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S'appuyant sur l'incroyable richesse de la diversité des langues, des cultures et des mouvements dans lesquels les féminismes lesbiens se sont articulés, ce livre confronte la dévalorisation historique de la politique lesbienne-féministe au sein du discours anglo-américain et déclenche une discussion transnationale et transgénérationnelle sur la pertinence des féminismes lesbiens. dans le monde d'aujourd'hui, une discussion qui remet en question la vision du féminisme lesbien comme statique et essentialiste. En examinant attentivement les débats contemporains, ces écrivai.n.es, théoricien.n.e.s, universitaires et militant.e.s examinent la place plus large des féminismes lesbiens au sein de la théorie queer, du féminisme postcolonial et du mouvement pour les droits LGBT. Il examine comment les féminismes lesbiens peuvent contribuer aux discussions sur l'intersectionnalité, s'engager dans l'activisme trans et le besoin de trans-inclusion, pour finalement montrer comment les féminismes lesbiens peuvent offrir une approche transformatrice des politiques sexuelles et de genre d'aujourd'hui.
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Comment faire de la justice sociale l'expérience humaine la plus agréable ? Comment éveiller en nous des désirs qui nous empêchent de nous contenter d'autre chose qu'une vie épanouie ? L'autrice et rédactrice en chef Adrienne Maree Brown trouve la réponse dans ce qu'elle appelle "l'activisme du plaisir", une politique de guérison et de bonheur qui fait exploser le sombre mythe selon lequel changer le monde n'est qu'une autre forme de travail. S'inspirant de la tradition féministe noire, elle nous met au défi de repenser les règles de base de l'activisme. Ses essais qui modifient l'état d'esprit sont entremêlés de conversations et d'idées d'autres penseurs féministes, notamment Audre Lorde, Joan Morgan, Cara Page, Sonya Renee Taylor et Alexis Pauline Gumbs. Ensemble, ils couvrent un large éventail de sujets, du travail du sexe au changement climatique, S'appuyant sur le succès de sa populaire stratégie émergente , adrienne lance une nouvelle série du même nom avec ce volume, apportant aux lecteurices des livres qui explorent des moyens expérimentaux, expansifs et innovants pour relever les défis auxquels notre monde est confronté aujourd'hui.
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"Quand tu seras grande, tu seras une éducatrice pour notre peuple. Tu aideras Les autres. Tu seras une guérisseuse." L'extraordinaire histoire de Ma-Nee Chacaby en est une de courage, de souffrance et d'amour. En prononçant ces paroles prophétiques, sa grand-mère n'aurait pu viser plus juste. C'est elle qui a vu chez la petite Ma-Nee les deux esprits, le masculin et le féminin. Chance ou malédiction ? Pour une enfant bispirituelle dans Les années 1950, à Ombabika, une communauté ojibwé-crie du nord de l'Ontario, la liberté est infinie. Elle apprend à trapper, à chasser et à survivre en forêt ; elle sculpte le bois, fait de la couture, tanne le cuir et s'occupe des enfants et des aînés. Mais sa grand-mère, sa bien-aimée kokum, sait que la suite sera très dure. Après une jeunesse bouleversée par les tragédies, les abus, un mariage forcé et l'alcoolisme, elle s'enfuit à vingt ans avec ses enfants à Thunder Bay. Là-bas, elle n'échappe pas aux violences racistes, mais réussit à atteindre la sobriété. Une vie de militantisme commence. Elle devient intervenante auprès de toxicomanes, de sans-abri et de mères en difficulté, reçoit des dizaines d'enfants en famille d'accueil et, lorsqu'elle découvre qu'elle aime les femmes, ne tarde pas à s'impliquer dans le mouvement LGBTQ2S. Comme lesbienne, guide spirituelle autochtone et handicapée visuelle, Ma-Nee Chacaby fait aujourd'hui figure d'inspiration. Sa vie est une courtepointe faite des morceaux de l'histoire brisée des Premières Nations, où s'entrelacent les fils de la résistance et de la guérison."
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This encyclopedia covers LGBTQ topics in Africa, Asia, Europe, Latin America and the Caribbean, and the Middle East, as well as North America, and takes an interdisciplinary approach to the subject, using film, literature, human rights, politics, landmark legislation, activism, the arts, language, sports, and historical events as points of entry into the content.
