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« Comment tenter de transformer la conscience de personnes engagées dans des situations de conflit, des tensions sociales et raciales et en quête de changements politiques significatifs? Trois types de textes se font ici écho: six auteurs analysent les "rencontres radicales" organisées entre Palestiniens et Israéliens ; bell hooks écrit sur l'éducation à/par l'émancipation dans le contexte des discriminations raciales aux États-Unis ; enfin, trois participants à des groupes de rencontre en Kanaky/Nouvelle-Calédonie nous proposent un troisième point d'ancrage en cette année de référendum d'autodétermination. Un ouvrage collectif qui vise à donner voix ensemble aux militants et aux théories, engageant un dialogue qui offre un répertoire d'actions et de réflexions puissant et décapant au confluent du féminisme, de l'analyse de la colonialité et d'une radicalité revendiquée. »--Quatrième de couverture.
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«In Keetsahnak / Our Murdered and Missing Indigenous Sisters, the tension between personal, political, and public action is brought home starkly. This important collective volume both witnesses the significance of the travelling exhibition Walking With Our Sisters and creates a model for antiviolence work from an Indigenous perspective. The contributors look at the roots of violence and how it diminishes life for all. They acknowledge the destruction wrought by colonial violence, and also look at controversial topics such as lateral violence, challenges in working with "tradition," and problematic notions involved in "helping." Through stories of resilience, resistance, and activism, the editors give voice to powerful personal testimony and allow for the creation of knowledge.»-- Provided by publisher.
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Featured artists include: Beyonce, Louise Bourgeois, Andrea Bowers, Judy Chicago, Vanessa German, Jenny Holzer, Frida Kahlo, Barbara Kruger, AnaMendieta, Sethembile Msezane, Zanele Muholi, Shirin Neshat, Pussy Riot.Since its inception, the women's movement has harnessed the power of the image to transmit its message. From the posters of the Suffrage Atelier, to the photographs of Carrie Mae Weems, this comprehensive survey traces the ways in which feminists have shaped art and visual culture from the mid-nineteenth to the twenty-first centuries. Featuring more than 350 works of art, illustration, photography, performance, graphic design, and publlic protest, this stunning volume showcases the vibrancy and daring of the feministaesthetic over the last 150 years.
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Approche scientifique transversale et ouverte qui s’est beaucoup développée dans les dernières décennies, la recherche féministe joue aujourd’hui un rôle important dans les études littéraires, théâtrales et cinématographiques. Le présent ouvrage propose d’en cartographier quelques récentes avenues et orientations stimulantes. Des contributions s’attachent à une auteure comme Jeanne Lapointe ou Jovette Marchessault ; à un phénomène particulier, comme l’intertextualité ; d’autres encore abordent un vaste pan de l’historiographie féministe. La recherche émergente y occupe une place marquante. Entre les générations d’hier et d’aujourd’hui et les nouvelles perspectives de recherche, on peut voir se dessiner trois axes de lecture et d’écriture : relire, rompre, poursuivre. La question des générations, pensées à la fois comme prolongement et comme renouvellement, y est ainsi éclairée d’un jour nouveau
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La violence sexuelle est un grave problème de santé publique qui touche chaque année des millions de personnes dans le monde. Elle est due à de nombreux facteurs, se manifestant dans des situations sociales, psychologiques, culturelles et économiques très variées. La violence sexuelle a de profondes répercussions sur le bien-être physique, émotionnel, mental et social des victimes, en plus de générer un grand coût pour la société. Le présent ouvrage, rédigé par une trentaine de chercheurs et d'intervenants issus de disciplines diverses, propose plusieurs approches pour la compréhension du phénomène et une critique réflexive pour l'affronter. Les auteurs définissent les violences sexuelles, analysent leurs nombreuses facettes - médiatisation, prise en charge par les centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, typologie et fonctionnement psychorelationnel des agresseurs, spécificités dans la relation conjugale, complexité dans les communautés autochtones, présence sur les campus, traitement judiciaire et rôle du corps policier - et décrivent différents types d'intervention. Adressé aux chercheurs, aux étudiants et aux intervenants, ce livre montre que les violences sexuelles désignent une réalité complexe qui résulte d'un ensemble de problématiques et qui nécessite une approche pluridisciplinaire
