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Au-delà de Dieu le Père : vers une philosophie de la libération des femmes est un ouvrage de 1973 sur la théologie féministe radicale de l'universitaire américaine Mary Daly. Commençant par une critique de la théologie chrétienne en tant que totem du patriarcat, le livre de Daly présente une vision de la religion et de la communauté religieuse incorporant ce que Daly considère comme des caractéristiques féminines essentielles qui ont été excisées ou réduites au silence par l'Église patriarcale. Au-delà de Dieu le Père est considéré comme un texte fondateur de la théologie féministe, bien qu'il ait été critiqué : de nombreuses théologiennes féministes considèrent l'attaque déconstructive de Daly contre la religion traditionnelle comme trop sévère, tandis que de nombreuses philosophes féministes soutiennent que s'engager dans la théologie est inutile et inutile pour la libération des femmes . Daly, qui se décrit comme une « féministe lesbienne radicale », a enseigné dans un collège jésuite pendant plus de trente ans. Elle a été forcée de prendre sa retraite en 1999 lorsqu'elle a refusé d'admettre des étudiants masculins dans ses cours d'études féminines avancées.
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Le féminisme ou la mort est un essai dans lequel apparaît pour la première fois le mot "écoféminisme". Françoise d’Eaubonne montre que l’oppression patriarcale des femmes et l’exploitation capitaliste de la planète découlent des mêmes mécanismes de domination et doivent donc être combattues ensemble. Dans ce manifeste, elle invite à muter vers une nouvelle société fondée sur l’égalité hommes/femmes, des peuples et la préservation de la nature. Françoise d'Eaubonne (1920-2005) a cofondé le MLF. Sa vie et ses écrits sont marqués par ses nombreux engagements. Elle a été l'une des premières penseuses à articuler le lien théorique et politique entre écologie et féminisme.
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Ouvrage majeur de Paulo Freire, ce livre présente quelques aspects d’une pédagogie élaborée non seulement pour les opprimés, mais avec eux, et dans le cadre même de leur lutte perpétuelle pour affirmer leur humanité.
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La sexualité féminine est restée le “ continent noir ” de la psychanalyse. Celle-ci, en effet, ne pouvait que méconnaître cette autre, femme, qui déborde le cadrage de son champ théorique, la science du sujet qu’elle définit n’ayant pas interrogé sa soumission à des impératifs logiques masculins. Il fallait donc retraverser les textes où cette logique de l’un, du même, se systématise comme telle. Relire, et réinterpréter, Platon, pour repérer comment s’y déterminent les métaphores qui véhiculeront désormais le sens. Suivre le développement de cette histoire, de la théorie, et re-marquer où et comment l’autre – femme – se trouve exclue de la production du discours, en assurant de sa plasticité silencieuse le sol, la relance, et la limite. Un spéculum a été introduit dans le volume pour en altérer l’économie. Ce praticable déjouant le montage de la représentation selon des paramètres masculins. Non pour quelque nouveau spectacle. Rien, alors, à voir en plus ? Mais que, d’un tact difficilement identifiable dans son fluide et inappropriable dans sa touche, “ Dieu ” rouvre des chemins dans un langage qui la connote comme châtrée, interdite de parole, et un certain sens – aussi de l’histoire – s’en trouvera soumis à une distorsion inouïe. La/une femme jamais ne se re(n)ferme en un volume. Luce Irigaray