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Les filles sont bien traitées, rue Sub Rosa. Elles n’ont jamais faim, jamais froid, jamais mal. Elles sont entre de bonnes mains, des mains qui leur tendent tout ce dont elles ont besoin… à une condition. Il faut accepter de combler les désirs des hommes de la ville venus faire un tour dans ce lieu surnaturel, caché, où leurs fantasmes deviennent réalité – pourvu, bien sûr, qu’ils aient un peu d’argent sur eux. Petite a tout pour se tailler une place de choix parmi les Splendides de Sub Rosa. Mais parviendra-t-elle à oublier sa vie d’avant et à exploiter son don au service de sa nouvelle maison?
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"Ils sont tournés les uns vers les autres. Ils s'observent et s'écoutent. Ils s'échangent des idées, des armes, de l'argent ou des femmes. Dans cet univers clos réservé aux hommes, le pouvoir se relaie et se perpétue à la façon d'une chorégraphie mortifère. Le boys club n'est pas une institution du passé. Il est bien vivant, tentaculaire : État, Église, armée, université, fraternités, firmes... et la liste s'allonge. À la manière d'une chasse à l'image, c'est dans les représentations au cinéma et à la télévision que Martine Delvaux le traque. Véritable plongée en eaux noires, ce livre nous invite à considérer l'entre-soi des hommes comme un phénomène régressif. Un dispositif à profaner, déconstruire, refuser, parce que nos vies comptent"--Page 4 de la couverture.
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Une colère rouge recouvre le ciel. Les vagues s’agitent, l’eau monte, les forêts tombent et les corps s’enfoncent dans ce sanguinaire gouffre marin. Les cieux tonnent encore devant ce spectacle : le monde est en pleine tempête. Derrière sa prétention d’universalité, la pensée environnementale s’est construite sur l’occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l’environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice. Penser l’écologie depuis le monde caribéen confronte cette absence à partir d’une région où impérialismes, esclavagismes et destructions de paysages nouèrent violemment les destins des Européens, Amérindiens et Africains. Le navire négrier rappelle que certains sont enchaînés à la cale et parfois jetés par-dessus bord à la seule idée de la tempête. Tel est l’impensé de la double fracture moderne qui sépare les questions coloniales des destructions environnementales. Or, panser cette fracture demeure la clé d’un « habiter ensemble » qui préserve les écosystèmes tout autant que les dignités. Telle est l’ambition d’une « écologie décoloniale » qui relie les enjeux écologiques à la quête d’un monde au sortir de l’esclavage et de la colonisation. Face à la tempête, ce livre est une invitation à construire un navire-monde où les rencontres des autres humains et non-humains sur le pont de la justice dessinent l’horizon d’un monde commun.
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A queer Muslim searches for the language to express her truest self, making peace with her sexuality, her family, and Islam. Growing up in Pakistan, Samra Habib lacks a blueprint for the life she wants. She has a mother who gave up everything to be a pious, dutiful wife and an overprotective father who seems to conspire against a life of any adventure. Plus, she has to hide the fact that she's Ahmadi to avoid persecution from religious extremists. As the threats against her family increase, they seek refuge in Canada, where new financial and cultural obstacles await them. When Samra discovers that her mother has arranged her marriage, she must again hide a part of herself--the fun-loving, feminist teenager that has begun to bloom--until she simply can't any longer. So begins a journey of self-discovery that takes her to Tokyo, where she comes to terms with her sexuality, and to a queer-friendly mosque in Toronto, where she returns to her faith in the same neighbourhood where she attended her first drag show. Along the way, she learns that the facets of her identity aren't as incompatible as she was led to believe, and that her people had always been there--the world just wasn't ready for them yet
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Ce texte révolutionnaire est l'une des premières collections à explorer, développer et évaluer exclusivement les théories des filles noires et des jeunes filles noires. Ce volume rassemble des universitaires émergent.e.s et établi.e.s d'Amérique du Nord pour discuter de ce que la jeune fille noire signifie historiquement au 21e siècle, et comment les concepts de race, d'ethnicité, de sexe, de sexualité, de classe, de religion et de nationalité informent ou affectent l'identité des filles noires. au-delà de l'école ou du milieu urbain. Divisé en deux sections, les sujets couverts incluent le féminisme noir, l'intersectionnalité, le plaisir et l'agentivité érotique, l'activisme des médias et des fans, la construction de soi, le leadership, le changement social, la masculinité toxique et les soins personnels. La collection d'études sur les filles noires est une ressource vitale qui évoquera des discussions et des changements significatifs pour les étudiant.e.s en études africaines, études sur les Noir.e.s, études sur les enfants et les jeunes, études sur le genre et les femmes, études sur les médias et cours de sociologie dans le monde. CARACTÉRISTIQUES: - s'engage dans les contributions d'universitaires émergents et établis provenant d'un large éventail de disciplines et d'horizons divers - comprend des fonctionnalités pédagogiques telles que des introductions et des conclusions de chapitre, des mots-clés, des questions de discussion et des glossaires