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La théorie, un dimanche Nouvelle édition [éd. originale 1988] C’est à l’invitation de Nicole Brossard que Louky Bersianik, Louise Cotnoir, Louise Dupré, Gail Scott et France Théoret se réunissent, tous les deux mois, autour de thèmes et d’enjeux de la pensée et de l’écriture féministe. Elles publieront, ensemble, un livre composé d’essais et de fictions. Nous sommes en 1988. Les femmes de La théorie, un dimanche, chacune par le biais de son œuvre à elle, mais ici toutes ensemble, ont marqué la littérature des femmes et la pensée féministe. La théorie, un dimanche est un incontournable, un classique. Martine Delvaux / extraits de la préface
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"On assiste actuellement, tant au Québec que sur la scène francophone, à une explosion de textes écrits au tu : déjà présente dans la poésie et la forme épistolaire, cette forme de narration prend une place de plus en plus importante dans l'écriture romanesque. Les possibilités que configure ce dispositif sont nombreuses, entre adresse à un·e absent·e - lointain·e ou disparu·e ou à venir -, distance à soi - qu'il s'agisse d'un soi du passé ou d'un soi fantasmé -, convocation impérative d'un témoin ou encore réverbération du discours par un locuteur qui, ne sachant pas s'imposer, fuit la scène, laissant à l'autre toute la place. Les différents textes rassemblés dans ce recueil abordent, aussi bien dans une perspective critique, l'incidence des récits narrés à la deuxième personne sur l'extrême contemporain que, dans une perspective pratique (réflexive, philosophique), les mécanismes d'écriture spécifiques à cette forme de narration. Le but est d'amorcer les réflexions sur l'écriture au tu, sur la portée de cette instance narrative sur le temps du récit, les jeux esthétiques, les effets de lecture et la conception du sujet."--Résumé de l'éditeur.
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Publié en trois volumes (2001, 2005 et 2011), ce livre pionnier a permis l’ouverture d’un espace théorique et politique queer en France. Il propose une boîte à outils destinée aux activistes en quête de cultures et de politiques sexuelles qui ne soient pas (homo ou hétéro) normatives.Stimulants et provocants, les textes réunis dans ce recueil constituent également une introduction critique à la déconstruction des genres et aux travaux de Judith Butler et de Michel Foucault. Ils mettent de plus en évidence l’apport des subcultures trans, butch et SM à une réflexion plus large sur les relations entre pouvoir et savoir, ainsi que le formidable potentiel des sexualités dissidentes et la continuité politique entre féminisme pro-sexe et activisme queer.Ce recueil mis à jour regroupe ainsi en un seul livre les articles des trois volumes, épuisés dans leurs différentes éditions mais faisant l’objet d’un intérêt constant. Il s’agit ainsi de remettre à disposition des lecteurs un outil politique et théorique désormais « classique » des queer studies francophones.
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Portraits et textes restituent l'histoire queer perdue : la vie de personnes qui ne se conformaient pas aux normes de genre, du XVe au XXe siècle. Katherina Hetzeldorfer, jugée « pour un crime qui n'avait pas de nom » (relations homosexuelles) et condamnée à mort par noyade en 1477 ; Charles, alias Mary Hamilton, fouetté publiquement pour avoir usurpé l'identité d'un homme dans l'Angleterre du XVIIIe siècle ; Clara, alias « Big Ben », pour laquelle deux femmes jalouses se sont battues dans le New York de 1926 : ce ne sont là que trois des vies que l'artiste Ria Brodell s'est réappropriées pour l'histoire queer dans Butch Heroes . Brodell propose une série de vingt-huit portraits de personnages oubliés mais héroïques, chacun accompagné d'une brève note biographique. Il s’agit d’individus qui ont été attribués au sexe féminin à la naissance mais dont la présentation de genre était plus masculine que féminine, qui ne voulaient pas contracter un mariage hétérosexuel et qui ont souvent été sévèrement punis pour être eux-mêmes. Les peintures détaillées et pleines d'esprit de Brodell sont calquées sur les cartes saintes catholiques, renversant sournoisement un modèle religieux. Les portraits et les textes offrent des allusions intrigantes à des vies perdues : des chats se prélassent en arrière-plan de décors domestiques ; l'un des personnages aurait été employé de diverses manières comme « prophète, soldat ou ouvrier textile » ; un autre tient nonchalamment une cigarette allumée. Brodell a effectué des recherches approfondies pour chaque portrait, reconstituant une vie à partir de récits historiques, de cartes, de journaux, de peintures, de dessins et de photographies, trouvant l'héroïque dans l'oubli.
