact direct sur la perception que plusieurs filles ont d’elles même, un phénomène qui impact leur confiance en elles. Dans cet épisode cinq filles et jeunes femmes noires, âgées entre 15 et 23 ans parlent de l’impact qu’a eu le colorisme dans leur vie et comment elles vivent au-delà des barrières et étiquettes que la société place sur leur couleur de peau. Pour ceux et celles qui ne savent pas, le colorisme se résume au fait de discriminer davantage les personnes à la peau noir foncé. En effet, une personne à la peau noir clair aura beaucoup plus d’avantages et sera moins sujettes aux discriminations et insultes qu’une personne à la peau foncée. Alors sans plus attendre, écoutez les histoires de Kaji, Tofunmi, Lourdenie, Fama, et Ernithe, et apprenez quel impact le colorisme a eu sur leurs vies et aura sur leur avenir. "Quelle est ta nuance?" est disponible en formats audio et vidéo et présente des histoires en français et en anglais. Dans cet épisode cinq filles et jeunes femmes noires, âgées entre 15 et 23 ans parlent de l’impact qu’a eu le colorisme dans leur vie et comment elles vivent au-delà des barrières et étiquettes que la société place sur leur couleur de peau.
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Vers un féminisme post-colonial. Conceptualisée en 1989 par l'universitaire féministe américaine Kimberlé Crenshaw, l'intersectionnalité étudie les formes de domination et de discrimination dans les liens qui se nouent entre elles. Kimberlé Crenshaw a entamé cette réflexion dans la lignée du courant du black feminism aux Etats Unis qui définit la domination de genre sans jamais l'isoler des autres rapports de pouvoir à commencer par le racisme ou le rapport de classe. Les féministes noires, dans les années soixante-dix, contestaient déjà publiquement le féminisme du mouvement de libération des femmes comme issu des classes moyennes supérieures, basé sur des privilèges de race et de classe. Elles les accusaient de parler pour les autres, et en leur nom. En France, aujourd'hui, cette question fait débat entre féministes universalistes et féministes post-coloniales. Les unes défendent l'unité du féminisme, les autres la nécessité de prendre en compte la diversité des expériences face au sexisme. En effet, depuis quelques années, une forte communauté de jeunes féministes afrodescendantes, noires ou maghrébines, s'est constitué sur Tweeter et Facebook. La plupart d'entres-elles créent aussi des collectifs, sont présentes dans les manifestations, se rencontrent, s'organisent. Toutes prônent un féminisme intersectionnel, interrogent le féminisme majoritaire et réinventent une lutte à leur image. Alors, faut-il repenser le « Nous », de « nous les femmes » ? Quel serait le visage d'un féminisme intersectionnel, post-colonial en France ?
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Marie-Joseph Angélique (née à Madère, au Portugal, vers 1705 et décédée à Montréal, QC, le 21 juin 1734). Angélique est une esclave noire, la propriété de Thérèse de Couagne de Francheville à Montréal. En 1734, après que le quartier des marchands de la ville ait été rasé par le feu, elle est accusée d’avoir allumé l’incendie. Il est allégué qu’Angélique aurait commis l’acte en essayant de fuir l'esclavage. Elle est condamnée, torturée et pendue. Bien qu’on ignore toujours si elle a allumé ou non l’incendie, l’histoire d’Angélique est devenue un symbole de la résistance des Noirs et de la liberté.
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Le programme de recrutement de domestiques antillaises était un programme d’immigration ciblant les femmes originaires des Caraïbes, qui a été actif entre 1955 et 1967. Par l’entremise de ce programme, environ 3 000 Antillaises ont immigré au Canada pour y travailler comme aides domestiques. Il a ouvert la porte à un accroissement de l’immigration noire en provenance des Caraïbes, en offrant à ces femmes des possibilités d’emploi au Canada auxquelles elles n’auraient pas eu accès autrement. Cependant, les femmes ayant participé à ce programme ont souvent dû faire face à des conditions de travail difficiles et à de la discrimination raciale. (Voir Racisme.) En raison de l’évolution des politiques en matière d’immigration du Canada, ce programme a officiellement pris fin en janvier 1968. Il a été remplacé par un système de points, offrant des permis de travail temporaires. Dans les années qui ont suivi, en dépit de la fin de ce programme officiel, des Antillaises ont continué de venir travailler au Canada en tant qu’employées de maison, sur la base de visas d’emploi temporaires. (Voir aussi Programmes des travailleurs étrangers temporaires du Canada.)
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En Afrique de l’Ouest, de grandes inégalités entre les sexes persistent. Les femmes et les filles sont défavorisées dans de nombreux domaines et n’ont pas les mêmes opportunités que leurs homologues masculins. Le Secrétariat du CSAO a compilé les documents relatifs aux politiques et stratégies en matière de genre pour faciliter l’accès aux politiques et cadres institutionnels existants et leur diffusion.
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Dans le cabinet de la psychiatre Fatma Bouvet de la Maisonneuve, les patient.e.s se confient et notamment sur les discriminations auxquelles ils doivent faire face. Un miroir nous est tendu, s'y dessine notre société. Stéphane Mercurio nous restitue ces confidences et cet écho du monde.
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Cette semaine, on décortique le discours de la « crise de la masculinité » avec Francis Dupuis-Déri, professeur de science politique à l’UQAM et coresponsable du Chantier sur l’antiféminisme du Réseau québécois en études féministes (RéQEF). Pour regarder l’épisode en format vidéo, c’est ici : youtu.be/4PPSmsn2mW0 Veuillez noter que cet épisode a été enregistré au printemps 2022. L’opinion de l’invité a pu évoluer depuis. Animation : Charlotte Groulx Montage : Benjamin Gardenat Coordination : Anne-Sophie Thauvette Réalisation : Charlotte Groulx Production : Marie-Ève Albert et les Productions Arborescence Direction : Daphnée Atlas et Ophélie Boisvert Pour suivre le SALVAS : Instagram : instagram.com/s.a.l.v.a.s/ Facebook : facebook.com/CliniqueSALVAS Pour suivre Francis Dupuis-Déri : professeurs.uqam.ca/professeur/dupuis-deri.francis/
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On discute avec nos invité.e.s d’une multitude de sujets dans le but de s'instruire, de se questionner et de repenser les codes ensemble, sous une perspective féministe.
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Une série de quatre capsules-vidéo met en lumière les retombées d'accompagnements..Cette deuxième vidéo présente les retombées du projet « Pour des choix gagnants, aiguisons nos réflexes », et a été réalisée par le centre de femmes Entr'elles de Granby ainsi que le comité contre l'appauvrissement des femmes. Elle met en valeur l'importance de «faire de la sensibilisation et de l'éducation populaire pour parler des facteurs de l'appauvrissement des femmes; et de distinguer la sécurité économique de l'autonomie économique des femmes» a souligné Véronique Latulippe, animatrice au centre de femmes Entr'elles de Granby et chargée de projet au comité contre l'appauvrissement des femmes.