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"Pour les Afro-Américain.e.s, enseigner - éduquer - était fondamentalement politique, parce qu'ancré dans la lutte antiraciste. Ainsi, les écoles élémentaires que je fréquentais, réservées aux Noir.e.s, devinrent les lieux où je découvrais l'apprentissage comme une révolution. Bien qu'iels n'aient jamais défini ou énoncé ces pratiques en termes théoriques, nos enseignant.e.s pratiquaient une pédagogie révolutionnaire de résistance, profondément anticoloniale." C'est par ces lignes que s'ouvre ce livre, dont l'écriture à la fois intime et politique de bell hooks court de la première à la dernière page. Recueil de textes incisifs à la croisée de l'autobiographie et de la réflexion théorique sur la pensée de Paulo Freire, le racisme, le sexisme et le rôle du système éducatif dans la reproduction de l'ordre dominant, ce livre est une introduction à la pédagogie de l'émancipation défendue par l'une des grandes voix du féminisme afro-américain."-- Quatrième de couverture.
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Challenging the myth of African Canadian leadership "in crisis," this book opens a broad vista of inquiry into the many and dynamic ways leadership practices occur in Black Canadian communities. Exploring topics including Black women’s contributions to African Canadian communities, the Black Lives Matter movement, Black LGBTQ, HIV/AIDS advocacy, motherhood and grieving, mentoring, and anti-racism, contributors appraise the complex history and contemporary reality of blackness and leadership in Canada. With Canada as a complex site of Black diasporas, contributors offer an account of multiple forms of leadership and suggest that through surveillance and disruption, practices of self-determined Black leadership are incompatible with, and threatening to, White "structures" of power in Canada. As a whole, African Canadian Leadership offers perspectives that are complex, non-aligned, and in critical conversation about class, gender, sexuality, and the politics of African Canadian communities.
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Spanning 125 years, Art and Queer Culture is the first major historical survey to consider the ways in which the codes and cultures of homosexuality have provided a creative resource for visual artists. Attempts to trouble the conventions of gender and sexuality, to highlight the performative aspects of identity and to oppose the tyranny of the normal are all woven into the historical fabric of homosexuality and its representation. From Oscar Wilde to Ryan Trecartin, from the molly houses of eighteenth-century London to the Harlem drag balls of the 1920s, the flamboyant refusal of social and sexual norms has fuelled the creation of queer art and life throughout the modern period. Although the book proceeds in a chronological fashion, it does not propose a progressive narrative in which homosexuals become increasingly adept at negotiating the circumstances of censorship and overcoming the terms of stigma and invisibility. The dialogue between art and queer culture does not move towards ever more affirmative images of equality and dignity. Rather than countering homophobia with 'positive' images of assimilation, many of the artists and photographers featured in this book draw upon, and even draw out, the deviant force of homosexuality. Art and Queer Culture includes not only pictures made and displayed under the rubric of fine art but also those intended for private, underground or otherwise restricted audiences. Scrapbooks, amateur artworks, cartoons, bar murals, anonymous photographs, activist posters, all appear in its pages, as do paintings, sculptures, art photographs and video installations. Writing queer culture into the history of art means redrawing the boundaries of what counts as art as well as what counts as history. It means searching for cracks in the partition that separates 'high' art from 'low' culture and in the divide between public achievement and private life
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La Minotaure est un roman dans lequel une narratrice particulièrement terrifiée par l'idée de vivre témoigne de son enfance à travers des notes pour comprendre la source de ses effrois. La plupart de ses courts textes sont adressées à Maude, une amie décédée. Ce (faux) dialogue lui permet de tisser des liens entre son enfance et son âge adulte, et entre sa vie et sa mort qui, croit-elle, la guette à cause de cette tentation d'exister. C'est le récit d'une parole qui ose s'affirmer, d'une personne qui décide enfin d'exister à travers un noeud de violence patriarcale, blanche, impérialiste, de genre et de classe sociale qui l'étouffe, la transperce et l'invisibilise. C'est surtout l'histoire d'un millier de miroirs qui brisent sous une terrible impulsion à vivre.