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« Le présent document répond donc à un objectif simple : dégager des apprentissages des réalisations du Service aux collectivités de l’UQAM pour renforcer la capacité de veille, de liaison et de transfert du TIESS [Territoires innovants en économie sociale et solidaire]. S’il est important d’apprendre de cette institution, c’est en raison de la nature et de la qualité de la relation que ce mécanisme de coproduction des connaissances a su développer entre le monde de la formation et de la recherche universitaires et celui regroupant différents milieux associatifs. Au fil de ses quarante années d’existence, le Service aux collectivités a développé une approche qui demande non seulement à être mieux connue, mais surtout à être appliquée et adaptée à d’autres contextes partenariaux » (p. 9)
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La Classification internationale : Modèle de Développement humain – Processus de production du handicap (2018) comprend le schéma conceptuel du MDH-PPH, les définitions des domaines conceptuels « habitudes de vie », « facteurs environnementaux » et « facteurs personnels » et leurs différentes nomenclatures. Ce document de référence se révèle utile pour classer l’information disponible de manière cohérente en respectant le principe d’exclusion mutuelle des concepts, central à l’approche du MDH-PPH.
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Dans cette collection d'essais Ta-Nehisi Coates fait retentir les échos tragiques du passé colonialiste américain, dans les événements actuels : l'élection sans précédent de Barack Obama, suivie d'un contrecoup haineux et de l'élection de Donald Trump. Il examine aussi le temps présent à la lumière d'évènements historiques comme la guerre de Sécession, ou de programmes politiques comme l'incarcération de masse, qui ont profondément marqué la société américaine. Contenu : Introduction. Du bon gouvernement noir -- I. Notes de la première année « Voici comment nous avons perdu face à l'homme blanc » -- II. Notes de la deuxième année Une jeune Américaine -- III. Notes de la troisième année Pourquoi est-ce que si peu de Noirs étudient la guerre de Sécession ? -- IV. Notes de la quatrième année L'héritage de Malcolm X -- V. Notes de la cinquième année La peur d'un président noir -- VI. Notes de la sixième année Comme un Français -- VII. Notes de la septième année La famille noire à l'âge de l'incarcération de masse -- VIII. Notes de la huitième année Mon président était noir -- Épilogue Le premier président blanc.
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Le paradigme hégélien de la reconnaissance, admirablement critiqué par Frantz Fanon dans l’œuvre phare à laquelle ce livre rend hommage, est aujourd’hui évoqué, sous sa forme libérale, dans les débats entourant l’autodétermination des peuples colonisés, notamment les peuples autochtones d’Amérique du Nord. Politologue et militant, membre de la Nation dénée du Nord-Ouest du Canada, l’auteur reprend ici la critique fanonienne et démontre en quoi cette reconnaissance ne fait que consolider la domination coloniale. Cet ouvrage de théorie politique engagée appelle à rebâtir et redéployer les pratiques culturelles des peuples colonisés sur la base de l’autoreconnaissance, seule voie vers une réelle décolonisation. Penseur marxiste, Coulthard sait que le marxisme ne peut s’appliquer tel quel à la lutte des Autochtones, mais il en souligne la contribution potentielle et signe ici un véritable traité de combat décolonial et anticapitaliste. « Ce livre offre une critique pénétrante du colonialisme contemporain et une vision claire de la résurgence autochtone, en plus de constituer une contribution importante à la pensée révolutionnaire. » — Taiaiake Alfred, extrait de la préface
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"À l'initiative du collectif "Décoloniser les arts", Leila Cukierman, Gerty Dambury et Françoise Vergès analysent, avec quinze artistes, la colonialité à l'œuvre dans le monde des arts et de la culture en France et proposent des pistes pour une décolonisation des formations, des institutions et des contenus. Décolonisons les arts!, vaste et passionnant objectif, est abordé à partir de pratiques et de textes critiques qui étudient l'absence de formes de narrations prenant à rebours le récit national. L'ouvrage est une invitation à ouvrir le regard et à prêter l'oreille à la transversalité des récits, un appel à se rassembler pour transformer le champ culturel et artistique où la décolonisation vise à l'émancipation créatrice et à une nécessaire et urgente transformation du monde."--Page 4 de la couverture.
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What would it be like to feel good about your body? Does anyone really fully appreciate their body? If diverse body shapes and sizes were shown in the media, would this change your perception? While this book addresses all of these questions and more, it is not simply a standard scientific exploration of poor body image. Instead, it examines a new movement focused on understanding what it is that leads people to love, appreciate, take care of, and embrace their bodies. Featuring chapters written by leading, international experts in the science and practice of body image, Body Positive is a provocative and engaging look at how we feel about our physical selves in the twenty-first century - and how we can all come to feel better than we currently do.
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Trente, un nombre qui n’arrivera jamais et s’il arrive, je l’éviterai, comme j’ai une fois évité un chevreuil en conduisant sur la route, le chevreuil courait devant mon auto, à gauche il y avait la rivière et à droite il y avait le fossé, c’est beau la Montérégie, au lieu de choisir l’un ou l’autre il continuait d’avancer droit devant, puis il a fini par bondir vers le fossé. Moi j’aurais choisi l’eau et d’ailleurs, à chaque fois que j’empruntais ce chemin-là, ça me chicotait de savoir que juste un petit coup de volant pouvait m’envoyer dans la rivière, un jour on est en vie et un jour on ne l’est plus, c’est tout.
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« In this groundbreaking and timely book, antiracist educator Robin DiAngelo deftly illuminates the phenomenon of white fragility. Referring to the defensive moves that white people make when challenged racially, white fragility is characterized by emotions such as anger, fear, and guilt, and by behaviors including argumentation and silence. These behaviors, in turn, function to reinstate white racial equilibrium and prevent any meaningful cross-racial dialogue. In this in-depth exploration, DiAngelo explores how white fragility develops, how it protects racial inequality, and what we can do to engage more constructively. »--Page 4 de la couverture.
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Le présent ouvrage est le fruit du travail d’une cinquantaine d’auteurs, professeurs et autres professionnels, associés aux diverses composantes de l’Université du Québec, réseau qui célèbre en 2018 son 50e anniversaire. Le fil conducteur de ce collectif est le développement de l’enseignement et de la recherche dans les constituantes de l’Université au cours des cinquante dernières années. Fille de la Révolution tranquille et de l’État-providence, l’Université du Québec s’est donné une mission axée sur l’accessibilité sociale et géographique. Elle propose une gouvernance plus collégiale par rapport à celle de l’institution universitaire classique et un rapport à la connaissance différent qui se traduit aussi bien dans l’enseignement que dans la recherche. L’Université du Québec est une création institutionnelle, mais c’est surtout une communauté qui s’est construite peu à peu, une construction collective. Le réseau est aujourd’hui formé de six universités constituantes, d’une université affiliée, de deux écoles universitaires et d’un institut de recherche regroupant lui-même quatre centres. En 2016-2017, l’Université du Québec regroupait tout près de 7 000 employés : 2 800 professeurs, 1 300 professionnels, près de 1 200 employés de bureau, plus de 1 000 techniciens, 350 cadres de direction et près de 300 employés des métiers et services, en plus de compter quelque 4 200 chargés de cours. En 2016, elle a délivré plus de 26 000 diplômes aux trois cycles d’études supérieures et a géré plus de 185 millions en fonds de recherche.
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« Quand des Blancs feuillettent un magazine, surfent sur Internet ou zappent à la télévision, il ne leur semble jamais étrange de voir des gens qui leur ressemblent en position d'autorité. Les affirmations positives de la blanchité sont tellement répandues que le Blanc moyen ne les remarque même pas. Etre blanc, c'est être humain ; être blanc, c'est universel. Je ne le sais que trop, car je ne suis pas blanche." Après l'élection de Barack Obama, certains ont proclamé l'avènement d'une société post-raciale. Avec une liberté de ton décapante, Reni Eddo-Lodge montre ici combien nous en sommes loin. Elle analyse les méfaits d'un racisme structurel persistant d'autant plus sournois qu'il avance masqué. Car le racisme va bien au-delà de la discrimination ou de l'injure personnelle. Il imprègne le récit historique, l'imaginaire collectif, les institutions et les entreprises. Pourquoi les Blancs pensent-ils ne pas avoir d'identité raciale? Pourquoi la simple idée d'un James Bond noir fait-elle scandale? Comment une fillette noire en vient-elle à se persuader qu'en grandissant, elle deviendra blanche? Le racisme n'est pas une question de valeur morale, mais d'exercice du pouvoir. Entretenir la légende d'une égalité universelle n'aide en rien. Au contraire. Car, pour déconstruire le racisme, il faut commencer par reconnaître l'étendue du privilège blanc. »-- 4ème de couverture.