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"This memoir's beauty is in its fierce intimacy." --Roy Hoffman, The New York Times Book ReviewOne of Literary Hub's Most Anticipated Books of 2019From the celebrated editor of This Bridge Called My Back, Cherríe Moraga charts her own coming-of-age alongside her mother’s decline, and also tells the larger story of the Mexican American diaspora.Native Country of the Heart: A Memoir is, at its core, a mother-daughter story. The mother, Elvira, was hired out as a child, along with her siblings, by their own father to pick cotton in California’s Imperial Valley. The daughter, Cherríe Moraga, is a brilliant, pioneering, queer Latina feminist. The story of these two women, and of their people, is woven together in an intimate memoir of critical reflection and deep personal revelation. As a young woman, Elvira left California to work as a cigarette girl in glamorous late-1920s Tijuana, where an ambiguous relationship with a wealthy white man taught her life lessons about power, sex, and opportunity. As Moraga charts her mother’s journey―from impressionable young girl to battle-tested matriarch to, later on, an old woman suffering under the yoke of Alzheimer’s―she traces her own self-discovery of her gender-queer body and Lesbian identity, as well as her passion for activism and the history of her pueblo. As her mother’s memory fails, Moraga is driven to unearth forgotten remnants of a U.S. Mexican diaspora, its indigenous origins, and an American story of cultural loss.Poetically wrought and filled with insight into intergenerational trauma, Native Country of the Heart is a reckoning with white American history and a piercing love letter from a fearless daughter to the mother she will never lose.
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« Je ne suis pas un homme je ne suis pas une femme je ne suis pas hétérosexuel je ne suis pas homosexuel je ne suis pas bisexuel. Je suis un dissident du système genre-genre. Je suis la multiplicité du cosmos enfermée dans un régime politique et épistémologique binaire, et je crie devant vous. Je suis un uraniste confiné dans les limites du capitalisme technoscientifique." Paul B. Preciado écrit entre les possibles - et faisant ce qu'il déploie un autre possible. Il fait la politique avec un enthousiasme contagieux, sans aucune hostilité. Ce livre est l'histoire de ses transitions. Cette histoire n'est pas celle du passage d'un point à un autre, mais de l'errance et de l'entre-deux comme lieu de vie. Une transformation constante, sans identité fixe, sans activité fixe, ni adresse, ni pays : les transitions sont sa maison. Et cette maison, vous lecteur, si vous y entrez, vous ne voudrez plus jamais la quitter tout à fait, jamais oublier sa langue intermédiaire, sa langue carrefour, sa langue en transition." Virginie Despentes »
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In a lecture delivered before the University of Oxford’s Anglo-French Society in 1936, Gertrude Stein described romance as “the outside thing, that . . . is always a thing to be felt inside.” Hannah Roche takes Stein’s definition as a principle for the reinterpretation of three major modernist lesbian writers, showing how literary and affective romance played a crucial yet overlooked role in the works of Stein, Radclyffe Hall, and Djuna Barnes. The Outside Thing offers original readings of both canonical and peripheral texts, including Stein’s first novel Q.E.D. (Things As They Are), Hall’s Adam’s Breed and The Well of Loneliness, and Barnes’s early writing alongside Nightwood. Is there an inside space for lesbian writing, or must it always seek refuge elsewhere? Crossing established lines of demarcation between the in and the out, the real and the romantic, and the Victorian and the modernist, The Outside Thing presents romance as a heterosexual plot upon which lesbian writers willfully set up camp. These writers boldly adopted and adapted the romance genre, Roche argues, as a means of staking a queer claim on a heteronormative institution. Refusing to submit or surrender to the “straight” traditions of the romance plot, they turned the rules to their advantage. Drawing upon extensive archival research, The Outside Thing is a significant rethinking of the interconnections between queer writing, lesbian living, and literary modernism.
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A partir de son expérience dans le mouvement altermondialiste, Starhawk, féministe et sorcière, aborde dans cet ouvrage des questions cruciales qui sont toujours celles des mouvements sociaux aujourd'hui. Elle y examine tour à tour la relation à la nature et aux lieux, l'organisation d'une démocratie directe, les problèmes posés pour construire un mouvement plus diversifié, la question de l'appropriation culturelle, l'importance de repenser la non-violence, le lien entre la spiritualité et l'action... Il s'agit, comme le souligne la philosophe belge Isabelle Stengers, de "participer au travail de connexion, non seulement entre celles et ceux qui résistent et luttent aujourd'hui, mais aussi entre le passé et le présent. Car, s'il n'est pas nourri par l'expérience du passé, le présent s'étiole comme une plante que le sol ne nourrit pas. [....] Starhawk nous demande d'accepter de penser avec l'image du Titanic : nous y sommes, en route vers la collision, et s'il doit y avoir une chance d'avenir, c'est nous, maintenant, qui devons entre-accepter nos divergences et agir ensemble".
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Le 25 février 1973, j’ai été nommée Aude et assignée fille à la naissance. Le 30 novembre 2008, j’ai donné naissance à Charlie. Le 24 février 2014, j’ai compris que je n’étais pas une fille et j’ai engagé peu de temps après une transition. Le 26 février 2014, j’ai commencé un carnet, un tout petit carnet rouge et mince offert par deux amies pour mon anniversaire et destiné à Aude : « Le journal des 41 ans commence maintenant. » Il allait devenir le journal d’Adel. Mais le 25 février 2014, c’était le journal d’un reste infime de moi, d’un tout juste moi.
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Cet ouvrage a été coécrit par 50 femmes, universitaires, militantes, artistes et professionnelles, vivant dans 11 pays des Suds et des Nords. Il fait suite à la recherche-action-médiation Femmes et féminismes en dialogue qui s'est déroulée de 2015 à 2018, d'abord au Québec puis en Europe, en Amérique du Sud et en Afrique. Entrelaçant les savoirs des unes et des autres, la publication offre une approche originale des articulations entre, d'une part, les perspectives d'intersectionnalité et de médiation interculturelle et d'autre part, les solidarités des femmes. L'ouvrage fait ainsi la démonstration des connexions et des alliances possibles entre des femmes de différentes générations, cultures et postures idéologiques.00Le volume se divise en deux parties. La première s'intéresse aux questions conceptuelles, épistémologiques et méthodologiques qui sous-tendent la démarche de recherche-action-médiation. On y approfondit les processus de l'interculturalité et de l'intersectionnalité tout en s'intéressant aux outils et pratiques qui les traversent : la réflexivité, l'expression artistique et le dialogue. La seconde partie commence par une réflexion sur les rapports aux féminismes dans plusieurs sociétés. Elle se poursuit par l'analyse des multiples inégalités et marginalisations vécues par les femmes, ainsi que des tensions et convergences qui concernent particulièrement certains groupes de femmes. On s'y intéresse aux femmes en situation de handicap, à celles qui vivent la migration, aux femmes autochtones et aux femmes affiliées à des groupes religieux. La question des droits des femmes ainsi que les dynamiques des mouvements sociaux qui les revendiquent permettent de saisir les défis spécifiques qu'elles rencontrent dans diverses sociétés ainsi que les pratiques médiatrices intersectionnelles et les stratégies de solidarité qui visent à les relever.
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Dans le débat public, être décolonial est une infamie. Dans les universités, dans les partis de gauche et d'extrême gauche, les syndicats, les associations féministes, partout on traque une "pensée décoloniale" infiltrée et funeste pour le vivre-ensemble. Dans ce livre, Françoise Vergès élucide l'objet du scandale. Le féminisme décolonial révèle les impensés de la bonne conscience blanche ; il se situe du point de vue des femmes racisées : celles qui, travailleuses domestiques, nettoient le monde ; il dénonce un capitalisme foncièrement racial et patriarcal. Ces pages incisives proposent un autre récit du féminisme et posent toutes les questions qui fâchent : quelles alliances avec les femmes blanches? Quelle solidarité avec les hommes racisés? Quelles sont les premières vies menacées par le capitalisme racial? Pourquoi les néofascismes s'attaquent-ils aux femmes racisées? Ce livre est une invitation à renouer avec la puissance utopique du féminisme, c'est-à-dire avec un imaginaire à même de porter une transformation radicale de la société.
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